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3 - 22.02.2008
Dollar-Euro : L’OPEP pourrait suivre l’avis de l’Iran

Selon l’agence britannique Reuters, l’OPEP pourrait à terme abandonner le dollar au profit de l’euro pour fixer le prix du baril. L’annonce a été faite par l’actuel secrétaire général de l’OPEP, le libyen Abdallah al Badri dans un entretien à paraître dans la prochaine livraison du Middle East Economic Digest (MEED).


3 - 24.06.2008
Iran : La drôle de sanction européenne et ses effets

En ce lundi 23 juin, l’Europe a finalement décidé d’aller dans le sens des attentes de Washington en donnant son accord pour bloquer les avoirs des succursales étrangères de la première institution financière iranienne, la Banque Nationale ou « Bank Melli ». La facture s’alourdit pour les mollahs et cela a des effets très concrets sur la vie économique iranienne.


3 - 27.05.2008
Pétrole : La pénurie et le cas de l’Iran !

Ces derniers temps, le prix de pétrole n’a cessé d’augmenter. Différents experts occidentaux interviennent dans les médias pour attribuer cette hausse anormale à une pénurie due à une production insuffisante de l’OPEP, or en même temps, selon certaines sociétés de conseils financiers de réputation internationale qui ont requis l’anonymat, il y a actuellement d’importantes quantités de pétrole iranien qui ne trouvent pas de preneurs !


3 - 09.09.2008
Revenus pétroliers : l’Iran veut rassurer ses créanciers !

Très récemment, nous avons publié un article où un haut responsable iranien évoquait la crainte des créanciers italiens, français, allemands que le régime des mollahs ne puisse les payer par manque de devises. En annonçant des revenus pétroliers en hausse de 31%, Téhéran cherche à rassurer ses débiteurs, mais il se prend le pied dans le tapis !


3 - 24.08.2012
Iran : La semaine en images n°235

Point sur la situation (texte de base + des infos inédites) . Depuis près de deux ans, en nous basant sur les images de presse du régime, nous signalons la présence de seulement 200 à 300 personnes dans les manifestations officielles du régime aux côtés des dirigeants. Le régime n’a plus à ses côtés les 150,000 Pasdaran, 900,000 Bassidjis, 800,000 militaires, 80,000 Bâzâris et 80,000 mollahs de base. Ces actifs d’origine populaire du régime lui ont tourné le dos car ils n’ont pas (ou n’ont jamais eu) les mêmes intérêts vitaux que leurs dirigeants, les ayatollahs et les commandants des Pasdaran (nervis issus des milieux intégristes du Bazar).

Ces mollahs et leurs nervis Bazaris aujourd’hui militarisés ont accédé au pouvoir dans des conditions très particulières. Les mollahs et les nervis islamistes avaient longtemps dominé la vie politique iranienne avec le soutien de la Grande-Bretagne et en retour, ils l’aidaient en s’opposant à toutes modernisations émancipatrices afin qu’elle puisse dominer l’Iran et ses ressources naturelles. Exclus du pouvoir par la dynastie laïque, patriote et progressiste des Pahlavi, les mollahs et leurs nervis ont pu revenir dans le jeu quand les Etats-Unis ont décidé de renverser le Shah (coupable d’avoir créer l’OPEP) pour installer à sa place leurs islamistes afin de déstabiliser le le plateau iranien et l’Asie Centrale et de les remodeler selon leurs intérêts pétroliers. Mais le projet américain allait aussi renverser les dynasties Arabes mises au pouvoir par les Britanniques dans le golfe Persique, remettant en cause la domination du marché pétrolier mondial par les Britanniques. Les mollahs et leurs nervis ont participé au projet pour en prendre le contrôle.

Les Britanniques ont retrouvé leur place en Iran intensifiant leur leadership pétrolier mondial et Washington a perdu la partie. Depuis, Washington mène une guerre d’usure économique contre les mollahs sanctionnant souvent les Britanniques qui les appuient. Washington cherche à provoquer des débuts de pénuries, à créer les conditions d’un soulèvement, à mettre en péril les mollahs et leurs nervis aujourd’hui vieillissant afin de les forcer à restituer le pouvoir à ses pions via une révolution de couleur.

Depuis le début de cette guerre d’usure économique, le seul souci des mollahs et leurs camarades en kaki a été de résister, par obédience britannique, mais aussi peur pour leur sécurité et aussi pour préserver les fortunes colossales acquises grâce à un pillage des richesses et des ressources naturelles du pays. Dès les débuts du régime, le pouvoir a été accaparé par Rafsandjani, demi-frère de Khomeiny, qui avait été le principal acteur de la victoire des mollahs. Rafsandjani qui avait dirigé les services secrets des Pasdaran a d’abord utilisé le terrorisme et la menace de fermeture d’Ormuz pour faire reculer Washington avant de tenter de le neutraliser en obtenant la protection des Européens continentaux par la vente à bas prix de contrats d’exploitation du pétrole iranien. Cette politique a été cautionnée par tous les autres mollahs ou commandants des Pasdaran qui gravitaient autour de lui pour avoir leur part dans le pillage. Des véritables ennemis comme Ali, Sadegh et Javad Larijani n’ont jamais critiqué cette politique que pour avoir leur part du gâteau. Jamais personne n’a remis en cause ces deux lignes d’action désastreuses qui ont ruiné le pays sans parvenir à stopper les sanctions et l’exposant à la menace d’une guerre. Rafsandjani et ses complices ont tenté de relancer l’espoir en inventant des projets industriels inexistants financés par les revenus pétroliers imaginaires et aussi en imprimant des billets, provoquant par la même occasion une hyper-inflation désastreuse.

Dans les années 90, Rafsandjani et ses complices ont baissé le taux officiel du dollar pour obtenir le soutien des hommes d’affaires issus du régime qui étaient tentés de fuir le pays alors très mal-en-point. Le dollar très bon marché a favorisé l’importation au détriment de 4 secteurs clefs : la production industrielle, l’artisanat, l’agriculture et le Bazar traditionnel axé sur la vente de produits locaux, ce qui a développé le chômage et la pauvreté. Tout le monde, y compris des officiers ou des vétérans des Pasdaran, devaient avoir deux ou trois jobs pour vivoter au niveau du seuil de pauvreté. Rafsandjani a alors mis en place Khatami, un des responsables de ses services secrets, avec une étiquette de modéré pour relancer l’espoir et demander la fin des sanctions au nom de soutien à une démocratie naissante ! Les Américains ont puni cette ruse en évoquant la menace balistique et nucléaire des mollahs pour durcir leurs sanctions. Rafsandjani a alors mis en place un autre tueur des services secrets, Ahmadinejad, secondé aux affaires étrangères par un autre terroriste nommé Mottaki afin de gagner la partie avec encore plus de menaces. Il a associé son ennemi Larijani au processus en lui confiant la direction des négociations nucléaires. Mais cette équipe de choc a uniquement récolté plus de sanctions et a enfoncé le pays dans plus de misères tout en l’exposant à la menace d’une guerre perdue d’avance en raison de la vétusté des équipements de l’armée iranienne.

On peut dire que pour garder le pouvoir, Rafsandjani, ses complices permanents ou occasionnels ont d’une manière irréfléchie engagé le pays dans des fuites en avant aux conséquences terriblement désastreuses pour le peuple et aussi pour leurs propres serviteurs de base. La rupture que l’on voit n’est pas récente. Elle est le mûrissement d’un ras-le-bol permanent et quotidien qui traîne depuis 33 ans. Les premiers à vaciller ont été les Pasdaran vétérans de la guerre Iran-Irak qui avaient tant donné de leur personne sur le front et connaissaient la réalité d’une guerre avec des armes vétustes (achetées d’ailleurs par Rafsandjani pour toucher de meilleures commissions) ! Ces victimes du régime ont même commencé à prendre contact avec Reza Pahlavi qui rappelle l’époque de la prospérité du pays, quand avec un seul salaire on pouvait en deux ans acquérir une petite maison, une auto et partir plusieurs fois par an en vadrouille.

Pour contrer ce mécontentement, Rafsandjani et ses complices ont décidé d’envoyer ces mécontents à la retraite et de recruter à leur place des jeunes issus des familles démunies. Les jeunes ciblés ont rejoint le régime par intérêt économique, mais ils avaient été des enfants au moment de la guerre Iran-Irak, avaient vécu dans la peur des bombes et des pénuries, ils ne pouvaient pas cautionner des politiques exposant le pays à la guerre et à la misère. En 2007, quand Washington a commencé à évoquer le bombardement du pays puis des sanctions financières paralysantes, ces jeunes, comme les Pasdaran vétérans ont été convaincus que leurs dirigeants les menaient vers le néant uniquement pour préserver leurs propres intérêts. Ils devaient agir pour eux-mêmes, leurs parents et leurs enfants. Mais la milice des Pasdaran a une structure cloisonnée comme des services secrets, les gens ne se connaissent pas pour former des complots. C’est pourquoi les jeunes Pasdaran ou les vétérans ont fait le choix à minima de boycotter le régime pour l’isoler en attendant de se repérer pour agir. Au même moment, les Bazaris ruinés par le régime et ses hommes d’affaires ont également fait le choix de la rupture, ainsi que les mollahs non politisés exclus des privilèges. Ainsi en 2008, le régime a constaté une baisse importante du nombre des Pasdaran, de Bassidjis… dans ses manifestations officielles.

Le régime s’est retrouvé réduit aux membres de la caste dirigeante : Rafsandjani, ses 24 complices ou adversaires réunis au sein du Conseil de Discernement, les 130 vieux ayatollahs affairistes et rivaux de l’Assemblée des Experts, quelques dizaines de commandants des Pasdaran aux intérêts économiques divergents plus quelques milliers de hauts responsables administratifs, 700 hommes d’affaires issus des clans rivaux, 6000 nervis de l’association Islamiste Ansar Hezbollah et l’association Islamiste universitaire le BCU et enfin, quelques centaines de journalistes mercenaires travaillant pour les mieux offrant… soit en tout, environ 20,000 individus désunis dans tout le pays.

Le régime était trop fragilisé. Ses divisions pouvaient accélérer sa chute. La seule option pour échapper à un soulèvement fatal était de négocier avec les Américains pour obtenir des garanties de sécurité en échange d’un transfert rapide des pouvoirs vers leurs pions. Le régime s’est encore divisé car Rafsandjani, qui avait accès aux négociations via Ahmadinejad et Mottaki ou encore Khatami, a démis Larijani de la direction des négociations nucléaires et l’a remplacé par un de ses pions pour avoir le monopole absolu des marchandages. Il était clair qu’il voulait obtenir les meilleures garanties pour lui-même. Larijani est alors en conflit avec le patron historique du régime et a menacé ses principaux pions ou alliés pour les amener à rompre leur soutien.

Rafsandjani a eu peur de perdre ses alliés. Il devait trouver rapidement une nouvelle solution pour sauver le régime afin de sauver sa propre tête. Le champion de la fuite en avant a pensé à une fausse révolution de couleur, le Mouvement Vert (en réf. A la couleur e l’Islam), sous la direction du très intégriste Moussavi, une version tonique du Khatamisme ! Mais le peuple n’a pas joué le jeu, il a utilisé le droit de manifester pour envahir les rues et crier « Mort à la république Islamique ». Le remède de Rafsandjani avait failli tuer le régime. Il a été rappelé à l’ordre par les vieux ayatollahs de l’Assemblée des Experts. Il a persisté dans la même voie sans réussir. En juin 2010, le champion de la fuite en avant a enfin perdu le soutien de ses alliés, ils ont confié la direction interne à Ali Larijani mais sans officialiser ce rôle car il n’avait pas hésité à les menacer.

Rafsandjani allait cependant conserver la direction des négociations pendant 3 ans grâce à Ahmadinejad et ses ministres en place jusqu’en juin 2013. Larijani a oublié sa mission de neutraliser les boycotts interne afin d’utiliser ses pouvoirs pour sortir les négociateurs de Rafsandjani. Ces derniers ont tenté de le discréditer. Les derniers compagnons du régime ont été très déçus par la primauté des intérêts personnels sur l’intérêt général.

A ce moment, le soutien des Pasdaran à une manifestation pro-Pahlavi a paniqué les associés économiques du régime. Ils se sont mis à brader leurs actions et pour acheter d’or et des dollars afin de quitter le régime qui leur semblait fichu. La fin était proche ! Larijani a intensifié sa lutte contre Rafsandjani pour prendre le contrôle des négociations. Son attitude admettait que le régime était fini. La panique a gagné en ampleur, les députés du régime l’ont lâché.

Washington y a vu une aubaine pour fragiliser les mollahs et les faire plier. Il a forcé les Européens à annoncer la rupture de leurs relations protectrices au 1er juillet 2012. Washington a annoncé qu’il allait aussi imposer un embargo maritime et aérien au régime. A l’approche du 1er juillet, en l’absence d’une solution inédite pour neutraliser les sanctions, les derniers compagnons du régime ont estimé que c’était la fin. Il y a eu une nouvelle ruée vers le dollar et des milliers de hauts fonctionnaires ont également rompu avec le régime en boycottant massivement les manifestations en mémoire de Khomeiny. Les Chinois ont estimé que le régime n’avait plus aucune chance de survivre : ils ont annoncé la fin de leurs achats pétroliers en Iran, privant le régime de 50% de ses revenus. D’autres alliés de Washington ont suivi la tendance, faisant baisser les revenus du régime de 65%.

2 semaines après la rupture des relations protectrices des Européens, la querelle entre les chefs pour le monopole des négociations a convaincu les tout derniers compagnons du régime que la chute était proche. Les hommes d’affaires liés aux dirigeants et passibles de prison après leur chute se sont encore mis à vendre leurs actions pour acheter de l’or et des dollars afin de quitter le pays. Le dollar a augmenté de 150% en quelques jours. La demande était colossale. Le régime n’a pas injecté du dollar sur le marché pour faire baisser le prix. Ses derniers compagnons ont cru que le régime n’avait plus de devises et que le pays allait vers des pénuries et des émeutes avant même l’embargo promis par Washington : ils ont pris d’assaut les boutiques d’alimentations pour stocker des vivres. Le poulet, produit cher et importé par le régime, a vite manqué !

3 semaines après la rupture des relations protectrices des Européens, la peur d’une pénurie avait provoqué une pénurie de poulet ! La pénurie a aussi touché la masse des démunis qui se nourrit par pauvreté d’abats de poulet. La tension est montée d’un cran avec l’entrée en jeu des affamés. Des produits consommés par les pauvres ont également commencé à manquer : le lait, la pomme de terre, l’oignon.

La première semaine d’août (il y a 3 semaines), le peuple, excédé par ces pénuries et par des heures d’attentes pour rien sous une chaleur sans précédent, a explosé : à Téhéran, les gens excédés ont attaqué les derniers miliciens fidèles au régime qui sont chargés de surveiller le port rigoureux du voile. A Neyshabur, le peuple a manifesté contre le régime aux cris de « Mort à la république Islamique » sans que les Pasdaran n’interviennent.

Débutait alors le Ramadan, qui avait été massivement boycotté en 2011. Cette fois, la montée de la contestation a retenu les tout derniers compagnons du régime d’aller dans les mosquées pour limiter l’impact dérangeant du boycott. Le régime n’avait plus de partisans assez courageux pour le soutenir. Il a annoncé des manifestations de ses milices intégristes d’Ansar Hezbollah dans tout le pays. Il y a eu deux manifestations, l’une à Téhéran et l’autre à Ispahan regroupant en tout près de 200 à 250 individus.

Lors de la 2nde semaine d’août (il y a 2 semaines), l’évidence de la rupture des Pasdaran a encouragé une contestation sociale sans précédente. Le régime était dépassé. Les chefs des Pasdaran et du Bassidj ont appelé leurs jeunes partisans à se réunir pour une prière collective au mausolée de Khomeiny. Ils étaient moins d’une dizaine !

Lors de la 3e semaine d’août (il y a 1semaine), le régime devait organiser de grandes prières collectives pour 2 des 3 de Ghadr qui célèbrent l’inspiration de Coran à Mahomet. Il devait aussi organiser de grands rassemblements et des processions nocturnes pour pleurer Ali, le premier saint chiite mort en martyr. Le régime a diffusé des images d’archives pour les nuits de Ghadr et il a complètement zappé Ali.

Lors de la semaine précédente, les nouveaux alliés islamistes de Washington en Syrie ont également annoncé la capture de plusieurs commandants des Pasdaran envoyés au secours d’Assad puis l’exécution de trois d’entre eux. Washington voulait démoraliser les gens du régime, mais aussi justifier de nouvelles sanctions.

Mais cette affaire a un effet inattendu en Iran : les commandos capturés étaient gras, vieux et peu nombreux alors que le régime parle sans cesse des troupes jeunes et importantes en nombre. Pour chacun, ces images étaient la preuve que le régime n’a plus le soutien des jeunes Pasdaran. Par ailleurs, il n’y a eu aucune manifestation spontanée de soutien parmi les Pasdaran ou encore les nervis d’Ansar Hezbollah. Le régime a tenté de nier la rupture évidente de ses nervis, ses derniers gardes, en annonçant un rassemblement de 1000 représentants de tous ses associations islamistes estudiantines pour signifier qu’il avait des milliers de nervis en réserves. Nous avions scruté les images et avons découvert près de 200 à 250 personnes.

Généralement après ce genre de revers, le régime tente de rassurer les siens en faisant comme si tout était normal. Mais cette fois, le régime devait exceller dans ce domaine de diversion médiatique car en fin de semaine, il s’attendait à une nouvelle baisse de confiance avec un nouvel échec de mobilisation lors de la journée anti-israélienne de Qods car cette action identitaire est boycottée depuis 2007. Le régime devait d’abord calmer les tensions nées du manque de mobilisation en sa faveur la semaine dernière, puis lancer des buzz évoquant l’envie de manifester chez des millions de fans lors de la journée de Qods avant de diffuser des images d’archives pour simuler un succès de mobilisation.

Mais ces plans ont été perturbés par le grand tremblement de terre survenu dans le nord-ouest du pays détruisant les maisons de 530,000 personnes sur une surface de près de 7800 km2 et créant une situation de crise.

Généralement, les mollahs ont toujours oublié les victimes des catastrophes car ils n’ont jamais développé les secours, les considérant comme non rentables. De nombreuses victimes ont toujours étaient abandonnées sur les décombres car le régime préféraient ne pas admettre son manque de développement des secours ou n’avait pas envie de financer des aides à des gens qui ne lui sont d’aucune utilité. Cela a généré un état permanent de peur et de colère chez les Iraniens car ils sont tous potentiellement exposés aux séismes ou aux inondations. Cette fois, le régime est non seulement resté inactif, mais alors que des bénévoles s’étaient investis à sa place pour aider des centaines de milliers de victimes, il a omis d’informer sur le sujet, il a nié les morts. Il n’y a eu aucun message de soutien. Il n’y a même pas eu de message officiel de condoléances de la part du Guide ou encore de la part de Rafsandjani et Larijani toujours occupés par leur guerre pour le monopole du siège éjectable. Les médias et les journalistes du régime ont aussi continué à diffuser des infos de routine et de la propagande évoquant le succès à venir de la prochaine journée de Qods ! Le régime tout entier a en fait laissé mourir les gens pour ne pas perturber la propagande destinée à rassurer ses derniers compagnons et éviter leur fuite.

Voici les images d’une semaine étonnante où les mollahs ont montré une insensibilité absolue, révélant avec clarté l’absence de tout intérêt pour le peuple iranien. le régime ne pouvait mieux desservir son image : il a dégoûté ses derniers serviteurs : la participation à la journée de Qods a été exécrable. Le régime n’est jamais tombé aussi.
Cette semaine, la terre a aussi tremblé sous le pied du régime.


3 - 18.10.2008
Iran – crise financière : Triche contre triche

Si de nombreux gouvernements ou institutions financières, qui avaient des difficultés, peuvent se reposer sur la crise mondiale pour dissimuler leurs erreurs de gestion, il n’en va pas de même pour les mollahs. L’économie iranienne est depuis l’avènement de la révolution et de la république islamique en crise. Depuis 29 ans, les mollahs et leurs acolytes des Pasdaran trafiquent sans cesse les chiffres pour masquer leurs erreurs ou encore expliquer des changements de président. Cette crise est à la fois une aubaine pour expliquer leurs problèmes économiques à venir, mais aussi un imprévu qui va à l’encontre de leurs objectifs politiques. | Décodages |


3 - 13.06.2007
Iran : Analyse d’une lettre ouverte de 57 économistes

57 économistes iraniens ont adressé une lettre à Ahmadinejad contre les risques inflationnistes de sa politique économique et une baisse de la croissance économique, a rapporté hier l’agence Isna. | Décodages


3 - 23.02.2009
Iran : Du beau sur France 24 !

Ali Laïdi, journaliste et animateur de la chaîne d’information France 24, a invité dans son émission un certain Thierry Coville pour parler de la situation économique en Iran. L’émission était plus proche du lobbying que de l’information.


3 - 08.04.2010
Iran : Le régime vend les bijoux de la famille !

Il y a deux jours, le régime des mollahs annonçait une importante baisse de son taux d’inflation en 2010 pour évoquer un environnement économique sain. Nous avions dénoncé une manoeuvre pour attirer les investisseurs étrangers en Iran. De nouveaux éléments confirment cette analyse.


3 - 15.01.2010
Iran : Le partage équitable risque de nuire à la santé des mollahs

Il y a deux ans quand les sanctions américaines ont privé les mollahs des investissements étrangers, ces derniers ont décidé d’alléger leurs dépenses. Le choix a été d’éliminer progressivement les subventions mises en place depuis 30 ans pour maintenir les prix des produits de base à un niveau abordable pour les Iraniens. Conscient de l’impopularité d’une telle loi, Téhéran l’a déguisée en réforme sociale ! Adoptée le 5 janvier, puis entérinée hier par le Conseil des Gardiens comme une loi conforme à l’Islam, la loi est fin prête, reste à présent à trouver le courage de l’appliquer.




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