Au sein du régime des mollahs, le président n’a aucun pouvoir, d’autres instances décident les choix politiques ou internationaux du régime. Certains présidents comme Rafsandjani ou Rohani ont eu de vrais pouvoirs, car ils faisaient partie des décideurs et concepteurs des choix ainsi que des moyens d’y parvenir notamment le terrorisme.

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C’est ainsi que Rafsandjani qualifié longtemps de modéré a toujours usé du terrorisme pour avancer les projets internationaux du régime. Il a ainsi organisé des attentats en France pour obtenir des missiles ou la restitution du prêt du Shah à EuroDif. C’est lui qui a nommé Ahmad Vahidi à la tête des services secrets des Pasdaran et à la direction de la Brigade Qods. À ce poste, il a organisé l’attentat contre le centre juif du Buenos Aires, pour faire pression sur l’Argentine et obtenir se savoir-faire nucléaire militaire acquis par ce pays. Il a été récompensé en accédant au Conseil de Discernement de l’Intérêt du Régime (CDIR), à la direction de l’école de guerre du régime et celle du principal Think Tank du régime axé sur ses relations extérieures.

Ahmad Vahidi est un personnage clef de l’état profond du régime des mollahs. Il a été impliqué dans tous les attentats du régime, tous ses projets terroristes et notamment l’explosion du centre juif de Buenos Aires, le plus important attentat antijuif des 70 dernières années, pour laquelle il est recherché par Interpol. C’est ce point noir de son CV qui lui vaut sa nomination car il est riche en symboles.

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En premier lieu, on imagine que via cette nomination, les mollahs cherchent à obtenir la fin des sanctions en menaçant les Occidentaux notamment les Européens pour les encourager à presser Biden [2] à reculer. Mais ce n’est pas le point le plus important. En fait, le régime n’a pas cette capacité terroriste, et veut le laisser supposer en nommant Vahidi qui en a été un des champions.

La nomination a aussi un double usage interne au régime. Dans un contexte d’affaiblissement du régime en raison de la sympathie de la majorité de ses officiers pour un changement de régime et pour le prince Reza Pahlavi qui leur promet l’amnistie en échange de leur adhésion au peuple, en nominant le super-vilain Vahidi, les mollahs cherchent à rassurer tous les officiers criminels qu’ils les confirent comme des alliés et ils ne les sacrifieront jamais dans leurs négociations secrètes avec Biden.

Cependant, ce plan de communication ne risque pas de rassurer les intéressés menacés par des contestations incontrôlables, car Vahidi n’est plus tout jeune et fait partie des décideurs et responsables qui sont dépassés et n’ont pas su trouver des solutions pour redresser la situation actuelle.

Pour résumer, la nomination de Vahidi 63 ans est une double propagande pour intimider les Européens et consolider le régime. Elle n’est pas une menace, mais la preuve d’un régime en détresse.

C’est pourquoi les Européens continuent de lui tendre la main. Via Paris Match et Nouvel Obs, ils ont d’ailleurs repris la propagande Mossadeghiste anti-Pahlavi comme dans les années 70 pour plaire aux vilains mollahs et négocier avec le soi-disant modéré Rohani qui est en fait un vrai décideur permenent du régime.

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C’est rageant pour des dizaines de milliers d’Iraniens en exil en France, mais sans conséquence positives pour les uns et les autres, car ce sont les Iraniens qui décident et ils semblent avoir choisi le retour à l’âge d’or de l’Iran sous les Pahlavi.

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