Accueil > Photos > Iran-Amia : un second mandat d’arrêt contre Rafsandjani ?



Iran-Amia : un second mandat d’arrêt contre Rafsandjani ?
26.10.2006

Les magistrats argentins enquêtant sur l’attentat contre le centre juif AMIA, qui avait fait 85 morts et 300 blessés à Buenos-Aires en 1994, ont officiellement accusé mercredi l’Iran et le Hezbollah d’être responsables de cette attaque. Les magistrats ont réclamé un mandat d’arrêt international à l’encontre des plus hautes autorités du gouvernement iranien de l’époque, dont Rafsandjani [1], le mollah préféré de l’IFRI, d’Alexandre Adler et autres experts français de la crise iranienne.



Abol-ghassem Mesbahi, un ex-agent du régime des mollahs, réfugié en Allemagne depuis 1997, est le témoin clef dans plusieurs affaires dont l’attentat contre le centre juif AMIA. Mesbahi a notamment révélé que la planification de l’assaut avait été dirigée et surveillée par les agents de Renseignements de la République Islamique et les employés de l’Ambassade d’Iran à Buenos Aires. Hadi Soleimanpour, l’ambassadeur du régime des mollahs, avait même été soupçonné par les enquêteurs d’avoir joué un rôle clé dans l’attentat.

Mesbahi a révélé que dix millions de dollars avait été déposés par le fils de Khomeiny sur un compte bancaire suisse pour le président argentin Carlos Menem. Suite à ce versement, Menem avait déclaré qu’il n’y avait aucune preuve sur la responsabilité de l’Iran. Menem avait empoché les 10 millions de dollars pour dévier le cours des investigations et l’enquête piétinait depuis neuf ans ... L’élection de Nestor Kirchner a changé la donne. En novembre 2005, la justice argentine avait accusé un membre libanais du Hezbollah, Ibrahim Hussein Berro, d’être l’auteur de l’attentat.

En aidant les juges argentins à établir un lien entre les comptes en Suisse de l’ex-président Carlos Menem et le terrorisme iranien, Mesbahi a également révélé l’existence d’un compte bancaire genevois de 200 millions de dollars qui a contribué à alimenter 400 opérations meurtrières dans le monde sous la direction du régime des mollahs.

Cette affaire montre notamment la nécessité d’atablir des liens entre toutes les activités clandestines des mollahs, qu’elles soient terroristes, nucléaires ou bancaires. Malheureusement, la dernière résolution des 3 Européens au Conseil de Sécurité évite soigneusement de faire ce genre de recoupements.

Les ativités terroristes des mollahs ne se sont pas limitées au seul attentat contre le centre juif à Buenos-aires car le régime des mollahs a établi des camps d’entraînement pour le Hezbollah dans plusieurs pays d’Amérique Latine pour organiser des activités terroristes anti-américaines à proximité des frontières de ce pays.

WWW.IRAN-RESIST.ORG

Pour en savoir + :
- Les réseaux Sud-Américains de l’Iran et du Hezbollah
- (31.07.2006)

Pour en savoir + sur Rafsandjani et son incroyable Fan Club parisien...
- Rafsandjani : Tuez les Américains, les Britanniques ou les Français…
- (21.10.2006)

Autre article d’aujourd’hui à lire :
-  Iran : Décodage de la résolution Européenne au Coseil de Sécurité
- (26.10.2006)

[1à propos de Rafsandjani...

L’ancien président Rafsandjani, actuel Chef du Conseil de Discernement, est déjà sous mandat d’arrêt International (depuis 1997) suite à l’affaire de la Tuerie du MYKONOS. en 1992 (du nom d’un Restaurant Berlinois). Le mandat d'arrêt international de l'interpol empêche ce dernier de voyager hors d'Iran et de ce fait, il est réduit à occuper des fonctions occultes. Il ne fait aucun doute que l'approbation de la candidature de Khatami à la présidence n'avait pas été sans rapport avec les sanctions internationales contre Rafsandjani. Entre autre, l'étiquette politique du Khatami a donné un éclat politiquement correcte à la république islamique qui n'avait eu nul besoin de cette condamnation humiliante de Rafsandjani. Selon le Ministère allemand des Affaires Etrangères, le jugement rendu en avril 1997 dans le procès relatif à l'attentat du restaurant Mykonos, dans le cadre duquel un tribunal de Berlin a constaté que les autorités iraniennes avaient été impliquées dans un autre attentat perpétré en 1992, a déclenché une crise prolongée. Il a fallu attendre 2000 pour que les relations retrouvent une base solide. La visite du Président Khatami en Allemagne en juillet 2000 a entraîné une augmentation sensible. du nombre de visites dans chacun des deux pays. (source).