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Iran : La semaine en images n°358
Une semaine terriblement noire pour l’Iran !

02.01.2015


Nouveau Résumé Historique (écrit le 25.12.2014)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

D’emblée ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables et des affairistes paniqués du régime. Fragilisés, Rohani et ses patrons du clergé ont dû, pour pouvoir gouverner, s’allier au Clan des Frères Larijani qui contrôle les pouvoirs judiciaire et législatif. Mais quand Washington a évoqué un embargo à 100% et des mandats d’arrêts internationaux puis a proposé un dialogue en directe en Oman, Rohani a écarté Ali Larijani des marchandages. Ce dernier a rejoint les adversaires de Rohani tout en ayant quelques-uns de ses lieutenants dans son gouvernement ! Le système est devenu rapidement très instable.

En novembre 2013, Washington inquiet par la possible chute de l’islamisme, a alors changé d’approche et a proposé le GEL des SANCTIONS pour calmer les inquiets et engager le régime entier dans un plan d’apaisement réciproque. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan d’arrangement en exigeant une coopération nucléaire très stricte de la part des mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève.

Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’est pas parvenu à excéder les Américains. Les sanctions ont persisté. Les pénuries se sont amplifiées. Les Bazaris, dépossédés par les mollahs après la révolution et de plus en plus touchés par la récession ont aussi préféré d’arrêter le travail. Les grèves ouvrières et les manifestations d’agriculteurs se sont aussi multipliées. Au même moment, les filles iraniennes se sont mises à se dévoiler en public. L’absence de répression a confirmé le manque de policiers et Pasdaran fidèles. On a alors assisté à des boycotts unanimes d’événements officiels et religieux très importants. Le nombre des hauts responsables fidèles est passé de 500 à 60 personnes.

Sous l’effet de la panique, Rohani et le clergé ont à maintes reprises tenté de relancer le Mouvement Vert avec des leaders inédits car il ne trouvait pas de volontaires pour ces projets voués d’avance à l’échec ! La bourse a perdu 80% de ses clients, se résumant aux gros bonnets et aux quelques membres de la Chambre de commerce de Téhéran.

En septembre dernier, le clergé désespéré a évoqué, lors de la prière de vendredi, sa disposition pour un deal win-win, (alignement sur Washington en échange de quelque garanties de sécurité) ! Mais ses rivaux s’y sont opposés... A l’approche de la fin du second sursis dans le cadre de l’accord de Genève, Rohani et le clergé ont alors sollicité l’aide de la Russie et de la Chine, mais ne l’ont pas obtenue. Leur action est devenue confuse.

La France-l’Angleterre et l’Allemagne se sont associés à la Russie pour proposer un apaisement aux mollahs en échange d’investissements en Iran. Washington a saboté ce projet en frappant lourdement les Pasdaran et en court-circuitant l’offre par la reprise du dialogue via le canal 5+1, puis en proposant un dialogue en direct à Oman...

Après l’échec de ces rencontres, Washington a opté pour une révolution en couleur avec les mollahs, avec l’idée de les recycler en démocrates et pouvoir leur accorder les garanties de sécurité qu’ils souhaitent, mais le peuple n’a pas adhéré au projet. In fine, Washington a encore dû accorder un nouveau délai de 7 mois au régime islamique aux prétexte de sa bonne coopération ! La bourse a encore chuté car le régime allait encore subir des sanctions !

Conséquence du dernier sursis. Le nombre des hauts responsables fidèles a diminué aux manifestation politiques et religieuses. Les vrais prisonniers politiques ont aussi profité de la faiblesse du régime pour commencer une grève de la faim afin d’attirer l’attention de l’ONU à l’occasion de la journée internationale des droits l’homme sur la situation des droits de l’homme en Iran. Le régime a tenté de relancer les faux opposants, mais il n’y est pas arrivé.

L’ONU principalement financé par Washington a ignoré l’appel au secours des prisonniers iraniens et a aidé le régime à organiser conférence contre la violence et l’extrémisme pour recycler au plus vite ses dirigeants désespérés en démocrates et obtenir leur accord pour la transition vers une république islamique avec les pions de Washington ! Mais les responsables, exclus de ce processus, ont saboté le projet. La bourse a chuté de plus de 30% !


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La semaine dernière, le régime a sombré dans une nouvelle panique en l’absence de mobilisation chez le peuple et surtout dans ses propres rangs à l’occasion d’Arbaeyn, dernière date du deuil des saints martyrs de chiisme et pour la journée de l’unité de l’Université et du Howzeh (centre de formation des mollahs) !

Washington a volé au secours du régime en lui proposant un dialogue en direct à Genève ! Les 5+1 ont rejoint le dialogue à venir empêchant un deal ! La panique interne s’est amplifiée encore. Après deux jours de crash, le régime a censuré les chiffres de la bourse. Nous estimions le crash à 87%, il a finalement annoncé -37% au cours de la semaine qui ne nous intéresse. Le régime a tenté de relancer sa fausse opposition avec des éléments proches de Washington, mais n’a pu réunir qu’une trentaine de personnes. Il s’est retrouvé sans joker.


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Cette semaine, le régime (sans joker) avait beaucoup de commémoration religieuses donc beaucoup d’occasions d’être boycotté. Samedi, le clergé devait célébrer le système de donation religieuse Vaqf, qui le finance. Dimanche, le régime tout entier devait mobiliser ses membres et ses partenaires pour la mort de Mahomet et le martyr d’Emam Hassan (3e saint du chiisme). Mardi, le régime tout entier devait mobiliser ses membres et ses partenaires pour le martyr d’Emam Reza (8e et plus populaire saint du chiisme). Jeudi, le régime tout entier devait mobiliser ses membres et ses partenaires pour le Hégire, l’exil de Mahomet qui sert de repère pour le calendrier islamique.

Le régime (sans joker) ne pouvait espérer mobiliser. Le clergé, les Pasdaran et les Larijani se sont unis pour provoquer une escalade (pour faire diversion par rapport aux boycotts et surtout pour forcer Washington à leur accorder une fuite sécurisée au plus vite). Mais ils n’y sont pas arrivés. Les dirigeants sans joker se sont retrouvés sans issue et face leur isolement... Ils ont fait des choix inattendus, Washington aussi !

Voici, le récit en images d’une semaine de revers et solutions désespérées qui laisse l’Iran en état de choc.



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La semaine dernière (12-19 décembre 2014 / 21-28 Azar 1393), le régime, toujours sous les sanctions, toujours confronté à une forte panique interne, n’a pu trouver des partisans pour le deuil d’Arbaeyn. Le régime était très isolé. Londres, hostile au rapprochement des mollahs avec Washington, a amplifié la panique en révélant des pressions secrètes des Américains.

Au même moment, on avait encore la grève de la faim des vrais prisonniers politiques et aussi les infirmiers et les médecins des hôpitaux publics ou privés étaient dans la rue avec des slogans très hostiles. Les plus hauts responsables du régime ont paniqué et se sont mis à vendre leurs actions pour acheter de l’or et des dollars.

Washington, qui entend garder l’Iran en république islamique, a proposé un dialogue en direct à Rohani, le représentant des mollahs. Rohani, mais aussi ses rivaux ont choisi l’escalade pour faire monter les enchères et obtenir les meilleurs avantages dans ces marchandages proposés par les Américains.

Le marchandage proposé a échoué en raison des attentes irréalistes des mollahs & co. La panique interne s’est alors amplifiée à un tel point que le régime a dû arrêter la vente des actions pétrolières en chute libre, sans pour autant pouvoir masquer la crise ! Le régime a d’abord censuré les chiffres avant de reconnaître une chute de 37 % ! Mais selon nos estimations le crash a été de 85%.

C’est pourquoi les clans au pouvoir se sont déchaînés les uns contre les autres pour prendre la direction du régime et de ses marchandages afin d’assurer leur avenir. Ce manque de cohésion a souligné l’instabilité du régime et a davantage amplifiée la panique interne. Les mollahs se sont alors réfugiés dans l’option fantasmagorique d’une fausse révolution de couleur, mais n’ont trouvé aucun volontaire pour ce projet irréalisable.

Le régime s’est retrouvé sans joker alors qu’il devait encore afficher des foules de partisans à l’occasion d’une semaine comprenant 5 commémorations religieuses dont 4 fondamentalement incontournables : la mort de Mahomet, le martyr d’Emam Hassan (3e saint du chiisme), le martyr d’Emam Reza (8e et plus populaire saint du chiisme) et enfin le Hégire, l’exil de Mahomet qui sert de repère pour le calendrier islamique.

De plus, la mort de Mahomet et le martyr de Hassan coïncidaient avec la fête iranienne très gaie de Tchelleh ou Yalda marquant la solstice de l’hiver. Cette manifestation de joie populaire pouvait souligner plus fortement l’impopularité du régime et son manque de policiers, encourageant le peuple à extérioriser davantage son hostilité.

On ne voyait aucun signe de deuil en respect pour Mahomet ou Emam Hassan, mais la rue bruissait de clameurs pour la fête 100% iranienne de Tchelleh ou Yalda (comme ici à Kermanshah) malgré l’indigence du peuple et son incapacité à acheter les produits (rouges) fétiches de cette fête comme la grenade ou la pastèque, dont la consommation immuniserait contre toutes les maladies durant l’hiver !




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Les mollahs ont choisi la prudence en zappant ces deuils ! Les chefs Pasdaran ont choisi le chantage à l’escalade en annonçant une grande manœuvre avec l’armée sur air, mer et terre en hommage à Mahomet !

Les Larijani ont opté pour la révolution de couleur avec Washington en mettant fin à la détention Emad Behavar, le responsable du parti islamiste pro-américain de Nehzat Azadi. Les Chefs Pasdaran, qui gèrent les prisons, ont aussi leur disposition pour ce projet en libérant e responsable du parti islamiste pro-américain de Nehzat Azadi. Le pion non déclaré des Pasdaran Nourizad a aussitôt organisé un fiesta en l’honneur du prisonnier libéré avec les vieux pions de Washington, le présentant comme un véritable héros : sportif, intello, croyant et pratiquant donc paré de toutes les qualités (pour diriger le pays) ! Le régime sans joker optait pour une révolution de couleur avec les pions de Washington !

Vendredi (19 décembre 2014 – 28 Azar 1393), dernier jour de la semaine dernière, il n’y a eu aucune manifestation de soutien des faux opposants internes vis-à-vis d’Emad Behavar, le représentant de Nehzat Azadi, le parti qui a lancé la révolution islamique contre le Shah, et a entraîné le pays dans le néant actuel ! Le projet d’organiser une révolution de couleur avec Washington était fichu en l’absence de faux opposants aux côtés du régime et de Washington. Le régime devait abandonner ce plan irréalisable pour ne pas récolter une plus grande panique des ses hommes d’affaires.

Les Chefs Pasdaran ont annoncé de nouvelles armes dans les manœuvres à venir pour améliorer leur chantage. Les mollahs ont aussi durci leur position en demandant à leurs propres faux opposants la reconnaissance du Guide. Mais ils n’ont rien vu venir. Les faux opposants ne voulaient en aucun cas s’afficher avec le régime en très grande difficulté. Le régime s’est retrouvé sans son joker et sans partisans pour continuer le combat. Il devait trouver un nouveau plan afin de s’éviter une nouvelle grande panique chez ses hommes d’affaires.

Le premier choix du clergé au pouvoir a encore été la discrétion : il n’y eut aucune annonce triomphaliste avec un nombre impressionnante de manifestations pour les commémorations à venir dimanche et mardi. Le clergé a aussi zappé la journée du Waqf (la donation en sa faveur) qui n’était pas vraiment d’actualité et pouvait même encourager les hostilités y compris interne à son encontre. Les autres clans ont aussi cessé de s’exprimer sur ces sujets. Le régime tout entier se faisait tout petit pour minimiser son boycott annoncé !

Samedi (20 Décembre 2014 – 29 Azar 1393), on ne voyait toujours aucun signe de deuil en respect pour Mahomet ou Emam Hassan. Il n’y avait évidement rien sur la nécessité du Waqf, mais on a assisté à une belle image d’unité par une absence absolue des habituels pics des Larijani ou des Pasdaran contre le clergé. Le quotidien IRAN, organe du gouvernement, a annoncé de grands progrès économiques sans être critiqué pour cette publicité mensongère. Par ailleurs, le quotidien Ressalat des Pasdaran avait aussi repris le sermon de vendredi du clergé pour afficher son unité avec le clergé.



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Mais le tableau n’était pas complet. Rafsandjani n’avait pas suivi la tendance solidaire au sein du régime en chute libre, il avait fait le choix de rompre en soulignant les problèmes internes du régime. Dans le quotidien ABRAR, il a ainsi signalé que le Parlement d’Ali Larijani avait remis en cause le budget de Rohani pour casser l’unité feinte. Dans EBTEKAR, son pion de toujours Khatami, le faux modéré, se disait partisan du régime, mais souligner sa fragilité actuelle en affirmant que la propagande sécuritaire ne pouvait pas le protéger de ses ennemis ! Enfin, le quotidien régional Rouzan rendait hommage à l’ayatollah Montazeri (présenté comme un dissident par le régime).




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Rafsandjani entendait semer la panique et encourager la guerre interne. La panique a refait surface à la bourse de Téhéran. Le clergé, les Chefs Pasdaran et les Larijani, unis depuis deux jours, se sont gardés de répondre et polémiquer. Ces trois clans ont aussi annoncé des milliers de pèlerins marchant à pied depuis quelques jours vers Mashad pour montrer que le régime avait encore des partisans, même si l’on ne voyait personne portant le deuil dans les villes. Mais les images n’étaient pas très convaincantes car les abris de nuit des marcheurs n ’étaient jamais pleines.





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Le régime a aussi fait appel aux zélotes de l’organisation des « Vieux Esclaves de Hossein » qui a des milliers de membres. La mobilisation a été très faible. La promesse de l’arc chiite de la résistance n’avait pas été vue comme une solution par les derniers partisans possibles du régime.




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La bourse était toujours agitée. Le nouveau directeur de la bourse qui la semaine dernière avait arrêté les titres pétroliers pour freiner le crash a arrêté un grand producteur de ciment ainsi que la société de distribution de gaz Bouthan qui étaient en chute libre. La bourse a cessé de chuter.

Le clergé, les Chefs Pasdaran et les Larijani, unis depuis deux jours, ont aussi marqué leur unité par l’annonce d’un voyage d’Ali Larijani en Syrie, au Liban et en Irak pour défendre pour préparer la résistance. Le régime semblait vouloir jouer la carte de l’Arc Chiite contre Daesh et les Etats-Unis afin d’offrir une meilleure base de marchandages au régime. Pour mieux marquer l’unité des clans autour de ce projet diplomatique offensif, l’info a été annoncée par Tasnim l’un des médias des Pasdaran peu avant la fermeture de la bourse. Les nantis ont cessé de vendre. Le régime a pu obtenir une mini hausse de l’indice (+42 points) grâce à ses propres investissements dans les secteurs en difficulté.

Le régime a alors annoncé à grand renfort médiatique la fin du cycle du crash en attribuant cela, non pas à son projet provocateur du renforcement de l’Arc Chiite, mais à la mobilisation attendue pour les deuils de la semaine ! Le régime ne croyait visiblement pas au succès du voyage d’Ali Larijani ! Il le voyait comme un moyen de rassurer les siens et assurer leur présence à ses côtés dans les jours à venir.

Washington n’a nullement secoué le régime alors qu’il était en très grande difficulté. Les Anglais ont tenté de briser ce silence en affirmant qu’un diplomate américain avait sous couvert d’anonymat rejeté les négociations sans fin. Puis Reuters a réclamé plus de pressions américaines contre le régime. Mais Washington s’est gardé de tout commentaire afin d’éviter la chute du régime islamique qu’il veut récupérer, laissant aussi entrevoir sa disposition à aider le régime pour une transition scénarisée.

Dimanche (21 Décembre 2014 – 30 Azar 1393), on était le jour de la mort de Mahomet et du martyr d’Emam Hassan, le 3e saint du chiisme. Au cours des précédents années, en raison du manque de participation, le régime a imposé à ces miliciens le devoir de défiler dans les rues de leur ville en honneur de Mahomet. Il devait donc faire défiler des miliciens dans les rues. Or, au cours des trois dernières années (en début janvier 2014, mi janvier 2013, et fin janvier 2012), il n’avait pu bénéficier que d’une très faible mobilisation. Il avait utilisé des images d’archives d’Ashoura des années précédentes pour sauver la face, mais cette preuve vivante de son effondrement avait tout de même débouché sur des crises internes cataclysmiques. Cette fois, avec les boycotts subis dernièrement, il ne pouvait espérer mieux faire...

Larijani est parti tôt le matin pour Damas faire vibrer l’Arc Chiite afin de minimiser le manque de participants aux hommages à Mahomet et à Emam Hassan à Téhéran et les autres villes du pays. Larijani a paru anxieux au moment du départ. On a compris pourquoi à son arrivée : On n’a pas vu de tapis rouge ou de garde d’honneur pour l’accueillir : Assad ne voulait pas servir de bouclier médiatique au régime déclinant des mollahs ! Ali Larijani n’a pu donc faire vibrer l’Arc Chiite et s’est rabattu par dépit sur un pèlerinage !







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A Téhéran, sans le bouclier médiatique de l’Arc Chiite, le régime devait affirmer une belle mobilisation en sa faveur, mais il n’y avait toujours pas de miliciens dans les rues en sa faveur. Il pleuvait à Téhéran, c’est pourquoi il ne pouvait pas utiliser des images d’archives ! Il a alors annoncé un rassemblement et prière collective pour Mahomet au mausolée de Khomeiny. D’une photo à l’autre, la foule était différente et il n’y avait aucune personnalité sur place ! On avait un collage d’images. Et les VIP étaient plaqués la peur au ventre.

PDF - 5.2 Mo
Bulletin Météo de ce jour à Téhéran (en PDF et en plus grand).








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On avait un collage d’images car on n’a vu également aucune personnalité à ce soi-disant rassemblement ! Les VIP étaient plaqués la peur au ventre. On pouvait conclure que la mobilisation à Téhéran se résumait à la trentaine de miliciens vus sous la pluie !



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Le régime devait nécessairement mobiliser à Qom et à Mashad qui sont des villes cléricales. Il pleuvait dans les deux villes généralement assez ensoleillées. Le régime ne pouvait utiliser des images d’archives. On a vu une trentaine de gens sous la pluie à Qom (les 2 premières photos) et une centaine de personnes à Mashad ! Cependant, dans les deux cas aucune référence à Mahomet ou à Hassan, mais des drapeaux ou bandeaux en hommage à Hossein : on avait des rassemblements d’archives de pluie pur Ashoura des années précédentes !

PDF - 5.3 Mo
Bulletin Météo de ce jour à Qom (en PDF et en plus grand).






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Pour le reste du pays : on n’a vu aucune manifestation en hommage à Mahomet ou à Hassan dans les grandes villes comme Ispahan, Shiraz, Tabriz, Rezayieh, Ahwaz, Bouchehr, Khorram-abad, Kermanshan, Kashan, Rasht, Arak, Hamedan, Sabzevar...

A Ispahan, le régime a parlé d’un enterrement de Martyr, mais les photos ne pouvaient pas être de ce jour car la météo ne correspondait pas.

PDF - 4.9 Mo
Bulletin Météo de ce jour à Ispahan (en PDF et en plus grand).



Idem à Shiraz, pour la traditionnelle Soupe Bennie gratuite de 80 tonnes !

PDF - 4.8 Mo
Bulletin Météo de ce jour à Shiraz (en PDF et en plus grand).




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En résumé, le régime avait réuni moins de 200 personnes dans tout le pays en hommage à Mahomet ! Sa légitimité religieuse était de 0,0015% ! Larijani alors en Syrie a commencé à attaquer les Saoudiens pour faire diversion ou provoquer une escalade bénéfique au régime. Les Syriens de sont gardés d’intervenir. Le clan Larijani a tenté une escalade en accusant le groupe pétrolier français de sabotage dans l’exploitation du champ gazier Pars Sud. La France s’est gardée de polémiquer. Le Gouvernement Rohani a fait mine de remplacer l’équipementier pétrolier Technip par des équipementiers russes, pour obtenir le soutien de la Russie. Poutine est resté en retrait ! Le régime s’est retrouvé plus seul que jamais !

(du nouveau) Les chefs Pasdaran ont alors accusé Moussavi et Karroubi de pro-américanisme pour empêcher un recours par leur intermédiaire et en parallèle, ils ont mis en avant leur pion Nourizad dans un clip psychédélique appelé Sortie de Goulot accusant le Guide de corruption et de beaucoup d’erreurs en raison d’un entourage de mollahs imbéciles, mais lui proposant de « se sauver et même entrer dans l’histoire en arrêtant le programme nucléaire, en arrêtant la promotion du chiisme (le projet de l’arc chiite), en retirant aussi la milice des Pasdaran de ses missions régionales, en utilisant ses avoirs pour résister aux sanctions (sans craindre leur résistance) et enfin en organisant un référendum sur la nature du régime ! » 

En d’autre termes, indirectement et via diverses insinuations, les chefs Pasdaran court-circuitaient le système des faux opposants du clergé (via le Mouvement Vert) pour gérer le recyclage du régime isolé et sans joker par la mise en valeur de leur propre évolution passant après quelques purges du rôle du méchants profiteurs à celui du serviteurs généreux sous le regard bienveillant du Guide et du Peuple pour entrer avec armes et bagages dans le système islamique démocratique cher à Washington !

Les chefs Pasdaran étaient prêts à sacrifier leurs avoirs, lâcher Assad et le Hezbollah et en plus soutenir le référendum souhaité par Washington (pour éviter la révolution du peuple). Les Chefs du clergé qui étaient qualifiés d’imbéciles n’avaient jamais promis autant ! Ils étaient en danger. Ils devaient riposter. Leur plus ancien faux opposant, Tabarzadi, a affirmé sa fidélité à la révolution islamique tout en accusant le Guide de trahison de la révolution islamique ! Les chefs du clergé étaient prêts à sacrifier le Guide pour empêcher les Chefs Pasdaran les supplanter pour gérer la transition vers le modèle américain et vers leur immunité !

Le régime s’est ainsi retrouvé dans une nouvelle guerre interne très sérieuse à l’issue du double boycott de Mahomet et de Hassan et de l’échec de la mission d’agitation de Larijani ! Les chefs Pasdaran avaient l’avantage car ils proposaient une solution à leur propre dépens, même si leur solution était pénalisée par sa dépendance risquée au Guide qui est révocable par le clergé et au peuple qui veut un changement radical !

Ali Larijani qui a souvent embêté les Chefs Pasdaran s’est vu menacé par leur proposition. Il s’est activé pour rencontrer Assad. Ce dernier a accepté la rencontre sans doute effrayé le cheminement des Pasdaran vers Washington. Mais il n’a rien dit qui puisse envenimer les relations avec ces derniers. Ali Larijani n’a pu donc profiter de la rencontre pour agiter l’opinion selon son plan initial dans l’intérêt du régime vu que le régime était à nouveau divisé.





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Dans la nuit, le peuple fêtait (comme il le pouvait) la fin de l’hiver en rêvant d’un changement de régime. Les média du régime se sont gardés d’en parler à l’heure où le pouvoir était fragilisé par les boycotts subis et la volonté à demi-exprimée de sa branche armée de virer sa cuti !

Chacun des clans au pouvoir attendait alors la réaction de Washington via l’un de ses plumes iraniennes, mais aucun avis n’a été exprimé sur la proposition des chefs Pasdaran. Washington attendait, espérant la capitulation du clergé face à la menace implicite des chefs Pasdaran.

Dans la nuit, le Bazar de Téhéran a été victime d’un grand incendie qui a nécessité l’intervention de 10 casernes de pompiers Il n’y eut aucune image ! Le Bazar brûle ainsi (sans image) à chaque fois que le régime vit une grande ruée vers l’or et le dollar et l’incendie sert d’avertissement aux marchands et agents de change pour qu’ils ferment leurs boutiques et ne permettent à la crise de s’installer au dépens du régime. Les patrons cléricaux du régime craignaient donc une nouvelle panique à l’issue de la journée cataclysmique qu’ils venaient de vivre.

Lundi (22 Décembre 2014 – 01 Dey 1393), on était à la veille d’un autre boycott du régime à l’occasion de l’anniversaire de la mort en martyr d’Emam Reza. Les Chefs Pasdaran avaient proposé de changer pour sauver leur tête. Washington attendait pour tirer profit de la situation...

Le quotidien IRAN, organe du gouvernement du clergé, a affirmé une grande victoire économique pour Rohani, il avait réussi à baisser l’inflation ! Le clergé n’entendait pas capituler.


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Mais le quotidien Arman du clan Rafsandjani a révélé le départ d’une délégation diplomatique à Londres en vue de la reprise des relations avec l’Angleterre. On a compris que le clergé mendiait l’aide de l’Angleterre, qui n’avait cessé de soutenir les sanctions, dans l’espoir de casser la mainmise absolue des Américains sur le jeu !


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Londres n’a pris aucune position laissant supposer un changement de sa position actuelle qu’est la promotion des sanctions pour renverser le régime avant qu’il ne plie face à Washington ! Londres a même appelé Washington via Reuters à plus de sanctions ! Obama a esquivé la demande en affirmant qu’il avait stoppé le programme nucléaire du régime. Les média irano-américains ont aussi annoncé le lancement du projet Ham-pa (co-marcheur) faisant référence au soutien de Washington aux faux opposants du clergé cherchant à mobiliser le peuple sous divers prétextes politiquement corrects comme l’écologie, les droits fondamentaux, la défense de la culture... dans le cadre du régime islamique...

Le clergé a vite utilisé la grève des vrais prisonniers politiques dans plusieurs prisons d’Iran pour la promotion de Tabarzadi... les réseaux américains ont soutenu cette approche !

Les Chefs Pasdaran ont été déçus. Ils se sont mollement plaints du vol de drones américains au-dessus de l’Iran et ont évoqué une possible riposte pour forcer Washington à changer de ligne.

Sadegh Larijani a alors suspendu le quotidien Roozan pour montrer l’hostilité de son clan à toute révolution de couleur avec ou sans Washington. Ali Larijani a aussi quitté Damas pour aller au Liban à la rencontre de Nasrallah, le chef du Hezbollah et Nabih Berri, le chef du mouvement chiite libanais Amal, pour parvenir à provoquer l’escalade chiite inscrite dans sa mission, mais aucun des deux ne lui a donné satisfaction et n’a participé à sa conférence de presse !





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Le régime était dans une crise grave car le clergé était revenu au projet risqué d’une révolution de couleur et les autres clans entendaient saboter ce seul projet en lice ! La bourse a renoué avec le crash et le dollar a flambé malgré l’avertissement préventive lancé aux Bazaris. Le nouveau patron de la bourse formé par l’université de propagande Emam Sadegh a arrêté la vente du groupe pétrochimique de Shiraz qui totalisait la plus grosse vente et permis l’arrêt du crash et même la hausse de l’indice de 552 points à la dernière minute grâce à un fort investissement sur deux titres publics très déficitaires : la société d’expansion minière Vmaaden (qui offre plus d’action à la place de bénéfice) et les Cimenteries de Sepahan (code boursière Sepaha4) qui est tombé à 1/3 de sa valeur en 1 an !


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Le jour suivant la bourse était fermée pour le deuil d’Emam Reza, le régime pouvait souffler. La direction propagandiste de la bourse a utilisé ce délai pour affirmer la fin du cycle des crashs grâce aux progrès et réussites économiques de Rohani pour la victoire sur l’inflation !

Le clan Larijani a saboté cette vision heureuse en montrant un mausolée de Reza presque vide par la publication des selfies des pèlerins présents sur place !



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Ali Larijani, lui-même, est arrivé nuitamment en Irak dans l’espoir de provoquer son escalade chiite dans ce pays. Il n’a été accueilli par aucune des figures cléricales locales. Il était hors jeu. s’est rabattu sur un pèlerinage pour ne pas perdre la face.




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Mardi (23 Décembre 2014 – 02 Dey 1393), le clergé devait montrer une belle mobilisation en sa faveur pour cacher son déclin et éviter un nouveau crash mercredi.

Le régime a annoncé une grande foule à Mashad. Sur les images, il n’y avait pas de drapeaux noirs sur les dômes et des drapeaux de Hossein au main des gens : on avait donc des images d’archives de la période pré-Ashoura étant donné le boycott d’Ashoura depuis plusieurs années. La foule était aussi sous un ciel très nuageux alors qu’il y faisait très beau après plusieurs jours nuageux, on avait donc une sélection faite à la veille au moment où le régime vivait sa grosse crise. La mobilisation était donc totalement nulle.

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Bulletin Météo de ce jour à Mashad (en PDF et en plus grand).



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A Qom, le siège du clergé, les chefs cléricaux devaient afficher une grande foule pour montrer qu’ils avaient le soutien de leurs mollahs de base. Sur les images, on a vu 1 seul mollah dans une procession d’Ashoura donc une nouvelle confirmation de la rupture du personnel clérical !

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Bulletin Météo de ce jour à Qom (en PDF et en plus grand).


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Au final, il n’y avait eu personne pour pleurer Emam Reza ! Le clergé était désavoué et le régime face à une énorme panique. Mercredi à l’ouverture de la bourse.

Les Chefs Pasdaran ont alors annoncé un enterrement d’un de leurs martyrs à Yazd pour se placer au-dessus du clergé et de son héros !


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Les faux opposants du clergé ont crié au scandale non en raison de la concurrence des Pasdaran mais pour l’utilisation d’un site classé par l’Unesco, selon le schéma politiquement correct du projet "Ham-pa" !

En vérifiant la météo, on a découvert que le ciel de Yazd n’était pas conforme à celui vu sur les images de l’enterrement qui était remis en cause. Les images provenaient des archives. Les Chefs Pasdaran se vantaient avoir des partisans, alors qu’ils en étaient dépourvus comme leurs adversaires enturbannés et ces derniers tentaient de rassembler le peuple aux côtés de leur pion sur un faux prétexte.

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Bulletin Météo de ce jour à Yazd (en PDF et en plus grand).


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Washington a soutenu le plan du clergé en condamnant par l’Unesco l’utilisation d’un site classé à Yazd ! Mais le peuple de Yazd, conscient des mensonges en circulation, est resté à l’écart au grand désespoir des mollahs et de leurs partenaires américains.

Au même moment, les Chefs Pasdaran ont fait un pas vers le peuple, dans le style Rafsandjani en révélant via leur agence de presse, FARS, que la ville de Sanandaj était en émeute depuis 6 jours après des sévices corporelles administrées par un professeur intégriste à un enfant de 10 ans. Là on n’a vu ou entendu l’ONU condamner le régime ! Les faux opposants ont aussi esquivé le sujet dont ils n’avaient pas parlé ! Ils ont recentré le jeu sur eux même par un article sur les conditions de vie des leurs partisans en prison.

Ali Larijani, encore à Baghdad, n’a pas été reçu par les leaders chiites de ce pays, et a dû se rabattre sur d’autres pèlerinages.



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Topo. Le régime avait été boycotté et aucun des dirigeants n’avait la force de le sauver ou du moins amortir sa chute. La panique est montée en flèche. La bourse étant fermée, les nantis paniqués se sont focalisés sur le dollar et le prix du billet vert est monté en flèche à 3550 sous l’effet de la demande !

Le clergé devait rassurer les paniqués en faisant un geste d’apaisement vis-à-vis de Washington ! La fausse opposition lié au clergé a attribué son prix des droits de l’homme, le cylindre de Cyrus, à Mowlavi Abdol-Hamid, le chef officiel des sunnites iraniens, d’origine Baloutche, qui la le soutien de Washington, laissant supposer la possibilité d’un deal sur un partage de pouvoir avec les boursiers iraniens !


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Mais dans le même temps, le clergé a annoncé qu’il n’avait pas invalidé Rafsandjani pour son âge, ce qui voulait dire qu’il l’avait invalidé pour sa déviation du régime. L’annonce alambiquée était un avertissement à tous les partisans d’une déviation du régime comme Rafsandjani et aussi les chefs Pasdaran. Le clergé entendait garder le pouvoir pour tirer tous les bénéfices de ses démarches.

Le milicien Shamkhani, à la fois proche de Rafsandjani et des chefs Pasdaran, a alors exclu toute relation avec Washington même en cas d’une entente sur le nucléaire sabotant le projet d’apaisement des mollahs par la tolérance religieuse.

Dans la nuit, le clergé devait rassembler encore pour Emam Reza. Il n’a pu y arriver. Il a aussi manqué de personnel pour la cérémonie d’illumination du parvis par ses employés. Son échec a rappelé le boycott absolu subi ce jour !


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Mercredi (24 Décembre 2014 – 03 Dey 1393), en ce jour, le régime devait rendre hommage à la force de Mahomet à l’occasion de l’anniversaire du Hégire, son émigration vers la Medine qui a permis la fondation d’un nouvel ordre social ! Mais les échecs de la veille avaient bien échaudé les mollahs. Ils ont évité le sujet. Le quotidien IRAN, organe de leur pion Rohani, a continué sa propagande en affirmant qu’il était sur le point de réussir le retour des ex-pats nantis en Iran !


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Ressalat, le quotidien des Pasdaran, a continué sa guerre contre les faux opposants liés au clergé en les accusant d’avoir provoqué la panique actuelle !


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Les chefs Pasdaran ont aussi préparé leur changement vis-à-vis du nucléaire en révélant la rupture de nombreux savants atomiques par l’ex patron du programme, le milicien Feryedoun Abbassi dans l’hebdomadaire Ramz Obour (mot de passe).

Les chefs Pasdaran ont aussi annoncé un rassemblement de tous les policiers de Téhéran pour affirmer leur pouvoir dans la capitale et contre leur collègue enturbannés. Mais on a vu très peu de monde à ce rassemblement.




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Enfin, Via Aftab, Rafsandjani a continué sa propre propagande en surfant sur son invalidation sur un prétexte mensonger.


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Larijani est resté à Baghdad pour trouver un partenaire pour sa mission de provocation. Son frère a annoncé des pressions contre les Derviches iraniens qui ont le soutien de Washington pour le forcer à accepter une rencontre. Il a pu enfin rencontrer son homologue irakien, mais il n’a pu parvenir à l’engager dans une polémique anti-américaine.



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Larijani a alors tardivement condamné les propos de Khatami et a aussi tardivement soutenu le soi-disant enterrement à Yazd, offrant son soutien aux Pasdaran !

En résumé, le clergé ne renonçait pas au pouvoir et ses adversaires continuaient à le combattre sans avoir la moindre possibilité de le supplanter. Le régime était dans une impasse. La bourse a renoué. La direction a retiré de la vente les raffineries d’Abadan, mais n’a pu arrêter la chute !

Le gouvernement du clergé a tenté de sauver la situation en annonçant une énorme mobilisation populaire et interne en faveur de Rohani dans son voyage à Birjand, chef lieu de la région Khorassan du Sud ! Les images de la rue ne montraient aucune mobilisation.





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Selon le régime, Rohani avait aussi réuni une immense foule dans le stade de la ville pour parler de la réussite de la résistance du régime aux sanctions. Il s’est posé en amis des nantis paniqués en affirmant son opposition aux Larijani qualifiés de faux partisans de la lutte contre la corruption !

Mais l’image de cette foule avait de nombreux défauts : la tribune étant éclairée, la foule devait être en contre jour, mais ne l’était pas ! Les ombres au sol étaient différente selon les endroits. L’image était un montage.



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On avait une pure opération de propagande. Rohani avait parlé sans public ! La bourse a continué sa chute libre. L’indice général est tombé de 1200 points ! Le dollar a continué sa hausse frôlant les 3600 tomans ! En conséquence, il n’y eut aussi aucune mobilisation du personnel du régime en faveur de Rohani à Birjand.



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Dans la soirée, Kamal Kharrazi, un des principaux pions de Rafsandjani et mae du régime sous Khatami, a affirmé qu’il avait pendant son mandat donné une claque sur la nuque de Jack Straw, l’ex-mae anglais, pour l’humilier. Etant donné que Straw est l’actuel interlocuteur du régime pour le rétablissement des relations, Rafsandjani tentait de l’humilier pour saboter une tentative en cours de la reprise des relations avec Londres.

Les dirigeants du régime restaient donc désunis et en guerre, incapables de faire preuve d’unité dans leur propre intérêt en commun. Chacun oeuvrait pour ses propres intérêts.

Jeudi (25 Décembre 2014 – 04 Dey 1393), le régime a annoncé à tous les media « une croissance de 4% et un avenir clair suite à des lettres personnalisées écrites par le mae Zarif à ses homologues des 5+1 pour les sommes de se montrer raisonnables et cesser de lui demander toujours plus d’efforts en dehors des droits accordés par l’AIEA ! » Mais il n’y avait aucun texte ou extrait. Les médias de Rafsandjani ont repris en choeur ces annonces propagandistes irréalistes pour souligner la folie des dirigeants issus du clergé !




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En parallèle avec cette fausse loyauté moquese, le quotidien Etemad du clan Rafsandjani a vivement attaqué le budget de Rohani et dans un autre article sur Téhéran, il a mis en évidence l’extrême pauvreté du peuple et la nécessité pour beaucoup de faire les poubelles pour la survie de leur famille. Le clan Rafsandjani entendait choquer les gens en opposant les réalités aux prétentions du gouvernement.

Saham news, l’organe du faux opposant clérical Karroubi, s’est plaint aussi du recul des libertés religieuses (thème cher à Washington) pour s’approcher des Américains et obtenir leur soutien en dehors des couloirs d’actions offerts par le clergé. Le clergé a repris le secteur des droits de l’homme en main par un nouveau rapport mensuel de ses faux dissidents (HRA) ne faisant aucune référence aux inquiétudes de Karroubi et plus grave encire aucune référence à la grève de la faim de centaines de vrais prisonniers politiques depuis 34 jours !

Le régime continuait d’avancer selon les schémas habituels en niant jusqu’à l’agitation de ses membres. La panique a persisté provoquant une nouvelle hausse du dollar malgré la mainmise du régime sur les ventes de devises.

Ali Larijani de retour de son voyage infructueux a aussitôt convoqué le mae Zarif au Parlement (au cours de la semaine suivante) pour savoir ce que contenait ses lettres aux mae des 5+1 ! Le Parlement d’Ali Larijani a aussi attaqué Rohani en prédisant qu’il allait sans doute augmenter le prix de l’essence pour compenser ses mauvaises estimations budgétaires.

On avait une situation normale de guerre interne ! Les chefs Pasdaran, déçus par l’absence d’un soutien américain à leur plan, ont annoncé le début des manœuvres dont ils avaient parlées la semaine dernière. Mais ils ont évité tout slogan ou annonce de déploiement de nouvelles armes dans l’espoir que Washington l’accepte face à l’intransigeance idiotes des mollahs !












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Washington a mis fin aux espoirs des Chefs Pasdaran par un article de l’un de ses plumes, Shahbaz Nakhaee, sur le parcours intégriste de Nourizad et surtout sur son objectif discutable de sauver le Guide ! Des pions humanitaires de Washington ont aussi chargé la barques des Pasdaran en les accusant du vol des effets personnels des prisonniers qu’ils détiennent !

En parallèle, un institut américain de sondage a aussi qualifié le régime de seconde menace contres les Etats-Unis, insinuant de nouvelles sanctions à son encontre pour accentuer la panique existante et amener ses patrons à capituler avant que leurs querelles n’entraîne la fin du système islamique en Iran !

Le gouvernement a annoncé via ses faux dissidents de HRA, 7 pendaisons matinales pour intimider le peuple.

Par ailleurs, via l’agence officielle de presse IRNA, le gouvernement a aussi tenté de relancer la mobilisation populaire sous l’égide de ses faux opposants en parlant d’un grand rassemblement pour 40e jour de la mort de Morteza Pashaei (6701), figure utilisée avec l’aide de médias irano-américains pour relancer le Mouvement Vert. Mais il mentait car le 40e jour était passé et il n’y avait aucun signe de ses propres faux opposants à ses côtés.


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L’agence Mehr des Larijani a souligné ce manque de participants dans son reportage.


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Le gouvernement du clergé a vite zappé le sujet qui confirmait son manque de joker (pour amortir sa chute) . Le clergé a fini la semaine ouvrée en qualifiant les médias irano-américains par satellites de vecteurs de corruption pour montrer sa fermeture à tout relâchement ou nouveau recours à la fausse opposition dont il ne reste rien.

Vendredi (26 Décembre 2014 – 05 Dey 1393), les chefs Pasdaran déçus par le rejet de Washington et le nouvel échec de la fausse opposition (qui reste aussi leur seul joker) sont revenus à leur position normale en évoquant un nouveau cas de vitriolage par des intégristes pour faire peur. Ils ont aussi durci leurs manœuvres par la présence de nombreux généraux (y compris de l’armée) et en annonçant le déploiement d’un drone kamikaze ! Cependant, il manquait des hommes et des armes sophistiqués. En essayant de montrer les dents, Les chefs Pasdaran ont révélé qu’ils avaient surtout de vieux dentiers et nullement la force qu’ils prétendent avoir !











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Les mollahs devaient alors confirmer leur raidissement lors de la prière politico-religieuse de vendredi. La prestation des Pasdaran était minable. La foule de la Prièrede ce jour nous a aussi paru fausse car car on avait des points de fuites différents selon les parties (voir le pdf). Le clergé (comme les chefs Pasdaran) n’avait pas pu trouver des partisans.


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Le résultat de cette isolation doublement confirmée a été un revirement spectaculaire : l’orateur du jour a reconnu le droit pour Moussavi et Karroubi de contester les résultats, mais a condamné leur complaisance face à l’exploitation de leur contestation par les contre-révolutionnaires. Le clergé se disait donc en faveur d’un nouveau show de contestation, vitrine d’une certaine démocratie, mais sans que cela puisse dévier vers une changement du régime.

Dans ce même discours, le clergé a rappelé qu’il s’était consolidé en 2009 grâce à une manifestation des miliciens en sa faveur 6 mois après le soulèvement du peuple. L’orateur du jour a aussi rendu hommage au mae Zarif pour ses lettres à ses homologues des 5+1 et a remercié l’unité des Pasdaran et des militaires dans les manoeuvres en cours, les invitant à choisir la solidarité pour qu’il puisse mettre œuvre son show démocratique dans l’espoir d’améliorer l’image du régime.

Dans l’après-midi, les faux dissidents de HRA ont annoncé l’arrestation de la fausse opposante Sotoudeh et de Maleki, le pion islamiste de Washington en 1979. Chacun a compris que le clergé pensait à un show de démocratisation avec les pions de Washington, proposant aux Américains un recyclage par ses propres soins avec leurs pions ! Un plan plaisant pour Washington !

Washington a donné son accord implicite au plan en coulant l’opposition en exil qu’il finance en accusant, par diverses personnes, le chef de cette opposition salonnard, le prince Reza Pahlavi, d’être financé Rafsandjani ! L’idée était de déprimer le peuple qui veut le retour d’une monarchie patriote pour le forcer à accepter une semi changement d’un système corrompu vers un système affairiste pro-américain !

L’accusation avait été esquissée il y a un mois (au moment du projet Pashaei) par Ardeshir Zahedi, mari de la première fille du Shah et ambassadeur d’Iran à Washington avant la révolution. Puis le docteur en médecine Manouchehr Razmara, un ancien ministre de Bakhtiar, a continué sur un ton plus irrespectueux. A ce moment, Washington avait aussi posé son veto à notre émission d’analyse vers l’Iran et offert une télévision au prince Reza II. On peur en conclure qu’il voulait l’utiliser pour lancer la mobilisation avant de le couler pour laisser ses pions prendre le relais.

Mais après l’échec de divers plans des révolutions communes, il semble que Washington a opté pour son élimination dans le but de rassurer les mollahs & co et les engager à participer à une révolution de couleur. Le coup final d’une accusation formelle a été porté au prince cette semaine par l’historien très respecté Mehdi Shamshiri, que nous avons hébergé pendant longtemps avant d’arrêter en raison de ses conclusions délibérément pro-américaines niant le rôle néfaste de Washington dans la révolution islamique de 1979.

Le prince n’a pas protesté car son entourage a été peu à peu composé des pions Rafsandjani selon le vœu de Washington. Cela avait d’ailleurs terni son image et réduit à néant sa capacité de mobiliser le peuple. Washington a de fait sacrifié un opposant qui ne lui était plus d’aucune utilité. Le prince Reza a payé le prix de ses complaisances vis-à-vis des Américains. C’est bien dommage pour le peuple iranien qui l’aimait sincèrement. Espérons que cette fausse accusation le fasse changer et permette un renouveau bénéfique tant à lui qu’à notre pays qui ne peut se permettre des années d’instabilité avec une nouvelle république inféodée à Washington, et susceptibles de virer vers Moscou et Pékin au gré des pressions...

Mais en Iran, le clergé au pouvoir a évidemment bien accueilli le sabordage de l’opposition qui avait les faveurs de Washington. Le pouvoir clérical a annoncé la libération de Sotoudeh et de Maleki pour démarrer un scénario autour d’eux, mais, malgré le désert laissé par la dissolution forcée de l’opposition, en interne personne n’a suivi les deux élus du régime et de Washington car personne ne veut de cette solution islamiste.

conclusion(s) | cette semaine (19-26 déc. 2014 / 28 Azar-5 Dey 1393), le régime en crise et allait vers une crise plus forte en raison de son incapacité de mobiliser les siens pour la mort de Mahomet, les martyrs d’Emam Hassan et d’Emam Reza et pour la célébration du Hégire. Ses dirigeants ont décidé de s’unir pour provoquer une escalade régionale, mais n’y sont pas arrivés. La panique interne s’est amplifiée ! La bourse chuté en core et le dollar a flambé.

Les chefs Pasdaran ont introduit l’idée de se retirer et permettre la démocratisation du régime pour bénéficier au retour d’une totale immunité en Iran même ! Washington a rejeté l’option et a préféré couler l’opposition en exil qu’il entretenait pour permettre une révolution en couleur en partenariat avec les mollahs pour préserver le modèle islamique et avoir aussi la maitrise des immunités pour pouvoir dominer ce pays durablement.

On a eu une semaine de bouleversements des partenariats et des alliances. Mais le peuple n’a pas adhéré aux solutions en circulation. Les dissidents internes n’y ont pas adhéré et les nantis paniqués n’y ont pas cru. On a donc toujours un pays en crise, un régime en impasse et aucune solution en vue par la faute du traitement de choc infligé par Washington à l’opposition en exil qu’il avait façonnée.

Cette semaine, le peuple devait joyeusement fêter la nuit Tchelleh ou Yalda, marquant le retour de la lumière, mais le voilà dans une plus forte obscurité sans joie. Espérons qu’il trouve dans cette noirceur la force de vaincre ses craintes et se révolter contre les mollahs et leurs démons verts, afin d’imposer le retour de la monarchie et de Reza II pour gouverner selon la tradition patriotique et progressiste de sa famille.