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Iran : La semaine en images n°149
26.12.2010

Il y a une semaine, le régime des mollahs a annoncé la suppression des prix subventionnés alors que les Iraniens devaient célébrer Yalda, une fête d’origine zoroastrienne, qui d’un point de vue matériel est synonyme de ripailles. Les prix ont été en moyenne multipliés par 10 ! Le régime a ainsi imposé une hausse générale des prix à tous les commerçants pour brider le pouvoir d’achat du peuple alors que sous l’effet des sanctions, il manque sérieusement de devises pour approvisionner son marché intérieur.

L’annonce a gâché la fête et déprimé le peuple. Elle a aussi été suivie par une baisse drastique de la consommation du pain qui est l’aliment de substitution de 85% des Iraniens qui vivent sous le seuil de pauvreté. Tous les correspondants bénévoles ont fait état d’une ambiance de villes mortes aux abords des zones commerciales. Parallèlement, il y a eu de nombreuses manifestations parfois violentes.

Ainsi, à l’issue de cette décision, le régime acculé par les sanctions s’est retrouvé plus encore en difficulté. Pour son malheur, le pays a été également frappé par un important tremblement de terre qui a mis en évidence ses difficultés. Afin de ne pas montrer le malaise sur tous les plans, le régime n’a pas caché les problèmes, mais il a dédramatisé en diminuant le nombre de reportages à caractère social. En parallèle, il a multiplié des actions politiques spectaculaires pour mettre en scène de la force et de la sérénité.

De fait, il y a beaucoup d’images : des vues furtives d’un pays en difficulté, des images d’une sérénité factice, mais aussi des images de la vraie actualité d’un régime en crise. Voici une courte introduction expliquant l’essence des diversions médiatiques du régime et de sa vraie actualité suivie des images de la semaine.



La grande communication | Il y a plus de trois ans, le régime avait décidé de supprimer les prix subventionnés afin d’habituer les Iraniens à vivre de rien pour ne pas flancher sous l’effet des sanctions et ainsi pouvoir refuser le dialogue évitant de facto toute réconciliation qui l’obligerait à autoriser le retour des pions islamistes de Washington qui veulent prendre le pouvoir de l’intérieur via des élections ou une révolution de couleur.

Mais le régime ou plus exactement sa direction politique, le Conseil de Discernement dirigé par Rafsandjani, n’avait pas osé appliquer cette mesure car le test d’augmentation ponctuelle du prix de l’essence s’était soldé par une nuit de révoltes. Le régime avait constaté que le peuple n’attendait qu’une étincelle.

Le directeur du Conseil de Discernement, Rafsandjani, homme des coulisses notamment du terrorisme, avait alors décidé une triple approche biaisée dictée par ses connaissances. Réduire le pouvoir d’achat général d’une manière graduelle et non annoncée avec un gel soudain des hauts salaires et aussi avec des hausses graduelles et non annoncées des prix tout en intensifiant les menaces d’attaques contre Israël pour entraîner Washington le plus rapidement possible dans une escalade afin que le risque d’une guerre le fasse capituler. Cela a seulement permis à Washington de transférer le dossier nucléaire iranien au Conseil de Sécurité pour accentuer ses sanctions !

Cette fuite en avant a convaincu les partisans du régime qu’il n’avait pas solution et dans le même temps, les deux mesures économiques de remplacement ont anéanti le pouvoir d’achat du peuple, mais aussi celui des jeunes qui s’engagent dans la milice pour le salaire et non par conviction. Tout est alors parti en vrille : le régime a sans cesse enregistré des baisses de participation de ses miliciens à ses manifestations officielles. Il était face à un isolement grandissant.

Responsable de cette situation, Rafsandjani ne pouvait pas admettre son erreur car il aurait perdu le pouvoir. Il a proposé l’organisation d’une révolution de couleur pro-régime, le Mouvement Vert, pour canaliser la révolte pressentie. Cette fausse opposition hostile au dialogue devait également légitimer la position du régime pour délégitimer les sanctions américaines.

Mais en l’absence des miliciens, le peuple a zappé le Mouvement Vert et a profité de l’occasion pour se soulever. Le régime a failli tomber. Le régime a été sauvé au bout de 10 jours par ses vieux agents des services secrets qui sont trop mouillés pour avoir un quelconque avenir sans les mollahs, mais le choix de la révolution de couleur a déstabilisé Rafsandjani. Ce dernier s’est maintenu au pouvoir grâce à son réseau et a continué la même politique qui s’est traduite au cours des derniers mois par l’éloignement du Bazar, l’allié historique du clergé et la rupture de tous les miliciens proches du régime notamment la milice universitaire dont les membres animaient la fausse opposition du régime, le Mouvement Vert. Cela s’est traduit par un effacement de Rafsandjani et l’arrivée d’Ali Larijani, son adversaire de toujours au Conseil de Discernement, écarté autrefois de la direction générale du régime après l’élimination physique de son beau-père le puissant ayatollah Morteza Mottahari par Rafsandjani.

La passation de facto du pouvoir a été faite sur la base de cette hostilité, mais aussi les qualités de Larijani. Ce dernier préside le Parlement : il a donc une étiquette d’élu. Il a également été l’animateur de négociations sans fins sur le nucléaire et connaît les Américains. Avant ce poste, il avait longtemps dirigé tous les médias du régime et en conséquence il maîtrise l’art de la propagande du régime basée sur une intimidation permanente.

Sa décision d’appliquer la suppression de subventions a été un coup de poker : une manière de contredire l’évidence que le régime n’a plus de troupes. Pour la réussite de son bluff, il n’a pas pris le peuple par surprise comme Rafsandjani, il l’a d’abord annoncé un samedi, premier jour de la semaine iranienne, via le président du régime lors d’une interview à 9h du soir pour scotcher le peuple et le démoraliser pour le reste de la semaine.
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Dimanche 19 décembre | L’activité commerciale a marqué une pause car les 85% des Iraniens qui sont sous le seuil de pauvreté ont globalement renoncé à faire des courses. Sur les 15% restants ; ceux du peuple se sont massivement rendu dans les banques et devant les distributeurs afin de retirer le maximum pour les achats de la semaine ou encore pour acheter des produits de base avant que les prix ne montent encore. Mais étant donné que le projet est d’étouffer le pouvoir d’achat, les guichets et les distributeurs ont été très vite à sec.
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Ce même dimanche, dans le centre, l’Est et le Sud du pays, on a signalé de nombreuses grèves de routiers ou de taxis en raison de la hausse des carburants. Certaines de ces manifestations ont été accompagnées de violences physiques à l’encontre les forces de l’ordre qui étaient en nombre insuffisant. Il n’existe aucune image de ces protestations. Cependant malgré l’absence d’image, elles ont été au centre de toutes les conversations entre les Iraniens.

Le régime a alors parlé un peu des files d’attentes devant les distributeurs, pour montrer sa sérénité, mais il n’a évidemment pas ébruité les agitations. Il a occupé les medias avec la rencontre des femmes députées des pays islamiques à Téhéran au Parlement, c’est-à-dire chez Larijani !

Mais le nouveau grand patron du régime n’était pas dans les murs. Il a laissé ses employés le président Ahmadinejad (héritage de Rafsandjani) et le nouveau ministre des affaires étrangères, Salehi, animer ce show qui visiblement a rapidement ennuyé les deux hommes.
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Pendant ce temps, le nouveau grand patron du régime était dans la ville sainte de Machad, capitale de la région Khorassan, le royaume du très corrompu ayatollah Vaez-Tabassi, l’un de deux grands alliés intérieurs de Rafsandjani.

Le nouveau grand patron du régime a fait un pèlerinage, dans cette ville, mais il a aussi tenu une conférence avec les juges du régime, ce qui ressemble à un avertissement à Vaez-Tabassi qui avait été épinglé pour ses affaires par l’entourage de Larijani, il y a quelques années. C’est là le centre de la vraie actualité du régime pendant cette semaine : le début de la guerre interne pour empêcher le retour du vieux parrain Rafsandjani.
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Ce même jour, Mohammad-Ali Ramin, un des animateurs du système Rafsandjani, chargé des médias au ministère de la culture (la propagande) et à ce titre organisateur de la conférence négationniste de décembre 2006 a été démis de ses fonctions. Nous retrouverons ce blond avec un air sadique à la fin de cet article.

Au même moment, Rahim-Mashaï, un autre animateur de cette fausse république des mollahs, attaché au camp du parrain sortant, a retourné sa veste pour rejoindre le camp du nouveau patron ! Nous le retrouverons également à la fin de cet article. D’autres ont suivi le même chemin pour échapper à la purge sans pour autant se donner en spectacle.
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Lundi & Mardi | Loin des intrigues entre les deux clans du régime, à la veille de la fête zoroastrienne de Yalda, le peuple rêvait de consommer des fruits secs, des pastèques, de grenades, du poisson. Mais les prix étant élevés, il n’y avait aucun client nulle part : ni pour les pastèques rondes qui sont chères et savoureuses, ni pour les pastèques oblongues qui sont bon marché mais fades. Il en était de même pour les autres produits traditionnellement consommés pendant cette plus longue nuit de l’année. Ici, les prix ont été retirés pour la prise de vue...
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Il y avait beaucoup de frustration et de colère dans l’air et des rumeurs de protestations musclées sans l’intervention des bassidjis. Dans un premier temps, le régime qui n’a en fait pas assez de troupes, a l’image de ces personnes recherchant des bonbonnes de gaz pour montrer qu’il était à l’aise sur le sujet des rassemblements. Il a joué la carte de la sérénité.
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On ne voit cependant aucun milicien sur le terrain pour le maintien de l’ordre. Conscient de cette faiblesse dans les faits et sur les images, le jour même de Yalda, le régime a mis sur le terrain ses derniers éléments fidèles pour faire des rondes et coller de PV en priorité aux taxis et aux boulangers qui n’avaient pas augmenté leur prix. Il a ainsi mis la pression sur la population afin que le soir venu, ils tremblent au lieu de se plaindre.
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Qatar acte | Dans le même temps, le régime a eu de la chance car Washington qui veut trouver un terrain d’entente a dépêché en Iran, l’Emir de Qatar pour sonder la disponibilité du régime. Ce dernier a mis en avant cette visite pour montrer sa stabilité, mais le visage de l’émir fait état d’une non disponibilité des mollahs.
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La non disponibilité pour un deal est encore plus exacerbée alors qu’il y a une lutte entre deux clans du régime. D’ailleurs la vraie actualité de ce jour n’était pas ce très imposant émir, mais une réunion restreinte, dans les salons privés du Parlement, opposant Larijani et ses 2 lieutenants Bahonar (à gauche) et Mahsouli aux députés conservateurs élus avec l’accord de Rafsandjani. La tête de Larijani fait état d’une certaine résistance chez ses interlocuteurs.
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Mercredi | Dans cette ambiance de marchandages et de pressions au sommet où la terre se dérobe sous le pied de Rafsandjani, la terre a réellement tremblé à Fahraj dans la région de Kerman d’où il est originaire, une région qui a fait sa fortune colossale. L’ex-patron du régime s’est dit préoccupé, mais il n’a pas dépêché de secours. C’est une tradition du régime que de laisser mourir les victimes de séisme car cela ne rapporte rien. Larijani trop occupé à raffermir sa position et les soi-disant modérés à retourner leur veste ont pour leur part tous zappé ces malheureux.

Cependant les centres internationaux de mesure ont parlé d’un tremblement de terre de 6,5 sur l’échelle de Richter. Le régime ne pouvait pas esquiver l’info. Dans une première dépêche parue tardivement sur le site de l’IRNA, la principale agence iranienne de presse, il a parlé de dizaines de bourgades complètement détruites et une situation d’urgence pour les 6000 habitants de la zone. Mais après quelques heures, les dépêches ont changé. Il n’a parlé que de la destruction de 40% des logements et de quelques personnes captives sous les décombres. Il a clos le dossier avec 4 morts et 5 blessés.

Pour une fois, il y a un peu de vrai : en fait, il y a eu peu de morts dans ces villages car ils étaient des bidonvilles en pisé avec des toitures en paille.
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En revanche, le bilan avancé par le régime est faux car il y a eu des dizaines de morts : des enfants de 5 internats situés dans cette zone. Des petits que leurs pauvres parents avaient destinés à un meilleur avenir. C’est comme si ces enfants n’avaient jamais existé.

Jeudi | Le pays a continué à être agité. Le régime a continué à diffuser au compte-goutte des images pour montrer sa sérénité. Ce jeudi, il n’a pas trouvé mieux que ces images de clients passablement énervés, collés à la porte d’une succursale de la banque postale de la ville de Khorram-Abad dans l’ouest du pays.
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A côté de cette diffusion réglementaire, les médias du régime ont fait état d’un incendie qu’il ne faut pas classer dans les faits divers, mais dans la rubrique de la guerre de succession car il s’agissait de la tour commerciale Noor, le plus important centre commercial de Téhéran, haut lieu de blanchiment d’argent qui appartient à l’Ayatollah Mahdavi-Kani, chef du principal loge maçonnique du régime et l’autre protecteur et allié de Rafsandjani.
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La tour Noor (lumière) n’a pas brûlé entièrement : elle a brûlé ponctuellement et longtemps. Il s’agissait donc d’un autre avertissement.

Samedi | Il n’y a pas eu d’autres avertissements internes. En revanche, lors de la cérémonie de transition des pouvoirs vers le nouveau responsable des médias du ministère de la propagande, on a appris que le blond sadique démis de ses fonctions avait obtenu un poste d’ambassadeur en Europe.
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Le même jour, les employés de la compagnie nationale d’électricité ont cessé le travail plongeant une importante ville de l’Ouest du pays dans l’obscurité. Le régime a immédiatement annoncé des baisses de prix sur 7000 produits ! C’est un geste pour calmer la rue.

Il serait bon de rappeler que Larijani a remplacé Rafsandjani pour calmer les tensions. Le recul sur les prix en même temps que le ralentissement de son offensive laissent supposer que Larijani a peut-être été critiqué pour sa gestion éphémère axée sur sa propre promotion au lieu d’être exclusivement focalisée sur la défense des intérêts communs à tous les responsables. Il doit désormais d’abord gagner son pari de calmer la crise avant de s’attaquer à Rafsandjani. C’est une position bien inconfortable car ce dernier ne manquera pas d’en profiter.

Rafsandjani qui reste le champion du régime en termes de carnets d’adresse et de relations commerciales a d’ailleurs commencé ce samedi en privant Larijani du plaisir d’organiser une grande rencontre avec de nombreux investisseurs expatriés pour rassurer ceux qui lui ont fait confiance !

Larijani n’a pu réunir que 12 expats et 40 collègues qui font la tête (dont Rahim-Machaï et le blond sadique qui a peut être obtenu son ambassade en échange de cette participation). A moins qu’il s’agisse d’un nouvel effondrement du nombre des fidèles !
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La gestion de Larijani est déjà dans l’impasse au bout d’une semaine. Depuis ces échecs, Larijani a disparu de la scène. Mohsen Rezaï (ci-dessous), l’éternel n°2 du Conseil de Discernement, qui ne parle jamais a pris la parole lors d’une conférence de presse spéciale pour saluer le courage du gouvernement d’avoir supprimé les subventions.

Ce vétéran du Conseil Discernement a ainsi assuré le soutien de la direction générale du régime au dernier plan de sauvetage pour rassurer les derniers fidèles à un moment de réel flottement. Il a relancé la machine, mais la crise continue de plus belle. Pour repartir, le régime devra soutenir son dernier champion ou intensifier son autorité sinon tout le monde se dégonflera !