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4 - 11.01.2007
Iran : Décodage de l’affaire de l’espion des Moudjahidines

L’Iran a arrêté un « espion » qui envoyait des informations concernant le nucléaire aux Moudjahiddines du peuple, principal groupe de l’opposition armée, ont rapporté mardi les médias iraniens. Ceci est un exemple flagrant de la désinformation « mixte » : une technique des services de Renseignements des mollahs… | Décodages


4 - 24.11.2006
Iran-Irak : Talabani en visite de courtoisie !

Le président irakien Jalal Talabani devrait arriver le samedi 25 novembre à Téhéran pour entamer une visite retardée plusieurs fois. Initialement, ce voyage devait avoir lieu dans le cadre d’une conférence tripartite Iran-Irak-Syrie décidée à l’initiative des mollahs. Le président Syrien s’étant désisté, le président Irakien Talabani, vieux camarade des mollahs, est revenu sur sa décision de ne pas s’y rendre afin de ne pas les irriter inutilement.


4 - 04.08.2016
Iran : La semaine en images n°439
L’anniversaire explosif de l’accord (ou la défaite) de Vienne

Dernièrement les mollahs ont une suite de désillusions graves. Le 11 février dernier, le le 37e anniversaire de la révolution islamique a réuni une centaine de figurants, ce qui voulait dire qu’elle avait été boycottée comme toujours par le peuple, mais aussi par les responsables de tous poils, aussi bien, les supposés alliés politiques des mollahs, les réformateurs, que leurs rivaux, les fondamentalistes. Ils ont perdu toute illusion quant à la possibilité de se maintenir au pouvoir.

Par ailleurs, les mollahs n’ont pu épuiser ces tensions grâce à leur plan de Parlement divisé (sans majorité absolue) afin de les orienter contre leurs engagements de Vienne et provoquer l’escalade nécessaire pour leur propre chantage diplomatique. Les groupes rivaux (les fondamentalistes et Rafsandjani) refusaient de jouer le jeu en restant focalisés sur l’opposition à Rohani, promettant un Parlement hostile et à leur propre bénéfice ! Ils ont perdu toute illusion quant à la possibilité de se manipuler leurs rivaux et garder le contrôle des marchandages pour s’assurer une fuite en toute sécurité.

Enfin, les mollahs & associés ont gravement échoué sur le plan répressif, car ils n’ont pu trouver des sympathisants pour empêcher la contestation populaire par la levée de voile lors de la Fête du Feu de cette année et ont ainsi perdu l’illusion de pouvoir résister face à une action populaire plus forte.

Washington, inquiété de la situation qui pouvait entraîner la chute de l’islamisme indispensable à ses projets régionaux, avait repris ses médiations en se montrant implicitement ouvert à une évolution du régime au lieu d’une révolution de couleur (bénéfique au peuple). Ils avaient aussi pris les dispositions pour réanimer le projet du gazoduc Nabucco pour obtenir le soutien des Européens et neutraliser les 5-1 et aussi pour évoquer un gel implicite des sanctions pétrolières motivées par le terrorisme des mollahs. Le projet permettait aussi de rémunérer ces derniers.

Mais les mollahs qui n’ont pas confiance aux Américains pour avoir toujours trahi leurs propres alliés (le Shah, Moubarak, Ben Ali) n’avaient pas osé accepter d’autant plus que cette petite ouverture pouvait permettre au peuple de manifester contre eux et entraîner leur chute, les empêchant de profiter de l’offre américaine des immunités de facto.

Washington avait alors tenté de passer en force devant ces obstacles en évoquant la levée de son embargo sur le dollar et l’accès au circuit du dollar (pour obtenir l’adhésion des Européens), puis sa propre entrée en scène par un possible contrat de Boeing avec les mollahs, sous-entendant une possible abrogation de l’embargo (sur les pièces d’avion) motivé par le terrorisme des mollahs, sans en parler explicitement.

Encore une fois, Washington proposait un gel implicite de sanctions pour terrorisme (accusation qui inquiète les mollahs et bloque le deal) pour les rassurer et les engager dans la ’’normalisation des relations entre les deux pays’’, un processus d’ouverture et de ’’démocratisation reconnue par Washington’’ permettant à ses pions de revenir et prendre le pouvoir par une révolution de couleur. Washington proposait ainsi une meilleure immunité aux mollahs et associés.

Les mollahs et associés, désespérés par leur situation, s’étaient tous accrochés à cette offre, espérant obtenir au cours de sa finalisation des garanties plus fermes pour leur sécurité par l’abandon américain des accusations de terrorisme et leur attribution à d’autres !

Un deal se profitait à l’horizon ! Washington avait alors encore tenté d’impliquer les mollahs & associés dans ses plans anti-Assad pour les sauver des accusations de terrorisme formulées par les États arabes sous la direction de l’Arabie Saoudite et de l’Égypte.

Les Arabes avaient durci leur coalition anti-mollahs. Les Français inquiets pour leurs contrats avaient aussi fait mine de revenir pleinement en Iran. Enfin, les Russes avaient fait mine de donner les S-300 pour saboter le deal. Les mollahs avaient profité de ses filons de soutien pour tenir tête à Washington et le forcer à leur donner des garanties de sécurité fermes et au lieu des immunités supposées et de facto.

Washington s’était fâché, car il ne peut les leur accorder de peur que ses pions ne puissent oeuvrer en sa faveur une fois au pouvoir. Il les avait punis en leur rappelant leur passé terroriste par un arrêt de sa Cour suprême ordonnant la saisie de 1,8 milliards de dollars de leurs avoirs européens pour leur premier attentat international au Beyrouth en 1983. Washington les menaçait au passage de rouvrir les autres dossiers de terrorisme.

Les mollahs avaient repris le dialogue sous la menace d’être arrêtés et pendus ! Les chefs Pasdaran, qui sont en première ligne des accusations de terrorisme, avaient craint d’être sacrifiés par les mollahs. Ils avaient alors tiré un missile capable de porter une tête nucléaire insinuant qu’ils pourraient enflammer la région, dans l’espoir de faire reculer Washington et de se faire inviter dans le deal ! Washington avait esquivé leur provocation, car il ne peut les avoir comme alliés. Moscou l’avait révélé et Washington l’avait encore nié...

Les chefs Pasdaran avaient alors tenté de retourner leur veste en faveur Washington, mais en l’absence d’une réaction positive de sa part, ils ont changé encore de position se disant fidèle au clergé pour bénéficier à ses côtés de l’arrangement nécessaire avec Washington. Les mollahs avaient dû durcir un peu leur discours pour rassurer les chefs Pasdaran devenus instables par peur d’être sacrifiés.

Washington, inquiet de cette instabilité, avait finalement éliminé un chef Pasdaran impliqué dans le terrorisme, ainsi que le Palestinien Badreddine (le chef militaire du Hezbollah et agent terroriste des mollahs) complice et témoin dans l’affaire Hariri contre ces derniers, pour leur montrer qu’il pouvait les éliminer, mais aussi éliminer leur lien avec leur terrorisme. Il leur avait rappelé son envie d’un deal en leur livrant, au mépris du droit international, l’un de ses ex-pions terroristes de l’OMPI, réfugié en Europe. Puis, il leur avait proposé des deals via ses différents alliés ou partenaires.

Les mollahs avaient conclu que Washington était pressé de conclure un deal avant que les oppositions internationales ne deviennent insurmontables. Ils étaient revenus au chantage, mais ils n’avaient pas réussi à leur extorquer l’effacement de leur dossier de terrorisme. Les chefs Pasdaran essayaient de faire pire pour obtenir la direction de ce chantage pour l’accès au dernier deal de la dernière chance.

Les mollahs désireux d’avoir le monopole de ces marchandages s’étaient débarrassés presque définitivement des chefs Pasdaran et de leurs menaces militaires nuisibles par l’affirmation que la guerre militaire contre le régime était improbable, mais qu’il fallait à tous une Djihad Spirituelle pour résister à l’invasion culturelle américaine en préservant les slogans du régime. Ils étaient ainsi passés de la politique de l’escalade à la politique du bras de fer mou, sans risque de nouvelles sanctions, pour exaspérer Washington et l’amener à leur accorder les garanties qu’ils espèrent.

Washington les avait alors punis en les désignant comme ses principaux ennemis terroristes tout en confirmant sa préférence pour un deal lui permettant de prendre le contrôle du régime islamique. Mais en l’absence d’un résultat grâce à cette demi-intimidation, Washington avait insinué aussi l’abandon du projet islamiste américain de Brzezinski avec la fin du mandat de son dernier poulain Obama et le début d’une nouvelle ère avec la présidence de Trump.

Les mollahs s’étaient alors adressés à la Russie pour obtenir son soutien et pouvoir tenir tête à Washington. Mais Poutine avait préféré souligner des intérêts communs avec Trump et Israël pour assurer d’abord la stabilité du Moyen-Orient. Washington avait continué dans le schéma de Brzezinski en proposant aux mollahs, alors en grande difficulté, un deal basé sur leur réhabilitation diplomatique et politique à l’occasion du Forum de Paix à Oslo, mais ces derniers avaient continué à le provoquer pour obtenir des garanties officielles pour leur sécurité par l’effacement de leurs dossiers de terrorisme.

Washington les avait rappelés à l’ordre en remettant en cause tout arrangement secret par la dissociation de la vente d’avion des sanctions contre le terrorisme et de fait le contrat de Boeing ne pouvait être synonyme de la fin de cette sanction et des accusations de terrorisme. Puis il leur avait proposé leur deal sans garantie officielle de sécurité.

Les mollahs restaient partisans d’un deal alors que les chefs Pasdaran et les nantis issus de leurs rangs y étaient hostiles. Les mollahs avaient alors opté pour un rapprochement avec les Français avant le dernier sommet de l’Organisation de Coopération de Shanghai, cherchant à impressionner les Russes et les Chinois pour obtenir leur soutien afin de résister aux Américains. Mais ils n’avaient rien obtenu des deux premiers et de plus ils les avaient maintenus sur la liste noire de GAFI. Washington avait aussi parlé de nouvelles sanctions en évoquant la reprise des activités nucléaires militaires en violation de l’accord de Vienne !

Au même moment, les absences de mobilisation pour l’anniversaire de la révélation du Coran à Mahomet, pour le deuil d’Ali et pour la journée de Qods avaient souligné l’impopularité du régime et la nécessité de ses dirigeants de trouver un deal avec Washington pour fuir l’Iran !

Les mollahs avaient caché ces défaites afin de ne pas perdre le contrôle des marchandages ! Les rivaux, les chefs Pasdaran, avaient intensifié les révélations compromettantes sur Rohani et ses patrons pour les déstabiliser et les forcer à leur céder le contrôle des négociations. Le forcing des deux groupes pour le contrôle des négociations avait fait monter le niveau de la panique et les volumes de fuite des capitaux !

© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, es chefs Pasdaran avaient intensifié leur fronde en affirmant que Rohani payait de gros salaires à des acteurs de la vie financière pour nier ses échecs. Les chefs Pasdaran avaient publié des documents rétablissant des liens avec le frère de Rohani, également le conseiller en négociation pour les mollahs, bousculant ces derniers pour les forcer à leur céder la direction des marchandages avec Washington !

Les mollahs avaient reçu les activistes au service des chefs Pasdaran, mais sans accéder à leurs attentes. Les chefs Pasdaran avaient fait de plus amples révélations sur les dépenses des mollahs pour acheter des protecteurs à leur pion Rohani ! Mais finalement cela n’avait rien donné, car les pouvoirs judiciaire et législatif qui sont entre les mains des Larijani, alliés au clergé, ignoraient ce qui était révélé.

Les chefs Pasdaran avaient alors tenté de saboter le plan d’apaisement implicite de Rohani en soulignant les coups portés par les Américains contre le régime et aussi en appelant à la guerre sainte à l’occasion de la fête FETR qui marque la fin du ramadan. Mais le boycott de cette fête les avait calmés et les avait ramenés à la réalité de leur isolement et la nécessité de trouver un deal avec Washington pour partir en toute sécurité.

Washington avait profité de l’échec et du désespoir des mollahs & associés pour insister via Ban Ki-moon sur leur menace balistique préparant le terrain pour les désigner comme une grande menace lors du sommet de l’OTAN qui devait se tenir à Varsovie, les exposant à de nouvelles sanctions ou un vaste embargo.

Les chefs Pasdaran n’avaient pas protesté contre Ban Ki-moon par peur qu’ils soient désignés pour les architectes de la menace contre l’Europe et se retrouver exclus de toute garantie de sécurité, livrés à la colère du peuple ! Les mollahs avaient profité de la peur de leurs miliciens pour mettre fin à leur fronde en attribuant les gros salaires à des cas de corruption personnelle évacuant l’hypothèse d’achat de protection pour Rohani, lui permettant de marchander en leur nom sans être à tout moment bousculé ou contrarié dans ses actions par les chefs Pasdaran.

© IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, les mollahs devaient trouver une parade à l’annonce des conclusions et des décisions de l’OTAN. Ils devaient aussi célébrer l’anniversaire de l’accord de Vienne qui jusque-là ne leur a rien apporté sauf le droit de reculer de leurs lignes rouges. Ils devaient trouver un bon contrat pour le régime pour dire que l’accord de Vienne n’a pas été un échec absolu. Washington allait sans doute les travailler au corps par des médiateurs essayant de leur arracher un accord pour en deal en échange d’un bon contrat !

Les mollahs devaient refuser pour obtenir des garanties de sécurité. Leurs ennemis saoudiens leur avaient préparé une mauvaise surprise. Washington a dû se surpasser pour les dissuader par une action-choc, mais il a surtout réussi à davantage les paniquer et les désespérer. Voici le récit en image d’une belle semaine de désordres en tout genre à tous les niveaux chez les mollahs & associés !

Cette analyse a été diffusée en persan vers Iran le dimanche 17 juillet 2016 à 20h via la chaîne indépendante Radio Bidari (Eveil) basée en Suède.


4 - 01.07.2006
Boycott de la manifestation du 1er Juillet à Paris

Les Moudjahedines marxisto-islamiques iraniens font leur pub dans un journal gratuit distribué à la sortie du métro....


4 - 20.05.2006
Rumeurs d'un nouveau code vestimentaire raciste en Iran

Une nouvelle a fait aujourd’hui le toutes des agences de presse du monde, certaines et non des moindres s’en sont fait l’écho tandis que d’autres n’ont pas évoqué le sujet. Comme elles nous avons reçu la nouvelle qui nous a glacés et nous sommes bien perplexes pour une fois !


4 - 15.05.2006
La Video évènement d’un accident nucléaire en Iran

Le 18 Février 2004 à 4 heures du matin, un train de marchandises explosait à près de Neyshapour, faisant des centaines de morts et le régime, qui a l’habitude d’exploiter toutes sortes d’évènements de cet ordre, avait alors trouvé des explications plausibles pour expliquer l’explosion et étouffer l’affaire.


4 - 02.04.2006
Iran, 1er Avril 1979 : Le jour du grand mensonge

Habituellement sur IRAN-RESIST nous n’avons pas pour habitude de vous faire part du courrier que nous recevons de nos lecteurs, mais pour une fois nous dérogeons à la règle, en supprimant les noms propres et après mail de confirmation de notre lecteur pour vous relater son histoire qui vous permettra de voir que dès son origine le régime islamique de Téhéran a démarré sur mensonges, carambouilles, et terreur.


4 - 16.03.2006
Iran : Les Américains sont tombés sur la tête !

Un projet de loi américain en faveur du changement de régime en Iran qui fait plus peur aux oppsoants laïques qu'aux mollahs : Explications.


4 - 13.06.2014
Iran : La semaine en images n°329
Tempêtes et parricides !


Nouveau Résumé Historique (écrit le 09.06.14)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

Attention ! Cette semaine, nous débutons une nouvelle présentation en fin de l’intro !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs -. mais du fait que ce permet un contact avec les chefs dEtat étrangers, il l’a confié à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes pour tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghaï afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une double politique combinant un bras de fer avec Washington et un soutien détendu à l’opposition interne pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs vers Washington en cas de deal ou bien pour amortir la chute du régime en cas d’un soulèvement populaire.

Les Chefs Pasdaran et les nantis issus du régime, tous très mal vus par le peuple, n’ont pas aimé ce retour aux solutions ratées du passé qui ne pouvaient les sauver ! Ils ont boycotté les élections ! L’annonce de la « victoire de Rohani » a provoqué leur panique. D’un autre côté, les Pasdaran rebelles ont aussi commencé des actions de sabotages (sans victime) contre le régime.

La contestation interne ainsi renforcée a mis Rohani en demeure de trouver un deal plus englobant (donc forcément avec moins d’immunité pour les grands). Pour se débarrasser de ces pressions, Rohani a alors pris en main les négociations excluant de nombreux ayants droits des négociations. Ce qui a exacerbé les hostilités à son égard. De fait à chaque fois que sous la pression de la rue ou des sanctions, il fait un pas vers Washington, ses adversaires se déchaînent contre cette initiative. Les chefs Pasdaran annoncent des tirs de missiles, les ultra-insolvables critiquent son manque d’intégrisme et les Nantis révèlent parfois des chiffres tabous pour entraîner sa chute. Ils sont ainsi devenus la plus grande menace pour la survie du régime...

En octobre dernier, suite au Boycott interne d’un événement fondateur du régime (la prise en otages des diplomates américains), Washington avait eu peur que le système islamique cher à ses projets ne s’effondre par la faute de cette guerre entrer ses dirigeants. Il a proposé le GEL des SANCTIONS pour les calmer et engager le régime dans un plan d’apaisement réciproque. La Grande-Bretagne et la Russie avaient alors rejeté cet plan d’apaisement inconditionnel de Washington et exigé des conditions très strictes dans un cadre officiel nommé Accord de Genève pour coincer le régime dans la confrontation et ainsi entraîner sa chute. La Chine avait suivi la tendance.

Nous avions alors parlé d’un retour du Multi-Latéralisme disparu depuis la chute de l’ex-URSS. Rohani avait alors tenté en vain de désintégrer ce nouveau front hostile des grandes puissances jadis amis en leur proposant des contrats pétroliers plus avantageux, mais n’avait pas réussi car elles sont toutes en lutte pour un plus vaste enjeu qu’est la domination des ressources énergétiques de la planète. L’échec prévisible de cette politique (mise au point jadis par les Britanniques pour Rafsandjani) a déprimé les nantis du régime. Ils ont pris leur distance avec le régime qui semblait condamné en boycottant à 100% le 35e anniversaire de la révolution islamique !

Pour encourager les mollahs à déposer les armes, Washington avait alors tenté d’agiter région pétrolière et frontalière de Khouzestan. En raison de l’hostilité du peuple à la balkanisation du pays, l’initiative d’agitation américaine n’a pu mobiliser en tout que 150 jeunes dans quelques villes, malgré cela, le régime a été vite dépassé par manque de troupes. Il est entré dans un nouveau cycle de panique boursière et de crise politique ! Washington a alors arrêté son agitation et a multiplié les offres indirectes de capitulation et parfois de Coopération via ses divers alliés internationaux...

La Russie, en conflit avec Washington, a proposé une alliance durable aux mollahs, mais l’offre n’a eu aucun succès car les dirigeants du régime perdraient alors définitivement les dollars déposés dans les banques occidentales. Son refus a rappelé que le régime n’avait pas d’alternative diplomatique. La Russie s’est aussi fâchée définitivement et s’est posée en adversaires de tout dialogue en aparté entre Téhéran et Washington.

Washington a alors proposé la reprise du dialogue officiel via les 5+1 pour bloquer l’hostilité russe. L’Europe menée la Britannique Ashton a stoppé nette les manigances américaines en ouvrant un nouveau dossier de contentieux avec le régime sur ses violations permanentes des droits de l’homme et son implication dans le terrorisme. La Chine et la Russie n’ont pas condamné la résolution ! Le régime s’est retrouvé avec un front hostile Anglo-Sino-Russe doté de ses propres critères pour le sanctionner. La panique a gagné en amplitude avec un nouveau cycle de crise politique et financière !

Washington, parrain de la révolution islamique, a alors accordé un sursis au régime avec un bon rapport de l’AIEA faisant état d’une bonne coopération et a montré son ouverture pour un transfert des pouvoirs vers ses pions par le dégel de 450 millions de dollars dans le cadre de l’Accord de Genève. Mais il n’avait pu parvenir à calmer la panique car le régime a été contesté par l’absence de ses officiers à ses côtés pour la journée de l’armée, mais aussi l’anniversaire de la création des Pasdaran ou encore pour l’anniversaire de Khomeiny et à l’occasion de très nombreuses fêtes religieuses.

La panique des super-nantis et leur ruée vers l’or et le dollar se sont même amplifiées, exposant le pays à une banqueroute financière. Rohani devait remontrer les prix pour préserver les stocks. Mais, il n’a pas alors osé intensifier ce plan impopulaire à un moment où le régime n’a plus de défenseurs sur le terrain. Il a aussi fait appel aux faux opposants, mais ils n’ont jugé opportun de défendre un régime finissant et vulnérable.

Dans la foulée, les ouvriers iraniens ont massivement manifesté contre le régime malgré l’interdiction de le faire grâce à une grande solidarité interne et grâce à la passivité complice des forces de l’ordre. Le régime s’est vu en danger et incapable de retarder sa chute par manque de policiers ou de faux opposants. Les super-nantis ont intensifié les efforts pour fuir, la bourse est entrée dans une phase de crash permanent. Les politiciens exclus des marchandages ont attaqué Rohani pour prendre sa place ou obtenir une place à ses côtés dans les marchandes avec Washington afin de s’assurer une fuite sécurisée...

Cette guerre interne n’arrangeait pas Washington car elle bloquait tout deal et pouvait aussi entrainer la chute du système islamique nécessaire à ses projets régionaux. Il a alors changé d’approche. Washington a alors oublié un peu Rohani. Il a laissé entrevoir qu’il n’avait jamais vraiment maltraité les chefs Pasdaran dans le cas de l’attentat d’Amia afin de les encourager à trahir le système en échange d’une immunité de facto. Les chefs Pasdaran n’ont pas explicitement rejeté l’offre. Rafsandjani , principal accusé de l’affaire Amia, a paniqué, et s’est lancé dans une super-dissidence. Rohani s’est tourné vers la Chine et la Russie pour calmer ses adversaires et continuer ses porpres marchandages, mais il n’a rien obtenu des Chinois et des Russes. Ali Larijani a annoncé un grand plan anti-corruption pour virer tout le monde et accéder aux négociation finale avec Washington. Les chefs Pasdaran et les grands du clergé qui étaient visé ont immédiatement créé une coalition.


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
Nouvelle présentation | à lire absolument | Cette semaine, le régime et ses responsables, tous en guerre les uns contre les autres, surtout le clergé et les Pasdaran qui étaient sérieusement remis en cause pour leur échec avaient un programme officiel terriblement difficile et pénalisant :
- Samedi, selon sa tradition, le régime devait organiser les départs à pied de pèlerins de différentes villes vers Qom, la ville du clergé chiite, à l’occasion de l’anniversaire de la mort de Khomeiny (ce mercredi) et le grand rassemblement prévu à cet effet. En fait depuis des années, la mobilisation souhaitée par le régime n’a pu avoir lieu, elle s’est réduite à presque rien obligeant le régime de recycler de vieilles photos d’archives. Le régime s’attendait donc à un grand échec confirmant son manque de personnel et s’attendait en conséquence à la relance de la crise interne.
- Dimanche, la crise devait s’aggraver avec l’absence prévisible de mobilisation en interne pour la double occasion de l’anniversaire de Hossein, le grand martyr du chiisme et la journée d’hommage aux membres des Pasdaran censés défendre le régime comme Hossein qui défendit le chiisme avec les gens de son clan.
- Lundi, la crise devait s’aggraver avec l’absence prévisible de mobilisation en interne à l’occasion l’anniversaire d’Abol Fazl, le fils de Hossein, mort en martyr à ses côtés et à l’occasion de la journée d’hommage aux martyrs et aux blessés de la guerre Iran-Irak, qualifiée officiellement de Défense sacrée de la Révolution islamique.
- Mardi, la veille de l’anniversaire de la mort Khomeiny, la crise devait s’aggraver avec l’absence prévisible de mobilisation en interne pour les rassemblements et des prières collectives des divers responsables nationaux (députés, gouverneurs, commandants des Pasdaran, mollahs d’autres villes, ex-ministres, journalistes...) sur le tombeau de Khomeiny et dans les conférences à son sujet.
- Mercredi, la crise devait explosait avec l’absence prévisible de mobilisation populaire et manque de hauts responsables autour de la caste dirigeantes au mausolée de Khomeiny en présence gênante des invités officiels en plein milieu du site.
- Jeudi, le crise devait continuer avec l’absence prévisible de mobilisation populaire et officielle pour l’anniversaire du premier révolte de Khomeiny au prétexte du droit de vote aux femmes, mais en réalité contre les réformes structurelles entreprises par le Chah qui allaient abolir le servage des paysages par le clergé !

Le régime et ses responsables avaient une semaine de punition et en conséquence, une semaine de panique, de crise et sans doute de nouvelles ruptures internes ! Ils ont eu une semaine bien plus mauvaise qui a débouché sur un fait que nous pouvons qualifier d’un tournant majeur pour faciliter un deal avec Washington ! Voici le récit en images d’une semaine de défaites, de crise et de remise en cause pour les mollahs et leurs complices assiégés, piégés dans un pays qui les rejettent à 100% !

L’ébauche de cette analyse (qui vous captivera certainement) a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (09.06.2014)via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran-e-Ariaee. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur le compte Youtube d’IEATV ou dans la section iranienne d’Iran-Resist.


4 - 02.10.2007
Iran : Rumeurs sur l’existence d’un centre nucléaire militaire

Selon l’organisation des Moudjahiddines du peuple, le régime des mollahs aurait construit un nouveau site nucléaire souterrain, sous une montagne, relié au centre de l’enrichissement de Natanz par des tunnels pour y développer des activités nucléaires militaires.




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