Accueil > Résultats de recherche - ompi
Résultats de la recherche « ompi » triés par

0 | ... | 200 | 210 | 220 | 230 | 240 | 250 | 260 | 270 | 280 | 290

1 - 01.10.2007
Iran : Un mollah blessé par balles dans un attentat manqué à Ahvaz

Cheikh Samir Dor-Kavandi, l’imam de prière d’un quartier d’Ahwaz, chef-lieu de la province du Khouzistan, a été blessé hier soir dans une tentative d’attentat. Il a été atteint d’une balle tirée par un homme qui circulait à moto.


1 - 11.04.2014
Iran : La semaine en images n°320
3+1 grands "Non" au régime en 3 jours !


Nouveau Résumé Historique (écrit le 07.04.14)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economiqu contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs -. mais du fait que ce permet un contact avec les chefs dEtat étrangers, il l’a confié à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes pour tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghaï afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises de la Gestion| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il a abandonné les marchandages. Les pics britanniques ont cessé. Rafsandjani a retrouvé le soutien des médias britanniques pour un autre projet : une Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une politique d’Escalade et de bras de fer et aussi pouvoir piloter un transfert de pouvoirs vers Washington via une (éventuelle) révolution de couleur pro-US en cas d’un soulèvement populaire ou un deal entre les deux parties.

Les Chefs Pasdaran et les nantis issus du régime, tous très mal vus par le peuple, n’ont pas aimé ce retour aux solutions ratées du passé qui ne pouvaient les sauver ! Ils ont boycotté les élections ! L’annonce de la « victoire de Rohani » a provoqué leur panique et une ruée vers le dollar qui a fait montée le prix du billet vert de 33% en quelques heures. D’un autre côté, les Pasdaran rebelles ont aussi commencé des actions de sabotages contre le régime. La contestation interne ainsi renforcée a été mis Rohani en demeure de trouver un deal avec Washington en demandant moins d’immunité. Il a pris en main les négociations pour exclure de nombreux ayants droits des négociations. Ce qui a exacerbé les hostilités à son égard. De fait à chaque fois que sous la pression de la rue ou des sanctions, il fait un pas vers Washington, ses adversaires se déchaînent contre cette initiative. Les chefs Pasdaran annoncent des tirs de missiles, les ultra-insolvables critiquent son manque d’intégrisme et les Nantis révèlent parfois des chiffres tabous pour entraîner sa chute. Ils sont ainsi devenus la plus grande menace pour la survie du régime...

En octobre dernier Washington eu peur que le système islamique cher à ses projets ne s’effondre par la faute de cette guerre entrer ses dirigeants. Il a proposé le GEL des SANCTIONS pour les calmer et engager le régime dans un plan d’apaisement à son égard. Les autres grandes puissances en particulier la Grande-Bretagne et la Russie, avaient rejeté ce plan de paix de Washington avec les mollahs et durci les clauses de l’accord pour coincer le régime dans la confrontation et ainsi entraîner sa chute.

Nous avions alors parlé d’un retour du Multi-Latéralisme disparu depuis la chute de l’ex-URSS. Rohani avait reculé face à ces deux fronts d’hostilité en signant l’Accord de Genève. La panique avait gagné en amplitude : ses propres patrons du clergé en commencé à vendre des actions pour préparer leur fuite. Menacé de perdre son job et ne plus bénéficier d’un accès aux négociations pour ses propres intérêts, Rohani avait alors tenté en vain d’isoler Washington en intéressant avec quelques pauvres contrats de pétrole bon marché les autres grandes puissances qui sont en lutte pour la domination des ressources énergétiques de la planète. L’échec prévisible de cette politique a déprimé les nantis du régime. Ils ont pris leur distance avec le régime qui semblait condamné en boycottant à 100% le 35e anniversaire de la révolution islamique !

Pour encourager les mollahs à déposer les armes, Washington avait alors tenté d’agiter région pétrolière et frontalière de Khouzestan. Mais en raison de l’hostilité du peuple à la balkanisation du pays, l’initiative d’agitation américaine n’a pu mobiliser en tout que 150 jeunes dans quelques villes, malgré cela, le régime a été vite dépassé par manque de troupes. Il est entré dans un nouveau cycle de panique boursière et de crise politique ! Washington a sauvé le régime en arrêtant son agitation. Il a alors multiplié les offres indirectes de capitulation. Les Britanniques sont alors intervenus via Ashton pour le compte des autres grandes puissances pour insister sur l’approche multi-latéraliste de négociations communes. Après la confirmation du double front d’hostilité contre le régime, la panique des insolvables s’est amplifiée...

Divergences au sein des 5+1| Les pressions ne marchaient pas. Les 5+1 empêchaient Washington d’agir librement. Washington a alors changé d’approche en offrant aux mollahs l’opportunité de participer au règlement de la situation en Syrie Washington sacrifiait son implication (infructueuse ne Syrie) pour engager le régime à ses cotés !

Dans le contexte du conflit sur la Crimée, dont l’enjeu est le retour d’une Russie forte sur la scène, internationale, ce pays a aussi changé son jeu en proposant une alliance à Téhéran. Avec ces deux offres d’alliances de deux grandes puissances internationales en conflit, le régime s’est retrouvé dans un contexte favorable voire très favorable : il pouvait négocier un sursis confortable avec Washington et s’assurer d’une survie potentielle durable mais mouvementée aux côtés de la Russie. Les adversaires de Rohani n’ont pas supporté la possibilité qu’il gagne car ils perdaient toute possibilité de gouverner un jour. Rohani et les patrons du clergé n’ont pu accepter l’offre russe par peur de perdre définitivement les dollars déposés dans les banques occidentales et ont de facto perdu aussi la capacité de marchander avec Washington en miroitant un rapprochement avec Moscou. Les gens du régime ont perdu tout espoir de s’en tirer.

La panique financière s’est amplifiée entraînant aussi une nouvelle panique chez les politiciens responsables de cette situation. Ces derniers ont repris leur lutte pour prendre le pouvoir et être en première ligne de marchandages sur les immunités.


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, la mort d’un policier de vertu blessé par des jeunes a rappelé la faiblesse du régime. L’absence de manifestations internes en sa mémoire a relancé la panique : la bourse de Téhéran a connu l’une des plus importants crashs. Washington a tenté le dialogue via Karzaï à l’occasion pour le Festival régional de Norouz qui se tenait cette année à Kaboul. Les Russes ont empêché ce dialogue via leur allié le président Tadjik Emam-Ali Rahmon ! L’hostilité russe montrait la fin de l’opportunité d’une alliance avec ce pays. La bourse a continué sa chute libre, preuve que les nantis du régime étaient en état de super panique !


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, le régime avait un programme officiel très difficile : il devait organiser l’anniversaire du référendum truqué qui mit fin à la monarchie patriote des Pahlavi et craignait un boycott absolu, il devait organiser la dernière partie du Deuil pour Fatemeh, la fille de Mahomet et avait peur d’un boycott absolu, le peuple allait aussi confirmer son rejet de l’Islam en se rassemblant au même moment pour faire la fête dans le cadre du dernier rituel de Norouz...

Washington a proposé la reprise des négociations à Vienne. Le régime a tout tenté pour parvenir à une escalade et forcer Washington à reculer... Washington a esquivé la confrontation. L’Europe a créé la surprise en ouvrant un nouveau dossier de contentieux avec le régime sur ses violations permanentes des droits de l’homme... Voici le compte-rendu en images d’une semaine inattendue de contraintes et de problèmes pour le régime agonisant des mollahs.

L’ébauche de cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (07.04.2014) via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran-e-Ariaee. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur le compte Youtube d’IEATV ou dans la section iranienne d’Iran-Resist.


1 - 11.07.2014
Iran : La semaine en images n°333
Tout le monde contre tout le monde !


Nouveau Résumé Historique (écrit le 07.07.14)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs -. mais du fait que ce permet un contact avec les chefs dEtat étrangers, il l’a confié à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes pour tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghaï afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une double politique combinant un bras de fer avec Washington (via la provocation nucléaire) et un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Ce choix a été vu comme un retour aux solutions ratées du passé. Les Chefs Pasdaran et les nantis ont boycotté les élections et l’annonce de sa « victoire » a provoqué une folle ruée vers le dollar entraînant une hausse de 40% en quelques heures. Les Pasdaran rebelles ont aussi profité de ce désordre pour commencer des actions de sabotages (sans victime) contre le régime. Rohani n’arrivait pas à former un cabinet.Il a dû s’allier au Clan Larijani qui contrôle les pouvoirs judiciaire et législatif afin qu’il vote la confiance à son cabinet. Pour calmer les hostilités des autres, un bon deal dans moins d’un an !

Washington a rapidement proposé un dialogue en direct à ce Monsieur Good Deal fragile avant qu’il ne chavire. Ce dernier a alors exclu tous les responsables d’avant, y compris Ali Larijani, en retirant le dossier nucléaire au Conseil de sécurité du régime. Ali Larijani, exclu des négociations, a pris position contre Rohani comme les Chefs Pasdaran, le clan Rafsandjani, tous les insolvables du régime ou encore les nantis paniqués. Mais il n’a pu former de coalition avec les autres car chacun veut avoir la priorité dans l’accès à d’éventuelles garanties américaines. Le système est devenu instable.

Washington a alors proposé le GEL des SANCTIONS pour calmer les inquiets et engager le régime entier dans un plan d’apaisement réciproque. La Grande-Bretagne et la Russie ont contré ce plan d’arrangement en exigeant une coopération nucléaire très stricte de la part des mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nomméAccord de Genève. Londres a par la suite introduit par l’intermédiaire de l’Europe une résolution sur les violation des droits de l’homme et le terrorisme du régime pour empêcher diverses tentatives de deal de Washington via, l’AIEA, ses alliés arabes ou encore d’Europe de l’Est.

La marge de manoeuvres de Rohani a été réduite au néant. Il n’a cessé de zigzaguer entre la dissidence, la modération et l’offensive pour avancer sans écoper de nouvelles sanctions internes ou internationales. L’absence de coopération nucléaire n’a pas permis de geler les sanctions. Le régime s’est retrouvé en manque de carburants pour produire de l’électricité, il a réquisitionné toutes les eaux du pays au prétexte d’une sécheresse inattendue pour maintenir un minimum de production d’électricité. Les gens du régime ont perdu tout espoir. Tous les événements officiels ont sans cesse été boycottés en interne.

Le tournant du 1er mai ! Les ouvriers iraniens ont aussi pu manifester enfin massivement contre le régime. Washington, inquiet, s’est alors tourné vers les Chefs Pasdaran, mais ces derniers qui manque de troupes n’ont su dominer les clans et stabiliser la situation.

Dans la foulée, la vidéo d’une fille se dévoilant en plein jour sans être à aucun moment inquiété par un policier ou un bon musulman, a montré que le régime et les Pasdaran n’avaient plus aucune force ou autorité !

Le lendemain, 75% des responsables manquaient à l’appel à la fête officielle pour la naissance de l’Islam ! Les chefs Pasdaran ont mis à l’index leur commandant en chef Jaafari pour faciliter l’ouverture à Washington. Les mollahs ont de leur côté envoyé en coma l’ayatollah Mahdavi-Kani le patron du clergé politique pour faciliter le deal avec Washington ! Les nantis ont paniqué à l’idée d’être sacrifié dans les marchandages à venir, la bourse a fait un méga crash. Mais les marchandages n’ont pu avoir lieu ou réussir car Londres s’est invité à la réunion via Ashton.

La panique interne s’est amplifiée à l’approche de la première année de présidence de Rohani. L’anniversaire de l’élection du Mister Good Deal a donné lieu à un crash monstrueux de -27% ! Ses patrons du clergé ont eu peur que ses adversaires se liguent contre lui et le dépose , les privant de leur accès exclusive aux marchandages. Ils ont créé un nouvel organe dédié aux grandes décisions stratégiques avec à sa tête, leur 1er choix pour la présidence, l’ex-négociateur Jalili, afin de garder le contrôle des marchandages.


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, on s’attendait à une riposte des clans encore exclus des marchandages : les Chefs Pasdaran et surtout le clan Larijani. Mais ce clash n’a pas eu lieu en raison de nombreuses ruptures au sein des officiers supérieurs des Pasdaran en poste dans les régions iraniennes et aussi en raison de la révélation de la rupture des milliers de juges avec le pouvoir judiciaire.

Par ailleurs, les corporations patronales du Bazar, en conflit avec le régime depuis 5 ans ont enfin rompu avec le régime, l’occasion de la journée des corporations. Le régime s’est ainsi retrouvé d’un coup avec une action hostile des patrons et des ouvriers. Il a promis de couper le courant électrique de Téhéran pour punir les riches qui avaient rejoint le camp du peuple ! Par la suite, on a appris qu’il avait coupé le courant dans les quartiers chics et mis le feu à plusieurs endroits du Bazar pour amener ses commerçants à reculer !

Le régime venait de déclarer la guerre aux Bazaris pour les retenir à ses côtés, mais aussi pour mettre en garde ses propres affairistes paniqués. On devait s’attendre à plus de panique et sans doute à nouveau cycle de crash à la bourse de Téhéran !

Washington a proposé la reprise du dialogue avec le régime dès lundi 1er jour ouvré en Occident !

Mais la semaine iranienne commence samedi. Cette promesse de marchandage avec le clergé via Rohani devait donner lieu à une reprise des hostilités des clans exclus des marchandages dès samedi, exposant Rohani et ses patrons à deux jours de crises intenses.


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
Par ailleurs, cette semaine, le régime avait un programme interne très difficile :.
- Samedi, le clergé devait rassembler les autres clans (qui le haïssent) pour la commémoration d’un attentat attribué à Washington qui avait décimé plusieurs dignitaires. L’absence des Pasdaran allait confirmer la décomposition du régime forçant le clergé à durcir ses positions islamo-révolutionnaires pour affirmer sa légitimité politique au risque d’amplifier la panique interne et contrarier les négociations à venir !
- Ce même jour, samedi, Sadegh Larijani (le n°2 du clan) devait clore la semaine du pouvoir judiciaire par la Journée du Pouvoir Judiciaire. L’absence de ses juges à ses côtés allait affaiblir la capacité d’action de son frère Ali Larijani et l’amener à se lancer dans une action hostile via le Parlement par la révocation de plusieurs ministre, c’est-à-dire le renversement légal de Rohani !
- Enfin, samedi soir, le monde musulman entrait dans le mois du Ramadan. C’est un mois douloureux pour le régime car il n’y a aucune mobilisation de la part du peuple et les mosquées restent vides à ce moment. Ce plus, au cours de l’année en cours, on a assisté à la rupture du personnel chargé d’entretien des mosquées qui étaient les derniers figurants du régime pour simuler une certaine effervescence religieuse à ce moment de l’année. Le régime allait de fait entrer dans un grand malaise dès samedi au coucher du soleil !
- Mardi, Rohani devait rassembler les patrons de ses industries, les nantis paniqués qui le voit comme un looser ! Leur absence à ses côtés devait amplifier les crises internes...
- Mercredi, le clergé devait rassembler tous les clans en mémoire d’un grand mollah tué par les moudjahidines du Peuple ! L’absence des clans à ses côtés devait amplifier les crises internes...
- Jeudi, divers clans allaient insulter Washington pour un tir de missile en 1988 contre un avion d’Iran Air qui avait provoqué la mort de 290 personnes civiles pour faire capoter les marchandages en cours.


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine était, de fait, une période d’intenses crises internes. Le clergé devait éviter les conflits avant lundi et parvenir à un semblant d’accord avant jeudi ! Voici le récit en images d’une semaine de conflits (réjouissants) à tous les niveaux !

L’ébauche de cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (07.07.2014) via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran-e-Ariaee. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur le compte Youtube d’IEATV ou dans la section iranienne d’Iran-Resist.


1 - 13.07.2007
Iran : Allah veille aux affaires !

Le rationnement de l’essence aux pays des mollahs est une vraie merveille ! Nous l’avions qualifié de hold-up car il permettait par un système de quotas de faire payer uniquement ceux qui ne sont pas liés au régime.


1 - 04.07.2007
Iran : Enquête détaillée sur l’identité de Marjane Satrapi

Vous connaissiez Caroline Andrieu ? nous, non. Elle écrit dans Le Parisien. Elle écrit bien, mais elle a produit un drôle d’article sur Persépolis. Cette journaliste ne s’est pas posée la question de vérifier les informations fournies par l’auteur de Persépolis, comme tous les autres soi-disant journalistes ou présentateurs de Télé ou de radio qui se contentent de produire un bon papier avec des émotions. Pourtant les infos existent et il y a de quoi être sidéré par le manque d’intérêt pour la recherche d’info. Nous allons donc vous donner d’autres infos sur Marjane Satrapi.


1 - 30.06.2007
Lettre d’un exilé à Marjane Satrapi : J’avais 18 ans au moment de la révolution

Nous avons reçu cet article, d’un auteur qui s’ignore. Nous avons décidé de le publier en espérant qu’il continuera de nous écrire car ce site appartient à ceux qui ont cette sensibilité.


1 - 21.06.2007
Iran : Séisme, incendie et état d’urgence !

Le lundi 18 juin, un séisme de magnitude 5,6 sur l’échelle ouverte de Richter a secoué Qom, la ville des mollahs à 17h59 heure locale. Selon les médias iraniens, aucune victime n’a été observée, mais il s’agit d’une affirmation réglementaire utilisée par le régime afin de ne pas être redevable devant le peuple d’une absence de secours acheminés vers les lieux de la catastrophe.


1 - 02.01.2015
Iran : La semaine en images n°358
Une semaine terriblement noire pour l’Iran !


Nouveau Résumé Historique (écrit le 25.12.2014)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

D’emblée ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables et des affairistes paniqués du régime. Fragilisés, Rohani et ses patrons du clergé ont dû, pour pouvoir gouverner, s’allier au Clan des Frères Larijani qui contrôle les pouvoirs judiciaire et législatif. Mais quand Washington a évoqué un embargo à 100% et des mandats d’arrêts internationaux puis a proposé un dialogue en directe en Oman, Rohani a écarté Ali Larijani des marchandages. Ce dernier a rejoint les adversaires de Rohani tout en ayant quelques-uns de ses lieutenants dans son gouvernement ! Le système est devenu rapidement très instable.

En novembre 2013, Washington inquiet par la possible chute de l’islamisme, a alors changé d’approche et a proposé le GEL des SANCTIONS pour calmer les inquiets et engager le régime entier dans un plan d’apaisement réciproque. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan d’arrangement en exigeant une coopération nucléaire très stricte de la part des mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève.

Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’est pas parvenu à excéder les Américains. Les sanctions ont persisté. Les pénuries se sont amplifiées. Les Bazaris, dépossédés par les mollahs après la révolution et de plus en plus touchés par la récession ont aussi préféré d’arrêter le travail. Les grèves ouvrières et les manifestations d’agriculteurs se sont aussi multipliées. Au même moment, les filles iraniennes se sont mises à se dévoiler en public. L’absence de répression a confirmé le manque de policiers et Pasdaran fidèles. On a alors assisté à des boycotts unanimes d’événements officiels et religieux très importants. Le nombre des hauts responsables fidèles est passé de 500 à 60 personnes.

Sous l’effet de la panique, Rohani et le clergé ont à maintes reprises tenté de relancer le Mouvement Vert avec des leaders inédits car il ne trouvait pas de volontaires pour ces projets voués d’avance à l’échec ! La bourse a perdu 80% de ses clients, se résumant aux gros bonnets et aux quelques membres de la Chambre de commerce de Téhéran.

En septembre dernier, le clergé désespéré a évoqué, lors de la prière de vendredi, sa disposition pour un deal win-win, (alignement sur Washington en échange de quelque garanties de sécurité) ! Mais ses rivaux s’y sont opposés... A l’approche de la fin du second sursis dans le cadre de l’accord de Genève, Rohani et le clergé ont alors sollicité l’aide de la Russie et de la Chine, mais ne l’ont pas obtenue. Leur action est devenue confuse.

La France-l’Angleterre et l’Allemagne se sont associés à la Russie pour proposer un apaisement aux mollahs en échange d’investissements en Iran. Washington a saboté ce projet en frappant lourdement les Pasdaran et en court-circuitant l’offre par la reprise du dialogue via le canal 5+1, puis en proposant un dialogue en direct à Oman...

Après l’échec de ces rencontres, Washington a opté pour une révolution en couleur avec les mollahs, avec l’idée de les recycler en démocrates et pouvoir leur accorder les garanties de sécurité qu’ils souhaitent, mais le peuple n’a pas adhéré au projet. In fine, Washington a encore dû accorder un nouveau délai de 7 mois au régime islamique aux prétexte de sa bonne coopération ! La bourse a encore chuté car le régime allait encore subir des sanctions !

Conséquence du dernier sursis. Le nombre des hauts responsables fidèles a diminué aux manifestation politiques et religieuses. Les vrais prisonniers politiques ont aussi profité de la faiblesse du régime pour commencer une grève de la faim afin d’attirer l’attention de l’ONU à l’occasion de la journée internationale des droits l’homme sur la situation des droits de l’homme en Iran. Le régime a tenté de relancer les faux opposants, mais il n’y est pas arrivé.

L’ONU principalement financé par Washington a ignoré l’appel au secours des prisonniers iraniens et a aidé le régime à organiser conférence contre la violence et l’extrémisme pour recycler au plus vite ses dirigeants désespérés en démocrates et obtenir leur accord pour la transition vers une république islamique avec les pions de Washington ! Mais les responsables, exclus de ce processus, ont saboté le projet. La bourse a chuté de plus de 30% !


© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, le régime a sombré dans une nouvelle panique en l’absence de mobilisation chez le peuple et surtout dans ses propres rangs à l’occasion d’Arbaeyn, dernière date du deuil des saints martyrs de chiisme et pour la journée de l’unité de l’Université et du Howzeh (centre de formation des mollahs) !

Washington a volé au secours du régime en lui proposant un dialogue en direct à Genève ! Les 5+1 ont rejoint le dialogue à venir empêchant un deal ! La panique interne s’est amplifiée encore. Après deux jours de crash, le régime a censuré les chiffres de la bourse. Nous estimions le crash à 87%, il a finalement annoncé -37% au cours de la semaine qui ne nous intéresse. Le régime a tenté de relancer sa fausse opposition avec des éléments proches de Washington, mais n’a pu réunir qu’une trentaine de personnes. Il s’est retrouvé sans joker.


© IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, le régime (sans joker) avait beaucoup de commémoration religieuses donc beaucoup d’occasions d’être boycotté. Samedi, le clergé devait célébrer le système de donation religieuse Vaqf, qui le finance. Dimanche, le régime tout entier devait mobiliser ses membres et ses partenaires pour la mort de Mahomet et le martyr d’Emam Hassan (3e saint du chiisme). Mardi, le régime tout entier devait mobiliser ses membres et ses partenaires pour le martyr d’Emam Reza (8e et plus populaire saint du chiisme). Jeudi, le régime tout entier devait mobiliser ses membres et ses partenaires pour le Hégire, l’exil de Mahomet qui sert de repère pour le calendrier islamique.

Le régime (sans joker) ne pouvait espérer mobiliser. Le clergé, les Pasdaran et les Larijani se sont unis pour provoquer une escalade (pour faire diversion par rapport aux boycotts et surtout pour forcer Washington à leur accorder une fuite sécurisée au plus vite). Mais ils n’y sont pas arrivés. Les dirigeants sans joker se sont retrouvés sans issue et face leur isolement... Ils ont fait des choix inattendus, Washington aussi !

Voici, le récit en images d’une semaine de revers et solutions désespérées qui laisse l’Iran en état de choc.


1 - 16.01.2015
Iran : La semaine en images n°360
Attention aux terroristes terrorisés de Téhéran !


Nouveau Résumé Historique (écrit le 12.01.2015)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

D’emblée ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables et des affairistes paniqués du régime. Fragilisés, Rohani et ses patrons du clergé ont dû, pour pouvoir gouverner, s’allier au Clan des Frères Larijani qui contrôle les pouvoirs judiciaire et législatif. Mais quand Washington a évoqué un embargo à 100% et des mandats d’arrêts internationaux puis a proposé un dialogue en directe en Oman, Rohani a écarté Ali Larijani des marchandages. Ce dernier a rejoint les adversaires de Rohani tout en ayant quelques-uns de ses lieutenants dans son gouvernement ! Le système est devenu rapidement très instable.

En novembre 2013, Washington inquiet par la possible chute de l’islamisme, a alors changé d’approche et a proposé le GEL des SANCTIONS pour calmer les inquiets et engager le régime entier dans un plan d’apaisement réciproque. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan d’arrangement en exigeant une coopération nucléaire très stricte de la part des mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève.

Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’est pas parvenu à excéder les Américains. Les sanctions ont persisté. Les pénuries se sont amplifiées. Les Bazaris, dépossédés par les mollahs après la révolution et de plus en plus touchés par la récession ont aussi préféré d’arrêter le travail. Les grèves ouvrières et les manifestations d’agriculteurs se sont aussi multipliées. Au même moment, les filles iraniennes se sont mises à se dévoiler en public. L’absence de répression a confirmé le manque de policiers et Pasdaran fidèles. On a alors assisté à des boycotts unanimes d’événements officiels et religieux très importants. Le nombre des hauts responsables fidèles est passé de 500 à 60 personnes.

Sous l’effet de la panique, Rohani et le clergé ont à maintes reprises tenté de relancer le Mouvement Vert avec des leaders inédits car il ne trouvait pas de volontaires pour ces projets voués d’avance à l’échec ! La bourse a perdu 80% de ses clients, se résumant aux gros bonnets et aux quelques membres de la Chambre de commerce de Téhéran.

En septembre dernier, le clergé désespéré a évoqué, lors de la prière de vendredi, sa disposition pour un deal win-win, (alignement sur Washington en échange de quelque garanties de sécurité) ! Mais ses rivaux s’y sont opposés... A l’approche de la fin du second sursis dans le cadre de l’accord de Genève, Rohani et le clergé ont alors sollicité l’aide de la Russie et de la Chine, mais ne l’ont pas obtenue. Leur action est devenue confuse.

La France-l’Angleterre et l’Allemagne se sont associés à la Russie pour proposer un apaisement aux mollahs en échange d’investissements en Iran. Washington a saboté ce projet en frappant lourdement les Pasdaran et en court-circuitant l’offre par la reprise du dialogue via le canal 5+1, puis en proposant un dialogue en direct à Oman...

Après l’échec de ces rencontres, Washington a opté pour une révolution en couleur avec les mollahs, avec l’idée de les recycler en démocrates et pouvoir leur accorder les garanties de sécurité qu’ils souhaitent, mais le peuple n’a pas adhéré au projet. In fine, Washington a encore dû accorder un nouveau délai de 7 mois au régime islamique au prétexte de sa bonne coopération ! La déprime interne s’est amplifiée car le régime allait encore subir des sanctions !

Washington a alors aidé les mollahs à organiser une conférence onusienne contre la violence et l’extrémisme afin de les recycler au plus vite en démocrates et obtenir leur accord pour la transition vers une république islamique avec ses pions ! Mais les responsables, exclus de ce processus, ont saboté le projet. La bourse a chuté de plus de 30% !

Dernièrement, le régime a constaté son impopularité par le boycott à 100% des deuils chiites d’Arbaeyn, la mort Mahomet et la fondation du Califat par ce dernier. Washington a proposé un dialogue à Genève, mais les divisions internes n’ont pas permis de trouver un consensus. La bourse na continué sa chute vertigineuse. Washington a alterné les pressions et le dialogue sans parvenir à un deal en raison des divisions internes.

Les mollahs & co ont encore opté pour une révolution en couleur pro-US avec leur pion Sotoudeh et ceux de Washington comme le vieux Maleki. Mais les faux opposants internes se sont aussi gardés de participer à cette opération impopulaire. Le régime s’est retrouvé sans joker.

Les mollahs et leurs rivaux les chefs Pasdaran et les Larijani se sont unis pour faire vibrer l’Arc chiite. Mais leurs alliés régionaux à savoir la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! La coalition des mollahs et leurs rivaux a éclaté ! Les chefs Pasdaran ont alors tenté de sauver leur peau en proposant via le faux opposant Nourizad un projet de pilotage du régime vers la démocratie ! Washington a refusé pour rester avec le clergé qui lui semble bien plus faible et manipulable !


© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, le régime avait au programme la journée de soutien au Guide et du rejet de la contre-révolution. Les mollahs et les rivaux ont évité toute propagande car ils savaient qu’ils seraient boycottés. Chacun s’est mis à oeuvrer pour ses intérêts. Les Pasdaran (refoulés par Washington) ont tenté de s’imposer en arbitre du jeu par des annonces d’essais de missiles. Washington a tué plusieurs chefs Pasdaran via ses pions régionaux pour éliminer leur interférence. Désespérés, les chefs Pasdaran ont (par leur pion Nourizad) accusé le clergé et le Guide de corruption pour les virer et accéder aux négociations avec Washington ! La bourse a chuté d’au moins 36% !

Les mollahs devaient se tourner vers Ali Larijani. Ce dernier a demandé les pleins pouvoirs via son propre faux opposant et beau-frère Ali Mottahari.

Les mollahs ont choisi les Pasdaran en signant leur unité par la présence de Rohani à leurs dernières manœuvres clairement anti-américaines ! Washington a réagi à ce choix de fuite en avant par des sanctions bancaires et l’élimination du dollar dans les échanges autorisés entre son alliée la Turquie et les mollahs. Les mollahs sont alors revenus à un discours favorable à une révolution de couleur avec Washington !


© IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, le monde musulman devait célébrer l’anniversaire de Mahomet. Il y a une différence 4 jours chez les sunnites et les chiites. Les mollahs ont choisi la date intermédiaire pour célébrer chaque année l’Unité de l’Islam (en concordance avec la pacte signée sur ce thème en 1954 avec les Frères Musulmans) pour se poser en leaders d’un nouvel califat unifié !

Trois problèmes se posaient aux mollahs : le boycott quasi certain de l’anniversaire de Mahomet par le peuple et leurs derniers fidèles, le risque d’un boycott de leur Conférence du nouveau califat par les autres pays musulmans, y compris leurs alliés chiites et enfin une nouvelle crise provoquée par ces deux boycotts.

De plus, la date de leur conférence en sursis, le mercredi 7 janvier (17 Dey) coïncidait avec l’anniversaire de l’abolition du voile en Iran par Reza Shah, le grand architecte de l’Iran moderne et laïque aujourd’hui même adulés par les communistes iraniens ! Vu la contestation populaires et féminine, des actions étaient à craindre !

Le régime a évité toute publicité sur la conférence et toute attaque contre la figure adulée de Reza Shah. On a compris qu’il craignait une semaine difficile.

Le régime n’avait pas tort. Voici, le récit en images d’une semaine exceptionnellement noire et mouvementée pour les mollahs & co et pour ceux qui leur parlent !


1 - 02.05.2007
Iran : Le faux récit des blogs féminins par le Figaro

Delphine Minoui, la correspondante du Figaro à Téhéran est connue pour ses articles qui sont dans la droite lignée des attentes politico-médiatiques du régime des mollahs. Après une longue période de repos, elle revient avec un article qui dépasse nos espérances car il démontre sa méthode très particulière qui consiste à glisser dans ses écrits les noms de personnages que le régime veut promouvoir.




0 | ... | 200 | 210 | 220 | 230 | 240 | 250 | 260 | 270 | 280 | 290