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Iran-sanctions : Washington et les employés du mois, la Suisse et Israël !

Selon le ministre des Affaires étrangères d’Israël, on peut encore négocier trois ans avec Téhéran. La Suisse qui représente les intérêts américains à Téhéran insiste également sur le dialogue. Ces deux « employés du mois » préparent le terrain à la poursuite de l’apaisement alors que Téhéran s’apprête à refuser encore tout dialogue constructif avec Washington en 2011.


31.12.2010

IRAN-GAZA: TURKEY SUPERSTAR !

© IRAN-RESIST.ORG – June 8, 2010 | Since several months, Turkey has appeared in the news as an improvised negotiator in the Iranian nuclear crisis. Lately it took part in the signature of a nuclear compromise with the mullahs. For a week it has become very topical as an emerging actor on the international scene in the world’s thorniest conflict. From our point of view, this Turkey superstar is the outcome of Washington’s will and this can’t be a riskless situation for this country.


19.06.2010

Iran – Gaza : La Turquie superstar !

Depuis quelques mois, la Turquie était présente dans l’actualité comme un négociateur improvisé dans la crise nucléaire iranienne. Elle a dernièrement pris part à la signature d’un compromis nucléaire avec les mollahs. Elle est depuis une semaine au centre de l’actualité comme un acteur émergeant de la scène internationale dans le conflit le plus épineux de la planète. De notre point de vue, cette Turquie superstar est le produit de la volonté de Washington et ce n’est pas sans risque pour ce pays.


08.06.2010

Iran : La place de la France dans la crise nucléaire iranienne

L’AIEA vient de publier un nouveau rapport sur l’Iran. Washington qui a besoin d’une entente avec les mollahs et de ce fait doit éviter des sanctions susceptibles de les renverser a noté une absence de coopération iranienne avec l’AIEA, mais il n’a pas demandé de nouvelles sanctions en sus de sa guerre d’usure économique contre les mollahs. La raison est qu’une entente avec les mollahs permettrait aux Etats-unis de contrôler la plupart des gisements pétroliers ou gaziers du monde. La France, qui avait dans les derniers mois soutenu cette approche hostile aux intérêts pétroliers des autres grandes puissances membres du groupe des Six, a doublement rompu avec cette position en déplorant le manque de dialogue des mollahs non pas avec l’AIEA, mais avec les Six, puis en exigeant l’adoption de nouvelles sanctions. C’est une évolution remarquable, mais cette crise en a connu beaucoup d’autres. Pour comprendre son importance ou manque d’importance nous avons décidé de vous exposer un petit historique de ces évolutions.


03.06.2010

Iran : Lula, l’architecte d’une nouvelle communauté internationale

Après avoir échoué dans ses efforts à nouer le dialogue avec les mollahs, Washington, qui a besoin de ces derniers pour étendre son hégémonie dans les régions musulmanes et pétrolières du monde, a été dans l’embarras : il lui fallait adopter des sanctions plus fortes, ce qui va renverser ces futurs alliés utiles. Pour éviter ces nouvelles sanctions contraires à ses intérêts, en décembre 2009, Washington a mis en avant le Brésil, son plus important partenaire commercial en Amérique latine, qui s’est dit opposé à toutes nouvelles sanctions. Depuis, dès qu’on lui parle de la nécessité de sanctions contre les mollahs, Washington rappelle l’existence du frein brésilien comme cela a été le cas ce jeudi quand Hillary Clinton a estimé que malgré de « très bonnes relations bilatérales », les Etats-Unis et le Brésil avaient un « grave désaccord »« à propos de la manière de traiter la question du nucléaire iranien !


29.05.2010

Iran : La semaine en images n°118

Cette semaine, en France, l’actualité iranienne a surtout tourné autour de la libération de Clotilde Reiss, mais cela n’était pas l’objet central de l’actualité iranienne pour les mollahs dirigeants ou pour la population. Pour les mollahs, la principale actualité était évidemment la signature de l’accord avec le Brésil et la Turquie dans lequel ils restaient fidèles à leurs positions et parvenaient à un compromis sans avoir cédé aux exigences de la communauté internationale. Téhéran a d’ailleurs affiché toute la semaine un air de victoire dans l’intransigeance. Dans le même temps pour la population iranienne, le principal sujet de préoccupation a été : que vais-je devenir face à de nouvelles sanctions qui se profilent à l’horizon face à l’attitude d’intransigeance militante (du pouvoir). C’est ce que l’on peut voir dans le regard critique sur les évènements de cette semaine porté par les photographes iraniens issus de la classe populaire.


23.05.2010

Iran–Brésil–les Six : D’accord, pas d’accord !

Il y a une semaine, alors que le Brésilien Lula s’apprêtait à se rendre en Iran pour une dernière tentative de négociations, les Six semblaient unanimement d’avis qu’il fallait en cas d’un échec sanctionner les mollahs. Les Britanniques, les Chinois et les Russes avaient même évoqué, en ordre dispersé, leurs intérêts pour des sanctions unilatérales plus fortes. Aux termes d’une négociation avec la participation de la Turquie, Lula a obtenu un accord tronqué qui est déjà remis en cause par Téhéran qui parle d’une « déclaration commune » et non d’un « accord » (agreement), mais au sein des Six, plus personne n’est de l’avis de son voisin. On y trouve tous les cas de figure : les Américains saluent le demi accord, mais veulent une résolution qui pour l’instant ne contient aucune sanction inédite, les Anglais qualifient le demi accord de ruse, mais ne demandent plus de sanctions, les Russes n’ont aucun avis sur le demi accord et veulent des sanctions communes, bref, on est revenu à l’âge d’or de la crise avec les mollahs. | Décodages |


20.05.2010

Iran : Lula chez les mollahs pour un compromis symbolique

Hier, les Etats-Unis ont laissé entendre que la visite à Téhéran du président brésilien Lula serait l’ultime chance de dialogue sur le nucléaire, trahissant leur rôle derrière la tentative brésilienne. Pour prendre la mesure de cette tentative, il suffit de préciser que le président Lula arrive en Iran à la tête d’une délégation de 300 personnes dont 6 ministres et 260 hommes d’affaires. C’est une occasion pour revenir sur la définition de cette notion de dialogue selon Washington, mais aussi sur les diverses tentatives détournées des Etats-Unis pour dialoguer avec Téhéran.


14.05.2010

Iran : La semaine en images n°113

Il y a deux mois, Téhéran avait prévenu que le 10 avril, à l’occasion de la journée nationale de la technologie nucléaire, il annoncerait de grands progrès en matière d’enrichissement, mais en raison d’un article du New York Times remettant en cause l’authenticité des annonces, vendredi dernier, le régime a bâclé sa journée de la technologie nucléaire en annonçant des progrès négligeables. Il a ainsi donné l’impression de perdre ses moyens face aux Américains. C’est pourquoi le régime a passé une semaine testostéronée pour restaurer son image de méchant qui n’a pas peur des Américains.


18.04.2010

Iran-sanctions : Nouvelle tentative ratée de Washington

La journée d’hier a été marquée par une forte agitation autour du thème des sanctions contre Téhéran au Conseil de Sécurité. Des dizaines de dépêches des agences occidentales ont rapporté d’heure en heure l’évolution des efforts entrepris par Washington et l’opposition affichée par d’autres pays comme la Chine ou le Brésil. Vu sous cet angle, cela donnait l’impression d’une cause perdue, mais la vue était différente depuis Téhéran car les sections persanes de ces mêmes agences diffusaient des rumeurs anxiogènes sur le contenu exact d’une résolution en préparation...


05.03.2010

Iran : Le chant lancinant d’Obama et les paillassons

Hier, à Washington, le 1ier ministre turc Erdogan dont le pays siège au Conseil de Sécurité jusqu’à fin 2010 s’est dit opposé à de nouvelles sanctions contre l’Iran. Obama a affirmé qu’il avait échoué à le convaincre, insinuant ainsi son impuissance à imposer de nouvelles sanctions qu’il avait promises pour le 1ier janvier 2010 en cas d’échec de la diplomatie. L’argument est faux car il avait promis des sanctions unilatérales américaines qui ne demandent aucune autorisation d’un pays allié. Washington cherche des excuses. |Décodages|


09.12.2009



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