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Iran : La semaine en images n°313
Le régime a enfin mis un genou à terre !

21.02.2014


Nouveau Résumé Historique (écrit le 17.02.14)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable guerre d’usure économique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Fausse modération n°1 (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux. Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence et a confié ce rôle à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington.

Alliances clientélistes | Rafsandjani a aussi gagné le soutien diplomatique des Européens en leur vendant du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions. Le régime a cependant continué ses activités terroristes sous la direction d’un certain Rohani pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Il s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et des centrales à des prix exorbitants. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani de mettre fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et le vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani est revenu, via ex-collaborateur Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir que Washington recule par peur de nuire au système islamique qu’il veut récupérer). Washington en a profité pour évoquer encore des frappes ou à défaut un transfert du dossier au Conseil de Sécurité pour légitimer ses pressions surtout des sanctions bancaires.

Le régime s’est approché davantage de la Russie, mais aussi de la Chine, dans l’espoir d’entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghaï afin de bénéficier de sa protection économique et miliaire, mais il a aussi entamé des négociations clandestines avec les Américains. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, lui ont souvent refusé l’adhésion à l’OCS et ont même plutôt soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime exsangue s’est retrouvé en difficulté pour son approvisionnement : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Fausse modération n°2 : le Mouvement Vert | En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passés.

Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures Garanties de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué par un tiers la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures Garanties pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il a abandonné les marchandages. Les pics britanniques ont cessé. Rafsandjani a retrouvé le soutien des médias britanniques pour un autre projet : une déviation du régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Mais Rafsandjani a décidé de continuer quand même par un « projet présidentiel déviant » car il n’avait d’autres options et aussi par servilité vis-à-vis des Britanniques. Les grands du clergé ont jugé cette option contraire à leurs intérêts. Ils ont invalidé sa candidature et ont de facto rompu leur lien historique vieux de 170 ans avec Londres. Ils ont choisi à sa place le négociateur intégriste Jalili, adepte d’un plan d’Escalade régionale déstabilisante pour forcer Washington à accorder aux mollahs un départ sans danger. Mais la recrudescence des actes populaires hostiles au régime a vite amené les nouveaux dirigeants à écarter Jalili et prendre comme futur président le faux modéré Rohani (une sorte de « Rafsandjani » sans réseau) pour mener à la fois un bras de fer et aussi pouvoir piloter un transfert de pouvoirs vers Washington via une (éventuelle) révolution de couleur pro-US en cas d’un soulèvement populaire ou un deal entre les deux parties. Ce choix de retour aux solutions ratées des premières années du régime n’a pas plu à ses nantis et aux Chefs Pasdaran : ils ont aussi boycotté les élections. 

Dès l’élection (ainsi) bancale de Rohani, le dollar est monté en flèche. Les Nantis avaient envie de fuir. Les Pasdaran rebelles ont aussi commencé des actions de sabotages contre le régime. Rohani a compris qu’il n’avait pas de temps. Rohani a formé une coalition avec les Larijani qui pouvaient l’embêtaient, mais a exclu les Pasdaran qui n’ont plus de troupes et ne représentent plus rien. Il a commencer le bras de fer avec Washington en annonçant 19,000 centrifugeuses, une activité d’enrichissement en hausse et un stock de 4400 kg d’UF6, une politique d’Excès pour obtenir le plus grand nombre possible de garantie de sécurité (pour les très nombreux membres de la nouvelle caste dirigeante et aussi pour les agents terroristes qui pourraient les incriminer).

Riposte américaine | Mais Washington qui ne peut, pour des raisons stratégiques, reculer devant ses adversaires. Par ailleurs, s’il veut un avenir en Iran, il ne peut aussi laisser filer les mollahs. Il a neutralisé le plan du régime en divisant par 10 via l’AIEA le stock d’uranium revendiqué par Téhéran. Puis il a accentué sa politique de pression en reparlant du terrorisme du régime pour insinuer l’émission de nouveaux mandats d’arrêt internationaux et aussi évoqué la possibilité d’un embargo à 100%. Puis, il a commencé un dialogue clandestin en direct en Oman avec le régime.

Rohani (ex-organisateur du terrorisme), a retiré les négociations au Conseil (collégial) de sécurité pour garder le secret de ses marchandages (ainsi que ses erreurs ou ses échecs) ! Il a relancé les querelles internes. Il a aussi tourné le dos à Assad pour faciliter les marchandages avec Washington, ce qui a provoqué l’éloignement de la Russie et du Hezbollah, aggravant l’état de la vulnérabilité du régime.

Rafsandjani s’est posé directement en alternative par divers propos pro-américains ou indirectement via son pion Khamenei par le projet de SOUPLESSE HEROIQUE. Les Chefs Pasdaran ont refusé ! Les nantis et les responsables affairistes du régime ont paniqué dans les deux cas (à l’idée que les dirigeants pactisent avec Washington et les oublient ou que par leurs excès non appropriés ils les exposent à plus de sanctions et de facto à plus de risques). Dans leur panique, ils ont révélé que le régime n’avait que 2 milliard dollars en réserves soit 1 ou 2 mois avant la panne sèche (mi-novembre) !

De nouveaux boycotts d’importants événements officiels ont rappelé la fragilité du régime. Washington a alors introduit l’idée d’un gel des sanctions pour éviter la chute du régime nécessaire à son expansion régionale et in fine, pour engager le régime dans un apaisement forcé, destiné à la longue à le désarmer pour mieux le soumettre. Les mollahs ont évidement refusé. Les Britanniques, les Russes puis les Allemands et les Français ont contré ce dégel (contraire à leurs intérêts pétroliers).

Washington a frappé les derniers Pasdaran fidèles en service dans la région frontalière de Sistan-Baloutchistan pour montrer qu’il pouvait exposer le régime à un embargo de facto. Les dirigeants du régime ont esquivé, oubliant au passage les officiers fidèles décimés ou pris en otages lors des attaques. Au retour, ces derniers ont immédiatement pris leurs distances en cessant d’intervenir en sa faveur. Au même moment, une baisse soudaine des températures a augmenté la consommation d’énergie exposant le régime à une situation de pénurie et de crise impossible à gérer quand on n’a plus de soldats. Le 14 novembre 2013, le régime a accepté l’Accord de Genève sur un plan de démantèlement partiel de ses installations nucléaires pour obtenir un sursis, quelques milliards de dollars et en se disant qu’après tout, il pourrait, si sa situation s’aggravait, rompre l’Accord pour provoquer enfin une escalade déstabilisante.

Son geste a été vu comme une petite capitulation par les nantis paniqués. Ils ont rué vers l’or et le dollar pour faire leur valise... Le régime s’est retrouvé avec une nouvelle crise interne. Rohani est revenu à la politique d’Escalade délibérée en évoquant un enrichissement à 60% !

Washington a esquivé l’Escalade, mais a puni les mollahs indirectement en demandant à son allié turc de mettre fin à leurs importations d’or destinées à apaiser leurs nantis paniqués. Rafsandjani a pris la partie d’un deal, mais il n’a guère mobilisé. Il est devenue évident que les nantis paniqués espéraient un régime fort pour réussir à obtenir des garanties dé sécurité pour tous.

Mais au même moment, plusieurs boycotts d’événements significatifs, mais aussi des attaques de jeunes contre des derniers agents armés ou cléricaux fidèles au régime ainsi que le début de la grève du secteur pétrochimique ont surtout mis en évidence la faiblesse du régime. Les Nantis du régime ont paniqué, les gros bonnets du régime aussi et le régime a eu droit à 7 jours consécutifs de crash boursier !

Rohani est devenu plus « Khatamiste » en cherchant à diviser le groupe 5+1 par une drague pétrolière des Européens pendant le sommet de Davos. Mais les Européens ne pouvaient pas accepter. Washington a tenté un deal via ses plus importants pions internationaux le groupes des Elders, présidé par Kofi Annan. Les mollahs ont refusé car il n’y avait là rien aucune offre officielle. Ils sont restés dans le bras de fer et aussi la politique de drague économique vis-à-vis des Européens, notamment les Français et les Allemands.


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La semaine dernière, une importante vague de froid a paralysé le pays provoquant une forte augmentation une baisse soudaine des températures a augmenté la consommation d’énergie exposant le régime à une situation de pénuries fortes et inattendues, montrant son extrême vulnérabilité.

Les gens du régime aussi ont boycotté l’anniversaire du retour en Iran de Khomeiny, puis d’autres journées révolutionnaires. La situation du régime a réellement été très difficile. Ses offres d’investissements sont devenues des ordres politiques de rupture avec Washington et n’a rien pu obtenir de plus d’une centaine de Français venus en Iran et des homes d’affaires allemands rencontrés en marque du Forum sécuritaire de Munich. Excédé, il s’est lancé dans des propos hostiles à Washington pour provoquer une escalade, mais il n’y est pas parvenu.


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Cette semaine, le régime devait trouver un moyen pour bousculer Washington et le forcer à lui accorder fuite sécurise. Le régime devait aussi trouver des alliés pour célébrer correctement l’anniversaire de la Révolution islamique pour nier son isolement. Mais il n’a pu enquiquiner Washington, ni trouver des volontaires pour dissimuler son effondrement. Il eut droit à une nouvelle semaine de crash boursier dont une nouvelle très grosse panique interne ! Voici un très intéressant récit en images d’une nouvelle semaine d’humiliation et de revers pour le régime isolé et agonisant des mollahs.

L’ébauche de cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (17.02.2014) via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran-e-Ariaee. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur le compte Youtube d’IEATV ou dans la section iranienne d’Iran-Resist.



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La semaine dernière a été marquée par 3 grands échecs : l’épuisement des réserves du régime après une seule journée de froid, l’incapacité du régime à soudoyer les Français et les Allemands pour diviser les 5+1, enfin son incapacité à provoquer une crise déstabilisante pour obtenir un sursis ou les garanties nécessaires pour la fuite de ses proches. En conséquence, ses derniers membres, aussi bien les politiciens que les affairistes, ont été convaincus qu’il était fichu : ils n’ont jugé judicieux de participer aux cérémonie de l’anniversaire du retour de Khomeiny en Iran. Selon une information paru tardivement cette semaine, ces gens avaient aussi repris la vente de leurs actions provoquant une nouvelle panique puis un nouveau crash à la bourse de Téhéran (ci-dessous le tableau des indices en baisse). Cette tendance baissière a été amplifiée jeudi dernier après l’absence d’organisation de la Journée de Confiance du régime en ses Soldats, faute de participants.

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Vendredi dernier, Washington, alarmé par cette situation, avait demandé à ses nouveaux amis islamistes Tunisiens de convier Ali Larijani dans leur pays dans l’espoir de lui parler et voir s’il acceptait de capituler. Larijani n’avait pas accepté et avait même qualifié Israël de tumeur cancéreux, en demandant les islamistes tunisiens à rompre avec son mentor américain ! Les mollahs entendaient parvenir à la réédition de leur exploit de 1979.

Dans un premier temps, Washington avait neutralisé Larijani en le privant de sous-titres en anglais et de conférence de presse. Washington avait aussi évoqué une panne administrative pour marquer une pause en cas très vraisemblable d’un excès de provocation du régime.

Mais le régime n’avait alors rien fait ou dit par peur de subir de nouvelles sanctions au moment des cérémonies de célébration de la révolution islamique. Washington a jugé opportun de bousculer les mollahs afin de les amener à plier. Son allié régional, l’Inde, lui a prêté mains fortes en plaçant le régime sur sa liste noire et en imposant l’obtention d’un visa pour ses diplomates ou ses affairistes attitrés.

Washington a aussi signalé un petit lien entre les mollahs et Al Qaeda. Enfin, il a amplifié la panique de ses rares fidèles en prenant en otages 5 soldats du régime dans le sud-est du pays. Mais il a laissé une chance d’ouverture (aux mollahs) en oubliant l’Accord de Genève et en focalisant sles médias sur le voyage imminent des inspecteurs de l’AIEA à Téhéran pour parler, non pas de l’Accord qui n’avançait pas, mais d’un accord minimal signé auparavant avec les mollahs et qui n’était plus d’actualité. Les mollahs y ont vu une tentative d’apaisement forcée susceptible de confirmer leur faiblesse et entraîner une plus grande panique chez leurs associés affairistes, plus de ruptures chez leurs responsables subalternes et enfin (mardi), un boycott quasi absolu du 35e anniversaire de la révolution islamique.

En attendant, dans moins de 24 heures, le régime avait une date test intermédiaire...

Samedi 8 Février 2014 (19 Bahman 1392), 35e anniversaire du mythe (fabriqué) de l’adhésion des pilotes de l’armée Impériale à Khomeiny, un mensonge mis en scène avec des Bazaris habillés en sous-officiers de l’Armée de l’Air pour désorganiser l’armée impériale qui résistait à la vague islamiste malgré la trahison de deux des principaux généraux Gharabaghi et Fardoust. Par la suite, le régime a implicitement reconnu avoir fabriquer cette affaire, mais par nécessité d’affirmer sa puissance, il a continué la célébration de cette (fausse) adhésion des militaires à la révolution par un grand rassemblement des pilotes et des commandants de l’Armée de l’Air et des Pasdaran autour du Guide, d’abord Khomeiny, puis Khamenei. Au fil des ans, avec l’augmentation du mécontentement interne, le régime a sans cesse amplifié le programme de cette journée pour donner l’impression que tout allait bien et ses soldats étaient toujours à ses côtés.

De fait, en ce jour, le régime devait rassembler près de 600 officiers supérieurs d’Air Force autour du Guide, mais aussi annoncer la mise en service de nouveaux avions ou missiles, organiser une dizaine de défilés aériens et des expositions de matériaux et enfin réunir ses 80 commandants de l’Armée de l’Air à l’Université des Forces Armées de la République Islamique.

Mais nous n’avons rien vu de tel dans le programme officiel de cette année : il n’y avait aucun défilé, aucune annonce concernant de nouvelles armes, aucune exposition et aucune réunion des commandants. Le régime avait réduit le programme : ce qui signifiait la certitude d’un grand boycott interne au sein de l’Armée de l’air à tous les niveaux. Il y avait un seul programme pour la journée : le rassemblement chez le Guide dont l’absence pouvait signifier l’effondrement la rupture de l’Armée de l’Air et le manque de personnel de rechange que l’on déguiserait comme en 1979 en officiers de l’armée de l’Air. Vue les circonstances, on devait normalement avoir droit à des images images d’archives (photos et vidéos) peut-être trafiquées et réactualisées sans trop d’excès pour ne pas fâcher les paniqués car ils détestent que l’on leur mente. On devait bien regarder les images pour détecter les rajouts afin de deviner le nombre réel des participants.

Samedi vers 8 heures, divers sites d’infos du régime ont annoncé l’arrivée imminente des officiers de l’Armée de l’air à la salle de prière personnel du Guide sans préciser leur nombre ou évoquer des chiffres très flatteurs. Le régime n’osait pas mentir de peur de décevoir ses compagnons paniqués et amplifier leur envie de fuite. Le régime était donc sous pression ce matin.

Les Britanniques ont augmenté la pression en annonçant sur le site de leur média arabophone d’Al Shargh al Awsat (Moyen-Orient) que la situation du régime restait grave car les sommes obtenues grâce à l’Accord de Genève étaient dérisoires pour empêcher le déclin imprimé par les sanctions. Les Russes ont aussi participé à ce travail de sape en demandant à leur allié le Tadjikistan de saisir plusieurs milliard de dollars du régime déposés dans ce pays par l’homme d’affaire Zandjani, actuellement en disgrâce, au prétexte de manquer de confiance à ce dernier !

Ces deux pics n’ont pas manqué d’amplifier la panique interne : la bourse a enregistré un nouveau crash, les plus riches vendaient pour acheter des dollars, exposant le régime à une fonte rapide de ses dernières réserves en dollar donc de facto à l’incapacité de renouveler ses réserves et se retrouver dans une situation de pénuries graves. Le régime était en voie vers le chaos ! Les dirigeants devaient se montrer fort et amplifier leur effort pour forcer Washington à leur accorder une sortie sécurisée. Il ont annoncé un grand rassemblement d’officiers chez le Guide. Ce choix de dernière minute a donné lieu à un dossier incohérent avec des photos contradictoires (de deux foules différentes) ! L’une très importante avec deux mollahs en première ligne et une autre moins importante sans les deux mollahs.

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Etant donné que la présence des deux mollahs est une obligation pour ce rassemblement et que par la suite, on les a vus sur la vidéo de ce rassemblement, nous avons décidé d’étudier la composition de cette foule. En regardant bien, on a vite été fixé car il n’y avait pas d’alignements parallèles sur la vue en diagonal ! On avait donc un collage de têtes issues d’images différentes ! Il n’y avait pas non plus de concordance entre les dimensions des têtes situées derrière la première lignes et le fond ! Le Fond était donc ajouté. Voici une image annotée par nos soins et regroupant ces analyses visuelles où l’on voit qu’il y avait environ une quarantaine d’officiers (assez âgés) sur une ligne et demi devant le Guide !

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On a alors compris la raison de la réduction du programme de la journée et des hésitations du régime à choisir entre une image complètement différente ou une image poussivement trafiquée, ce qui avait dans la panique résulté sur un dossier avec les deux options ! Ce qui montrait aussi un manque de plus ne plus inquiétant de personnel chargé de la propagande au sein du régime agonisant.

Il n’y avait rien qui puisse rassurer les gens du régime : il coulait dans un total désordre ! Tout le monde au sein du régime devait fuir ! On a eu 2 cas de dissidence avec 1 haut responsable du pouvoir judiciaire à Téhéran faisant état de la nécessité de respecter le peuple, un autre de ses collègues se disant soulagé de prendre sa retrait car il ne pouvait plus supporter maltraiter le peuple ! Certains députés ont aussi pris la partie du « peuple humilié par le régime » en prédisant un boycott massif dans 48 heures au moment de l’anniversaire de la révolution islamique. Le crash boursier est devenu plus prononcé, confirmant les risques de manque de dollars et en conséquence de pénuries graves.

Le régime a tenté de calmer les artisans de cette crise en insistant via ses médias de la nécessité de combattre la corruption en s’attaquant aux « 250 gros bonnets » qui détiennent les plus gros comptes bancaires, touchent les plus gros prêts et coulent le pays en refusant de les rembourser ! Mais en l’absence d’un geste judiciaire concret, qui par ailleurs est impossible à réaliser en raison de manque de troupes, l’avertissement n’a eu pas d’effet et la bourse est restée très agitée.

L’AIEA (bras de l’apaisement ou des pressions de Washington depuis l’arrivée d’Amano) a alors annoncé le début de ses négociations avec le régime dans un climat de sérénité et de confiance pour calmer la panique et empêcher la chute du régime islamique que Washington veut préserver en Iran. La panique a persisté car les gens du régime ont conscience qu’ils n’ont aucun avenir en Iran et le peuple veut leur peau.

Désespérés par leur encerclement en Iran, ils ont annoncé une nouvelle capacité de frappe balistique régionale grâce à l’armement de la missile anti-navire Kossar sur les Drones Karrar, d’une portée de 1000 km, pour forcer Washington à leur accorder une sortie sécurité. Cette provocation balistique a été motivée par le fait que la semaine précédente, Washington s’était inquiété du programme balistique du régime via Wendy Sherman (sa responsable des négociations au sein des 5+1). Mais là, Sherman n’a rien dit. Précisons aussi qu’il n’y avait aucun risque car le régime n’a aucune capacité balistique en l’absence de satellite militaire : ses drones ont un rayon d’action limité à 180 km. Mais Washington a tout de même puni son insinuation médiatiquement fort anxiogène par la diffusion illimitée sur le tweeter d’une photo de 5 soldats pris en otages par le groupe terroriste islamiste de Jeysh Al Adl, mettant les mollahs balistiques nez à nez avec leur incapacité à assurer leur sécurité en Iran !

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Le régime a cessé d’émettre des insinuations menaçantes ! Le clergé paniqué et à l’occasion de la clôture du Festival de livre de Fajr (un événement bidon inventé ce soir -là), il a mis sur le devant de la scène Rafsandjani, qui parle souvent d’un deal avec les Américains, pour apaiser ces derniers ! Le clergé songeait à changer de bord et choisir un deal !

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Dimanche 9 Février 2014 (20 Bahman 1392), l’ouverture esquissée pour un deal avec Washington n’a pas rassuré les nantis du régime car ils y perdront tout ce qu’ils ont ramassé ! Ils ont continué la vente de leur actions entrainant un nouveau crash boursier, donc un pas de plus vers le manque de dollars et vers les pénuries (de gaz, d’électricité...).

Le régime a alors affirmé que la baisse récente du débit de gaz exposait les gens à un risque élevé d’asphyxie par le monoxyde de carbone alors que cela est provoqué par un débit fort. On a compris qu’il racontait n’importe quoi pour parvenir diminuer la consommation du gaz car il en manquait.

Le régime a également affirmé que presque tous les médicaments en circulation étaient périmés donc très toxiques selon ses savants... On a compris qu’il racontait encore une fois n’importe quoi pour baisser la consommation des médicaments. Il entendait baisser la consommation des médicaments qu’il doit importer pour alléger la pression sur son budget d’importation et réserver ses derniers dollars pour son approvisionnement en gaz.

Par ailleurs, toujours pour faire des économies, le régime a annoncé la nécessité de baisser le budget de ses médias en justifiant la mesure par un déficit de 35%.

Enfin, il a prétendu que selon un sondage réalisé sur 3636 personnes, 70% avaient plébiscitaient la fin des allocations d’aide à la consommation en échange d’un pacte de stabilité des prix ! On a compris qu’il entendait supprimer les allocations pour plomber la consommation des plus démunis afin de préserver ses réserves. Le régime s’estimait donc dans une situation de pré-crise.

La police du régime a alors annoncé une grande réunion avec tous ses commandants pour intimider les artisans de la crise, mais on a alors seulement pu constater que le nombre des commandants de la police était en baisse et que les derniers fidèles étaient très déprimés !

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Ali Larijani s’est alors défilé pour adopter le budget de Rohani pour l’année en cour, se désengageant de toute responsabilité de la crise qui se pointait à l’horizon ! Au même moment, Jaafari, le Chef des Pasdaran, a annoncé l’envoie des navires de guerre du régime aux larges des cotes américaines (laissant supposer des attaques avec les fameux drones du régime) pour provoquer l’escalade jugé nécessaire pour amener Washington à lui accorder une sortie sécurisée. Ce genre de décision ne peut avoir lieu sans un accord du Conseil de Sécurité du régime dont font partie les principaux dirigeants. Les parlementaires qui avaient refusé de voter le budget pour éviter d’amplifier la crise interne ont interpelé le chef du Parlement Ali Larijani qui en fait partie du Conseil de Sécurité sur les discussions qui y avaient lieu pour savoir où en était le régime, qu’elle était vraiment sa situation pour opté pour une quasi déclaration de guerre à Washington. Ali Larijani a refusé de répondre au prétexte qu’il n’était pas l’intermédiaire entre ce conseil et le Parlement qu’il préside ! Les Parlementaires du régime ont compris que la situation était plus grave qu’il n’y paraissait.

La quasi déclaration de guerre du régime à Washington a été esquivée par les autorités américaines par l’explication que le régime n’avait pas des navires capables d’arriver aux larges des cotes américaines. Par ailleurs, l’AIEA a annoncé un accord sur 7 points pour engager le régime de facto dans un schéma d’apaisement, mais l’agence onusienne n’a pas expliqué les détails de ces 7 points pour éviter que les dirigeants désespérés du régime ne les renient pour relancer leur chantage diplomatique (et obtenir des garanties nécessaires pour quitter le pays devenus hostiles à son égard). Le régime a tenté de relancer sa politique d’excès en niant avoir donné son accord pour la visite de la base militaire de Partchin soupçonné d’abriter les centres des études militaires du programme nucléaire iranien. L’AIEA a neutralisé la tentative de l’escalade diplomatique en esquivant l’annonce.

Le régime a tenté alors de relancer sa politique d’excès par l’annonce d’une grande cérémonie pour clôture du Festival « Mort à L’Amérique » qui avait été programmé à la va vite la semaine dernière ! La cérémonie a été boycottée en interne. Il a compensé ce nouveau désaveu par la multiplications des discours anti américains ou anti-israéliens lors de la cérémonie annoncée. Washington a esquivé ce non événement raté qui révélait la faillite du régime agonisant à un peu plus de 24 heures de l’anniversaire de la révolution qui lui a permis de se créer. Dans le reportage sur cet non événement raté et déprimant pour les derniers fidèles au régime, on a vu Jaafari, le chef des Pasdaran, en tenue civile avec un air de vague à l’âme, comme s’il était déjà un peu sur le départ, prêt à fuir le pays discrètement !

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Lundi 10 Février 2014 (21 Bahman 1392), les dirigeants du régime n’avait pas trouvé le moyen de forcer Washington à leur accorder une porte de sortie sécurisée, la bourse a démarré en crise !

Washington a tenté de plier les mollahs & co en rappelant la poursuite des sanctions lors de sa rencontre avec François Hollande. Il a aussi titillé le régime en révélant à ses derniers partisans qu’il avait l’un des 3 plus bas index de la Qualité de la Vie au monde !

Le Chine qui ne veut pas d’un régime islamique inféodé à Washington a tenté d’entraîner une crise interne fatale en annonçant que l’AIEA avait commencé à étudier les aspects militaires du programme nucléaire des mollahs. La Russie qui ne veut également pas d’un régime islamique inféodé à Washington a aussi oeuvré dans le même sens en annonçant qu’il ne pourrait pas aider le régime car Washington l’avait convaincu de ne pas aller contre les sanctions. La panique pouvait s’amplifier au-delà de l’imaginable .

Rohani et les quelques collaborateurs dont Nahavandian, le patron de la Chambre de commerce et 1er lieutenant de Larijani, devaient alors recevoir les ambassadeurs étrangers dans le cadre de la célébration de la révolution. Ils ont paru bien soucieux.

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Rohani devait tout faire avec pour empêcher plus de panique et il devait aussi prendre le dessus sur Washington. Le capitaine du régime Rohani a fait état de la force du régime en annonçant via les faux opposants de HRA, l’arrestation de 160 jeunes à ville rebelle d’Ispahan ainsi que l’arrestation de 20 séparatistes kurdes liés à Washington.

Pour provoquer une escalade rapide avec Washington, le régime a encore choisi le thème balistique (médiatisé par Sherman) : le ministre de la défense de Rohani a annoncé un essai balistique réussi d’un nouveau missile indétectable (doté d’un super brouilleur) nommé Bina (le Clairvoyant), capable de viser et détruire toutes les cibles avec une précision hors du commun ! Mais manque de chance, le missile a raté sa cible de 10 m et le régime a du ajouter des flèches rouges sur la vidéo pour affirmer que la cible était au point de l’impact du missile et non à l’endroit du marquage au sol. Le régime devait rebaptiser ce missile Malvoyant (Na-Bina) ! Ce raté ne pouvait être que le résultat d’un tir non préparé d’un missile acquis hâtivement auprès d’un marchand d’armes peu scrupuleux. C’est pourquoi Washington n’a pas exprimé de crainte à son sujet !

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Un autre tir de missile était exclu avec ce niveau de performance. Le régime a encore continué sur ce thème pourtant raté par des félicitations chaleureuses de Rohani à son ministre le de la défense. En l’absence d’une réaction vive de Washington, pour le provoquer, le régime a annoncé une possible reprise de l’enrichissement à 20% et le démarrage de l’enrichissement à 60% ! Les Américains n’ont rien répondu pour ne pas encourager le boycott attendu de leur révolution islamique de 1979.

Le régime maquait inlassablement sa cible et il n’y avait aucun autre thème pour provoquer Washington. A quelques heures du 35e anniversaire de la révolution islamique, il n’avait de plan B. Au vu de ses résultats en terme de mobilisation la semaine dernière, il ne pouvait guère espérer mieux qu’un boycott massif de la part du peuple et surtout de la part de ses propres serviteurs théoriquement encore fidèles. Il a alors fait état d’une querelle populaire sur la présence de Khatami pour attribuer le boycott attendu à ses propres faux opposants. Mais par prudence, il a aussi banni le chiffre 35 pour pouvoir utiliser à sa guise les images d’archives des années précédentes. Enfin, il a opté pour un slogan inédit : Nous sommes prêts pour la grande bataille, afin d’affirmer sa détermination et aussi provoquer l’escalade censée faire plier les Washington.

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Le régime n’arrivait à rien pour sauver ses derniers fidèles (hautes responsables, journalistes, faux opposants, acteur...). La situation été désastreuse, la bourse a continué à crasher !

Mardi 11 Février 2014 (22 Bahman 1392), 35e anniversaire de la Révolution Islamique, le gouvernement Rohani a annoncé la présence de dizaines de milliers de personnes à Téhéran sur la gigantesque place Azadi (liberté) autour de la tour emblématique qui s’y trouve ou autour de la tribune présidentielle écouter le président et célébrer la révolution islamique.

Le régime a confirmé l’annonce en montrant des images prises depuis le toit de la tour Azadi et montrant une foule dense couvrant la place, le grand boulevard Est-Ouest ainsi que les diverses routes qui y donnent accès. Dans cet ensemble, nous avons écarté presque toutes les images sauf celle de la place côté Téhéran (la 1ere ci-dessous) car elle est la seule où il faisait un temps ensoleillé comme ce mardi à Téhéran.

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Mais cette photo retenue ne pouvait pas être vraie car les images prises depuis le sol avec les éléments de décor vus la veille faisaient état d’un boulevard et d’une place quasi vides ! Soit une participation inférieure à une centaine de personnes sur la place !

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Un autre point incohérent des images proposées par le régime a été l’état de la tribune présidentielle. Le visage de Rohani était nimbé de lumière sur les photos, mais pas sur la vidéo de la journée. De plus la façade arrière de Tour Azadi qui était parallèle à son visage n’était pas éclairée de la même manière. Par ailleurs, la tribune de la presse se trouvant devant lui devait de facto être à contre jour mais elle était éclairée. Enfin, un grand panneau décoratif installé pour la journée à l’arrière de la tour n’était pas au bon endroit. On avait un collage de divers éléments dont Rohani lui-même.

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Enfin, le régime a fait état d’un bain de foule de Rohani et d’autres responsables mais aucun ne s’est jamais trouvé sur la place ou sur le principal boulevard y donnant accès. Dans le cas de Zarif, un élément d’une façade a permis de savoir qu’il avait évolué dans un quartier résidentiel à quelques kilomètres de la place Azadi. En revanche, nous n’avons pas pu identifier où évoluait Rohani pour son soi-disant bain de foule. Mais l’absence du même d’ensoleillement entre lui et les gens situés dans le fond indiquait un montage : il n’y avait pas eu de bain de foule, mais une ballade avec une vingtaine de personnes sur une route inconnue corrigée grâce au photoshop.

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Au vu des images, ce mardi, avec moins d’une centaine de participants, le régime avait été boycotté à 100% à Téhéran et les responsables du régime n’avaient pas osé se retrouver en première ligne contrairement à leur slogan faisant état de leur disponibilité pour se battre. La panique a pris de l’ampleur : tous les indices boursier et toutes les actions se sont effondrés !


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La mobilisation a été également nulle en province car on n’a jamais eu de photos concordant avec la météo du jour. A Rasht, il faisait beau, on a une manifestation sous un ciel presque noir. Idem dans les autres villes du pays comme par exemple à Shiraz et à Ispahan...

à Rasht



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à Shiraz


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à Ispahan


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Le peuple tout entier et ceux du régime agonisant avaient boycotté l’anniversaire de la révolution islamique ! Rohani qui le savait avait d’ailleurs concocté un discours très souple pour l’occasion : il a dit non au deal, à la soumission (pour plaire aux nantis paniqués et les chefs Pasdaran planqués), mais il a aussi rejeté la confrontation pour plaire à Washington ! Il a aussi plaidé en faveur d’une réconciliation nationale, ce qui signifie la fin de la résidence (soi-disant) surveillée des faux opposants Moussavi et Karroubi dans et leur retour dans le jeu pour pouvoir simuler une autre show démocratique ou encore pour faire patienter les Américains. Pour faire montrer la sauce, le régime a diffusé des rumeurs d’arrestations des proches de Rafsandjani qui se dit partisan d’un deal avec Washington. Il n’y a eu aucune critique iranienne sur son discours : les patrons du régime partageaient ce projet de feintes et contre-feintes destiné à agacer Washington et le forcer in fine à accepter le deal de leur accorder des garanties qu’ils demandent pour fuir le pays qui les rejette à 100%. Les paniqués n’ont pas aimé ce projet car ils ne peut les protéger et pourrait même échapper au régime et provoquer sa chute. La panique a perduré à la bourse deTéhéran.

Washington qui connaît les ruses du régime et ne veut en aucun cas d’une situation profitant au peuple a montré son mécontentement en bousculant le régime pour l’amener à changer de ligne.
1 | Le Pakistan a suspendu la construction du gazoduc entre les deux pays, annulant de facto le contrat d’achat de gaz aux mollahs et leur infligeant une perte de 2 milliards de dollars pour l’année suivante : déprimant ses associés paniqués sans pour autant plomber sa présente faillite afin de lui laisser l’occasion de capituler.
2 | Jeysh Al Adl (le groupe terroriste baloutche qui n’est pas inquiété par Washington et est autorisé même à utiliser Tweeter pour ses annonces) a informé les internautes (iraniens) que les mollahs n’avaient pas accepté sa proposition d’échange des prisonniers et a en conséquence invité les soldats iraniens à abandonner ce régime qui ne se souciait pas de leur vie.
3 | Washington a aussi tardivement condamné la pendaison une semaine plus tôt de Jaafar Shaabani-nejad, un instituteur séparatiste de la région de Khouzestan, mais sans annoncer des sanctions à ce propos malgré son soutien aux rares séparatistes iraniens et son attachement légendaire aux "droits de l’homme". Précisons qu’au moment de la pendaison, Washington avait détourné le regard car il flirtait alors avec les mollahs via Kofi Annan !
4 | Washington a aussi insisté sur le soutien néfaste des mollahs au Hezbollah pour aider Assad. Washington a même précisé qu’il ne les lâcherait à ce sujet, mais n’a encore une fois annoncé aucune sanction à ce sujet.
5 | Washington a aussi tardivement condamné le tir de missile Bina exécuté deux jours, mais sans évoquer la menace balistique et juste au prétexte que le régime était privé d’essai balistique par la résolution 1929 adoptée en juin 2010 par le conseil de sécurité de l’ONU. Ainsi Washington s’est exonéré d’une sanction, limitant son action à une sorte de critique, parfaite pour enquiquiner les mollahs sans ajouter des sanctions susceptibles d’accélérer leur chute.
6 | Enfin, Obama a de nouveau insisté sur le consensus avec Hollande sur l’Iran, rappelant la nécessité des sanctions, mais aussi de poursuivre le dialogue.

En parallèle avec ces pics contrariants, mais pas fatales, les médias proches de Washington (VOA, Radio Israël en persan ou encore, les sites iraniens pro-américains) ont occulté le boycott de l’anniversaire de la révolution en parlant d’une forte participation, parfois forcée, pour que le peuple ,e puisse profiter d’un soutien international à son envie de changement de régime pour l’établissement d’un état laïque et patriote.

Les dirigeants du régime qui avaient reçu une claque monstrueuse le matin ont été finalement soulagés car l’occultation du boycott et réconfortés par l’évocation de leur usage de force pour la mobilisation qui leur attribuait une puissance qui n’ont plus. Ils ont appelé leurs artistes cinématographiques officiels à la clôture du Festival cinématographique de Fajr qui a lieu à la gloire de Khomeiny pour donner l’image d’un régime uni et ainsi rassurer leurs nantis paniqués. Le résultat n’a pas été terrible car ils n’ont pas pu remplir la salle habituelle d’une contenance de 1000 place au sol et 700 aux balcons : seulement environ une centaines d’acteurs ou réalisateurs étaient là et de plus, ils ne sont pas assis dans les premiers rangs à proximité des responsables, mais au fond de la salle comme s’ils étaient gênés d’y être vus. Le régime a dû remplir les meilleurs sièges vides avec des inconnues (gardes etc...).

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Mercredi 12 Février 2014 (23 Bahman 1392), les indices de la bourse ont continué à chuter : les nantis du régime restaient paniqués par le boycott incroyable de la veille, son choix de jeux instables pour s’en tirer ainsi que son incapacité du régime à motiver ses serviteurs propagandistes malgré l’absence de vraies pressions américaines en ce moment de défaite.

Les médias du régime ont lourdement encore insisté sur la lutte contre la corruption bancaire pour intimider les affairistes agités qui mettaient en péril le régime. Les médias de Rafsandjani étaient de la partie, signe qu’il est revenu dans la ligne officielle puisqu’il peut y jouer son rôle désormais préféré du meilleur ami des Américains avec la bénédiction de ses collègues et néanmoins rivaux. Le régime restait cependant dans l’avertissement et n’osait pas intervenir directement ! Ce qui confirmait la fonte de ses troupes entrevue la veille !

L’organisation des Reporters sans Frontières, depuis longtemps alignée sur Washington, a alors classé le régime bien au fond de la liste de son classement de la liberté de la presse en 2014 pour les soi-disant arrestations des faux opposants qui ne demandent rien de vraiment hostile au régime. Ce qui revient à dire que Washington demandait à Rohani d’appliquer son option de réconciliation nationale pour faire entrer en scène les faux opposants afin de préparer la transition de pouvoir vers ses pions islamo-bobo.

Le Parlement, c’est-à-dire, Ali Larijani, a alors attaqué avec ses députés la réconciliation nationale qui ne pouvait plus être un outil de brouillage politique pour le régime avec ce soutien de Washington à son égard. Rohani et ses ministres étaient alors réunis pour leur conseil hebdomadaire. L’ambiance était morose. Ils ont décidé de revenir à une ligne résistance anti-américaine plus claire en remettant en cause l’accord de 7 points annoncé par l’AIEA et en rejetant la poursuite des négociations si par hasard on leur demandait de s’expliquer sur leur missile ! Il restait sur un sujet qui n’avait pas provoqué de crise : ils n’avaient pas trouvé mieux !

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Zanganeh, le ministre du pétrole (et du contournement des sanctions)


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Washington n’a rien dit. La panique à la bourse a continué. Le régime désemparé par son impuissance a seulement parlé de la pollution mortelle dans les grandes villes pour s’éviter des manifestations hostiles à ce moment où il était clairement largué.

Jeudi 13 Février 2014 (24 Bahman 1392), le régime était dépassé et incapable de provoquer une situation de crise pour infléchir Washington, la panique interne a continué. En parallèle, il y a eu une manifestation des petits actionnaires contre le directeur de la bourse afin de demander sa destitution pour n’avoir pu empêcher le crash !

Le régime a tenté d’affirmer sa capacité répressive et l’existence d’une base solide prête à s’engager en sa faveur en annonçant plusieurs pendaisons publiques au centre de Shiraz sous les applaudissent des habitants de la ville ! Mais sur les images, on n’a rien vu de tel : à Shiraz qui est une ville rebelle aux mollahs, ces pendaisons avaient eu lieu comme dans d’autres cas tôt le matin, en périphérie, et par ailleurs devant une petite foule (issue du régime) qui ne semblait pas ravie mais abasourdie de se retrouvée embrigadée dans cette mauvaise aventure au côté du régime agonisant.

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La solution n’était pas dans des annonces répressives que le régime ne pouvait exécuter avec force et apparat. Larijani a alors annoncé qu’après un enquête parlementaire ceux qui l’avaient attaqué par la haine envers le Guide était ceux qui avaient attaqué l’ambassade britannique provoquant le départ des Britanniques d’Iran. Pour mémoire précisons que les deux attaques avaient été bidons et par ailleurs complètement indépendants. Larijani avait organisé avec le régime une action contre lui-même pour faire diversion au moment d’un boycott d’un grand événement officie. Par ailleurs, Londres avait organisé avec le régime une attaque superficielle de son ambassade alors qu’ils étaient proches pour provoquer une crise internationale permettant au régime de prendre le dessus sur Washington.

Là, en reliant les deux affaires et en prétendant que les ennemis du Guide étaient les ennemis des Britanniques, Larijani proposaient aux Britanniques une nouvelle alliance ! Une alternative au deal avec Washington qui ne peut avoir lieu car Washington ne peut en cas avoir un avenir en Iran s’il laisse les mollahs échapper au peuple. Mais les autres dirigeants n’ont pas développé le sujet car ils ne pourraient pas demeurer au pouvoir avec les sanctions existante et doivent nécessairement trouver un arrangement avec Washington. Londres a aussi ignoré cette solution qui n’a aucune chance de réussite.

Washington a tout de même insisté sur la poursuite de ses sanctions et même leur augmentation pour le terrorisme et les violations des droits de l’homme pour rappeler qu’il était le patron du jeu ! Mais il a aussitôt annoncé la reprise des négociations via les 5+1 à Vienne pour montrer qu’il restait ouvert à une capitulation. Pour encourager cette capitulation, en parallèle, le FMI a déclaré que l’Iran avait besoin d’investissement étrangers pour se redresser. Le régime n’a montré aucune ouverture.

Divers médias américains en persan (comme Freedom Messenger) ou groupes téléguidés par Washington (comme les Moudjahidines du peuple) ont alors annoncé plusieurs manifestations hostiles au régime, dans la région pétrolière de Khouzestan, organisées par les gens du tribu Bakhtiari contre la série « vieux pays » actuellement diffusée sur la 3e chaîne iranienne pour protester contre une phrase laissant supposer que les chefs de ce tribu s’étaient principalement enrichis grâce à leurs aides aux Britanniques pour s’emparer du pétrole iranien !

Il n’y avait qu’une manifestation et elle nous a paru très bizarre car les Bakhtiaris ne sont pas basés au Khouzestan ! Par ailleurs, les manifestants se disant des Bakhtiaris ne portaient de vêtement traditionnel de ce tribu. De plus ce qui était dit est une vérité historique établie : les chefs de ce tribu ont servi les Britanniques et les gens de base en ont conscience et ne conteste pas ce fait et, ils ne défendent pas cet acte qui a sacrifié l’avenir de leur pays.

Enfin, dernier point problématique, la série télévisée en question étant diffusée tous les jeudi soir, de fait les fameuses soi-disant diffamations étaient donc nécessairement diffusées une semaine plus tôt et généralement quand on est très remonté contre une accusation infondée on n’attend pas une semaine pour réagir.

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Vu que l’info était drainée par les sites américains ou pro-américains, on avait une opération de déstabilisation caractérisée, localisée au Khouzestan, qui est la région pétrolière d’Iran et non sur la région Fars qui n’a pas la même importance pour les rentrées de devises du régime. Washington secouait donc les mollahs, boycottés deux jours plus tôt, pour les amener à capituler. Nous n’avons pas été enchantés par la possibilité d’un soulèvement aidé par Washington car cela ne peut qu’aider l’Etat américain à placer ses pions servile à la tête du futur Etat iranien. Mais l’opération avait tout de même un aspect positif : Washington avait mis peu de monde dans la rue, environ une soixantaine de jeunes, qui circulaient très à l’aise sans aucune crainte, ce qui voulait dire que le régime n’avait même pas une soixantaine de policiers pour les disperser !

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On ne pouvait mieux rêver pour l’anniversaire de la révolution islamique. Washington a sans le vouloir révéler cette faiblesse du régime qu’il occulte par peur d’encourager le mouvement final du peuple contre le régime !

Vendredi 14 Février 2014 (25 Bahman 1392), le régime était en état de choc ! Le département d’Etat a demandé la libération des faux opposants islamistes Moussavi et Karroubi pour donner une couleur islamique au soulèvement qui semblait possible ! Les Reporters sans Frontières, agent d’action de Washington, ont appelé à la libération de Moussavi et Karroubi qui ne sont guère des journalistes et ont toujours combattu la presse libre !

Le régime n’a pas bougé. Larijani a réuni la conférence des pays islamiques pour solliciter l’aide des pays musulmans, mais n’a rien entendu. Les Pasdaran ont demandé une manoeuvre commune à la Russie dans les eaux du Golfe Perisque, mais n’ont pas obtenu gain de cause. Le régime a reçun un autre choc.

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Washington a organisé d’autres mini-manifestations dans le sud du pays, mais aussi dans la région de Fârs, région d’origine des Bakhtiaris, mais les jeunes sollicités pour ces shows ont commencé à déborder du cadre établi par l’oncle Sam. On était prêt du but. Les médias iraniens pro-américains ont alors appelé à l’arrêt des manifestations qui pouvaient déclencher un mouvement national au prétexte que la démocratie ne peut naître le violence ! Ce qui est faut si l’on regarde l’histoire de la révolution française !

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Mais (malheureusement), le peuple iranien n’a pas bougé car il a aussi vu dans cette agitation des Bakhtiaris qui ont un mauvais passé un signe d’ingérence séparatiste américaine. C’est à la fois bien et pas bien car il faut se méfier des Washington et ses pions séparatistes, mais il y avait une ouverture et le peuple peut avec les bons slogans, comme Mort à la république islamique, imprimer la bonne direction au mouvement et empêcher les Américains de nous imposer une nouvelle version de république islamique.

Cette semaine, le régime a été mis KO par le boycott général de la révolution islamique. Puis la mini opération d’intimidation américaine a prouvé qu’il n’avait vraiment plus aucun défenseur. Nous rappelons que nous l’avions sans cesse dit et redit que chaque événement officiel allait mettre plus en évidence l’isolement du régime ! Nous y voilà. Il est au bout de la ligne avec quelques fous qui n’ont même pas osé aller au devant d’une soixantaine de jeunes. Souriez ! Avec ces troupes, la révolution islamique est entrée cette semaine dans sa dernière année...