Accueil > Photos > Iran : La semaine en images n°293 Dernier Tango à NY



Iran : La semaine en images n°293
Dernier Tango à NY

04.10.2013


Historique + Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Washington a perdu le contrôle de la situation. Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Londres a aussi donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington par la prise en otage des diplomates américains et a bloqué le retour des pions islamistes de Washington, par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable guerre d’usure économique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, devait neutraliser cette guerre économique. Sa première tentative a été une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes Pasdaran. Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux. Sanctionné directement, il a opté pour une fausse modération via son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami. Il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par l’état du régime et bradé le pétrole pour gagner des soutiens européens, deux mesures qui n’ont pas changé la donne, mais ont anéanti tout capacité de production et entraîné de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés. Après l’adoption des sanctions bancaires en 2007, le régime exsangue s’est retrouvé en difficulté pour son approvisionnement : il a décidé de remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes. Le régime a renoncé à cette mesure et a baissé a consommation en gelant les salaires de ses miliciens et les aides à leur famille. Ces gens engagés pour l’argent et non par conviction ont aussi lâché le régime.

En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Les dirigeants devaient obtenir des garanties de sécurité de Washington pour fuir le pays qui leur était hostile à tous les niveaux. Larijani a divulgué par un tiers la corruption de membres du CDIR pour les renverser, prendre le pouvoir et obtenir les meilleures garanties de sécurité. Rafsandjani et ses amis ripoux ont écarté Larijani. Puis en 2009, avec l’aide des britanniques, il a tenté une (fausse) révolution de couleur (le Mouvement Vert) pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions, mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a dû partager le pouvoir avec son rival Ali Larijani avant de tenter une nouvelle (fausse) révolution de couleur avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne, confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe.

Rafsandjani a alors lâché les Britanniques pour marchander avec Washington, s’attirant les foudres de ses maîtres britanniques. Mais il n’a rien obtenu des Américains. Les pics britanniques ont cessé et il a retrouvé le soutien des médias britanniques pour un autre projet : une déviation du régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Mais le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet ne pouvait pas être continué !

Mais Rafsandjani qui n’avait rien obtenu de Washington, s’est entêté à poursuivre le projet. Les grands ayatollahs du clergé ont, dans leur intérêt, rompu avec Londres en invalidant sa candidature pour continuer la politique du bras de fer via le négociateur intégriste Jalili. Mais la recrudescence des actes hostiles au régime a vite amené les nouveaux dirigeants à écarter Jalili et prendre comme futur président le faux modéré Rohani pour mener à la fois un bras de fer et aussi un transfert de pouvoirs vers Washington via une révolution de couleur pro-US en cas d’un soulèvement populaire. Ce choix de retour aux solutions ratées du passé n’a pas plu aux nantis du régime et aux Chefs Pasdaran : ils ont aussi boycotté les élections. 

Dès l’élection (ainsi) bancale de Rohani, le renforcement de la contestation interne avec l’entrée en action des Pasdaran rebelles a démontré au régime qu’il n’avait pas assez de temps devant lui pour un long marchandage. La priorité absolue pour tous les dirigeants devint l’obtention d’un poste clef au sein du Gouvernement de Rohani pour bénéficier comme les Ayatollahs qui le soutiennent des marchandages express avec Washington ou pour avoir un accès aux canaux de fuite.

Pour y obtenir leur place, les Chefs Pasdaran (réduits à eux-mêmes) ont aligné des provocations verbales anti-américaines susceptibles de perturber le dialogue à venir. Mais Ali Larijani a gagné la partie car à la tête du Parlement, il pouvait bloquer la formation du gouvernement en refusant le vote de confiance aux ministres. Il a obtenu des postes clefs de surveillance du système. Sous sa pression, le clergé a aussi dû renoncer au ministère des affaires étrangères et l’accordant à Zarif, un ami de Rohani.


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
Le 17 Août 2013, ce Gouvernement de coalition entre le Clergé-le Clan Larijani a débuté sous la direction de Rohani les marchandages avec Washington en annonçant un nombre élevé de centrifugeuses en marche, une activité d’enrichissement en hausse et un stock de 4400 kg d’UF6 (soit la quantité nécessaire après un enrichissement important pour produire 3/6 bombes nucléaires selon les modes de calculs)... pour mettre Washington devant l’escalade et un risque de disparition du système islamique nécessaire à ses intérêts, afin de le forcer à lui accorder le plus grand nombre possible de garantie de sécurité (pour les très nombreux membres de la nouvelle caste dirigeante et aussi aux agents terroristes qui pourraient les incriminer).

Mais Washington ne peut, pour des raisons internes et pour son image, pas pardonner des terroristes au pouvoir en Iran. Il a intensifié sa politique de base vis-à-vis des mollahs avec davantage d’intimidation et des cadeaux diplomatiques à la place des garanties qu’il ne peut leur offrir. Mais les mollahs n’ont pas cédé car ils se voient en danger en Iran et ont sont uniquement à la recherche d’une porte de sortie sécurisée.

Washington a alors insisté sur sa capacité d’arrêter divers dirigeants pour terrorisme. Les insolvables dont les Chefs Pasdaran ou les Larijani ou encore les nantis ripoux du régime s’attendaient à un surenchère du côté de Rohani, mais ce dernier n’a rien dit. Ils en ont conclu qu’il était prêt à les sacrifier dans ses marchandages avec Washington. Larijani s’est montré très agité et a tenté de renforcer son réseau judiciaire pour renverser le clergé (actuel parrain politique de Rohani).

Washington alarmé par cette nouvelle guerre interne susceptible de détruire le système islamique nécessaire à ses desseins a envoyé son sous-secrétaire d’État pour les Affaires du Proche-Orient, Jeffrey Feltman en Iran pour un dialogue direct sur le nucléaire et la Syrie. Rohani a alors exclu Larijani du dialogue en confiant les négociations exclusivement à son ami Zarif, Pendant ce dialogue, Rohani a aussi omis de soutenir sérieusement la Syrie. Le Hezbollah qui n’a plus besoin des mollahs pour gouverner a cessé ses messages de soutien. La Russie a privé définitivement le régime des S-300.

Le régime étant presque nu sans le Hezbollah et la Russie, Rafsandjani (a oublié Londres) et a accusé Assad de répression pour se rapprocher de Washington ! Le Clergé, les Chefs Pasdaran et les Larijani n’ont pas protesté, attendant de voir ce que dirait Washington. Les nantis ripoux ont cru à une banqueroute du régime et par peur que l’on les sacrifie, ils ont commencé à vendre leurs actions pour acheter le maximum de dollars et fuir. La bourse a commencé une chute qui n’en finit pas.

Mais in fine, l’initiative de Rafsandjani n’a rien donné. Larijani a alors protesté contre lui, mais pas le clergé. Larijani a conclu à un rapprochement du clergé avec Rafsandjani pour aller dans son sens.

Rohani se voyant en danger par ce retour de l’ex-patron du régime, a lâché son parrain le clergé, pour se rapprocher de Larijani ! Rohani a noué des contacts avec les Américains pour des rendez-vous en marge de l’AG de l’ONU et Larijani est parti avec l’autre ami de Rohani, le ministre affairiste du pétrole Zanganeh au Turkménistan pour signer des contrats pétroliers détournés avec des Européens avec l’idée d’opposer Américains et Européens, comme sous Khatami, pour excéder Washington et l’amenr à leur accorder des Garanties de sécurité. Le Turkménistan a fait échouer le plan afin de ne pas nuir à ses relations vitales avec la Russie. Le tandem Rohani-Larijani n’a pas survécu à l’échec.

Après cette aventure politique, Washington a annoncé l’application de nouvelles sanctions pétrolières. Des boycotts internes ont confirmé l’isolement des dirigeants. Les nantis ripoux du régime ont continué à vendre leurs actions entraînant de nouvelles chutes de la bourse de Téhéran. Rohani a simulé un rapprochement avec Londres pour inciter Washington à se montrer généreux. Dans la foulée, Poutine a présenté son plan sur la Syrie et elle est devenue de facto un allié intéressant. Rohani a tenté d’obtenir sous soutien (en marge du Sommet de l’OCS) pour exaspérer Washington, mais Poutine a refusé son aide à ce girouette désespéré, fragilisant sa situation au sein du régime.


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière
les nantis ont encore paniqué car en l’absence d’un soutien de la Russie, avec les divisions internes, leurs dirigeants pouvaient pactiser avec Washington pour fuir, les laissant seuls face au peuple. Les chefs Pasdaran au passé noir qui seront certainement sacrifiés dans ce deal ont prôné la résistance jusqu’au bout par l’intermédiaire du commandant des Pasdaran Ghassem Soleymani, responsable de la brigade Qods, brigade, qui, malgré un grand nombre de désertions, tente de préserver le régime grâce à des liens avec Assad et le Hezbollah Les Pasdaran se posaient en décideurs pour contrôler le régime et assurer leur avenir.

Rohani, qui était en difficulté, a changé de bord en s’alignant sur leur position, leur réunion n’a cependant pas été un succès car il y avait seulement quelques 250 vieux commandants. Rafsandjani, de facto exclu, a tenté de rallier les Commandants hostiles à cette fuite en avant, e Guide et la proposition d’une capitulation pragmatique sous le joli nom de Souplesse Héroïque ! Mais les commandants présents se sont ralliés aux durs.

Washington s’est fâché très sérieusement : il a annoncé l’application d’une sanction à l’étude pour réduire au néant les exportations pétrolières du régime et indirectement évoqué par l’intermédiaire d’un juge fédéral la responsabilité du régime dans les attentas du 11 Septembre incluant de facto le régime comme un suspect possible de cet attentat, prémices à de nouvelles sanctions foudroyantes ou encore des mandats d’arrêt pour les principaux dirigeants du régime dont Rafsandjani ou les chefs Pasdaran qui commençaient de devenir un obstacle majeur à toute ouverture via Rohani.

Tous les dirigeants étaient concernés. Ils devient plier. Rohani a oublié ses nouveaux amis les Chefs Pasdaran pour se rallier à la Souplesse proposée par le Guide et son mentor Rafsandjani sans les nommer pour ne pas les laisser lui voler la vedette et aussi garder une position non alignée pour changer encore de bord au besoin. Les Pasdaran, les Larijani et autres composants non dépendant de Rafsandjani ont continué à émettre des réserves sur la Souplesse Héroïque ou le dialogue pour empêcher Rohani d’utiliser le concept pour pactiser dans son propre intérêt avec Washington lors de son voyage prévu à NY pour l’aG de l’ONU.


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, sur un fond de cette guerre interne sans issue, le régime devait rassembler ses soldats (qui ont déserté) à l’occasion de l’anniversaire du début de la guerre Iran-Irak pour célébrer sa Défense Sacrée de la Révolution Islamique pendant 7 jours en commençant par un défilé de toutes les forces armée. Il devait donc utiliser des images d’archives (de l’ère Ahmadinejad), mais comment y intégrer son nouveau président Rohani ? Par ailleurs, cet incasable président devait partir à New York pour l’AG de l’ONU avec la mission d’amadouer Washington sans céder à ses exigences. Il devait jouer au chat et à la souris !

Washington s’est empressé de se montrer conciliant, les camarades de Rohani ont supposé qu’il y allait pour retourner sa veste : le régime a re-basculé dans la panique et la guerre interne ! Voici le récit en images d’une semaine tout en mouvements brusques et en rebondissements qui a accentué les divisions et les paniques du régime en décomposition des mollahs.



© WWW.IRAN-RESIST.ORG

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

La semaine dernière a été marquée par les coalitions incertaines et instables entre les 5 actuels groupes du pouvoir : le clergé, les Larijani, le clan Rafsandjani, les Pasdaran et le petit clan des insolvables revenus dans le jeu autour de Rohani ! Washington a mis absolument tout le monde d’accord en évoquant leur responsabilité dans les attentats du 11 septembre et en évoquant encore la sanction mettant fin à toute exportation pétrolière. Le régime déjà très en difficulté au niveau de ses avoirs en devises et ses stocks alimentaires et énergétiques a dû céder en acceptant le dialogue !

Mais les nantis et les généraux insolvables convaincus d’être sacrifiés avaient alors à nouveau paniqué et le dollar était reparti à la hausse, le régime restait donc politiquement très instable et fragile, même si ses dirigeants s’étaient unis par contrainte. Par ailleurs, le régime restait économiquement très fragile avec un dollar réellement à 37,000 tomans (15 fois le taux officiel) donc, dans l’ensemble, le régime était mathématiquement condamnée quels que soient les efforts entrepris par les Américains pour éviter son effondrement pour préserver le système islamique destiné ses pions.

Cette semaine, la situation politique pouvait devenir plus instable avec le boycott prévisible et quasi certain des défilés et des manifestations à la gloire du régime par ses militaires et ses miliciens de base. Par ailleurs, sa situation économique pouvait devenir plus insoutenable pour les ménages en raison du début de l’année scolaire ce lundi.

Le régime devait surmonter ses divisions et contenir les craintes pour une grande offensive de provocations diplomatiques (à New York) afin d’avancer vers un compromis valable pour le plus grand nombre de ses composants. Le dialogue allait être très compliqué.

Vendredi, à la veille de cette semaine difficile, pour éviter plus de crises internes, le régime a annoncé un grandiose défilé des forces armées pour dimanche, mais il a oublié de mentionner les manifestations périphériques qui devaient alors lieu tout au long de la semaine.

Samedi 21 Septembre 2013 (30 Shahrivar 1392), la semaine a commencé par 3 chiffres confirmant la faillite économique du régime. Tout d’abord, diverses sources officielles ont fait état de -50% dans la vente des matériaux scolaires ! 50% des gens ont donc cette année renoncé à scolariser leurs enfants faute de moyens ! Etant donné la baisse amorcée depuis 2006 du nombre réels des enfants scolarisés, on devait avoisiner le taux terrible 20% de scolarisation réelle !

Le même jour, l’université Azad (de Rafsandjani), qui selon le régime est la plus grande université au monde (par nombre des inscrits) a aussi commencé avec tous ses inscrits et leurs professeurs dans une salle avec 160 places assises (photographiée à moitié). Les très riches qui sont les seuls à pouvoir payer des études à leurs enfants avaient aussi arrêté la scolarisation de leurs gosses, non par manque de moyens, mais certainement en les ayant expédié vers l’étranger pour échapper à tout risque d’in soulèvement qui leur sera fatal.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 125.6 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 130 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 88.3 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 95.1 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Enfin, on a appris que 100 ha des bois ont été détruits par la récente incendie région de Golestan, faute de l’eau que le régime réserve à la production de l’électricité par manque de carburant (Kérosène) pour ne produire d’un black-out qui lui sera fatal.

Mais, on n’a guère entendu Rohani ou l’un des ses ministres intervenir ! Il est intéressant de noter que le gouvernement Rohani n’a à ce jour publié aucun programme économique et reste dans le domaine merveilleux de « y’a qu’a et faut qu’on » ! Mais en dehors des « dirigeants », les autres responsables n’ont rien dit à ce sujet. En revanche, le Gouvernement a annoncé la mise en détention de 10 autres faux opposants et un cinéaste soi-dosant dissident, pour élargir la base de la fausse opposition interne, en vue d’un grand ramdam de diversion en cas de manifestations populaires hostiles de gens qui en autres, n’ont pu scolariser leurs enfants. Ce recours de l’Etat à la fausse opposition a informé les Pasdaran et autres exclus des décisions politiques que la situation était estimée comme alarmante et susceptible de basculer dans le chaos.

Dans le même temps, tous les médias iraniens ont commencé à diffuser des articles présentant la Russie comme plus hostile que les Etats-Unis : le régime se préparer à donner des gages à Washington pour obtenir des compensations. Le régime accélérait ses efforts par peur d’une situation estimée comme instable.

La direction pro-Washington de l’ONU e alors programmé le discours de Rohani pour mardi 24 septembre peu après le discours d’Obama et deux jours avant la rencontre prévue avec les 5+1 pour laisser le champ ouvert à une ouverture soudaine et inattendue des mollahs... en se basant en plus sur la « Souplesse Héroïque » prônée par le Guide et les autres membres du clan Rafsandjani !

A l’intérieur du régime, les nantis ripoux et autres insolvables du régime, susceptibles de sauter après un deal, se sont précipités pour vendre leurs actions : la bourse de Téhéran a chuté dans des proportions jamais atteintes ! Les composants politiques de ce groupe des exclus de décision ont aussi décidé de bloquer toute possibilité d’ouverture par une attitude hostile à l’apaisement et à Washington.

Ali Larijani est allé dans la région de Khorassan, chez son vieux rival en affaire, l’ayatollah ultra-ripoux, Vaez-Tabassi, la seconde plus grande fortune du régime, qui est très menacé, pour inaugurer à ses côtés un hôpital inachevé dédié aux soins nucléaires (afin de plaire au peuple) et aussi pour affirmer que l’ouverture ne devait pas être faite par Rohani mais par Washington qui n’a jamais cessé de se montrer hostile.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 92.2 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 78.9 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 107.2 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 133.7 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 92.1 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

En parallèle, la branche judiciaire du clan Larijani a exécuté 4 indépendantistes baloutches protégés par Washington pour fâcher Washington.

Boroudjerdi, le chef de la commission des affaires étrangères du Parlement et membre du clan Rafsandjani, a affirmé que l’enrichissement ne serait jamais abandonné même en cas d’une ouverture unilatérale de Washington De plus, e clan Rafsandjani a aussi médiatisé les pendaisons des 4 Baloutches empêcher l’ouverture et le deal souhaités par Washington et aussi pour noir le dossier des Larijani.

Le quotidien des Pasdaran a aussi affirmé que le Guide n’avait jamais parlé d’une capitulation en évoquant la Souplesse Héroïque et que toute ouverture sur la base d’une fausse interprétation de son discours était une trahison ! Le Chef Pasdaran Salimi, qui joue sur plusieurs tableaux a tenté de fâcher Washington en affirmant que les Pasdaran tenaient la région et pouvaient à tout moment l’embraser !

Enfin, le général milicien Pourdastan, commandant en chef de l’armée, exclu des provocations par ses camarades plus médaillés des Pasdaran, a annoncé un grand rassemblement des derniers officiers formés par l’école militaire du régime pour pouvoir aussi avoir sa part du butin. Normalement, la cérémonie doit être avoir lieu sur le site de l’école et doit être présidée par le Guide. On n’était pas sur le bon site qui est assez grand et le Guide n’était pas présent. Par ailleurs, l’école militaire du régime a une capacité de 20,000 étudiants : ils n’étaient pas non plus. D’après les uniformes, on avait là une centaine de simples soldats sur une base inconnue, passés en revue par l’adjoint de Pourdastan ! L’initiative de Général Pourdastan était une intox et a seulement mis en évidence l’absence de recrues et nouveaux officiers et un manque absolu de soldats encore fidèles au régime !

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 97.1 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 105 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 114 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 103.3 ko
encore un slogan périmé : L’armée est au service de l’Islam !


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

La bourse a continué à chuté avec cette effervescence négative et l’absence d’une politique commune et sereine. Le régime a tenté de nier la crise en affirmant que le taux du dollar était en chute libre chez les agents de change certifiés, mais cela fait longtemps que ses agents sont désertés par les gros acheteurs en raison d’un plafond de 3000 dollars d’achat par semaine et des mesures punitives prévues pour les contrevenants. L’achat de dollars pour les plus gros acheteurs (les nantis ripoux présents à la bourse) se fait désormais sur le marché noir. La situation interne était détériorée par la peur d’un affaissement du régime face à Washington. Le régime a annoncé 12 autres pendaisons tout en évoquant le cas de Babak Zandjani l’homme d’affaires de Rafsandjani accusé de fraude et susceptible d’être exécuté pour intimider les nantis ripoux paniqués. Ce choix a révélé que le régime était entrée dans une grise grave !

Par ailleurs, on était à la veille de l’anniversaire de la très sanglante guerre Iran-Irak qui fut provoquée par les mollahs mais aussitôt qualifiée par eux de « Guerre Imposée » (par Washington contre la Révolution Islamique) pour effacer leur responsabilité et mettre l’engagement patriotique du peuple au compte de l’amour pour la Révolution Islamique. Selon la tradition, le régime devait montrer la fidélité de ses troupes à la notion de la Défense Sacrée de la Révolution Islamique par l’installation de décors guerriers avec des chars et autres équipements, mais aussi quelques soldats sur les grandes places publiques de Téhéran et d’autres villes, plus des convois de déplacement des équipements prenant part au défilé, mais on ne voyait aucun aucun déplacement, aucun décor ni aucun soldat, même des appelés ! Le régime n’avait clairement plus aucune troupes et se résumait à ses chefs religieux, militaires, politiques, administratifs.

Par l’intermédiaire de Ben Rhodes, le conseiller en sécurité d’Obama, Washington a montré son ouverture à un deal, en invitant Rohani a agir dans le bon sens. Rohani n’a rien dit. Mais Ali Larijani a invité son homologue turc en Iran pour sonder la disponibilité de Washington à un deal en Iran sous sa direction ou du moins avec sa participation !

Dimanche 22 Septembre 2013 (31 Shahrivar 1392), on était le jour du défilé des militaires du régime, à proximité du tombeau-mausolée de Khomeiny, en guise d’attachement avant tout des forces armées non pas à l’Iran mais à Défense Sacrée de la Révolution Islamique. Mais il n’y avait encore une fois aucun signe de cet engagement, aucun convoi. Les Pasdaran ont eu la mauvaise idée d’organiser un Carnaval de la Défense Sacrée de la Révolution Islamique avant le grand défilé dans les principales avenues de Téhéran, révélant par la même occasion la pénurie d’hommes dont souffre le régime.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 136.6 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 134.3 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 162.6 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 150.1 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Le président du Parlement de la Turquie est arrivé à Téhéran a la tête d’une imposante délégation et une offre de 30 milliards de dollars d’investissement. Mais le régime et ses dirigeants, là en l’occurrence Ali Larijani, ne cherchent pas des contrats car ils bénéficieront à leur successeurs pro-américains), mais des garanties pour quitter un pays qui les rejette. La réunion n’a débouché sur aucune déclaration commune.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 101.1 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 104.3 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 92.9 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Rafsandjani s’est alors en faveur d’un dialogue pour attirer l’émissaire Turc de Washington et entrer en négociation avec lui... Mais le Turc a demandé à rencontrer Rohani. Un rendez-vous a été fixé en début de l’après-midi car Rohani était sur le site du défilé et devait assister à la parade des forces armées jusqu’à la fin de la cérémonie à 13h30.

La cérémonie a commencé à 8h30 par un long discours de Rohani, entouré des chefs Pasdaran, sur le pacifisme absolu du régime depuis son avènement et sur son droit à l’enrichissement, un discours habituel du régime répété à maintes reprises par Ahmadinejad : Rohani était revenu à sa politique basique de manoeuvres dilatoires stressantes et stériles (pour provoquer une Escalade Dissuasive), et excéder Washington sans encourager les dissonances internes nées de la crainte d’un deal rapide (bien que l’état du régime l’exige et que cet apaisement interne ne puisse rien résoudre). Rohani et le régime qu’il représente entraient dans une nouvelle schizophrénie, le langage doux pour s’auto-persuader qu’il y a une issue !

© WWW.IRAN-RESIST.ORG


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Après, ce discours (de désespoir), il y a une démonstration des troupes d’apparat et enfin, le défilé à commencé vers 9H30 et l’on a vu des dizaines de photos avec des milliers de soldats et toutes sortes d’équipements (dont les missiles Sejjil datant de 2010), mais il y avait un problème majeur : le ciel n’était pas bleu comme sur les photos du Carnaval.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 104 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 103.4 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 110.8 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Dans la version vidéo (images du défilé à partir de la minute 4.09), on a vu des flopées de soldats avec une musique presque hitlérienne, mais l’image était terne alors que le ciel était très ensoleillé. Il y avait une tricherie, la vidéo était trafiquée.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

En regardant alors toutes les images une par une, même sur la vidéo, puis en comparant avec les précédentes éditions de cette cérémonie, nous avons trouvé une supercherie hors du commun : la tribune était à contre-jour et non éclairé comme les années précédentes alors qu’elle n’a pas changé de place. Son ombre portée à 8h du matin au moment du discours (extrait de la vidéo en haut à droite) n’était pas dans le même sens que les ombres portées éléments en défilé à 9h du matin. Or, les ombres portées sont dans la même direction avant midi et changent de directions après midi. Le discours ne pouvait pas avoir été filmé le matin. Il avait été enregistré (un après-midi récent) et inséré dans les images (photo ou vidéo) d’archives. C’est pourquoi on ne voit pas le dernier avion de chasse ou encore les derniers drones ou les derniers lanceurs du régime, mais ses vieux missiles achetés à la Corée du Nord pendant la guerre Iran-Irak. Sur la vidéo, le régime a affadi les contrastes par un filtre sépia pour escamoter les dissonances, sur les photos, il fallait travailler au cas par cas et il n’a pu tout traiter : on a ainsi trouver facilement beaucoup d’images où les soldats et les équipements parallèles à Rohani sont ensoleillés mais pas lui et ses camarades....

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 346.4 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 100.9 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 99.7 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Rohani et ses camarades ont sans doute seulement eu comme spectacle la parade de la garde d’apparat après le discours car les ombres sont plus longues, mais ils devaient imaginer la présence devant eux de soldats fictifs, c’est pourquoi ils regardaient chacun un peu n’importent où ! Certains saluant les troupes qu’ils devaient imaginer, d’autres pas ! Rohani inhabitué de l’exercice saluait les troupes comme s’il avait vu un copain du haut de sa tribune !

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 311.5 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Nous avons remarqué un autre défaut : sur la foi de l’heure de publication des photos de presse, Rohani a rencontré et terminé son entrevue avec l’émissaire Turc de Washington alors qu’il était encore en train de regarder la fin du défilé ! Sans doute un des progrès de la technologie nucléaire du régime !

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

PNG - 359.6 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

PNG - 472.2 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Plaisanterie mise à part, le défilé fictif du régime était la preuve de la rupture de tous les militaires de base. Le régime était réduit à ses seuls dirigeants et très en danger en cas d’une émeutes de faim : ses compagnons ont évidement paniqué : il y a une si forte ruée vers le dollar que le taux du dollar est monté même chez les agents de change certifiés ! Le commandant Salami, chargé de la publicité des Pasdaran a tenté de redoré l’image affadie du régime par l’annonce de stocks infinis de missiles, mais sans parvenir à rassurer les compagnons paniqués du régime !

Vers 15 heures, Rafsandjani a reçu la visite de l’émissaire Turc de Washington. Il a été ravi de revenir dans le jeu, mais a vite déchanté par l’absence des garanties de sécurité qu’il attend pour dévier du régime. Washington attendait sans doute à parvenir un deal plus officiel et plus intéressant avec le réprésentant officiel du régime agonisant pendant son séjour à New York.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 201.1 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 213.2 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Lundi 23 Septembre 2013 (1er Mehr 1392), on était le jour traditionnel de la rentrée des classes en Iran, l’anniversaire de Khomeiny et enfin l’anniversaire de la grande contre-offensive aérienne (ARC 99) qui grâce aux pilotes de l’ex-armée impériale et selon un plan mis au point 6 ans avant la révolution a permis l’anéantissement de la flotte de chasse de l’armée irakienne, évitant au régime une lourde défaite et le démantèlement du pays par la faute de la guerre qu’il avait provoquée.

Etant donné le boycott humiliant essuyé la veille et l’hostilité apparente des troupes, le régime a oublié de parler de l’anniversaire de Khomeiny et aussi l’anniversaire de l’opération Arc 99 pour éviter deux autres boycotts mettant en évidence son isolement interne et rappelant aussi la supériorité en tout point du régime impérial. La rentrée était aussi un sujet tabou en raison de l’absence d’embouteillages ou d’effervescence sans les villes et aux abords des écoles et des lycées.

Par malchance pour le régime agonisant et planqué, un pilote de la base militaire de Bouchehr (principale base de l’opération Arc 99) est mort lors de son atterrissage en ce jour dédié au sauvetage (non reconnu) du pays par ses camarades. Mais le régime, paniqué à l’idée de l’absence des pilotes à ses côtés, a omis d’en parler. Les Pasdaran et militaires rebelles réagissent souvent aux manquements de respect à l’égard de leurs camarades par des actes de sabotages contre les raffineries ou les stocks alimentaires afin d’affaiblir le régime et accélérer sa chute. Cette fois, un important gazoduc reliant deux raffineries du sud du pays a explosé perturbant le ravitaillement des foyers du sud en gaz domestique. Le régime a minimisé l’impact de l’explosion. Nous avons trouvé une image après de nombreuses recherches : l’incendie était loin d’être négligeable car il a duré tout de même 4 jours malgré l’intervention rapide des pompiers.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 93.3 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Tous les médias ont été focalisés avec du retard sur la rentrée scolaire. Mais on n’a vu en tout que 5 reportages pour l’ensemble du pays : une école primaire à la campagne avec quelques enfants, une école primaire à Téhéran avec une vingtaine d’enfants dont trois portant un écriteau marqué Coran et enfin 3 lycées de Téhéran en présence des personnalités issus des Pasdaran pour nier la disparition effective de cette milice indispensable à la survie du régime. Mais là encore, ce fut un échec car les enfant ont boudé le rassemblement traditionnel de la rentrée scolaire et dans l’un des cas les ados contraints d’y assister se tenaient crânement face aux chefs Pasdaran présents pour profiter de leur attroupement.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 143.9 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 139.3 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Rohani, qui devait partir pour New York, a sur le chemin de l’aéroport, fait également halte dans une école de filles, mais il a rencontré le même dédain et a dû simuler un attroupement avec les professeurs déguisés en élèves !

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 91.8 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 69.7 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 66.7 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 69.3 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Le régime manquait de base. Rohani pouvait être tenté de jouer sa survie par un revirement soudain ou un deal secret. Les Pasdaran et d’autres dirigeants qui devaient rester en Iran et étaient de facto exclus des négociations lui ont interdit d’y amener son ministre de pétrole, le magouilleur Zanganeh, qui est au courant des efforts pour fuir les sanctions afin de ne laisserp lace à aucun deal secret. Rohani est parti à New York avec la seule mission de jouer la carte des manœuvres dilatoires destinées à excéder Washington.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 98.2 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Le régime était à nouveau à la fois boycotté et divisé. Ce même jour, l’organisation initialement pro-britannique des Frères musulmans alliés historique des mollahs pro-britanniques d’Iran a été officiellement démantelée par le nouveau régime pro-britannique. Londres était clairement engagé à déraciner cet islamisme qu’il a promu mais lui échappe à présent. Le régime pouvait être certain qu’il ne pouvait rien espérer des Britanniques et qu’il était encore plus seul face à Washington. Il y avait d’une part le boycott, la colère des Pasdaran rebelles et les divisons internes, mais aussi d’autre par, l’isolement grandissant du régime, le dollar est reparti encore en hausse malgré les restrictions imposées à sa vente ! Le régime a nié la crise en annonçant que la chute du dollar avait repris !

Puis, le régime a tenté de simuler un soutien soudain de la Russie en annonçant la décision de cet allié (déçu) de lui remettre la direction provisoire de la centrale électrique de Boushehr, en présence du nouveau directeur du programme nucléaire, Salehi (ex-mae d’Ahmadinejad / 4e photo), tout en ajoutant qu’elle étudiait aussi la construction d’une nouvelle centrale civile en Iran. Mais la remise en main de Bouchehr était une intox pour reparler de la seconde centrale que le régime réclame depuis toujours. En fait en ce jour, la Russie devait seulement remettre à la partie iranienne le protocole d’accord pour la livraison de Bouchehr dans 2 ans d’où l’absence de joie sur les visages des ouvriers présents à côté de Salehi (le guignol du jour)...

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 125 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 104.4 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 116.2 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 72.9 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Le marché du dollar est resté aussi agité et la bourse a également chuté encore après cette fausse bonne nouvelle du régime (similaire dans l’idée à son défilé fictif avec des milliers soldats fidèles tirés des archives). Le régime patinait sur place et s’enfoncer dans sa propre boue. Il a alors craint un retrait massif des avoirs de la part de ses compagnons nantis paniqués. Par peur de manquer de devises et ne pouvoir s’approvisionner en vivres ou en carburant, il a encore annoncé une hausse de consommation d’essence pour réduire l’offre t préserver ses stocks. Le pouvoir judiciaire dirigés par les Larijani a également annoncé une nouvelle pendaison soit plus (+17 au cours des 3 dernier jours) et a annoncé 4 autres pendaisons pour le lendemain à Kermân. Plus tard dans la journée, en réponse au maintien de la panique et de la ruée vers le dollar, les faux opposants proches de HRA de Rafsandjani ont annoncé 24 pendaisons au cours des 3 dernier jours pour intimider les hommes d’affaires agités !

Le régime diffuse régulièrement ce genre d’annonce via ses faux opposants quand il a peur, mais les chiffres sont par la suite recorrigé pour éviter des sommets susceptibles d’enflammer le peuple. La surenchère tactique de l’intimidation à ce moment était donc le signe de la peur grandissante des dirigeants isolés face à l’agitation du pays.

Rohani pouvait se montrer irascible à NY et mettre Washington dans l’obligation d’adopter sa super nouvelle sanction pétrolière promise cet été, condamnant définitivement le régime qu’il veut seulement affaiblir et soumettre. Washington devait freiner Rohani et se laisser une marge. Il a tout d’abord qualifié via la presse et divers think Tanks, Rohani de « modéré entouré de méchants ultras ». Il a aussi mis en avant la mise en garde de certains sénateurs républicains pour pouvoir par leur intermédiaire raviver la menace des sanctions.

Enfin, son nouveau allié, le Canada, a évoqué sa fermeté sur la condamnation des violations des droits de l’homme par le régime afin de garder en réserve la menace de nouvelles saisies des très importants avoirs du régime sur son territoire. Mais l’Etat canadien n’a guère évoqué les pendaisons annoncées par le régime dont celle d’un meurtrier mineur au moment des faits car l’objectif n’était pas les violation des droits de l’homme, de la femme ou de l’enfant, mais d’utiliser ses sujets graves pour empêcher Rohani de s’éloigner du deal souhaité par Washington et l’engager dans ce deal au plus vite pendant ce séjour à NY loin de ses compères.

Londres est intervenu via Catherine Ashton, le meneuse de la diplomatie européenne, en affirmant que la seule rencontre valable avec Rohani était la réunion prévu jeudi avec les 5+1, comprenant entre autre la Russie et la Chine, adversaires ouverts des Etats-Unis, mais aussi l’Allemagne qui en raison de sa proximité énergétique avec la Russie et ses ambitions ne s’aligent plus automatiquement sur les Etats-Unis.

Pour résumer, le régime avait eu deux importants anniversaires à célébrer, mais il les avait zappés par peur de nouveaux boycotts. Il avait été puni par ses Pasdaran rebelles désormais acquis patriotisme non religieux pour avoir oublié l’hommage aux héros de la guerre Iran-Irak. Le régime avait raté sa rentrée scolaire. Le dollar avait explosé. Le régime l’avait nié en annonçant un dollar en chute libre et avait même menti sur un soutien russe : la panique avait redoublé. Il s’était lancé dans un surenchère d’intimidation sans parvenir à calmer la crise. Ses dirigeants avaient alors craint un débordement suivi d’un revirement de leur représentant à NY. Washington avait augmenté la pression et Londres aussi. Le régime était en difficulté face au peuple, divisé et doublement sous pression alors qu’il lui restait trois jours pleins de difficulté à NY. Tout pouvait arriver selon l’état de la crise ne Iran et les pressions exercées par les Américains.

Mardi 24 Septembre 2013 (2 Mehr 1392), Rohani est arrivé à New York pour parler devant l’AG de l’ONU en réponse au discours fait par Obama peu avant lui. Il n’a vu aucun tapis rouge ni aucun journaliste. Washington se méfiait visiblement d’une provocation ou un refus de dialogue dans le cadre de la politique de manœuvres dilatoire après du discours fait par Rohani la veille. Rohani s’est retrouvé avec les journalistes barbouzes du régime qui n’ont aucun impact dans les médias internationaux.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 211.9 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Le régime devait trouver un autre moyen pour commencer son jeu de manœuvres dilatoires pour excéder Washington et l’obliger à lui céder les garanties nécessaires à ses dirigeants pour fuir au plus le pays devenu hostile et très instable. Le régime a zappé le ratage de l’arrivée toute en provocation de Rohani. Pour excéder Washington, il a annoncé un long entretien de son ministre des affaires étrangères Zarif avec son homologue britannique pour l’amélioration des relations entre les deux pays et sans en montrer une seule image (en fait parce que Londres s’est montré très froid). Puis le régime a mis en avant avec de nombreuses images, de nombreuses rencontres avec tous les ministres des affaires étrangères présents sauf celui des Etats-Unis ! Ci-dessous, Zarif avec les mae de la Turquie, du Bahrain, de l’Allemagne et d’Oman.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 56.6 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 67.9 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 69.1 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 75.4 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Washington n’a pas assuré de couverture à cette provocation laissant entrevoir un discours d’apaisement de la part de son président Obama. Le régime a relancé le jeu par l’annonce officielle de la porte-parole du ministère des affaires étrangères qu’il n’y aurait aucune rencontre entre Zarif et Kerry ou Obama et Rohani, laissant entrevoir que le discours de Rohani ne serait pas un dialogue différé mais une suite peu engageant de son discours refusant le dialogue.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 125 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Washington a esquivé cette nouvelle provocation en affirmant qu’il attendait la réunion du jeudi (via les 5+1).

Le régime a alors publié de nombreux articles sur la proposition de l’entente faite en 1986 par Reagan avec en guise de cadeaux, deux colts plaqués or, une bible signée par Reagan et un gâteau au chocolat apportés à Téhéran par Robert McFarlane, le conseiller en sécurité du président alors que les deux pays pays étaient dans une guerre sans merci, avec d’une part des prises d’otages au Liban et de l’autre les premières sanctions pétrolières pour terrorisme d’Etat... Le régime rappelait ainsi à Washington que conformément à ses besoins régionaux, il ne peut le renverser afin de ridiculiser le discours d’apaisement attendu par son président.

Washington s’est fâché : peu avant le discours d’Obama, il a lancé un avertissement au régime en affirmant que son allié, la Corée du Nord, était parvenue à la maîtrise totale des ingrédients de la bombe atomique, pour laisser entrevoir une accusation de coopération nucléaire militaire entre les deux pays et relancer le menace récurrente d’option militaire oubliée depuis trois ans !

Puis Obama a commencé son discours (retransmis en direct pour les Iraniens par la section iranienne de la chaîne de TV, Voice of America). Le président Américain a encore parlé de reproches faites par le régime à propos de 1954 (Mossadegh), attaquant de facto la mémoire du Shah pour flatter les mollahs et rejeter tout soutien à un retour à l’ère progressiste des Pahlavi que le peuple souhaite... il a aussi mollement évoqué des différents en suspens sur la prise d’otages de l’ambassade américaine qui est un dossier réglé pour affirmer que le peuple américain n’avait pas un réel contentieux avec les mollahs... il a survolé les inquiétudes sur la sécurité d’Israël... il n’a rien dit sur les lois horribles du régime ou les violations permanentes des droits de l’homme, mais a dit qu’il avait apprécié la fatwa du Guide évoquant le refus de la bombe par le régime avant de préciser cyniquement qu’il ne voulait aucun "Regime Change" ou changement de régime (islamique) et qu’il avait affirmé tout cela à Rohani dans sa lettre à Rohani et attendait à présent un deal sur la pleine application de TNP pour arriver à une entente !

© WWW.IRAN-RESIST.ORG


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Le discours a déprimé des millions d’Iraniens car Washington et son président lauréat prix Nobel ne reconnaissaient par leur droit à la liberté car il serait susceptible de provoquer une vague d’espoir laïque dans tout le Moyen-Orient. Mais il n’y avait rien de bon pour les mollahs non plus car il n’y avait pas la fin des sanctions, ou encore les garanties demandées par les dirigeants haïs par le peuple pour fuir le pays. En fait, Washington et son président cynique laissaient le régime en place, mais sous sanctions donc très en difficulté pour l’écraser moralement et obtenir sa capitulation.

Le dollar est reparti en très forte hausse malgré les restrictions de vente sous l’effet de la peur panique des nantis du régime coincés à côté d’un régime haï par le peuple et piégé par Washington. Le prix pratiqué dans la rue s’est retrouvé avec un décalage important avec le faux chiffre officiel imposé par l’Etat aux agents de change pour insinuer un dollar en chute libre. Le régime se devait de remonter le prix officiel chez les agents de change pour que le marché noir ne se substitue pas aux agents de change et qu’ainsi il ne perde pas définitivement la trace des transactions, mais aussi pour éviter que son déni n’amplifie la panique existante.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 115.3 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 102.6 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Seyf, le nouveau directeur de la Banque Centrale Iranienne est allé à la Chambre de Commerce Iranienne (pour un petit déjeuner de travail avec les hommes d’affaires agités) pour les raisonner de se calmer. Il a aussi annoncé sa décision de fixer le prix du dollar sur le marché libre à 3000 tomans provoquant la stupeur de l’homme de la rue qui ne comprenait pas le souci de du directeur de Banque Centrale Iranienne à défendre le dollar et non le rial qui montait de manière artificielle !

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 79.9 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 72.6 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 71.1 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Mais l’intervention de rétablissement du taux à son niveau bloqué d’il y a une semaine n’a pas pu rassurer les hommes d’affaires car cela cessait de ridiculiser le régime sans aider la situation : le régime restait menacé par le statu quo américain sur les sanctions, par le manque de devises et la nécessité de vendre à perte les produits de base en ayant fixé depuis des années le prix du dollar à 1/12 de sa valeur réelle.

Le ministre du pétrole Zanganeh (bloqué à Téhéran) a alors annoncé que le régime était sur le point ce reprendre les importations de carburants depuis l’Inde (un allié des Etats-Unis) pour laisser entendre que les Etats-Unis venaient de lui accorder encore un sursis secret. Mais cette annonce a aggravé la situation car elle révélait que toutes les annonces d’auto-suffisance en carburants avaient été totalement fausses, le pays dépendait des Etats-Unis pour sa survie, qu’il devait plier devant ses pressions ou se retrouver avec une pénurie importante de carburants et en conséquence une vaste pénurie d’électricité ainsi d’importantes perturbations dans les transports donc face à une situation pré-insurrectionnelle.

Le clan Larijani qui détient le pouvoir judiciaire a annoncé 4 nouvelles pendaisons pour affirmer l’autorité du régime, mais aussi pour rappeler à Rohani qui devait alors prendre la parole à l’ONU qu’il n’était pas seul dans le jeu et que ses camarades du régime pouvaient dérégler à Téhéran tout ce qu’il promettrait à NY. Les faux opposants internes qui sont les plus actifs défenseurs du régime n’ont guère condamné ses pendaisons exécutées dans leur intérêt. En parallèle, les soi-disant opposants payés par les Etats-Unis comme défenseurs des droits de l’Homme n’ont également rien dit pour ne pas nuire aux efforts pour un deal avec Rohani. Cependant Washington n’y croyait visiblement plus tellement car Kerry n’est pas allé écouter Rohani !

Rohani informé qu’il n’était qu’un pion et conscient qu’il n’aurait aucune valeur politique pour les Américains s’il sortait du système et ne pourrait alors avoir droit à un quelconque faveur de leur part est resté dans le cadre de sa mission de manœuvres dilatoires en reprenant son dernier discours sur le pacifisme inné du régime, son droit à l’enrichissement et son ouverture au dialogue sur ce sujet et aussi toutes les affaires du monde d’égal en égal avec les Etats-Unis ! Le régime se moquait de Washington pour le pousser à réagir ! Pour le pousser vraiment à bout, il a même proposé de le guider pour se guérir de son agressivité et son extrémisme qui déstabilisent le Moyen-Orient !

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 227.8 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Le régime a prétendu que le peuple avait suivi le discours avec beaucoup d’intérêt, mais on n’a vu que deux photos avec à chaque très peu de monde et des gens regardant un peu n’importe où, visiblement des figurants...

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 116.6 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 99.2 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Dans l’heure, après ce discours de Rohani, une explosion a endommagé la raffinerie de Maroun qui produit chaque jour 2 millions de lites de carburant liquide pour les centrales thermiques de productions d’électricité du sud du pays. L’explosion a fait également 4 morts et plusieurs blessés graves. Deux pistes étaient possibles : Washington et les Pasdaran rebelles qui souhaitent renverser le système islamique avant qu’il se perpétue avec de nouveaux dirigeants désignés par Washington. Mais jusque-là aucune attaque, explosion ou incendie des Pasdaran rebelles n’a tué aucun Iranien, mais seulement privé le régime d’un équipement vital ou des stocks vitaux. C’est pourquoi nous estimons que l’explosion mortelle de la Raffinerie de Maroun était un acte de punition de Washington contre le régime (comme les récentes attaques de Pjak) pour briser le moral des employés encore fidèles et provoquer leur rupture.

Le régime ruiné était en sursis avec le maintien des sanctions par les Etats-Unis et menacé de nouvelles ruptures internes par la faute de la reprise du terrorisme par les Américains contre ses infrastructures encore actives. Rohani a accordé un entretien au CNN pour une pseudo reconnaissance de l’holocauste pour échapper aux habituelles menaces de frappes israéliennes susceptibles d’aggraver en ce moment la panique interne. Sur le fond, il faut préciser qu’en évoquant les malheurs du peuple juif, Rohani n’a pas explicitement reconnu l’holocauste. Ahmadinejad avait aussi tenu les mêmes propos... On n’a pas entendu les soi-disant faucons des Pasdaran ou les Ayatollahs super intégristes qui en fait sont simplement des insolvables désespérés pousser des cris d’orfraie. Ils étaient ravis d’échapper à des menaces extérieures susceptibles d’aggraver leur désespoir.

Larijani a alors conclu que le régime allait plier rapidement. Il a décidé d’améliorer sa position dans la hiérarchie du régime pour un meilleur accès aux garanties de sécurité : il a réactivé sa guerre contre le clan Rafsandjani en attaquant son dernier pion politique Ahmadinejad pour fraude...

Le régime ruiné était en sursis avec le maintien des sanctions par les Etats-Unis... et aussi en raison de ses divisions ou le boycott de ses derniers miliciens... il a tenté de simuler un soutien de sa base croyante à Shiraz (une ville très rebelle depuis plusieurs années) en y organisant une veillée de prière pour les jeunes de la ville tués pendant la guerre Irak-Iran. Mais une très faible mobilisation a confirmé qu’il était très très seul.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 120.3 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Mercredi 25 Septembre 2013 (3 Mehr 1392) a commencé bien mal car un responsable de la région de Chahar-Mahal Bakhtiari riche en eau axée sur la production d’acier, du ciment, du plâtre, du sucre du poulet de la viande a annoncé que les activités y étaient arrêtées à plus de 80% ! Un autre responsable a révélé que la Choléra touchait à nouveau 10 régions du pays.

Afin d’affirmer sa puissance, le régime a annoncé un rassemblement de ses unités spéciaux en présence du Général Pourdastan : mais la mobilisation a été encore une fois inexistante.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 99.6 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 129.5 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 119.8 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Le régime a annoncé avec 3 jours de retard une cérémonie d’hommage aux pilotes Iraniens, mais n’a pu réunir qu’une dizaine de pilotes sur 200 pilotes qui ont participé à l’extraordinaire attaque de l’ARC 99 qui combinait 140 chasseurs ainsi que 60 avions de renseignement et de ravitaillement de 5 bases iraniennes.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 118 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 109.5 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Le régime était en sursis face à Washington, mais aussi face aux Iraniens et sans aucune solution que des manœuvres dilatoires... La panique s’est amplifiée et sous l’effet de la ruée sur le dollar, son prix est augmenté même chez les agents de change !

Le régime était en difficulté avec ses adversaires et avec les siens... Il a annoncé un grand coup de filet policier contre les féroces dealers du Quartier Shoush de Téhéran pour insinuer qu’il avait encore des troupes élites à ses côtés, mais sur les images on a vu 3 policiers encadrant des junkies qui ne pouvaient même pas se tenir debout ! La cote du régime allait encore chuter !

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 97.3 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 111.2 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 80.3 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 97.2 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Washington a changé de tactique et essayé la douceur en restituant au régime une coupe cérémonielle en argent en forme de griffon datant de la période pré-achéménide (VIIe siècle avant JC) qui avait été saisie en 2003 par les autorités douanières américaines sur un marchand iranien, puis en lui lançant une invitation pour un déjeuner privé entre Rohani et Obama.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 245.8 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Les dirigeants du régime ont pris la coupe d’argent, mais ont refusé l’invitation de Washington pour le faire languir Washington, le pousser à riposter, provoquer une escalade dans l’espoir qu’il recule par peur de se retrouver obligé à adopter des sanctions fatales au régime qu’il veut récupérer. Mais Washington n’a pas râlé. Pour parvenir à son escalade contrariante, le régime a alors refusé le déjeuner des chefs d’Etats organisé par Ban Ki-Moon pour mettre Rohani en contact avec Obama. Mais Washington n’a pas réagi. Rohani a alors commencé un marathon de rencontres avec tous les autres chefs d’Etat présents, les mae, etc... ! Ci-dessoius dans l’ordre les représentants d’Allemagne, Autriche Espagne, Turquie, Irak, Liban, Tunisie et enfin la France (remarquez la position de la main de de François Hollande)... mais aussi en bonus Christine Lagarde qui en raison de son sexe n’a pas pu serrer les mains potelées de Rohani et ne savait que faire de ses longs bras !

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 223 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 179.9 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 239.5 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 215.5 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 262.3 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 215.7 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 205.7 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 183.3 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 178.2 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 212.7 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 182.8 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Mais Washington restait sobre. Pour le faire réagir, Rohani a accordé un entretien au Washington Post pour affirmer qu’il entendait arriver à un accord dans un délai de 3 mois avec les 5+1, c’est-à-dire avec les rivaux déclarés ou non déclarés de Washington : la Russie, la Chine, les Britanniques et les Allemands !

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 203 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 162.1 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

A l’annonce d’un accord avec ses rivaux, Washington a enfin critiqué un peu le régime en dénonçant indirectement par quelques sénateurs et par Israël les manoeuvres dilatoires du régime ! L’allié Canadien a aussi reparlé des droits de l’homme mais sans critiqué le deal proposé par Washington ou annoncer des sanctions. Washington était encore dans la menace et éviter le piège de l’escalade contrariante du régime. C’est le régime qui devait être en rogne ! Pour déstabiliser son représentant Rohani et des dirigeants du clergé ou des Pasdaran, Washington a envoyé un émissaire au très agité Larijani en la personne du ministre irakien de la Défense.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 63.5 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 74 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

La rencontre n’a rien donné, mais la Syrie a envoyé son ambassadeur vers Larijani, qui par son accueil a pu certainement le rassurer de son soutien, mais par sa mimique lors de leur entretien, il n’a pu le rassurer sur sa capacité à sauver la situation.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 65.5 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 50.1 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Ainsi à la veille de la rencontre avec les 5+1, Le régime ruiné était en difficulté par le maintien de la pression de Washington et ne pouvait y trouver une parade, il manquait de troupes et ses hommes d’affaires étaient en rogne... Son objectif étant un deal avec les Etats-Unis pour l’obtention des garanties de sécurité de la par de ce pays, il ne pouvait pas opérer une ouverture avec les 5+1, il devait trouver une parade pour les mener aussi en bateau au risque de désespérer ses hommes d’affaires et d’amplifier leur crise de confiance irréversible qui monte au moindre signe d’un changement de régime rapide ne leur laissant aucune possibilité de fuite !

Jeudi 26 Septembre 2013 (4 Mehr 1392), un incendie s’est déclaré dans un important entrepôt de stockage de riz, d’huile et de lessive, nécessitant l’intervention de 8 compagnies entières de pompiers... La direction des Pasdaran a mis en garde les gradés contre toute tentative de trahison du régime islamique ! La direction des Pasdaran se doutait que les hauts gradés préféraient rejoindre les rebelles que de rester fidèles à un régime agonisant dont les patrons ne songent qu’à obtenir des garanties pour fuir en toute sécurité.

Un certain Hariri, responsable de la commission des importations de la Chambre de Commerce d’Iran, a révélé que depuis 4 mois, aucun homme d’affaires n’avait demandé aucune lettre de crédit et le pays n’avait rien importé ! Depuis 4 mois, le régime vivait sur ses Stocks et possiblement à 2 mois d’une pénurie !

Via des sources non officielles, on a appris que l’île vacancière de Kish avait connu un black-out de 48 heures (sans doute lié à l’explosion de Maroun). Selon les infos reçues, ce black-out avait provoqué de nombreux incidents comme la sévère agression du patron d’un hôtel 4 étoiles par ses clients. Le régime avait donc eu plus de difficulté qu’il ne l’avait montré. Par ailleurs, avec une agression forte pour des futilité, il avait eu sous les yeux l’exemple à l’échelle 1/1000 de ce que serait un black-out dans une ville comme Téhéran où le souci n’est pas de manquer de glace !

Enfin, on a aussi appris, mais cette fois de sources officielles, que le régime avait arrêté 28 agents de change du marché noir à Qom, la ville du clergé ! Les mollahs qui avaient de l’argent, ceux du régime, cherchaient donc à fuiter le pays ruiné et naufragé !

Pour nier l’arrivée de la crise de confiance à Qom, le régime a organisé un départ gratuit pour le pèlerinage à la Mecque pour les anciens combattants mutilés de guerre, mais la mobilisation a été inférieur à 10 personnes par ailleurs très probablement des figurants par leur âge et le fait qu’ils avaient tous leurs membres !

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 120.1 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Manquant de stocks, ainsi que de ressources humaines, le régime a mis les bouchées doubles par l’annonce d’une nouvelle pendaison + 300 cas en attente + la pendaison imminente de 6 indépendantistes sunnites protégés par Washington... pour terroriser les Iraniens qui pouvaient le surprendre et aussi pour déboucher aussi au plus vite sur une escalade avec Washington dans l’espoir insensé qu’il recule par peur de se retrouver obligé à adopter des sanctions fatales au régime qu’il veut récupérer !

Washington a primé un certain Omid Kokabi, ex-étudiant en physique nucléaire, collaborateur du programme nucléaire depuis la fin de sa maîtrise, et actuellement faux détenu dans le système de la fausse opposition, du prix Sakharov (!) afin de montrer sa disposition à prendre sous son aile certains membres du régime, puis il a demandé que Rohani cesse les belles paroles et montre sa bonne foi par des actes !

Etant donné que l’on n’avait entendu aucune belles paroles, Washington laissait seulement une porte de sortie au régime en difficulté et en décomposition pour au moins un geste via les 5+1 !

Mais les dirigeants du régime ainsi que Rohani et son ministre des affaires étrangères, Zarif, chargés de gérer le bras de fer avec Washington, y ont vu un signe de mollesse de Washington et une vraie détermination à éviter une escalade pour ne pas sanctionner et détruire ce régime agonisant qu’il veut récupérer.

Lors de la rencontre avec les 5+1, Rohani a demandé la levée de toutes les sanctions pour provoquer l’escalade censée faire peur aux participants et obtenir des soutiens et des garanties de sécurité de Washington. Mais les deux hommes du régime n’ont pas eu le soutien de la Russie ou de la Chine car ces pays n’ont aucun intérêt à aider les dirigeants du régime à obtenir un deal pour leur sécurité puis transférer la direction du régime à Washington qui l’utilisera contre leurs intérêts. L’ambiance fut froide. Une nouvelle date de négociations a été fixée pour les 15 et 16 octobre à Genève, les Russes et Chinois souhaitant que le régime tombe d’ici là ! Washington espérant qu’il plie entre temps !

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 104.7 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 113.2 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Le régime ruiné, isolé et en sursis sur tous les plans, n’avait rien gagné ! Dans l’intérêt du régime (pour éviter une nouvelle panique) et dans son propre intérêt (pour ne pas perdre son contrôle partiel du jeu), Rohani a décidé de simuler une victoire en se pavanant dans diverses réunion comme la réunion des ministres des affaires étrangères des Non Alignés où il n’était même pas invité !

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 252.5 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 204.5 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 200.7 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 278.7 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 221.3 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Washington a de son côté encore évoque le maintien des sanctions par Kerry (dans un entretien à CBS). Mais il a aussi laissé une porte de sortie au régime en reprenant l’idée générale du discours abject d’Obama par un sondage Gallup qualifiant le peuple iranien d’hostile à l’égard des Etats-Unis, tout en rappelant via le magazine Foreign Policy (organe du Council on Foreing relation, le centre de grandes décisions de l’Etat américain) qu’il considérait Rohani, le représentant du régime islamique, comme le plus modéré de cette nation hostile et le seul interlocuteur possible pour l’avenir de ce pays !

On était à la veille de la libération de la belle ville d’Abadan dont il ne reste rien et n’a jamais été reconstruite. Le régime a annoncé un hommage aux soldats morts sur le front par sa faute pendant la guerre Iran-Irak, bien loin d’Abadan, à Mashad où il est censé avoir une base : le résultat a été le constat de son isolement absolu !

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 105.8 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Vendredi 27 Septembre 2013 (5 Mehr 1392), l’Iran s’est réveillé avec des nouvelles désolantes d’intempéries qui avaient touché le nord est du pays : une tempête ) Bandar Torkaman qui avait arraché les toits de tous les bâtiments, une chute de grêle dans la région Khorassan du nord qui avait décimé une grande partie des cheptels de chèvre et une inondation à Behshahr et nulle part on ne voit l’ombre d’un responsable ou de secours, les dirigeants ne se voyant pas en sécurité parmi le peuple.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 116.3 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 104.7 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 65.4 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 135.8 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 94.6 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 87.6 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 106.8 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 111.2 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

En ce jour, le régime devait célébrer la libération d’Abadan, jadis une belle ville et aujourd’hui une zone sinistrée et oubliée, mais il n’avait rien prévu ou annoncé. Vu son état alarmant, il a annoncé un grand rassemblement de mémoire de 100,000 de ses fans à Téhéran (à 1000 km d’Abadan) au parc dédié à la Défense sacrée de la Révolution Islamique. Mais il n’y a eu qu’environ 150 à 200 personnes, qui d’après leur look étaient principalement des personnes âgés démunis attirés sur ce lieu contre une petite somme d’argent. La Révolution islamique n’avait plus comme défenseurs que des figurants usés bien incapables de la défendre, malgré les pancartes scotchées à leur frêle carcasse avec le slogan des Pasdaran (« Gardiens » de la révolution Islamique) : Nous tiendrons jusqu’au bout !

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 108.4 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 132.1 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Dans la soirée, Ali Larijani a invité ses fans à se réunir au musée situé dans ce même parc, pour se mettre en en avant dans le jeu et améliorer sa place en vu d’un meilleur accès aux garanties de sécurité espérées. Mais il s’est trouvé bien en péril avec seulement une trentaine de suiveurs. Les autres responsables sont restés planqués !

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 99.7 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 56.1 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

JPEG - 62.2 ko


© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Conclusion(s), nous avons désormais un régime en sursis avec très peu de stocks vitaux à sa disposition, l’hiver arrive à grand pas, ses dirigeants sont condamnés à un surenchère de provocations alors que les hommes d’affaires, les responsables ou les haut gradés paniquent au moindre signe d’un changement de régime rapide ne leur laissant aucune possibilité de fuite et qu’il ne lui reste que des vieux figurants aussi désespérés que lui. Le régime tient aujourd’hui à un fil.

Malheureusement l’opposition iranienne en exil est complètement soumise à Washington et ne lance aucun appel à l’insurrection, mais cela ne nous inquiète pas car la dégénérescence économique et politique du régime ainsi que le cynisme des Américains conduisent notre peuple inexorablement à l’insurrection. Et quand cela viendra le régime ne tiendra pas 3 jours avec ses figurants usés et ses slogans périmés !