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Iran : La semaine en images n°336
Vaincus avant le combat !

01.08.2014


Nouveau Résumé Historique (écrit le 28.07.14)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs -. mais du fait que ce permet un contact avec les chefs dEtat étrangers, il l’a confié à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes pour tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghaï afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédente combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des affairistes paniqués du régime. Fragilisés, Rohani et ses patrons du clergé ont dû s’allier au Clan Larijani qui contrôle les pouvoirs judiciaire et législatif, pour pouvoir gouverner.

Washington a mis sous pression le régime en sursis en évoquant un embargo à 100% et de mandats d’arrêts contre tous les dirigeants avant de proposer un dialogue direct pour voir si quelqu’un était prêt à capituler. Rohani a juste exclu des marchandages tous les responsables d’avant, y compris Ali Larijani, pour préserver les intérêts du clergé qu’il l’avait mis en place. Larijani a rejoint les adversaires de Rohani, mais n’a pu former de coalition avec les autres car chacun veut avoir la priorité dans l’accès à d’éventuelles garanties américaines. Ainsi 3 mois après l’élection de Rohani, le système est devenu très instable. Les ruptures internes se sont multipliés. Le régime a été confronté à un risque de débordement instantané en cas d’un soulèvement..

Washington inquiet par la possible chute de l’islamisme a alors changé d’approche et a proposé le GEL des SANCTIONS pour calmer les inquiets et engager le régime entier dans un plan d’apaisement réciproque. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan d’arrangement en exigeant une coopération nucléaire très stricte de la part des mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé Accord de Genève.

Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’a su y parvenir. Les sanctions ont persisté. Par sa faute, le régime s’est retrouvé en manque de dollar pour importer des carburants nécessaires à la production de l’électricité, il a réquisitionné toutes les eaux du pays au prétexte d’une sécheresse inattendue pour maintenir un minimum de production d’électricité. Ce choix a durement affecté les divers secteurs économiques qui agonisaient. Les ouvriers, les artisans et autres travailleurs ont alors exprimé leur mécontentement parfois de manière très hostile grâce à la rupture des policiers de base. Les filles iraniennes se sont mises à se dévoiler en public. Le régime n’avait pas de troupes pour les arrêter. La panique interne s’est amplifiée.

Près de 75% des hauts responsables, soit 400 personnes ont alors pris leurs distances avec le régime. Les nantis ont commencé à vendre leurs biens pour quitter le pays. Les chefs de clans sont entrés en conflit avec Rohani pour le virer et accéder à la table des marchandages avec Washington pour assurer leurs intérêts. Ainsi, huit mois après la mise en place de Rohani par la clergé, le régime est entré dans un cycle ininterrompu de crises politiques et de crashs boursiers de plus en plus forts à mesure que l’on s’approchait de la fin du sursis de 6 mois de l’Accord de Genève.


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La semaine dernière, on arrivait à terme du sursis de 6 mois de l’Accord de Genève. Le régime risquait de nouvelles sanctions. La guerre interne a redoublé d’intensité, la panique aussi. La guerre de Gaza et l’absence d’intervention du régime ainsi que des cérémonies religieuses sans succès ont doublement confirmé la fonte des troupes du régime. Le clergé et Rohani ont poussé la provocation jusqu’à la demande de 190,000 centrifugeuses dans l’espoir que la peur de l’escalade pousse Washington à leur céder les garanties nécessaires pour quitter le pays où ils n’ont plus de partisans. Washington a esquivé l’escalade et a proposé un nouveau sursis de 6 mois. Le gouvernement lié au clergé a accepté un sursis de 4 mois pour s’éviter de nouvelles santions et dans le même avoir un terrain de jeu pour relancer aussi au plus vite son plan insensé d’escalade délibérée censée lui permettre une sortie sécurisée d’Iran.


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Cette semaine la question était la réaction des responsables et des affairistes encore fidèles au régime à cette décision de reprendre un schéma défectueux ! Il risquait un désaveu.

Ce désaveu pouvait s’exprimer dès samedi, le premier jour de la semaine, par le boycott interne du deuil de la mort en martyr d’Ali, puis dimanche par le boycott de la nuit de prière collective et urbaine en l’honneur de Mahomet et en fin en fin de la semaine, vendredi, par le boycott interne de la journée anti-sioniste de Qods. Le gouvernement des mollahs était face à une semaine éprouvante. Voici le récit en images d’une semaine de crises, de clash, de crash et de boycotts...

L’ébauche de cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (28.07.2014) via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran-e-Ariaee. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur le compte Youtube d’IEATV ou dans la section iranienne d’Iran-Resist.



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La semaine dernière (12-19 Juillet 2014 / 20 au 27 Tir 1393), le régime arrivait au bout du sursis de 6 mois accordé par Washington sous la surveillance de ses rivaux internationaux du Conseil de Sécurité de l’ONU (le groupe 5+1). Rohani et son équipe n’ont pu parvenir à créer une crise pour forcer Washington ou les 5+1 à se montrer plus indulgents. La guerre de Gaza et l’absence d’intervention du régime ainsi que des cérémonies religieuses sans succès ont rappelé la fonte des troupes du régime et l’absence d’une alternative à la diplomatie fébrile de Rohani. La panique interne s’est amplifiée donnant lieu à une reprise de la guerre interne et un crash de 12 ?3% de la bourse de Téhéran.

Vendredi dernier (18 Juillet 2014 - 27 Tir 1393), à midi, lors de la Prière de Vendredi qui doit révéler les priorités du régime, la salle était presque vide. Le représentant clergé s’est retrouvé réduit à prier pour Gaza devant les rares responsables présents au lieu de promettre la guerre totale comme par le passé. L’orateur n’a pas osé annoncer un programme foisonnant pour le deuil d’Ali qui devait commencer le soir même par peur qu’un nouveau boycott ne vienne confirmer l’impopularité du régime et son isolement. Les responsables de clans rivaux ont aussi marqué une pause. Le régime était en coma éveillé.

Washington, le parrain de l’islamisme révolutionnaire iranien, a parlé d’une intervention forte des Pasdaran en Irak et à Gaza pour dissiper le constat de la fragilité du régime chez ses derniers membres. Il a aussi proposé un nouveau sursis de 6 mois aux mollahs, c’est-à-dire aucune nouvelle sanction pendant 6 mois.

Dans la nuit, Rohani a accepté l’offre américaine avant une semaine de boycotts... pour s’éviter une panique fatale, mais avec une durée de seulement 4 mois, pour relancer au plus vite son plan insensé d’escalade délibérée censée lui permettre une sortie sécurisée d’Iran.

Le régime a d’ailleurs annoncé ce chantage en affirmant via le n°2 des négociations qu’il n’avait aucune confiance aux 5+1 et pouvait à tout moment rompre ses engagements par ce manque de foi en ses interlocuteurs !

Samedi (19 Juillet 2014 – 28 Tir 1393), le régime devait pleurer Ali, mais il n’y avait aucun rassemblement à Qom : la preuve que les 80,000 mollahs de base ne sont plus avec le régime. Il n’y avait aussi aucune trace des dizaines de milliers de miliciens que le régime prétend avoir encore à ses côtés. Il n’y avait aussi rien du côté du Bazar ! C’était un désaveu sourd et terrible ! Le clergé n’a pas annoncé de rassemblement par peur de perdre la face et d’entraîner une nouvelle panique.

Mais la journée était fériée et chômée : la bourse était fermée et la presse en arrêt. Le mécontentement des affairistes et des clans rivaux vis-à-vis de ce choix était de fait invérifiable. En raison de manque de troupes et l’impossibilité de mobiliser pour Ali, le clergé devait aussi rester caché. Rafsandjani et les rivaux issus du clergé se sont aussi faits tout petit. Les Pasdaran sont également restés en retrait aussi bien par leur incapacité à mobiliser que par leur impuissance à secourir Gaza (dans une semaine dédiée à à la Palestine) !

Mais, Washington ne pleurait pas le martyr d’Ali. La presse était n’avait pas arrêté de travailler. L’administration américaine a justifié le nouveau sursis accordé aux mollahs par le fait que la diplomatie avait permis de résoudre la majorité des mésententes et qu’il ne restait que 4 problèmes à résoudre dont le niveau de l’enrichissement. Mais étant donné que l’enrichissement est le principal problème sanctionné par l’Etat américain, Washington a aussi annoncé la possibilité d’une volte-face de sa part par une opposition en suspens du républicain Ed Royce, le président du comité des affaires étrangères du Congrès à ce sursis. Enfin, l’actuel secrétariat général Libyen inféodé à Washington a rappelé aux mollahs leur fragilité en annonçant que leurs revenus pétroliers avaient baissé de 50% au cours de 2 dernières années.

La France qui espère relancer son économie moribonde avec les mollahs ruinés (cherchez l’erreur) a affirmé que ce dernier sursis était une dernière chance ! Pour elle bien sûr ! Pour montrer sa disposition à faire des affaires avec les mollahs, elle a mis en avant un projet de Rallye automobile écologique Paris-Persepolis pour le mois d’octobre prochain, une compétition pour donner une bonne image d’un régime qui ne respecte aucun droit humain. Les mollahs sont co-organisateurs, mais n’ont pas fait de bruits sur cette opération publicitaire car ils ont peur que les autos des entrepreneurs français engagés dans la course ne soient attaquées par les jeunes ou bien que les participants ne soient approchés par le peuple peuple et ces derniers n’apprennent la fragilité du régime.

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La pression de Washington était en revanche préoccupante. Le gouvernement a annoncé la suppression du ratio spécial d’essence pour les vacances estivaux, preuve qu’il redoutait de nouvelles sanctions pour son absence de coopération.

Ce choix défaitiste a décidé Ali Larijani à reprendre ses efforts pour prendre le contrôle de la situation. Il a affirmé que le Parlement voterait pour le retour à l’enrichissement à 20% si Rohani n’obtenait pas la fin des sanctions à l’issu des nouvelles négociations à venir.

Pour encourager les autres clans à soutenir ses ambitions, Ali Larijani a montré un exemple de sa gestion en mettant en avant son frère aîné, Mohammad-Javad Larijani, responsable des droits de l’homme au sein du régime, pour rejeter la recevabilité des accusations sur la violation des droits de l’homme et de fait la possibilité de nouvelles sanctions avec l’argument fort que le responsable pro-américain de l’ONU n’avait aucune preuve car il avait fondé ses rapports seulement sur des rumeurs diffusées par l’opposition en exil.

Larijani proposait une vraie gestion des accusations sur les droits de l’homme alors que le gouvernement Rohani n’avait rien fait dans ce domaine. Il pouvait convaincre les autres clans à l’aider. Le gouvernement a tenté d’acheter la bienveillance de Larijani en annonçant qu’il confiait au Parlement (qu’il préside) le droit de filtrer les sites qu’il juge hostiles au régime.

En parallèle, le clergé a lancé un appel au rassemblement autour du Guide à midi en mémoire d’Ali pour renforcer sa position. Nous avons vu une salle sans mollah ou sans milicien, avec des civils plutôt jeunes.

En scrutant les images grand format publiées par le site du Guide, on a constaté que dans la partie gauche de la première tranche la salle, il y avait 5 rangées, puis plus loin, au centre de la salle, sur une même profondeur, on avait une dizaines de rangées. Sur la vue de face, au centre on avait 4/5 ou 6 rangées selon des endroits.

Par ailleurs, dans une colonne derrière 5 personnes au premier rang, on avait 6 ou 7 personnes dans la première tranche, puis plus d’une dizaine vers le fond. Tout était truqué, ce qui signifiait que la salle était vide ou clairsemée derrière la première ligne. Dans cette première ligne, il n’y avait qu’une seule VIP : le Commandant Jaafari, le chef des Pasdaran, qui a été discrètement écarté par ses collègues pour faciliter un deal avec Washington. Le clergé avait très peu de troupes et définitivement encore moins de figures fortes à ses côtés.

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Les Chefs Pasdaran ont alors annoncé un grand rassemblement vers 18h sur la Place Emam Hossein en mémoire d’Ali et les défenseurs volontaires en Syrie. Les chefs Pasdaran espéraient se placer au-dessus du clergé et pouvoir participer au gouvernement que Larijani espère présider. On a vu la photo d’une foule importante sous le soleil alors que l’on été au moment du couché du soleil. L’image n’était pas réaliste : elle provenait donc des archives du régime. En revanche, sur les vues au sol, avec un soleil bas, donc dans une ambiance réaliste, il y avait très peu de monde. L’opération avait été boycotté par les figurants sollicités par les Pasdaran.

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En résumé, Washington n’était pas dans la complaisance pure. On avait aussi deux preuves de l’impopularité du régime et de l’Islam. Le Gouvernement était en retrait. Il avait aussi accepté de reconduire un schéma défaillant face à Washington et les 5+1. La panique pouvait refaire surface et provoquer un nouveau crash boursier dimanche.

Dimanche (20 Juillet 2014 – 29 Tir 1393), la bourse a démarré en berne avec le crash des principales compagnies détenues par le régime : l’industrie automobile Iran-Khodro (qui ne cesse d’agoniser en raison de la chute de la production de l’acier et le départ des investisseurs étrangers), le second constructeur auto Saipa et sa filiale Pars Khodro (contrôlée par le clan Rafsandjani), la compagnie pétrolière Parsian, le holding Ghadir géré par les Pasdaran et le groupe pétrochimique Bahman (Iran khalij co. D’avant la révolution) ! Les patrons du régime eux-mêmes vendaient leurs actions !

Rafsandjani qui était aussi parmi les vendeurs a lancé un appel au rassemblement aux créateurs d’emplois (c-à-d aux directeurs exécutifs des grandes compagnies) pour voir s’ils soutenaient son option d’une déviation en faveur de Washington, mais il n’a réussi à rassemblement d’une trentaine de gestionnaires soit 5% des grandes entreprises du régime. Il n’était pas soutenu. Il n’a pas fait de déclarations fracassantes comme les semaines passées.

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Larijani a apprécié cet échec de Rafsandjani qui éliminait ce dernier de la course à la succession à Rohani. Khabar online, dévoué à Larijani, a annoncé que Rohani avait échoué dans sa seule vraie mission d’annuler les sanctions sans rien concéder aux étrangers.

Javan le site des Pasdaran a accusé de trahison Mottahari, le beau-frère de Larijani, qui avait un moment penché du côté de Rafsandjani afin de mettre mal à l’aise Larijani et empêcher d’autres couards comme Mottahari prêter main forte à Rafsandjani.

Mohsen Rezaï, le premier patron des Pasdaran, qui évolue dans l’entourage Rafsandjani, a pris une autre voie : il s’est placé dans le rôle de l’ami du peuple en affirmant sur son site Tabnak que Rohani privait les Iraniens de vivres pour aider les Chiites irakiens.

Encore une fois, on avait une crise politique forte. La décision de Rohani de continuer l’Accord de Genève au lieu d’un vrai bras de fer n’était pas vu comme un bon choix, mais la preuve qu’il manquait de perspicacité ou d’imagination pour incarner l’espoir et sauver les gens du régime à l’heure où ce dernier était condamné.

Le clergé a aussi pris ses distances avec son poulain boiteux par l’intermédiaire de Jalili en dénonçant de nouveaux engagements acceptés par l’équipe de Rohani à Vienne. Le clergé a aussi mis en doute la foi islamiste de l’équipe Rohani par un responsable des Prières de Vendredi.

Là on avait une vraie crise susceptible de déstabiliser le régime.

L’Angleterre qui veut la perte du régime a tenté d’amplifier la crise en dévoilant via son pion de toujours Tavakkoli et son site Alef la très mauvaise gestion d’Iran Khodro, la principale compagnie du pays qui était en dérive à la bourse de Téhéran. Tavakkoli a révélé que la compagnie surestimait sans cesse le nombre de ses clients pour attirer les investisseurs étrangers (français) et que le régime avait souvent doubler la valeur de ses actions pour faire remonter artificiellement sa valeur et aussi pour sauver la bourse d’une banqueroute totale.

Par ailleurs, le site anglais et persanophone Rouz a aussi souligné les fraudes fonciers du clan Larijani pour amener les autres clans à les attaquer et ainsi contenir leur ascension et le remplacement du très mauvais Rohani par ce la plus teigneux susceptible d’arriver à une entente avec Washington.

Le gouvernement attaqué de tout côté devait en priorité arrêter le crash à la bourse de Téhéran. Il est intervenu pour acheter des actions du Holding pétrolier en faillite « Khalij Fars » pour remonter l’indice général de la bourse, mais il n’y est pas arrivé. L’index générale et surtout l’index des bénéfices sont restés négatifs après cet achat massif à perte.

Dans la nuit, le régime devait rassembler les siens, un coran sur la tête, pour une nuit entière de prière à l’occasion de la 3e veillée de Gratitude pour l’inspiration du Coran à Mahomet. On a vu seulement 8 reportages sur le site de l’IRNA (l’AFP des mollahs) : 7 rassemblements à Téhéran et 1 seul à Mashad, la plus grande ville religieuse du pays qui a des centaines de mosquées ! La mobilisation était si faible que le régime n’avait pas osé prétendre le contraire. On n’a rien pour Qom et les autres grandes villes du pays.

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De plus, les images pour Mashad étaient déjà publiées auparavant.

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Dossier publié avant les nuits de Ghadr sz cette année par un blog du régime


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Nuits de Ghadr à Mashad en 2012


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Pour Téhéran, deux prisons étaient mentionnées (le régime avait forcé les prisonniers à prier) ainsi que l’université Emam Sadegh (l’ENA du régime), et enfin sur les autres 5 sites restant, on avait aussi des images d’archives car souvent aucun coran sur les têtes (comme sur le campus de l’université de Téhéran-image 1- ou à la petite mosquée Fatemieh de Tehran -image 2&3). Les derniers serviteurs du régime ne croyaient pas à sa survie et ne voulaient s’afficher à ses côtés.

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Au final, il y avait 1 seul reportage fiable : une trentaine de personnes autour du tombeau de Khomeiny. Le site étant réservé aux VIP du régime, même au sommet de l’Etat la tendance était à la fuite. Personne ne croyait à la survie du régime en raison de l’incompétence de Rohani, en raison aussi de la guerre interne et de la panique financière.

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Lundi (21 Juillet 2014 – 30 Tir 1393), le clergé a puni la ville Mashad qui refuse son identité religieuse par l’incendie d’un grand dépôt de bois qui se trouvait en pleine ville.

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Rafsandjani a repris sa guerre contre le gouvernement en révélant que l’accès à la propriété pour les ouvriers était à présent de 80 ans (contre 3-5 ans sous le régime du Shah) ! Par ailleurs, Rafsandjani a attaqué le clan Larijani en révélant que le Parlement était le principal bénéficiaire des bourses d’études du régime ! Enfin, l’agence ILNA du clan Rafsandjani dédiée aux travailleurs a révélé des morts dans une récente explosion d’une mine pour donner du clan une image pro-peuple !

Larijani n’a pas répondu l’accusation de fraudes contre ses pions. Il a porté une estocade frontale contre le gouvernement en convoquant mardi matin le ministre des affaires étrangères Zarif à une séance privée du Parlement pour savoir s’il avait failli ou pas. Larijani entendait prendre le ministère des affaires étrangères.

Le clan a porté une seconde estocade contre le gouvernement en critiquant via Khabar online contre le ministre de la culture (fils de l’ayatollah Ahmad Jannati, président du conseil des Gardiens de la Constitution) l’accusant d’avoir failli dans sa mission de donner une bonne visibilité au régime sur le Net. On a compris que Larijani cherchait aussi prendre le ministère de la culture (chargée de la censure et de la propagande).

Le clan a porté une 3e estocade contre le gouvernement en critiquant via Mehr online l’appauvrissement et la marginalisation des masses ainsi que concentration dans des bidonvilles à problèmes. Larijani semblait aussi intéressé par le ministère de l’économie et du logement.

Par ailleurs, le Parlement a interdit l’embauche des 2 millions d’afghans résidant en Iran. Larijani semblait vouloir créer des emplois en virant les immigrés afghans.

Le Parlement a enfin décrété que la tempête qui a ravagé Téhéran était dû au dysfonctionnement des radars météorologiques par la faute des nuisances sonores : il voulait vraisemblablement le contrôle ud ministères des communications.

Enfin, dernier point et sans doute l’un des plus importants, le Parlement a annoncé que toutes les futures nominations pour des postes sensibles devraient faites avec l’accord du ministre des renseignements. Ce dernier étant un membre du clergé, cela voulait dire que Larijani ne voulait pas entrer en conflit avec le clergé et ses ténors mais travailler avec eux et devenir leur partenaire occulte ou visible s’ils acceptaient de revoir la constitution rétablir comme il le souhait le poste du Premier ministre.

En parallèle avec cette offensive légale et bien construite d’Ali Larijani, son frère l’ayatollah Sadegh Larijani, le chef du pouvoir judiciaire, a décrété la peine de mort pour Arjang Davoudi, un membre des moudjahidines du peuple qui depuis longtemps a intégré le groupe des faux opposants de Rafsandjani pour un scénario virage interne vers l’Amérique, une condamnation qui annonçait un scénario de bras de fer et non complaisance molle comme Rohani.

Le Pouvoir judiciaire a aussi annoncé le début très prochain du procès journal Ghanoon et du site Dana, tous deux inféodés au clan Rafsandjani, pour intimider les autres journalistes du clan Rafsandjani.

Le Pouvoir judiciaire a aussi annoncé 5 flagellations pour des gens qui avaient mangé pendant le ramadan et une condamnation à lapidation à Ghaem-Shahr contre un homme (avec la possibilité de faire appel) pour insister sur le caractère islamiste du clan Larijani (tout en prévoyant une sortie de secours judiciaires pour éviter des sanctions) !

Ali Larijani préparait (encore) un quasi coup d’Etat pour engager le régime dans un vrais bras de fer avec Washington. Ali Larijani pouvait devenir l’homme providentiel pour les paniqués ou celui qui désagrègerait le régime. Les nantis du régime se sont empressés de vendre et de nouvelles compagnies ont chuté, mais le régime est intervenu par des achats supérieurs en nombre pour éviter que les indices ne deviennent négatifs.

Washington ne pouvait pas aimer l’arrivée d’un gouvernement de clash. Il a privilégié l’équipe Rohani en insistant sur les vertus du dialogue dans un article dans le très sérieux National Interest sous la plume de Paul Pillar, un ex agent de la CIA qui est devenu expert en géopolitique dans des les think tanks comme Brookings ! Dans le même temps, il s’est gardé de condamner la lapidation annoncée par le clan montant des Larijani pour s’éviter d’entrer en conflit avec eux et se retrouver avec une escalade ingérable.

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Mardi (22 Juillet 2014 – 31 Tir 1393), alors que Larijani s’apprêtait à se hisser au premier plan, la journée a commencé par un rassemblement des ouvriers d’une entreprise du métro devant la mairie pour plusieurs mois de salaires en retard. Le régime devait trouver une issue en urgence à l’échec ambiant. Ali Larijani pouvait être la solution providentielle.

Ali Larijani a commencé sa journée par une conférence sur Gaza avec les ambassadeurs des pays islamiques. Le ministre des affaires étrangères Zarif qui était dans la ligne de mire d’Ali Larijani n’avait pas été invité comme pour signifier qu’il était de l’histoire ancienne. Larijani planait de joie avec ce show consacrant son ascension et destiné à faire du rendez-vous avec Zarif une simple formalité de licenciement, même si ses invités n’ont pas évoqué une envie de participation du régime aux démarches régionales pour la fin de la guerre à Gaza.

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En parallèle à ce show en sa gloire, Ali Larijani a annoncé un rassemblement des écoliers (en fait des orphelins engagés de facto dans la milice Bassidj) en faveur de Gaza pour montrer qu’il avait aussi des troupes pour agir. Mais comme précédemment, en réponse à d’autres appels au rassemblement, les jeunes orphelins n’ont pas daigné se rassembler pour défendre le régime au risque de perdre leur pension. Larijani a dû se rabattre sur quelques vilains figurants bien plus âgés. Il avait aussi la confirmation qu’il ne pouvait que compter sur lui-même et ses complices à l’Assemblée.

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C’est pourquoi Ali Larijani a écourté son show diplomatique avec les ambassadeurs des Etats islamiques (qui n’étaient pas très coopératifs), pour filer au Parlement et déposer au plus vite Zarif avant que de perdre le bénéfice de l’espoir interne qu’il avait suscité la veille.

Le clergé conscient de son intention a annoncé un conflit entre le ministre de la culture Ali Jannati et le Guide, afin que son éventuelle déposition ne soit pas une défaite et paraisse comme une volonté du clergé.

Rafsandjani a évoqué la trahison son propre pion le milicien Baghaï car il est dans la ligne de mire des Larijani pour de nombreuses affaires de fausses privatisations (affaire Semega). On a compris que Rafsandjani prévoyait la victoire d’Ali Larijani.

Les Chefs Pasdaran ont en revanche fait état (via leur agence de presse Fars) de leur force de frappe internationale pour entrer dans les bonnes grâces des Larijani. Ils ont aussi annoncer un plan de ramassage des paraboles « sous peu » ! L’agence Fârs a aussi implicitement accusé le clergé de complaisance avec la CIA ou MI6 en révélant que l’ayatollah Mesbah-Yazdi avait récemment fait état de la nécessité de ne jamais fâcher Washington et Londres ! On a compris que les Chefs Pasdaran entendaient écarter du jeu tous leurs adversaires.

La bourse a en revanche changé d’allure avec des indices en hausse : les gros bonnets du régime semblaient désirer une victoire de Larijani et une politique nouvelle plus offensive, plus apte à assurer leurs intérêts.

Zarif est arrivé au Parlement très anxieux avec la peur de chuter sans que le clergé n’intervienne en sa faveur. Il a pris la parole pour affirmer que son bilan était positif car il avait réussi à dissiper la mauvaise image du régime dans l’opinion occidentale et ainsi permis l’émergence d’un front favorable à la levée des sanctions !

Zarif a aussi précisé que lors de la dernière négociation, il avait agi pleinement selon la volonté du Guide (patron spirituel du régime) en insistant sur la volonté du régime de se doter de 190,000 centrifugeuses. Zarif a en fait tenu un discours conforme à la ligne d’action de Larijani quand il était le négociateur nucléaire du régime. Zarif a durci le ton de son équipe pour coincer Larijani et contrarier son plan de le révoquer.

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Ali Larijani a consulté ses lieutenants, puis il a renoncé à son plan. Il a déclaré forfait au lieu de livrer combat. On n’a pas vu les deux hommes se serrer la main. Déçu par son échec, Larijani n’a même pas pris la parole. Il a tourné la page de son coup d’Etat raté par un commentaire de Khabar online sur l’adhésion du Parlement aux arguments évoqués par le ministre des affaires étrangères. 

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Le régime allait rester gouverné par Rohani par la faute de la lâcheté d’Ali Larijani d’aller plus loin que des menaces. Il était clair que cela devait affecter durement les compagnons du régime qui croyaient trouver en lui un homme providentiel pour les mener au combat et obtenir par son opiniâtreté les garanties de sécurité que Rohani n’avait pu obtenir. Mais la bourse avait alors fini sa séance. La caste dirigeante devait attendre mercredi pour voir les effets du coup d’Etat raté de Larijani qui laissait l’incompétent Rohani en place !

Washington a en revanche exprimé son mécontentement par rapport à la radicalisation de Zarif pour garder son poste : il l’a rappelé à l’ordre en affirmant qu’il avait bien précisé qu’il ne tolérerait pas plus de 2000 centrifugeuses !

Washington a aussi puni le régime par une baisse de 20% des achats pétroliers de son allié indien, un des derniers acheteurs de pétole iranien. Enfin, il a montré la capacité de nuire à la « bonne image » du régime par une annonce de l’AIEA sur ses craintes quant à la coopération du régime sur ses engagements à Genève !

Zarif n’a rien répondu. Les derniers serviteurs du régime ont réalisé avec effroi que le durcissement de Zarif était bel et bien une feinte passagère et que ce dernier était le même que par le passé et allait continuer la même politique qu’auparavant malgré son échec diplomatique.

Ainsi, la journée qui devait être celle d’un renouveau est devenue celle de l’enlisement dans un modèle périmé.

Le site anglais Rouz a fini d’achever le moral des troupes en insistant sur l’incompétence de Rohani par la révélation que depuis deux semaines il tentait de faire revenir en Iran les élites expats pour relancer l’économie moribonde du régime, mais n’avait pas réussi à obtenir leur retour même en leur offrant de grands contrats mirifiques !

Le régime n’avait aucune source inattendue de devises, aucune alternative politique, donc aucune chance de survie, aucune ! On ne pouvait que s’attendre à un nouveau crash et de l’agitation parmi ses hauts dirigeants.

Mercredi (23 Juillet 2014 – 1er Mordad 1393),
Rafsandjani a repris son offensive en insistant via le quotidien Jomhuri Eslami (République islamique) sur l’impopularité du régime
par la révélation que des incendies en chaîne avaient détruit toutes les mosquées d’une ville ruinée dans le sud du pays au cours des 3 dernières semaines. Le quotidien déviationniste Bahar a aussi accusé la Russie d’être l’auteur du crash en Ukraine pour montrer la disponibilité du clan à devenir le serviteur des intérêts américains en Iran.

Ghalibaf, le maire de Téhéran, ex-Rafsandjaniste et sacrifié par lui après des accusations de fraude à son encontre, a aussi parlé de la responsabilité russe dans ce crash pour entrer dans les bonnes faveur de Rafsandjani qui semblait de retour dans la course politique.

Le Conseil des Gardiens de la Constitution, chargé par le clergé de valider les candidatures aux diverses élections du régime, a affirmé que sa seule critère pour sauver le régime était l’élimination des partisans du Mouvement Vert (l’opposition officielle) fortement liée à Rafsandjani.

Les Chefs Pasdaran ont aussi affirmé leur force en annonçant 10 pendaisons publiques ainsi que l’arrestation d’une chanteuse (activité interdite par la charia).

Larijani a alors reçu le soutien de Velayati, un ex ministre des affaires étrangères qui a longtemps penché en faveur du clergé. Le clan a lui-même félicité le sexisme de Ghalibaf via le Parlement et via le ministre de la justice en espérant qu’il se joint à son clan pour obtenir de sa part les clefs de Téhéran pour s’assurer une meilleure fuite du pays en cas d’un soulèvement populaire ou en cas d’un chaos provoqué par lune nouvelle panique interne.

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On avait encore une bagarre générale, du chacun pour soi, au moment du constat affligeant que le régime ne pouvait trouver une alternative à ses problèmes. La Bourse de Téhéran a ouvert en panique avec de nouvelles grandes compagnies (dont des cimenteries de nombreuses pétroliers semi-privés ainsi que producteurs d’acier) en chute libre du fait de la vente de leurs actions par les gros bonnets qui les dirigent. Le gouvernement est intervenu par des achats massifs pour faire remonter artificiellement les indices, mais on n’a pas eu droit à l’indice des bénéfices qui ne pouvait pas être positif.

Un peu plus tard, la publication des statistiques de la bourse a révélé une autre réalité : le volume général des transactions (publiques et privées) a, cette semaine, chuté de 50,8%. La valeur générale des transactions privées a chuté de 47,9% !

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Le volume des transactions privées (la vraie activité de la bourse) a enregistré une baisse de 27,8% et la valeur des transactions privées a chuté de -30,3%. L’achat des bons d’Etat a aussi chuté de 33% ! Ce sont des chiffres énormes que l’on doit minorer de 40% car la bourse a été active 3 jours au lieu de 5 en raison de sa fermeture samedi et son immobilisme mardi, on peut de fait parler d’une baisse d’activité d’environ 18%, un chiffre tout de même très fort et par ailleurs 50% supérieur au taux de crash de la semaine précédente qui était de 12,3%.

Le clergé conscient de ce mauvais résultat a décidé de booster sa politique étrangère pour motiver les paniqués : les médias ont annoncé que le Guide avait lancé un appel à la destruction d’Israël dans une rencontre avec des milliers de étudiants !

Mais les image de la rencontre n’étaient pas conformes à la dépêche. Sur les images, on a vu une salle réduite en dimensions par des paravents pour accueillir une centaine de jeunes. Le régime n’osait pas afficher plus : il était boycotté.

En regardant plus attentivement, on a remarqué une première rangée avec 20 personnes ce qui est le nombre exacte que peut contenir la rangée centrale de la salle de prière du Guide, mais derrière, sur la 2nde rangées on avait deux fois plus de monde, ce qui est impossible ! On avait donc une foule inventée par Photoshop donc sans doute une salle vide ou clairsemée derrière la première rangée d’où la peur du régime d’annoncer plus de partisans à ses côtés.

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Jeudi (24 Juillet 2014 – 2 Mordad 1393), en résumé on avait un régime en crise politique et financière. La situation de la panique pouvait s’aggraver en 24 heures par l’absence des miliciens aux côtés des dirigeants à la journée de Qods !

L’agitation interne a pris de l’ampleur. Les chefs Pasdaran, qui allaient perdre toute crédibilité par cette preuve de la rupture de leurs soldats, se sont mis en scène comme les défenseurs du peuple en dénonçant la chute de la production par la faute des importations illimitées ! Le quotidien Qods des Pasdaran a aussi insisté sur la distribution des allocations seulement aux plus démunis.

Par ailleurs, ISNA, proche de Rafsandjani, a plaidé implicitement en faveur d’un marchandage rapide en affirmant Washington allait utiliser le crash en Ukraine comme un nouveau 11 septembre pour attaquer ses cibles orientaux !

Zarif, le ministre des affaires étrangères de Rohani, a rassemblé à ses côtés les mêmes diplomates que Larijani pour une défense tardive de Gaza avec l’espoir de rassembler à ses côtés les chefs Pasdaran pendant la journée de Qods pour empêcher leur rupture et leur prise de position affirmée contre lui même et le Gouvernement !

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Dans le même temps, le gouvernement a parlé de l’arrestation de 2 nantis-ripoux qui volaient des cargaisons de carburants destinés à la production de l’électricité pour attribuer les pénuries à venir aux nantis agités et aussi laisser voir des pénalités lourdes contre les riches tentés par la fuite.

Enfin conscient de l’instabilité de la situation, le gouvernement a aussi tenté de relancer la fausse opposition par une nouvelle condamnation contre le faux opposant poète Haloo qui était déjà en prison et malgré cela libre de bouger et jouer au dissident. La condamnation avait aussi pour but d’insinuer une capacité de répression !

On avait un véritable chaos politique, chacun essayait quelque chose, le gouvernement jouait sur tous les tableaux (virage à droite, virage à gauche, l’intimidation à tout va).

Dans ce domaine, on a également eu un modèle inédit : l’incendie criminel d’une usine d’huile de moteur de la compagnie pétro-gazière Pars oil (POGC) du groupe financier prolifique « Fouad Rey » monté par feu mollah Reyshahri, un des premiers ministres de l’intérieur du régime, et son gendre et homme de main Mahmoud Yassini (ci-dessous), dont tous les amis sur FB sont à des postes clefs pétroliers en Iran.

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Vu l’absence d’enquête sur l’incendie ou un développement médiatique sur la victime, qui a souvent été présenté comme un brebis galeux du système, on a supposé qu’il y avait une frappe spectaculaire du gouvernement ou encore du pouvoir judiciaire ou même des chefs Pasdaran pour intimider tous les autres !

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Il y avait une tension électrique avant la journée qui devait confirmer la rupture de la majorité des forces militaires avec la caste politique.

Les Anglais ont apporté leur soutien à Arjang Davoudi pour attirer l’attention de l’opinion sur les violations des droits de l’homme par le régime et engager Washington à décréter de nouvelles sanctions contre le régime mal en point !

Washington a ignoré le sujet des droits de l’homme pour ne pas entraîner la chute du régime islamique utile à ses projets, mais par quelques sénateurs il a introduit l’idée d’un projet de loi diminuant les pouvoirs d’Obama pour intimider les mollahs avec la possibilité d’un arrêt brutal des marchandages. Dans le même temps, Trois diplomates américains présents à Vienne ont affirmé que Zarif avait coopéré et s’était engagé sur une plus vaste coopération pour atténuer la faute d’Obama et maintenir en suspens le projet de loi limitant ses pouvoirs.

Mais ce propos a nui gravement à Zarif car il lui attribuait un profil de traitre ! Raja news, un site très rigoriste appartenant à la veuve d’un des premiers dirigeants du régime tué par un attentat attribué à Washington a traduit et diffusé les propos des 3 diplomates pour dénoncer la capitulation de Rohani et entraîner sa chute ! Mais les autres clans y compris ceux des Larijani n’ont pas repris le texte de peur d’entraîner un plus grand chaos nuisible au régime et donc à eux-mêmes.

En parallèle, Washington avait envoyé des politiciens et des investisseurs Italiens en Iran pour obtenir un deal avec les mollahs. Le clan Larijani a intercepté la délégation, mais s’est gardé de toute manœuvre susceptible d’aggraver la crise de panique existante. Finalement après une journée de bagarre générale, les principaux clans ont fait la paix pour simuler l’unité pendant la journée de Qods dans leur propre intérêt en commun !

Vendredi (25 Juillet 2014 – 3 Mordad 1393), tous les médias en bloc ont parlé du succès de la journée anti-israélienne de Qods ! Le responsable iranien de l’AFP a aussi dit la même chose ! Mais nous n’avons vu constaté que l’annonce a été faite avant le début de la marche prévue pour 11H et que surtout on n’a pas vu les photos susceptibles de prouver la mobilisation annoncée !

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On a essentiellement eu des photos de foule très bizarres car il y avait toujours un premier plan très net et coloré et juste derrière la première rangée de manifestant une foule floue avec une exposition très différente. Il n’y avait pas de doute : on avait collé une rangée de manifestants sur des photos d’archives. En additionnant tous les gens nets sur les différents images, on arriva à un total de 30 personnes pour Téhéran !

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On a aussi eu quelques photos sans ces irrégularités : dans ces cas, il y avait toujours quelques personnes dans des avenues plutôt vides !

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Autre problème, on n’a vu aucun milicien parmi ces rares gens. Plus important encore, on n’a pas vu les sites dédiés à cette journée : c’est-à-dire la place de la Révolution et surtout la mosquée d’Emam Sadegh et la place de la Palestine où elle se trouve qui doivent l’une et l’autre accueillir les personnalités du régime, ainsi que les miliciens basés à Téhéran plus les gens normaux pour une grande prière collective en l’honneur de la Palestine !

Au final, d’après les photos mêmes de l’IRNA, l’agence de presse officielle du régime, on aura vu vraiment qu’une centaine de personnes à Téhéran et non des centaines de milliers comme l’avait dit le régime et le responsable iranien de l’AFP connu pour son manque de rigueur.

Pour ce qui est du reste du pays, le bilan a aussi été très navrant car on a eu des images pour seulement 4 villes et à chaque fois des images louches, dans le cas de Kermanshah, on a aussi vu des images d’Ispahan ! Le régime manquait de bras pour sa communication !

A Ardabil, on avait des images avec le même effet visuel que pour Téhéran. Du fait de ce trucages, on peut estimer qu’il y avait dans cette ville une dizaine de personnes pour la journée de Qods !

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A Mashad, les gens avaient de l’ombre au sol mais par les immeubles sur les foules à leur pied. Du fait de ce trucages, on peut estimer que dans cette ville, le boycott a été total.

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A Ispahan, on avait l’effet visuel pour le rassemblement chez le Guide : 20 personnes au premier rang, un peu plus loin 40 personne sur la même surface derrière eux et plus loin encore un plus grand nombre de participants. Du fait de ce trucages, on peut estimer qu’il y avait là la vingtaine de personne du premier rang.

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Enfin à Gorgan, une importante ville de garnison, on n’a vu aucune foule, aucun militaire ou milicien, mais leur place, 20 manifestants en portrait !

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Du fait de ces trucages, pour l’ensemble des provinces, en total, le régime a pu réunir soixante personnes ! Ce qui revient à environ 200 personnes dans tout le pays !

Côté personnalité, la journée devait démarrer à la prière de vendredi au mausolée de Khomeiny. On a eu à la place des images de la prière de Vendredi à l’université de Téhéran ! De nombreux responsables n’étaient pas venus et le régime a choisi de changer de site. L’image diffusée est aussi louche car les gens ne sont pas alignés comme il faut, après les 5 premiers rangs, c’est n’importe quoi. Ce qui fait état d’un montage à la hâte. La direction du régime a été visiblement surpris par un boycott interne à haut niveau !

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Pour cacher cette explosion du régime, IRNA et d’autres agences d’info ont mis l’accent sur la présence des personnalités dans les rues ! Mais on n’avait pas les bonnes places à savoir les artères conduisant aux place de la Révolution et de la Palestine.

Dans le cas de Rafsandjani, qui jouait la carte de l’unité interne pour éviter la propagation du chaos, il s’agit d’une image d’archive récupérée car il y l’ombre d’une pancarte sur son visage alors qu’il marche au devant d’un cortège et qu’il n’y a rien au dessus de sa tête !

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Dans le cas de Rohani, la foule derrière lui est fausse car il y a trop de personne par rangée derrière le 1er rang constitué de 6 personnes.

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Dans le cas de Zarif, on ne voit rien. De plus ces gens n’ont accordé aucun entretien au journaliste présent sur la situation à Gaza car sinon on aurait vu que les rues où ils se trouvaient étaient vides.

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Ce vendredi, le régime avait peur de toucher le fond et il a vraiment touché le fond car il n’y a aucune mobilisation interne en sa faveur ! Aucun mollah ou milicien à ses côtés. Le régime ne pouvait mieux confirmer sa décomposition !

Le régime a aussi commencé la semaine par le rejet d’Ali et de l’Islam, il a fini par le rejet de ses objectifs. Entre les deux dates, tous les dirigeants étaient en guerre, il y a meême eu une tentative de coup d’Etat et enfin la bourse a reculé de 18% ! Les semaines à venir sont remplies d’obligations religieuses, chaque date donnera lieu à des tensions importantes.

Conclusion... la fin du régime est proche par sa décomposition interne, sans même que les Iraniens échaudés par l’erreurs de 1979 et l’échec de 2009 ne bougent, ou encore quels que soient les efforts secrets de Washington ou les manœuvres fantaisistes de Paris pour le sauver car il n’a plus que des trucages absurdes pour insinuer la force.