Accueil > Résultats de recherche - centrifugeuses
Résultats de la recherche « centrifugeuses » triés par

0 | ... | 220 | 230 | 240 | 250 | 260 | 270 | 280 | 290 | 300 | 310

1 - 28.11.2007
Iran : Solana ne maîtrise même pas l’ordre du jour !

L’Iran est hostile à l’idée d’examiner avec Solana l’idée d’un moratoire sur l’enrichissement d’uranium. Selon le porte-parole du régime des mollahs, la suspension appartient au passé !


1 - 28.11.2007
Iran : Du pain, des jeux et des mensonges

La Cour suprême du régime des mollahs a ordonné la tenue d’une nouvelle enquête sur la mort violente de la photojournaliste montréalaise d’origine iranienne Zahra Kazemi. Le même jour, le système judiciaire des mollahs a innocenté Hossein Moussavian, un soi-disant modéré, victime d’une soi-disant fausse accusation d’espionnage. Les deux affaires auront pour objectif d’occuper les médias internationaux pour simuler des tensions démocratiques en Iran. | Décodages |


1 - 08.12.2007
Iran : Le rapport américain pourrait relancer Ahmadinejad

Ahmadinejad a déclaré que la publication du rapport américain sur le nucléaire iranien était une victoire pour la république islamique. En dehors des mollahs, El Baradei et la Russie ont également revendiqué une victoire de leurs thèses et nous avons consacré des articles à leurs cas. La victoire et des réajustements diplomatiques sont à la mode du côté des amis des mollahs, mais qu’en est-il de la république islamique après ce bouleversement inattendu ?


1 - 18.12.2007
Iran : La livraison du combustible russe relance la crise nucléaire

Alors que dimanche soir, au cours de son point de presse hebdomadaire, le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères affirmait qu’il n’avait aucune nouvelle information sur Bouchehr, et lundi toutes les agences de presse ont affirmé que la Russie avait livré du combustible pour Bouchehr. D’un point de vue technique, il s’agit en fait d’un premier lot de combustible sur un total de 80 tonnes nécessaires pour la mise en marche de Bouchehr. Mais ce qui importe dans la crise nucléaire iranienne n’est pas l’aspect technique mais l’aspect géopolitique de l’affaire et ce jeu d’échec se joue à trois entre l’Iran, la Russie et les Etats-Unis. Cette livraison n’a pas la même signification pour les mollahs que pour les américains et modifie la relation entre ces deux camps.


1 - 11.01.2008
Iran – Etats-Unis : La guerre économico-pétrolière

Le 11 novembre dernier, l’Iran avait annoncé avoir finalisé l’accord avec le Pakistan, à présent il promet que le Pakistan et l’Iran signeront la semaine prochaine l’accord final sur le gazoduc Iran-Pakistan-Inde (IPI) et la livraison du gaz iranien à ce pays (pour un prix d’environ 665 millions de dollars par an).


1 - 14.01.2008
Iran – nucléaire : Une triple relance de la crise

Mohamed El Baradei, le directeur général de l’AIEA était à Téhéran et à l’issue de ses premiers entretiens, il n’a pas hésité à qualifier de positives ses discussions avec les dirigeants du régime. De retour à Vienne, il s’est dit porteur de bonnes nouvelles : les mollahs lui ont fourni des précisions sur une nouvelle centrifugeuse et lui ont promis de fournir d’ici un mois des éclaircissements nécessaires sur leurs activités nucléaires passées. Apparemment, El Baradei n’a pas renoncé à sa langue de bois et ses formules délibérément floues.


1 - 18.02.2008
Iran : Le régime des mollahs est l’informateur de l’AIEA !

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Mohammad-Ali Hosseini, n’a pas rejeté les allégations des médias occidentaux (Reuters) à propos de l’utilisation par l’Iran d’une nouvelle génération de super centrifugeuse.


1 - 24.02.2008
Iran – AIEA : La France adopte un rôle d’intermédiaire

Nous avions déjà remarqué que la France avait adopté une ligne médiane dans sa relation avec l’AIEA, cette tendance se confirme après la publication du dernier rapport d’El Baradei.


1 - 17.11.2007
Iran - sanctions : Le bras de fer entre les Etats-Unis et la Chine

Le rapport d’El Baradei qui traitait non pas de l’état des activités nucléaires iraniennes, mais de la qualité de la coopération entre les mollahs et l’AIEA a suscité des réactions très différentes. Téhéran a accueilli avec bonne humeur ce rapport qui lui a décerné des bons points, les mollahs ont même rebondi en réaffirmant qu’ils souhaitaient continuer cette bonne coopération qui semble satisfaire l’AIEA. Tour d’horizon des autres réactions.


1 - 25.04.2014
Iran : La semaine en images n°322
Le Régime, au bord de l’implosion !


Nouveau Résumé Historique (écrit le 21.04.14)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economiqu contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs -. mais du fait que ce permet un contact avec les chefs dEtat étrangers, il l’a confié à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes pour tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghaï afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires | En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il a abandonné les marchandages. Les pics britanniques ont cessé. Rafsandjani a retrouvé le soutien des médias britanniques pour un autre projet : une Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une politique d’Escalade et de bras de fer et aussi pouvoir piloter un transfert de pouvoirs vers Washington via une (éventuelle) révolution de couleur pro-US en cas d’un soulèvement populaire ou un deal entre les deux parties.

Les Chefs Pasdaran et les nantis issus du régime, tous très mal vus par le peuple, n’ont pas aimé ce retour aux solutions ratées du passé qui ne pouvaient les sauver ! Ils ont boycotté les élections ! L’annonce de la « victoire de Rohani » a provoqué leur panique et une ruée vers le dollar qui a fait montée le prix du billet vert de 33% en quelques heures. D’un autre côté, les Pasdaran rebelles ont aussi commencé des actions de sabotages contre le régime. La contestation interne ainsi renforcée a été mis Rohani en demeure de trouver un deal avec Washington en demandant moins d’immunité. Il a pris en main les négociations pour exclure de nombreux ayants droits des négociations. Ce qui a exacerbé les hostilités à son égard. De fait à chaque fois que sous la pression de la rue ou des sanctions, il fait un pas vers Washington, ses adversaires se déchaînent contre cette initiative. Les chefs Pasdaran annoncent des tirs de missiles, les ultra-insolvables critiquent son manque d’intégrisme et les Nantis révèlent parfois des chiffres tabous pour entraîner sa chute. Ils sont ainsi devenus la plus grande menace pour la survie du régime...

En octobre dernier Washington eu peur que le système islamique cher à ses projets ne s’effondre par la faute de cette guerre entrer ses dirigeants. Il a proposé le GEL des SANCTIONS pour les calmer et engager le régime dans un plan d’apaisement à son égard. Les autres grandes puissances en particulier la Grande-Bretagne et la Russie, avaient rejeté ce plan de paix de Washington avec les mollahs et durci les clauses de l’accord pour coincer le régime dans la confrontation et ainsi entraîner sa chute.

Nous avions alors parlé d’un retour du Multi-Latéralisme disparu depuis la chute de l’ex-URSS. Rohani avait reculé face à ces deux fronts d’hostilité en signant l’Accord de Genève. La panique avait gagné en amplitude : ses propres patrons du clergé en commencé à vendre des actions pour préparer leur fuite. Menacé de perdre son job et ne plus bénéficier d’un accès aux négociations pour ses propres intérêts, Rohani avait alors tenté en vain d’isoler Washington en intéressant avec quelques pauvres contrats de pétrole bon marché les autres grandes puissances qui sont en lutte pour la domination des ressources énergétiques de la planète. L’échec prévisible de cette politique a déprimé les nantis du régime. Ils ont pris leur distance avec le régime qui semblait condamné en boycottant à 100% le 35e anniversaire de la révolution islamique !

Pour encourager les mollahs à déposer les armes, Washington avait alors tenté d’agiter région pétrolière et frontalière de Khouzestan. Mais en raison de l’hostilité du peuple à la balkanisation du pays, l’initiative d’agitation américaine n’a pu mobiliser en tout que 150 jeunes dans quelques villes, malgré cela, le régime a été vite dépassé par manque de troupes. Il est entré dans un nouveau cycle de panique boursière et de crise politique ! Washington a sauvé le régime en arrêtant son agitation. Il a alors multiplié les offres indirectes de capitulation. Les Britanniques sont alors intervenus via Ashton pour le compte des autres grandes puissances pour insister sur l’approche multi-latéraliste de négociations communes. Après la confirmation du double front d’hostilité contre le régime, la panique des insolvables s’est amplifiée...

Divergences au sein des 5+1| Les pressions ne marchaient pas. Les 5+1 empêchaient Washington d’agir librement. Washington a alors changé d’approche en offrant aux mollahs l’opportunité de participer au règlement de la situation en Syrie Washington sacrifiait son implication (infructueuse ne Syrie) pour engager le régime à ses cotés !

Dans le contexte du conflit sur la Crimée, dont l’enjeu est le retour d’une Russie forte sur la scène, internationale, ce pays a aussi changé son jeu en proposant une alliance à Téhéran. Avec ces deux offres d’alliances de deux grandes puissances internationales en conflit, le régime s’est retrouvé dans un contexte favorable voire très favorable : il pouvait négocier un sursis confortable avec Washington et s’assurer d’une survie potentielle durable mais mouvementée aux côtés de la Russie. Les adversaires de Rohani n’ont pas supporté la possibilité qu’il gagne car ils perdaient toute possibilité de gouverner un jour. Rohani et les patrons du clergé n’ont pu accepter l’offre russe par peur de perdre définitivement les dollars déposés dans les banques occidentales et ont de facto perdu aussi la capacité de marchander avec Washington en miroitant un rapprochement avec Moscou. La Russie s’est aussi fâchée et s’est posée en adversaires de tout dialogue en aparté entre Téhéran et Washington. La fenêtre d’opportunité d’un contexte favorable s’est refermée. Les gens du régime ont perdu tout espoir de s’en tirer. La crise interne s’est amplifiée, les gens du régime ont pris leur distance en boycottant le jour de création de la république Islamique ainsi qu’un deuil fondateur dans le Chiisme.

Washington a proposé la reprise du dialogue officiel via les 5+1. L’Europe menée la Britannique Ashton a créé la surprise en ouvrant un nouveau dossier de contentieux avec le régime sur ses violations permanentes des droits de l’homme et son implication dans le terrorisme. La Chine et la Russie n’ont pas condamné ! Le contexte international multi-latéral bénéfique de mollahs avait cédé la place à un contexte multilatéral hostile. Le régime est entré dans une nouveau cycle de crashs boursiers permanents !


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, le régime devait organiser un hommage à son héros, Sayyad-Shirazi, un ex-officier de l’armée du Shah, qui l’avait sauvé par ses victoires face à Saddam. En raison de la rupture des officiers de l’armée et des Pasdaran, le régime craignait un boycott confirmant son isolement et s’attendait de facto à plus de crise de panique. Il a tenté de nouvelles provocations anti-américaines à l’occasion de nouvelles négociations qui coïncidaient avec la journée de l’Energie Atomique. Mais Washington a esquivé. L’échec du régime a provoqué un nouveau cycle de crashs boursiers et de ruée vers le dollar chez les nantis du régime. Exposé à une fonte rapide de ses réserves en dollars, le régime risquait d’être confronté à toutes sortes de pénuries. Rohani a annoncé le plan de libération des prix pour brider la consommation afin de préserver les réserves vitaux du pays. C’est une solution risquée car elle peut provoquer des émeutes. Le régime avait besoin de rassurer les siens, mais le boycott militaire qu’il craignait a eu lieu et il est devenu clair que les officiers de l’armée et des Pasdaran ne seront pas à ses côtés en cas d’une émeute. La panique interne s’est amplifiée.


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
Cette semainevendredi, (le dernier jour), le régime devait organiser la journée de l’Armée, en référence à la décision de Khomeiny de ne pas liquider l’armée impériale pour ne pas perdre le soutien nécessaire de ses officiers dans la guerre face à Saddam. Après ce qui était arrivé, un boycott était certain. La crise interne (politique et financière) a continué dès le début de la semaine, dans la hantise de ce boycott confirmant l’isolement du régime.

Rohani devait gérer cette crise et la calmer par un rapprochement avec ses adversaires ou par qu’un succès face à Washington et un accord avec les Russes. Mais il a manqué le coche car il a continué à évoquer le plan à haut risque de la libération de prix, il est aussi resté auto-centré pour privilégier ses intérêts au cas où la situation s’aggraverait. Ces choix (que nous verrons) ont justement aggravé la situation. Ses adversaires ont aussi amplifié la crise en oeuvrant pour leurs intérêts. Voici le compte-rendu en images d’une semaine rythmée par la peur, les crises et d’énormes erreurs de gestion provoquées par la hantise de la confirmation de la rupture des militaires. Une semaine de peurs en attendant la confirmation de la condamnation à mort du régime en cas d’une petite émeute.

L’ébauche de cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (21.04.2014) via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran-e-Ariaee. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur le compte Youtube d’IEATV ou dans la section iranienne d’Iran-Resist.




0 | ... | 220 | 230 | 240 | 250 | 260 | 270 | 280 | 290 | 300 | 310