Accueil > Photos > Iran : La semaine en images n°361 Qui sème le vent récolte la tempête (...)



Iran : La semaine en images n°361
Qui sème le vent récolte la tempête !

23.01.2015


Nouveau Résumé Historique (écrit le 19.01.2015)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

D’emblée ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables et des affairistes paniqués du régime. Fragilisés, Rohani et ses patrons du clergé ont dû, pour pouvoir gouverner, s’allier au Clan des Frères Larijani qui contrôle les pouvoirs judiciaire et législatif. Mais quand Washington a évoqué un embargo à 100% et des mandats d’arrêts internationaux puis a proposé un dialogue en directe en Oman, Rohani a écarté Ali Larijani des marchandages. Ce dernier a rejoint les adversaires de Rohani tout en ayant quelques-uns de ses lieutenants dans son gouvernement ! Le système est devenu rapidement très instable.

En novembre 2013, Washington inquiet par la possible chute de l’islamisme, a alors changé d’approche et a proposé le GEL des SANCTIONS pour calmer les inquiets et engager le régime entier dans un plan d’apaisement réciproque. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan d’arrangement en exigeant une coopération nucléaire très stricte de la part des mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève.

Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’est pas parvenu à excéder les Américains. Les sanctions ont persisté. Les pénuries se sont amplifiées. Les Bazaris, dépossédés par les mollahs après la révolution et de plus en plus touchés par la récession ont aussi préféré d’arrêter le travail. Les grèves ouvrières et les manifestations d’agriculteurs se sont aussi multipliées. Au même moment, les filles iraniennes se sont mises à se dévoiler en public. L’absence de répression a confirmé le manque de policiers et Pasdaran fidèles. On a alors assisté à des boycotts unanimes d’événements officiels et religieux très importants. Le nombre des hauts responsables fidèles est passé de 500 à 60 personnes.

Sous l’effet de la panique, Rohani et le clergé ont à maintes reprises tenté de relancer le Mouvement Vert avec des leaders inédits car il ne trouvait pas de volontaires pour ces projets voués d’avance à l’échec ! La bourse a perdu 80% de ses clients, se résumant aux gros bonnets et aux quelques membres de la Chambre de commerce de Téhéran.

En septembre dernier, le clergé désespéré a évoqué, lors de la prière de vendredi, sa disposition pour un deal win-win, (alignement sur Washington en échange de quelque garanties de sécurité) ! Mais ses rivaux s’y sont opposés... A l’approche de la fin du second sursis dans le cadre de l’accord de Genève, Rohani et le clergé ont alors sollicité l’aide de la Russie et de la Chine, mais ne l’ont pas obtenue. Leur action est devenue confuse.

La France-l’Angleterre et l’Allemagne se sont associés à la Russie pour proposer un apaisement aux mollahs en échange d’investissements en Iran. Washington a saboté ce projet en frappant lourdement les Pasdaran et en court-circuitant l’offre par la reprise du dialogue via le canal 5+1, puis en proposant un dialogue en direct à Oman...

Après l’échec de ces rencontres, Washington a opté pour une révolution en couleur en complicité avec les mollahs, avec l’idée de les recycler en démocrates et pouvoir leur accorder les garanties de sécurité qu’ils souhaitent, mais le peuple n’a pas adhéré au projet. In fine, Washington a encore dû accorder un nouveau délai de 7 mois au régime islamique au prétexte de sa bonne coopération ! La déprime interne s’est amplifiée car le régime allait encore subir des sanctions !

Washington a alors aidé les mollahs à organiser une conférence onusienne contre la violence et l’extrémisme afin de les recycler au plus vite en démocrates et obtenir leur accord pour la transition vers une république islamique avec ses pions ! Mais les responsables, exclus de ce processus, ont saboté le projet. La bourse a chuté de plus de 30% !

Dernièrement, le régime a constaté son impopularité par le boycott à 100% des deuils chiites d’Arbaeyn, la mort Mahomet et la fondation du Califat par ce dernier. Washington a proposé un dialogue à Genève, mais les divisions internes n’ont pas permis de trouver un consensus. La bourse na continué sa chute vertigineuse. Washington a alterné les pressions et le dialogue sans parvenir à un deal en raison des divisions internes.

Les mollahs, les Pasdaran et les Larijani ont encore opté pour une révolution en couleur pro-US avec leur pion Sotoudeh et ceux de Washington comme le vieux Maleki. Mais les faux opposants internes se sont aussi gardés de participer à cette opération impopulaire. Le régime s’est retrouvé sans joker.

Les mollahs et leurs rivaux ont tenté de faire vibrer l’Arc chiite. Mais leurs alliés régionaux à savoir la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Le régime s’est retrouvé sans son joker du terrorisme.

Les chefs Pasdaran ont alors tenté de sauver leur peau en proposant via le faux opposant Nourizad un projet de pilotage du régime vers la démocratie ! Washington n’a pas suivi. Ils ont accusé le clergé de corruption pour le supplanter et accéder aux négociations avec Washington. Les Larijani n’ont pas suivi. Le boycott à 100% de la journée du Guide a révélé l’impopularité du régime et l’isolement de clans qui en disputent le fragile pouvoir. Washington maintenait sa pression dans l’espoir de faire plier les mollahs ! La bourse a chuté pendant deux semaines consécutives de 86%, repartant seulement grâce à la spéculation à perte de son gouvernement.

Les ayatollahs ont dû se rapprocher de leurs frères ennemis les chefs Pasdaran pour clamer le jeu. Les Larijani ont ont riposté contre ces deux clans sur le thème de la corruption provoquant une nouvelle panique interne.


© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, les clans en guerre devaient célébrer ensemble l’unité de l’islam (contre l’islamophobie et les bombardements d’Irak et de Syrie) pour gagner les soutiens des autres Etats islamiques. Ils n’ont pas su arrêter leur guerre. La bourse a continué à chuter. Rohani le chef du gouvernement des ayatollahs a parlé d’un référendum populaire pour préparer une sortie démocratique pour lui-même et ses patrons. La bourse a continué à chuter.

La France a alors averti les mollahs qu’elle tiendrait une position ferme dans les négociations. Les Pasdaran, alliés par défaut des mollahs, ont alors menacé la France de frappes terroristes. Au moment de la conférence sur l’unité de l’Islam, un attentat a décimé l’équipe de Charlie Hebdo au nom des deux objectifs annoncés de la conférence islamistes des mollahs. Le Hezbollah et la Syrie qui avaient décliné l’invitation des mollahs à leur conférence ont condamné l’attentat. Le régime des mollahs a été le seul Etat musulman à justifier l’attentat. Dans le précédent numéro, nous avons exposé d’autres indices inculpant les mollahs et les chefs Pasdaran.

Rétroactivement, en raison des préparations nécessaires pour ce genre d’action, l’attentat avait été conçue depuis longtemps et acceptée par tous les responsables du régime. De fait, le référendum a sans doute été un accident de parcours et la preuve de la peur de Rohani de se lancer dans l’aventure du terrorisme sans le Hezbollah et la Syrie.

L’opération devait intimider Paris et d’autres membres Européens des 5+1 et les forcer à se retirer des négociations et de se retourner contre Washington ! Obama a vite cirer Vive la France pour empêcher les Français de battre en retraite ! Un formidable élan national français a anéanti l’effet de terreur voulu par les mollahs. Enfin la France s’est gardée de les accuser ne leur laissant aucun possibilité pour un chantage à la violence. Les mollahs ont multiplié les propos menaçants provoquer une escalade sans y arriver. Ainsi après avoir échoué pour faire vibrer l’Arc Chiite, le régime a échoué dans son retour au terrorisme.

Des grèves et des manifestations anti-voile ont humilié les dirigeants. La semaine s’est terminée sur une note de morosité et de déprime pour ses dirigeants.


© IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, le mae du régime devait retrouver Kerry puis les 5+1 à Genève pour de nouvelles négociations. Dans la logique de la semaine dernière, le régime devait accentuer la menace terroriste. La France a alors effleuré vaguement la responsabilité des Pasdaran. L’Allemagne a aussi accusé le régime de fournir une bombe nucléaire à Assad. Le gouvernement des mollahs ne pouvait continuer. Il est devenu moins menaçant.

Ses rivaux l’ont jugé incapable de résister à Washington ! Ils se sont mis à s’agiter pour prendre le pouvoir et saboter ses arrangements genevois. Le régime était à nouveau divisé face au danger. La panique s’est sans cesse amplifiée ! La bourse a chuté. Le gouvernement des mollahs devait se durcir pour rassurer les paniqués et mettre fin à la fronde de ses rivaux, mais dans le même temps s’assouplir pour éviter de nouvelles sanctions ! Il ne savait que faire. Il s’est lancé dans une folle propagande ! Il a aussi reçu des offres inédites de la part des Occidentaux, mais il n’a su les concrétiser. Voici, le récit en images d’une semaine surréaliste pour les mollahs et aussi pour les 5+1 !



© IRAN-RESIST.ORG

© IRAN-RESIST.ORG

La semaine dernière (02-09 janvier 2015 / 13-20 Dey 1393), Les responsables du régime vivaient dans la crainte du boycott humiliant de l’anniversaire de Mahomet et de la Conférence qu’il organise à ce moment pour se poser en leader du monde musulman. Le redoutait aussi la célébration populaire de la journée de l’abolition du voile par les Pahlavi. Avant que ce triple ne montre leur essoufflement, les dirigeants se sont mis à se battre ! Ils ne croyaient pas à leurs propres slogans sur la survie du régime ! Les nantis paniqués se sont mis à vendre leurs actions provoquant un méga crash boursier.

Rohani le chef du gouvernement des ayatollahs a parlé d’un référendum populaire sur les sujets graves pour préparer une sortie démocratique pour lui-même et ses patrons. Les chefs Pasdaran ont condamné ce choix qu’ils voyaient comme une trahison. Les nantis paniqué ont aussi intensifié les ventes d’actions pour fuir au plus vite. La bourse a continué à chuter.

La France a alors averti les mollahs qu’elle tiendrait une position ferme dans les négociations à venir dans une dizaine de jours à Genève. Les Pasdaran ont implicitement menacé la France de frappes terroristes. Aucun des composant du régime n’a condamné cette menace. Mais de nombreux Etats musulmans ont décliné l’invitation des mollahs à leur conférence sur l’unité de l’Oumma face à ses ennemis occidentaux en Irak et en Syrie. Le Hezbollah et la Syrie ont également refusé l’invitation.

Le jour de la conférence sur l’unité de l’Islam, le régime s’est retrouvé seul. De plus des centaines de femmes avaient défié le pouvoir chancelant des mollahs en manifestant dévoilées dans certaines mosquées du pays et des milliers d’ouvriers se sont mis en grève illimitée avec l’attention affirmée de renverser le régime.

Au moment de l’inauguration de la conférence, Rohani a axé son discours sur la lutte contre islamophobie de l’Occident et pour l’Irak et la Syrie. Dans la foulée, un attentat a décimé l’équipe de Charlie Hebdo au nom des deux objectifs annoncés par Rohani dans le discours inaugural. Le régime des mollahs n’a pas revendiqué l’attentat car il n’a jamais agi de cette façon : selon sa tradition terroriste, il a justifié l’attentat !

On a compris que les mollahs, se voyant très menacés par leur isolement international et par le peuple, avaient à nouveau pactisé avec les chefs Pasdaran pour renouer avec le terrorisme afin d’inverser les rapports de forces dans les négociations (prévues dans une semaine) et se donner les moyens d’obtenir des garanties assurant leur sécurité après une chute qui leur semblait proche.

Les faux opposants du régime issus du clergé ou de la milice comme Sotoudeh n’ont soufflé mot afin de donner toute les chances à cette opération qui semblait suicidaire pour le régime !

Mais l’opération n’a pas été un succès car le Hezbollah et la Syrie qui avaient décliné l’invitation des mollahs à leur conférence ont condamné l’attentat. Le régime ne pouvait étendre le domaine de sa lutte. L’effet d’intimidation a également été annulé par les rassemblements spontanés des citoyens français. Enfin, l’Etat Français a clos l’affaire en se gardant d’accuser les mollahs & co de peur de perdre ses intérêts en Iran. Le régime n’avait pas les moyens d’inverser les rapports de force : la panique s’est amplifiée encore se soldant par un crash de 86% (en valeur des échanges) !

Le régime a intensifié sa menace terroriste pour en venir à bout de la léthargie commerciale de la France. Mais il n’a pu dépasser le stade de menaces : tout le monde a compris qu’il n’était pas aussi fort que par le passé quand il maitrisait le Hezbollah !

Le régime pouvait s’attendre à une nouvelle panique samedi matin dès l’ouverture de la bourse, puis au moment des négociations dans les quelles il n’avait aucun moyen de pression sur ses interlocuteurs !

Les mollahs & co ont alors mis en avant la fausse opposante Sotoudeh en défenseur de Charlie pour relancer sa fausse opposition et entreprendre un virage dans le sens de Washington pour sauver leur peau, mais la vilaine milicienne n’a pas pu mobiliser les autres faux opposants. Le régime a évoqué son arrestation pour cacher son bide et la sienne !

© IRAN-RESIST.ORG

Vendredi (09 Janvier 2015-19 Dey 1393), dernier jour de la semaine dernière, à 3 jours des négociations d’abord avec Kerry puis avec les autres membres des 5+1, le régime n’avait aucun moyen de pression et aucun joker !

Il a eu un nouveau revers avec la très faible participation interne autour du Guide à l’occasion de l’anniversaire de Mahomet. On a également constaté que les rares invités étrangers avaient déserté sa conférence sur l’unité de l’Islam (sous leur direction).

A ce moment, alors que tout semblait perdu, le nouveau président vénézuélien Maduro est arrivé à Téhéran dans sa grande tournée mondiale afin de créer un front pour le redressement du prix du baril à un prix raisonnable. Il a été reçu par Rohani en personne. Mais on n’a eu aucune nouvelle de leur rencontre. L’info et les images ont même disparu du site de l’IRNA (ne les avons retrouvées sur d’autres sites). On a compris que les mollahs n’avaient pas pu engager Maduro comme son prédécesseur Chavez à leurs côtés pour transformer son initiative en une énorme escalade à leur service.



© IRAN-RESIST.ORG

Après, le bide de l’unité de l’islam et l’échec d’embrigadement de Maduro, les mollahs ont intensifié ses menaces terroristes implicites dans le sermon politico-religieux de vendredi en prédisant 10 ans d’attentats à tous les Européens !

La France a alors effleuré vaguement la signature des Pasdaran dans l’attentat contre Charlie par une traduction tronquée d’un texte évoquant la possibilité de nouvelles frappes terroristes. L’Allemagne a aussi accusé le régime de fournir une bombe nucléaire à Assad.

Le régime était en danger de sanctions très lourdes voire de frappes fatales. Les principaux dirigeants ont préféré se mettre en retrait ! Il n’y eut pas une suite d’interviews sur la naissance de Mahomet et les acquis de la conférence sur l’unité de l’Islam car on ne pouvait évoquer le sujet sans parler des menaces proférées plus tôt ! Le retour au terrorisme était un échec, le régime risquait de le payer cher.

Les chefs Pasdaran contraints à renoncer à la violence facile du terrorisme, amoindris par leur incapacité à riposter, menacés par les autres clans ont alors annoncé un rassemblement pour l’un des leurs tués il y a 9 ans dans un accident aérien (arrangé) : ils montraient leur manque de scrupule à éliminer des éléments indésirables pour calmer les adversaires et aussi les camarades susceptibles de rompre. Le rassemblement a cependant attiré peu de monde, on a compris qu’ils étaient peu à bord.




© IRAN-RESIST.ORG

Les chefs Pasdaran ont aussi annoncé la fin du Festival cinématographique de résistance islamiste d’Emar pour montrer qu’ils avaient encore des sympathisants. Ce fut encore un bide !





© IRAN-RESIST.ORG

Le Gouvernement a annoncé un rassemblement animé par Salehi, le patron du programme nucléaire, en l’honneur des héros économiques du pays pour montrer qu’ils avaient des partisans financiers malgré sa politique nucléaire pour le moins désastreuse ! Ce fut aussi un bide : on n’a vu pas une photo de toute a salle !





© IRAN-RESIST.ORG

Rien n’allait comme attendu. Le régime pouvait sombrer dans la crise et le chaos. Jannati, un des patrons du clergé politique et le président du Conseil des Gardiens de la constitution, a mis en garde contre la déviation pro-américaine. Le pouvoir a aussi mis en avant la féministe islamiste Sotoudeh avec un lettre de complainte sur les pressions subies après sa tentative de manifestation pour garder en vie la fausse opposition avec l’espoir qu’elle lui serve de bouclier en cas de crise et de chaos.

La fausse opposition très nombriliste du régime a ainsi remplacé « je suis Charlie » par je suis Sotoudeh. On a compris que le régime avait conscience du danger de provoquer des agitations.

© IRAN-RESIST.ORG
Samedi (10 Janvier 2015 – 20 Dey 1393), dans la nuit, la température a chuté dans nord et l’ouest du pays. De nombreuses régions se sont réveillées sous une bonne couche de neige (ci-dessous la région de Guilan généralement d’une température modérée). La consommation d’énergie allait augmenter. Le régime qui avait perdu ses jokers était encore plus en danger.






© IRAN-RESIST.ORG

Le gouvernement devait vite provoquer une escalade pour inverser les rapports de force dans les négociations à venir mercredi à Genève. Tehran Times (le porte-parole anglais) du régime a affirmé que le régime oeuvrait pour l’unité de l’Islam pour Garantir les intérêts de l’Islam. Mais dans le même temps, le quotidien Jomhuri Eslami (République Islamique) a affirmé que le centre du dernier discours du Guide était l’amitié avec les Etats voisins alors qu’ils sont pro-américains ! Le gouvernement des mollahs cherchait l’escalade avec Washington et ses alliés Européens tout en affirmant une politique de modération prudente pour ne pas attiser la panique interne.



© IRAN-RESIST.ORG

Mais on n’a pas vu même approche chez les chefs Pasdaran puisque le quotidien Etela’at (informations) affirmait à sa une que le Guide avait, dans son dernier discours, déclaré la guerre aux voisins (pro-américains) !


© IRAN-RESIST.ORG

Les chefs Pasdaran étaient dans l’offensive car ils devaient aussi assurer leur image. Dans le même temps, l’hebdomadaire Sobh Sadegh (matin sincère) des Pasdaran avait attaqué implicitement Larijani qui les avait critiqués la semaine dernière via la chaîne Khabar (info). L’article déplorait la montée de Pasdar-phobie au sein du régime. La milice a aussi mis en avant sa force de frappe en Iran par la promotion de l’unité Sâberine sur le site Alef tenu par Tavakkoli (agent anglais et cousin, mais ennemi d’Ali Larijani).

En combinant les déclarations des chefs Pasdaran, ils se montraient plus offensifs que le clergé car ils se voyaient en danger par l’échec de leur opération terroriste et leurs rassemblements de la veille. Ils affirmaient leurs capacités répressives pour régler des comptes et rester dans le jeu.

On a aussi remarqué une offensive dissidente chez Rafsandjani. Le quotidien Abrar (animé par son clan) jouait la carte de l’agitation en révélant que les commerçants du Bazar avaient cessé le travail car leurs revenus étaient nuls. Le quotidien Shargh (Orient) financé par le clan Rafsandjani insistait sur le spectre du terrorisme sur la France pour pour agiter les esprits. Le quotidien Ebtekar (innovation) financé aussi par le clan Rafsandjani parlait de la mort des 3 mousquetaires du terrorisme (les frères Kouachi et Coulibaly), pour donner une image noire du régime !




© IRAN-RESIST.ORG

En résumé, on avait trois tendances médiatiques : le gouvernement était dans une offensive prudente, les Pasdaran dans l’offensive menaçante et Rafsandjani dans l’agitation de l’opinion !

Larijani qui n’a pas de quotidien a attaqué Rohani en posant des obstacles légales au référendum évoqué la semaine dernière par Rohani. Puis le procureur général Rayissi, un des plus importants pions de son clan, a affirmé que le programme nucléaire était nécessaire à la sécurité nationale du pays ! On avait une ’offensive contre le Gouvernement et surtout une quasi reconnaissance du droit à la bombe nucléaire, qui avec l’accusation allemande, pouvait entraîner une méga escalade ! On avait donc une quatrième tendance plus offensive que les Pasdaran ! On avait aussi une course à l’escalade entre les Larijani et les chefs Pasdaran qui ne pouvait qu’entraîner le régime tout entier dans cette ligne désastreuse !

La panique interne s’est amplifiée. Tous les indices boursiers sont passés dans le rouge ! Le régime a attribué le crash en cours à la baisse du baril ! L’Angleterre, ex-protecteur des mollahs, mais hostile à leur alignement prévisibles sur Washington, a saisi l’occasion et aggravé la panique en révélant que les mollahs avaient tenté de raisonner les saoudiens sur le prix du Baril mais n’avaient pas réussi ! Les files de vente se sont rallongées !

Comme toujours après des ventes massives d’actions par les nantis, le régime allait certainement assister à leur ruée vers l’or et le dollar dans l’après-midi. Il devait échanger ses rares précieux dollars contre le rial iranien qui ne vaut plus rien et de fait se retrouver en manque de devises pour assurer l’approvisionnement du marché iranien en divers carburant notamment le pétrole blanc ou kérosène nécessaire pour la production de l’électricité. Il a alors annoncé une forte baisse des précipitations et la nécessité de rationner l’eau à Téhéran pour consacrer ses importantes réserves d’eau de la capitale à la production de l’électricité. Sur ces extraits de presse ou du site de la météorologie nationale iranienne ont peut cependant voir que Téhéran a eu plus de pluies que l’année dernière à la même période.



© IRAN-RESIST.ORG

En parallèle avec le mensonge pour expliquer le manque de budget pour l’achat de carburant, la Banque Centrale Iranienne a évoqué la nécessité de réduire les budgets de tous les ministères en raison du baisse du baril ! Ceci a aggravé la panique notamment dans les cimenteries de Téhéran (secteur gourmand en eau), le secteur pétrochimique a aussi suivi sa chute libre, ainsi que le secteur automobile. La direction de la bourse a arrêté la vente des cimenteries de Tehran, de l’automobile d’Arak et de la caisse de retraite de l’Etat, il a investi dans de nombreuses compagnies étatiques... La direction de la bourse a affirmé que le taux des échanges n’avait (théoriquement) pas de plancher. Ce qui est faux. Il prévoyait de nouveaux crashs. Les patrons des raffineries, privés de vente, ont demandé la réouverture des ventes pour se débarrasser de leurs actions.

La situation était grave. Dans le même temps, des milliers d’ouvriers du secteur automobile étaient en grève ! Les milieux ouvriers ont reporté que 80% des usines du pays étaient fermées et les employés étaient licenciés sans solde. Le gouvernement a décidé de renforcer l’allure de son offensive prudente : Salehi a insinué un renforcement de l’enrichissement en annonçant « le démarrage de travaux en avril 2015 (après le nouvel an iranien) ». Abbassi, l’un de ses collaborateur, a affirmé que le régime avait de quoi surprendre les occidentaux en « savoir faire nucléaire ! » Un haut responsable des Pasdaran responsable de coordination des actions avec le clergé a affirmé que « la mission du régime était la destruction d’Israël ! »

Le régime s’enfonçait dans la fuite en avant alors que sa situation financière s’aggravait. La bourse a fini sur le résultat désastreux de -704 points soit l’équivalent de 30% (en valeur des échanges) malgré les investissements de l’Etat et l’arrêt des titres en difficulté.

Le régime était dans une crise grave. On a eu droit à une diversion par la publication très intéressante des statistiques sur l’évolution de la structure familiale en Iran depuis la révolution. On a alors appris que le nombre des familles nucléaires (modèle en vigueur dans les sociétés industrielles) étaient passé de 58% à 6,9% et les familles d’une personne (modèle en vigueur dans les sociétés en crise) était passé de 5,6% à 71,6% ! On était passé d’un système bien portant à un système qui ne permette pas la formation de couple et de famille !

Après ces mauvais chiffres, le faux opposant Tabarzadi a appelé le peuple à le suivre contre le système ! Mais personne n’a bougé en faveur de cet agent du régime.

Le régime a alors choisi la propagande en annonçant l’arrivée de Maduro en vue d’un super pacte contre les Etats-Unis en espérant que cette fausse nouvelle le préserve d’un nouveau crash ! Mais sur les photos (réalisées plus tôt), on ne voyait pas la belle entente annoncée entre le Guide et son invité !




© IRAN-RESIST.ORG

© IRAN-RESIST.ORG
Dimanche (11 Janvier 2015 – 21 Dey 1393), les médias des mollahs et des chefs Pasdaran ont cependant annoncé de grands projets avec Maduro ainsi que la hausse des exportations non pétrolières ! De l’intox pure pour rassurer les nantis paniqués.





© IRAN-RESIST.ORG

Shargh proche de Rafsandjani a au contraire rappelé la réalité en affirmant que le nouveau numéro 2 de la CIA avait promis de nouvelles sanctions contre le régime.


© IRAN-RESIST.ORG

A ce moment des millions de gens manifestaient à Paris plébiscitant l’usage de la force à l’égard des terroristes djihadistes. Le régime et ses compagnons qui ont accès aux infos ont réalisé que le recours au terrorisme n’était pas possible. La bourse a plongé de nouveau dans les proportions similaires à la veille.

Le ministre des affaires étrangères de Chypre, partenaire des Américains pour le contournement de leurs sanctions, est arrivé, à Téhéran (pour proposer un deal). Il n’y eut aucune déclaration intéressante ce qui indiquait une offre limitée de Washington et nouveau refus des mollahs & co.




© IRAN-RESIST.ORG

En l’absence de l’ombre d’une solution ou issue, la bourse a fini son activité journalière à -684 points ou -29% malgré les investissements du régime ! On avait une baisse de -50% en deux jours !

La situation était très grave. Il y avait aussi un match de l’équipe de foot à Melbourne contre le Bahrein pour l’accès à la phase finale de la coupe de l’Asie contre le Bahrein et un autre dans quelques jour contre le Qatar. Le risque d’embrasement était nul car en raison du décalage horaire les matchs avaient lieu après minuit. Mais en cas de succès et l’accès de l’équipe à la phase finale, le régime se retrouvait avec un risque d’embrasement et des scènes de liesses mixtes mettant en valeur son impuissance.

Le gouvernement des mollahs a tenté de relancer l’intérêt du peuple pour sa fausse opposition avec le récit d’arrestation musclée de la jeune peintre et défenseure des droits de femmes et des enfants, Atena Faraghdani ! Les Pasdaran sont restés muets évitant tout propos susceptible d’empêcher une mobilisation populaire. Mais ce personnage d’Atena Faraghdani est une inconnue, apparemment de la classe dirigeante car on trouve sa photo devant sa voiture déun prix élevé. Il n’existe aucune preuve de son militantisme, mais on la trouve depuis peu sur les sites en faveur de la « libération » (le retour) de Moussavi et Karroubi ! C’est pourquoi il n’y eut aucune mobilisation en sa faveur.


© IRAN-RESIST.ORG

Mais quand le gouvernement des mollahs a bifurqué vers la libération de Moussavi et Karroubi, Ali Larijani a réagi : son beau-frère et faux opposant personnel, Ali Mottahari est monté à la tribune du Parlement pour demander la libération de Moussavi déclenchant une grosse vague d’hostilité contre Moussavi et Karroubi au sein du Parlement pour justifier la nécessité d’un procès à leur encontre !

La semaine dernière, Larijani avait déjà mis en scène une querelle de ce genre, mais cela avait été boycotté par les médias de ses rivaux. Cette fois, on a rapporté une agression des partisans de procès contre Mottahari pour donner plus de force à la mise en scène et pour casser le boycott médiatique du clan Larijani ! Mais le récit avait plusieurs défauts. Primo, on n’avait rien sur l’attitude d’Ali Larijani qui est lui-même hostile au retour de Moussavi. Deuxio, il aurait pu arrêter le discours en coupant le micro de l’orateur ! Tertio, il n’y avait aucune image malgré le fait que le Parlement a son propre service de presse et enfin, la victime n’a signalé aucune blessure ou plainte contre ses dits agresseurs.

Larijani et son beau-frère oeuvraient ensemble pour saboter la possibilité pour les mollahs et les chefs Pasdaran de recourir à la fausse opposition de retarder leur chute ! Cela ne pouvait qu’aggraver la crise existante !

Les chefs Pasdaran ont alors rassuré les compagnons financiers du régime en révélant que le Festival de Berlin venait de programmer un film du faux opposant Jafar Panahi pour sa prochaine édition ! Or, le festival n’avait pas encore divulgué cela à la presse et l’info a paru le lendemain par l’Associated Press ! Les Chefs Pasdaran montraient que l’Allemagne restait un partenaire malgré ses accusations ! Ils se montraient aussi complices de la mise en valeur du faux opposant cinéaste Panahi et prêts à piloter une fausse révolution de couleur malgré les sabotages du clan Larijani !

Le gouvernement a aussi annoncé trois très bonnes nouvelles aux patrons paniqués des raffineries internes : 
© IRAN-RESIST.ORG
- un prix fixe sur dix ans à 10 cents (du dollar sous évalué en Iran actuellement à 7% ou 1/15 de son vrai prix) pour le mètre cube de gaz (donc globalement à 1/60 du prix du gaz russe vendu en Europe),
© IRAN-RESIST.ORG
- la possibilité d’investissements étrangers dans ce secteur en crise,
© IRAN-RESIST.ORG
- l’arrivée de 70 compagnies pétrolières européennes et asiatiques à Kish pour l’Exposition annuelle du régime en matière énergétiques (ENEX Kish), laissant espérer des partenariats lucratifs aux super nantis paniqués de ce secteur, en espérant calmer leur crie et les engager aussi à sauver la bourse de Téhéran et aussi le régime !

Il y avait des efforts en coulisse dans le secteur du gaz (notamment pour les Européens qui en suivant Washington ont perdu leur accès privilégié au Gaz Russe) ! La Russie a menacé ses acheteurs Européens et le mae russe a annoncé son arrivée dans la nuit à Téhéran, au prétexte de mettre au point une rencontre directe à Genève après la rencontre avec Kerry, laissant entrevoir le veto russe à tout arrangement secret entre les mollahs et d’autres pays sur une entente en échange du gaz presque gratuit !

Alors que le MAE russe arrivait à Téhéran... l’équipe iranienne a battu Bahrein 2-0 à 12H30 à Melbourne (4h du matin à Téhéran). Les Iraniens dormaient, mais leurs compatriotes exilés en Australie ont sauvé l’honneur en manifestant sans les insignes du régime et avec le drapeau historique de la monarchie !




© IRAN-RESIST.ORG

Le régime a censuré les images ! Il a par la suite ajouté des photos de femmes voilées dans un stade (sous le ciel couvert de Tehran) pour prétendre qu’il ne s’était rien passé de mal !



© IRAN-RESIST.ORG

Le principal média allemand en persan a alors signalé des comportements inattendus, mais il a montré seulement les femmes non voilées et a censuré le drapeau iranien qui faisait état de l’envie d’un changement de régime radical en Iran, montrant l’intérêt des Européens à sauver le régime coûte que coûte !



© IRAN-RESIST.ORG

© IRAN-RESIST.ORG
Lundi (12 Janvier 2015 – 22 Dey 1393), il y avait une tentative de deal secret sur le gaz iranien avec les Européens, principalement les Allemands et aussi les Français car le quotidien Tehran Times (porte-parole anglais du gouvernement) a qualifié la marche pour Charlie de mise en scène formelle !


© IRAN-RESIST.ORG

Dans le même temps, Mardom Emrouz (monté par le gouvernement sous la direction d’un faux opposant Rafsandjaniste nommé Ghoutchani) a utilisé la mise en scène au Parlement pour critiquer le manque de tolérance du clan Larijani et dans le même temps donner une image tolérante et souple du gouvernement. Il est certain que le gouvernement lui a demandé de consulter ses copains avant car le titre était le « Discours inachevé » comme la plupart des unes du clan Rafsandjani (par ex. Arman). Le gouvernement cherchait à isoler Larijani, donner l’illusion d’un front uni à son encontre et enfin neutraliser ses efforts contre la fausse opposition alors que un deal était proche et le régime devait simuler l’ouverture pour avoir la paix !



© IRAN-RESIST.ORG

Les nouvelles étaient très bonnes : la bourse a démarré positivement et en fanfare notamment dans les secteurs énergétiques promus à un avenir radieux avec la promesse du deal avec les Européens sur le Gaz !

Le ministre des affaires étrangères russe était à Téhéran pour empêcher le deal avec les Européens, mais il était dépassé par la tendance. Le mae du régime Zarif a montré du dédain à son encontre. Par provocation, un plus tard, il a même annoncé le soutien de l’Europe pour parvenir à un deal sur le nucléaire !



© IRAN-RESIST.ORG

Le ministre du pétrole d’Irak (Etat vassal des Etats-Unis) est alors arrivé à Téhéran ! Washington venait sans doute avec une proposition pétrolière pour court-circuiter les Européens ! L’Irakien a été reçu chaleureusement !




© IRAN-RESIST.ORG

Le représentant américain à l’ONU a demandé une pause dans les sanctions aux sénateurs de ce pays ! On pouvait supposer un deal pétrolier indirecte avec Washington !

On avait un scénario idéal à deux jours des négociations de Genève : les rapports de force étaient inversés sans aucun recours à la violence : la bourse a fini en gagnant 484 points !

Heureux de ce résultat, la direction de la bourse a annoncé la fin définitive des crashs et de la crise ! Tablant sur le deal gazier, Rohani a rempli une salle pour annoncer la « Fête de la santé pour tous » et une « couverture maladie à 100% pour tous » (actuellement à 0% pour 85% des gens) afin de signaler la fin des problèmes pour tous !




-
© IRAN-RESIST.ORG

Dans la foulée, le site du faux opposant Karroubi (joker du clergé) a publié les noms de 5 personnages des Pasdaran qui aident Larijani pour les éliminer du jeu !

Le clan Larijani a démarré les travaux d’études du budget du gouvernement sur un ton très critique. On voit ici le porte-parole du gouvernement dans un sale état.





© IRAN-RESIST.ORG

Les Chefs Pasdaran ont alors annoncé une énorme saisie de drogue pour montrer leur force.




© IRAN-RESIST.ORG

Enfin, le clan Larijani et ceux des chefs Pasdaran se sont rapprochés dans un rassemblement de la justice et la police contre la corruption pour intimider les mollahs qui venaient de les attaquer !





© IRAN-RESIST.ORG

On avait une guerre ouverte des Larijani et des chefs Pasdaran contre Rohani, le représentant clergé ! Le gouvernement ne pouvait manoeuvrer librement. Washington énervé a esquissé via quelques sénateurs républicains la possibilité de nouvelles sanctions pour calmer ces dissensions...

Une opposante iranienne en exil, Shirin Tabibzadeh, a exprimé sa colère dans un article en rappelant l’hostilité injustifiée de Charlie Hebdo à l’égard du Shah laïque qui avait un programme de gauche, en soulignant aussi le soutien ce journal à Khomeiny et les complaisances permanentes de l’Etat français à l’égard du régime terroriste des mollahs au cours des 36 dernières années. Tabibzadeh a conclue par « qui sème le vent récolte la tempête » pour dire que les comportements de cette journée ne pouvaient qu’encourager le régime terroriste de continuer dans la même voix sans craindre de punition.

Cette opposante de toujours a dit tout haut ce que pensent de nombreux Iraniens en exil bien qu’ils condamnent évidemment les attentats sanglants du 7 janvier 2015 ou plus exactement parce qu’ils condamnent cette violence. Mais qui voudrait écouter les partisans d’un Iran responsable, mais fort quand des terroristes affamés vous offrent du gaz à 1/5 de son prix !

© IRAN-RESIST.ORG
Mardi (13 Janvier 2015 – 23 Dey 1393), le quotidien IRAN (l’organe officiel du gouvernement des mollahs) a annoncé une production record de gaz pour insinuer un avenir radieux au régime ! Dans le même temps, le quotidien Mardom Emrouz (l’organe alternatif du gouvernement des mollahs) a publié à sa une la photo de Clooney avec le titre : Je suis aussi Charlie !



© IRAN-RESIST.ORG

En revanche, les chefs Pasdaran remettaient en cause sa maîtrise de l’inflation dans le journal Ressalat (mission divin) ! La guerre interne continuait donc alors que le clergé semblait sur le point de parvenir à un deal avec Washington ou avec les Européens.


© IRAN-RESIST.ORG

Un peu plus tard, à 10h, les médias ont annoncé l’arrivée très applaudie de Rohani à Bouchehr où se trouve la seule centrale nucléaire civile iranienne ! Sur les photos publiées à 10H53, il n’avait pas de foule. La seule image montant une petite foule était trafiquée car il n’y avait pas le même nombre de personnes de chaque côté du convoi au premier rang et sur les rangs précédents et tous les gens en arrière étaient flous et avaient une chromie différente. De fait, il n’y avait pas de foule pour applaudir Rohani. Il restait impopulaire même au sein du régime malgré ses réussite.





© IRAN-RESIST.ORG

D’après les dépêches qui ont suivi, dans la foulée, Rohani a prononcé un discours jusqu’à 11h20 devant une foule immense dans le plus grand stade de la ville. Les premières photos ont été publiées à 13h53 ! Là nous avons remarqué une grande anomalie : des ombres assez longues alors que les ombres sont assez courtes vers midi ! Les images provenaient des archives. Par ailleurs, les gens situés à droite paraissaient aussi plus petits que leurs camarades situés à gauche de l’image (2e, 3e & 4e images). On le voit encore mieux sur l’agrandissement en PDF que nous avons réalisé. Ce qui nous amène à croire que les images d’archives sélectionnées pour cacher le bide de Rohani étaient déjà trafiquées (pour un autre événement) !





PDF - 47.5 Mo


Agrandissement de la précédente image en PDF (cliquez pour ouvrir)


© IRAN-RESIST.ORG

Mais le plus intéressant dans cette affaire était le discours de Rohani car il a été très très agressif ! Rohani a encore parlé du complot américain pour baisser le prix du baril et nuire au régime, il a promis des souffrances à l’Arabie Saoudite et au Koweit complices arabes du complot ! Il a aussi déploré le manque de logique des négociateurs affirmant qu’ils perdraient beaucoup en tardant les offres valables dans le sens de la levée de toutes les sanctions !

La vente du gaz iranien à 1,5% du prix actuel du marché sur 10 ans n’avait pas apparemment abouti à un arrangement avec les Européens ! Les unes des journaux du gouvernement étaient des appels au secours. Ils n’avaient rien donné. Rohani avait échoué. Il était à nouveau en danger ! Il menaçait ses interlocuteurs comme le font ses adversaires pour échapper à leur ire !

Etant donné le prix sacrifié des mollahs, la Russie n’avait pas peser pour rater le deal. La explication possible était que Rohani avait raté une occasion en or en s’adressant à trop de monde... car il n’y a eu aucune annonce alternative au Salon ENEX Kish !

La compagnie d’assurance maritime West of England a alors affirmé que l’Irak (vassal des Etats-Unis) servait de couverture aux mollahs pour vendre leur pétrole aux Emirats : on a compris que Washington qui détourne depuis longtemps ses sanctions pour éviter la chute des mollahs le faisait depuis quelques temps par l’Irak. Le ministre irakien (si bien reçu) était venu rappeler l’arrangement avec les mollahs. On a supposé que ces derniers s’étaient sen en confiance et avaient commencé à se montrer exigeants avec les Européens, mais avaient de fait fait raté le deal. A présent avec la dénonciation anglaise du trafic du pétrole iranien via l’Irak, cette source de devises était vouée à disparaître.

Le régime avait perdu une occasion de sortir de ses problèmes en se montrant gourmand et imprudent ! Il avait raté le deal européen et perdu l’arrangement avec Washington ! Les contrôles sur les sanctions devaient aussi se renforcer empêchant les nantis de faire sortir leurs dollars du pays ! La bourse a sombré dans la déprime et tous les indices sont passés dans le rouge (en négatif) !





© IRAN-RESIST.ORG

Selon l’agence ISNA proche de Rafsandjani et Khabar proche de Larijani, la bourse a perdu connaissance en passant de +484 points à -179 points ! Soit une chute de 663 points équivalent à 28% en valeur des échanges en ce jour et encore une chute de plus de 80% cette semaine !

Rohani devait, selon la tradition en vigueur lors des voyages présidentiels rencontrer, les élites locaux du régime dans la ville. La salle était petite et les visages pleines de doutes.






© IRAN-RESIST.ORG

Rohani devait aussi rencontrer les entrepreneurs de cette importante ville portuaire et pétrolière. La salle était encore plus petite.


© IRAN-RESIST.ORG

Le président représentant le clergé était en difficulté ! Il a accéléré sa fuite en avant en se rendant sur le site du centrale de Bouchehr pour confirmer la construction de 2 nouvelles centrales afin d’insinuer un plus fort volume enrichissement ! Là seulement 5 employés sont venus l’applaudir !



© IRAN-RESIST.ORG

Le président représentant le clergé était de plus en plus en difficulté ! Les mollahs ont tenté de relancer leur fausse opposition avec la nouvelle de la grève de la faim d’Atena ! Mais personne n’a bougé en faveur de ce vrai agent du régime chargé d’embrigader le peuple derrière Moussavi dt Karroubi ! Les faux opposants habituels sont restés cachés.

Le clergé désespéré a fait appel au fils du feu ayatollah Montazeri (ex-dauphin de Khomeiny, éliminé par Rafsandjani au prétexte du pro-américanisme, puis recyclé tardivement en leader de la fausse opposition pour duper Washington). Montazéri junior a écrit une lettre ouverte au Guide dans les médias officiels pour demander la libération des prisonniers politiques. L’opération était censée intéresser Washington et obtenir son soutien pour encourager les faux opposants à répondre présents. Mais encore une fois, ils n’ont pas bougé !

Rohani était désespéré au point de se tourner vers Rafsandjani. Le Parlement d’Ali Larijani a exigé au moins 2 ans ferme pour son fils Mehdi pour le dissuader de bouger !

Washington a expédié le ministre irakien de pétrole vers le général milicien Shamkhani, chef du Conseil de sécurité du régime, pour sonder la disponibilité des Pasdaran pour un deal !


© IRAN-RESIST.ORG

Les chefs Pasdaran ont presqu’accepté en rompant publiquement avec Larijani en déposant une plainte contre le site Khabar online proche des Larijani qui les avait attaqué. Le pouvoir judiciaire étant contrôlé par le clan Larijani, ils utilisaient un Larijani contre un autre pour contrarier leur pouvoir !

La veille, le régime avait une situation favorable et à présent, à la veille de la rencontre de son représentant avec Kerry, tout allait de travers et il n’avait aucune carte sauf des menaces en l’air ! Une autre crise l’attendait sans l’ombre d’un doute !

© IRAN-RESIST.ORG
Mercredi (14 Janvier 2015 – 24 Dey 1393), le quotidien gouvernemental IRAN a annoncé un grand banquet pour les 40 firmes étrangers présents à Kish afin de faire remontrer le moral des nantis paniqués. Le quotidien gouvernemental Tehran Times a utilisé le même titre pour faire discrètement pression sur Washington !



© IRAN-RESIST.ORG

Le régime était bien faible. Le clan Larijani a parlé de l’ouverture du dossier du lobbyiste irano-américain Jason Rezaian pour saboter tout tentative de d’arrangement de la part de Washington. L’Etat américain a montré sa disposition pour un deal en zappant ce sujet et en rejetant les accusations allemandes à propos de fourniture du nucléaire militaire par les mollahs à Assad. Mais pour éviter un nouveau refus des mollahs, il a été précisé que les documents étaient à l’étude !

La rencontre entre Kerry et Zarif a eu lieu assez tôt à Genève. Malgré les efforts de Kerry pour détendre l’atmosphère, la rencontre s’est terminée au bout de 100 minutes sans aucun résultat. Zarif a sans cesse eu une attitude énervante pour provoquer une escalade, mais sans jamais y parvenir.








© IRAN-RESIST.ORG

© IRAN-RESIST.ORG

La bourse de Téhéran était alors en activité. Le régime qui s’en doutait du résultat s’est mis à brader des paquets entiers d’actions de plusieurs entreprises pour faire monter artificiellement les indices boursiers et éviter un nouveau crash le forçant à des nouvelles investissements à perte. La bourse de Téhéran a finalement clôturé à +10 points (c’est à +/- zéro). Les nantis étaient consolables après le facétieux échec de Rohani !

Après cet échec, à Téhéran, la porte-parole du gouvernement a menacé les membres des 5+1, mais aussi la première couverture de Charlie après l’attentat pour provoquer une escalade ! Ses propos n’ont guère été critiqués. Les Etats-Unis mais aussi les Européens qui avaient espéré un deal entre Téhéran et Kish.

Larijani (officiellement représentant parlementaire de Qom, la ville du clergé) s’y est rendu au prétexte de l’inauguration d’un point urbain, mais surtout pour draguer les patrons du clergé politique. Ces derniers ne lui ont accordé aucun faveur.




© IRAN-RESIST.ORG

Rafsandjani a utilisé le petit chaos interne pour agiter l’opinion avec le constat de la disparition des fruits à la table des Iraniens. Il a aussi signalé l’existence de 3 millions de handicapés lourds par l’absence de soutien à leur égard pour améliorer son propre image. Il a aussi révélé à demi-mots que la disparition des forêts pour la vente illégale de bois. Il a enfin reparlé de la baisse de construction pour sur l’avénement d’une forte crise immobilière très anxiogène.

Washington a proposé une nouvelle rencontre à Zarif le vendredi 16 à Paris après la rencontre prévue à Bruxelles avec les 5+1.

© IRAN-RESIST.ORG
Jeudi (15 Janvier 2015 – 25 Dey 1393), le représentant des mollahs était à Bruxelles pour rencontrer les autres membres des 5+1, principalement les Européens sollicités pour la vente ratée du gaz à bas prix. Avec la rencontre prévue à Paris et le spectre d’un deal avec Washington, une nouvelle tentative ne pouvait réussir.

Le quotidien alternatif du gouvernement (Mardom Emrouz) a prédit un deal dans les plus brefs délais avec Washington, montrant la préférence du régime et rejetant tout arrangement avec les autres membres des 5+1.


© IRAN-RESIST.ORG

Les chefs Pasdaran ont contré la préférence américaine en signalant dans Vatan Emrouz (Patrie d’aujourd’hui) une possible abandon du programme spatial (ou balistique) du régime sur une demande de l’Occident (qui est en guerre contre Mahomet). Dans l’hebdo des Amis du Hezbollah, ils se sont joyeusement félicité de la mort des ennemis de l’Islam (les dessinateurs de Charlie) pour casser toute possibilité de deal avec Washington ! Enfin dans Etelaat, ils ont emprunté une phrase à Zarif, en exigeant la « proposition de nouvelles offres au régime ! » 




© IRAN-RESIST.ORG

Washington a riposté par la commission des affaires étrangères du Sénat évoquant de nouvelles sanctions ! L’Allemagne a aussi annoncé que le général des Pasdaran Ghassem Soleymani, un des homme forts des Pasdaran avait été gravement blessé en Irak lors d’un attentat de Daesh. L’Allemagne cherchait aussi à déstabiliser les Pasdaran pour forcer le régime à envisager un deal gazier. Les Chefs Pasdaran ont nié la perte de Soleymani en affirmant qu’il n’était pas alors à Samara pour la défense des mausolée chiites, mais à Téhéran.

Londres qui se démarque des autres Etats par son objectif d’abattre le régime (par peur d’un alignement sur Washington) a affirmé que le chef Pasdaran Firouzabadi avait clairement lié l’attentat contre Charlie hebdo au régime en évoquant la mémoire de l’intégriste Seyed Navvab-Safavi, le signataire du pacte de l’unité de l’islam et le meurtrier de l’écrivain sunnite Kasravi.

Le régime était sous pression de tous les côtés et son gouvernement devait attendre quelques heures pour négocier à nouveaux avec la partie américaine. Larijani pouvait l’attaquer en critiquant la situation économique qui ne pouvait s’améliorer avec l’échec du deal gazier ! Ali Tayeb-nia, le ministre de l’Economie est parti à Qom à la rencontre des divers grands ayatollahs pour solliciter leur soutien et devenir intouchable. Ils l’ont reçu avec beaucoup d’égard puisque sa survie garantira la leur.







© IRAN-RESIST.ORG

Le gouvernement a également annoncé une grande expo de ses nouveautés nucléaires à Téhéran, s’immunisant par cette propagande contre d’éventuelle attaque d’Ali Larijani !



© IRAN-RESIST.ORG

Larijani ne pouvait plus attaquer le gouvernement, mais il devait l’arrêter. Il a tenté de saboter la rencontre à Paris en créant une crise avec la France par la remise en cause de la photo sans voile pour les passeports ! La France a esquivé cette attaque.

Larijani pouvait attaquer sous un autre angle. Les mollahs l’ont alors invité à un grand rassemblement du cercle des professeurs du Howzeh dans l’espoir de le calmer. Il a paru très heureux, mais n’a tenu aucun propos susceptible de plaire à ses hôtes.







© IRAN-RESIST.ORG

Les mollahs en danger ont fait appel à leur faux opposants historiques, les réformateurs avec un rassemblement plénière pour sonder leur nombre et leur disponibilité. Mais ce fut un échec !





© IRAN-RESIST.ORG

Le même jour, il y avait le dernier match (à une heure tardive contre le Qatar) pour accéder à la coupe de l’Asie.

Le régime devait aussi célébrer le départ du Shah en 1979 vers Washington pour négocier, sans trop y croire, avec l’équipe Carter la fin du complot islamiste à son encontre sans user de la force comme il le pouvait.


© IRAN-RESIST.ORG

Washington a accepté avant de lui interdire l’accès de son territoire et aussi un retour en Iran afin de permettre à ses pions islamistes de décréter la « fuite du Shah » pour précipiter la chute de la plus vieille monarchie du monde. Aujourd’hui grâce à de nombreux livres, plus personne ne parle de la fuite du Shah sauf les sbires du régime.

Mais cette fois dans le contexte difficile que vivait le régime et les manifestations de Melbourne, ses sbires n’ont pas jugé opportun d’insulter le Shah aujourd’hui ultra-populaire en Iran pour ses services au pays et son refus de la violence contre le peuple qui faisait fausse route !

© IRAN-RESIST.ORG
Vendredi (16 Janvier 2015 – 26 Dey 1393), le représentant du régime des mollahs devait négocier encore avec Kerry à Paris alors qu’il n’avait aucun atout en main. De plus, en raison des ratages de la semaine, il était en position de faiblesse. Les mollahs devaient fuir la rencontre ! Ils ont choisi l’offensive en promettant une manifestation anti-France et anti-Charlie Hebdo après la prière de vendredi (sans doute sur le même thème) pour provoquer une confrontation et permettre à leur représentant de bouder et partir !

Mais la foule de la prière de vendredi avait les mêmes caractéristiques que la foule (soi-disant) pro-Rohani dans les rues de Bouchehr : un arrière plan très fourni, mais flou, d’une chromie différente et surtout incompatible avec les premiers rangs. On ne voyait d’ailleurs aucun signe anti-Français dans cette foule ! Elle n’y était pas. Il n’y avait qu’une quarantaine de personnes pour écouter le porte parole du clergé. La manifestation annoncée ne pouvait pas avoir lieu.




© IRAN-RESIST.ORG

Le clergé a compensé le manque par un discours plus insultant et plus provocant.... en commençant par agiter les musulmans français par l’affirmation que « les images obscènes contre Mahomet étaient une tentative misérable pour arrêter les progrès de l’Islam en France ! » L’orateur a également affirmé que la France était mal placée pour condamner le terrorisme quand il soutenait les terroristes de Daesh en guerre contre Assad ou quand il recevait dans le cortège anti-terrorisme « l’infanticide Netanyahou ! »

L’orateur a aussi parlé du succès de la Conférence sur l’unité de l’Islam pour rappeler le rôle central du clergé dans le régime (islamiste) afin d’empêcher ses rivaux de l’attaquer pour ses échecs. Dans le même genre, il a aussi vivement critiqué l’indocile Ali Larijani pour l’agression au Parlement qui donnait une mauvaise image du régime !

Après ce discours, il y avait une manifestation prévue, mais pas de volontaires pour manifester contre la nouvelle couverture de Charlie. La principale agence du régime a zappé la manifestation qui ne pouvait avoir lieu ! Ali Larijani critiqué par le clergé s’est vengé en publiant les photos de la manifestation ratée après le sermon de vendredi.




© IRAN-RESIST.ORG

L’agence FARS des chefs Pasdaran (qui a plus de visiteur que MEHR) en a fait autant pour ridiculiser les mollahs et les déstabiliser !




© IRAN-RESIST.ORG

Bahar News (Printemps News) -monté par le clan Rafsandjani- a alors accusé les chefs Pasdaran de double jeu en révélant qu’ils avaient produit le dernier film de Panahi en lui accordant le droit d’utiliser un taxi pour son dernier film. Ils voulaient avoir un pied dans la fausse opposition et profiter de toutes occasions sans aucun respect pour leurs sbires d’en bas !

Les chefs Pasdaran ont annoncé pour leur défense une manifestation de leurs sbires lundi dans la petite ruelle devant l’ambassade de France à Téhéran (pour s’affirmer malgré leur isolement ou en raison de nouvelles ruptures survenues par la faute de leur implication nouvelle dans la fausse opposition).

Le régime était plus que jamais en guerre après une semaine d’échecs alors qu’il avait eu des occasions en or pour alléger ses souffrances voire même parvenir à un deal provisoire mais durable !

A Paris, Kerry et l’homme des mollahs se sont vus et parlés sans avancer car le régime se braque toujours quand il n’a plus d’atout en poche !


© IRAN-RESIST.ORG

François Hollande a reconduit alors la politique désastreuse de la France à l’égard des mollahs assassins des citoyens français en se gardant de les accuser même quand il relia Assad à Daesh pour justifier les prochains bombardements de ce derniers. Une double hérésie qui provoquera d’autres tempête selon l’adage rappelé par l’opposante iranienne Tabib-zadeh.

© IRAN-RESIST.ORG

conclusion(s) | cette semaine (09-16 janvier 2015 / 20-27 Dey 1393), le régime sortait de plusieurs échecs, il devait durcir ses positions pour ne pas couler face à Washington. Mais il n’osait aller au clash par peur de nouvelles sanctions. Il a simplement choisi la propagande et a paniqué fortement ses compagnons. Il a alors eu l’idée de brader les richesses du pays pour obtenir le soutien diplomatique de l’Europe. Washington a proposé le renforcement d’un arrangement pétrolier secret. Le régime a hésité entre les deux options et a perdu les deux finissant dans une nouvelle crise politique et boursière !

Dès lors, plus affaibli que jamais, il ne pouvait que refuser tout compromis dans l’espoir que Washington, parrain des Etats islamiques de la région, lui accorde des cadeaux par peur de la fin de l’islamisme en Iran. Washington a été contrarié mais n’a rien fait que proposer la poursuite de son dialogue de sourd avec les mollahs dans l’espoir d’arriver à un accord avant l’anniversaire de la révolution islamique et le spectre de son boycott humiliant dans trois semaines, le 11 février prochain.

Mais qui sème le vent récolte la tempête. En laissant ce régime désespéré et enragé exister, l’Occident exacerbe ses malaises et l’entraîne à réagir par des gestes de plus en plus désespérés à son encontre. Peut-être qu’il le faudrait pour en finir avec ce régime. Les mollahs auront le châtiment qu’ils méritaient par le Shah par leur propres mentors. Vive donc la tempête qui viendra et nous délivrera !