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Iran : La semaine en images n°351
Une semaine de contre-révolution passive et de propagande indirecte

14.11.2014


Nouveau Résumé Historique (écrit le 10.11.2014)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des affairistes paniqués du régime. Fragilisés, Rohani et ses patrons du clergé ont dû s’allier au Clan des Frères Larijani qui contrôle les pouvoirs judiciaire et législatif, pour pouvoir gouverner. Mais quand Washington a évoqué un embargo à 100% et des mandats d’arrêts internationaux Rohani a écarté Ali Larijani des marchandages. Ce dernier a rejoint les adversaires de Rohani tout en ayant quelques-uns de ses lieutenants dans son gouvernement ! Le système est devenu très instable. Les ruptures internes se sont multipliés fragilisant le régime en cas d’une action populaire.

En novembre 2013, Washington inquiet par la possible chute de l’islamisme a alors changé d’approche et a proposé le GEL des SANCTIONS pour calmer les inquiets et engager le régime entier dans un plan d’apaisement réciproque. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan d’arrangement en exigeant une coopération nucléaire très stricte de la part des mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève.

Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’est pas parvenu à excéder les Américains. Les sanctions ont persisté. Par sa faute, le régime s’est retrouvé en manque de dollar pour importer des carburants nécessaires à la production de l’électricité, il a réquisitionné toutes les eaux du pays au prétexte d’une sécheresse inattendue pour maintenir un minimum de production d’électricité.

Le mécontentement s’est amplifié parmi les super-nantis du régime. Les Commerçants Bazaris touchés par la récession ont aussi préféré d’arrêter le travail. Les grèves ouvrières se sont aussi multipliées. Au même moment, les filles iraniennes se sont mises à se dévoiler en public. En mai 2014, cette contestation populaire généralisée a entraîné la rupture de près de 75% des hauts responsables, soit 400 personnes ont alors pris leurs distances avec le régime et des mouvements de fuite de capitaux. Les chefs de clans ont critiqué la mollesse de Rohani afin de le renverser et ainsi accéder à la table des marchandages avec Washington pour assurer leurs intérêts. Le clergé et Rohani ont choisi la politique de l’escalade (demande de 190,000 centrifugeuses), pour demeurer aux commandes.

Washington, qui a besoin d’un régime islamique en Iran, a esquivé la provocation des mollahs et a proposé de prolonger le sursis pour calmer le jeu. Rohani et le clergé ont accepté pour éviter de nouvelles sanctions et continuer leur plan insensé d’escalade délibérée. Ils n’avaient pas de plan B. La bourse a perdu 80% de ses clients, se résumant aux gros bonnets et aux membres de la Chambre de commerce. La caste dirigeante a encore perdu 90% de ses membres restant et elle est aussi tombée à 60 personnes à l’occasion de la Fête de FETR.

Dans la foulée, la grève et l’occupation de la ville minière de Bafgh dans le centre du pays par ses habitants a paniqué le régime tout entier. Tous les dirigeants ont oublié leur querelle et ont tenté de relancer le Mouvement Vert par l’annonce de la mort de son égérie islamo-gauchiste, la poétesse Simine Behbahani ! Mais le peuple n’a pas participé à l’enterrement. Les habituels faux opposants étaient aussi absents !

Les mollahs du clergé ont alors évoqué, lors de la prière de vendredi, sa disposition pour un deal win-win, (alignement sur Washington en échange de quelque garanties de sécurité) ! Mais leurs rivaux s’y sont opposés et Rohani a saboté la rencontre pour sauver sa peau.

Washington a puni le sabotage du deal par des nouvelles sanctions et surtout un nouveau rapport très hostile de l’AIEA ! Rohani et le clergé se sont rapprochés de la Russie pour obtenir l’adhésion à l’Organisation de Coopération de Shanghaï et ainsi pouvoir continuer leur bras de avec Washington. Poutine a refusé. Les mollahs sont revenus à une politique de provocations contre Washington en marge de l’AG de l’ONU, mais ils n’ont pas pu générer une situation crise pour imposer leurs conditions. Ils étaient perdus et incapables de trouver une solution. La France-l’Angleterre et l’Allemagne se sont associés à la Russie pour leur proposer un apaisement en échange de leur coopération économique. Washington a court-circuité l’offre en frappant lourdement forces sécuritaires des mollahs et en leur proposant un dialogue via le canal 5+1 ! La bourse a renoué avec le crash !

Le système a sombré dans panique car toutes les options de deal étaient épuisées. Les Pasdaran dépassés par la situation ont parlé de vitrification de femmes à Ispahan pour intimider le peuple et l’empêcher de bouger ! Rafsandjani a redoublé d’efforts pour déstabiliser le régime en difficulté afin de se recycler en opposant et sauver sa peau ! Le clergé à éliminé son patron Kani qui était dans le coma pour proposer la place à Rafsandjani et mettre fin à sa déviation. Mais Rafsandjani n’a pas annoncé sa candidature. Le clergé s’est alors retourné vers sa fausse opposition sans pouvoir la relancer même en utilisant la fausse affaire du vitriolage contre lui-même !


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La semaine dernière, le régime devait mobiliser pour le début du mois de Moharram et pour pleurer les saints (guerriers) fondateurs du chiisme. Il devait aussi mobiliser pour l’anniversaire de la milice de jeunes intégristes de Bassidj. La mobilisation a été nulle dans les deux cas. Il a paniqué et a tenté de relancer sa fausse opposition, mais il a alors collectionné les échecs. Le bilan a été une nouvelle panique politique et un nouveau méga crash boursier.


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Cette semaine, le régime devait mobiliser pendant deux jours pour la mort en martyrs de saints guerriers du chiisme. Il devait au même moment mobiliser aussi pour l’anniversaire de la prise d’ l’ambassade américaine qu’il qualifie de Youm Allah, la journée divine car elle permis l’élimination des pions américains. Vu ses échecs de la semaine dernière, le régime était certain de collectionner des bides. Il devait aussi mobiliser pour deux autres événements. La pression était énorme. Il a choisi la fuite en avant par de fausses bonnes nouvelles, mais la réalité l’a attrapé : il a eu le bide et la panique.

Voici, le récit en images d’une semaine de preuves du déclin absolu du régime des mollahs.

L’ébauche de cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (10.11.2014) via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran-e-Ariaee. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur le compte Youtube d’IEATV ou à la section iranienne d’Iran-Resist.



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La semaine dernière (24-31 octobre 2014 / 03-10 Aban 1393), le régime a collectionné des boycotts montrant l’indifférence du peuple à l’Islam et son manque de partisans, de croyants et de personnel a révélé son impuissance à assurer sa survie. Il a eu peur que ses derniers compagnons le lâchent, pour les rassurer, il a tenté de raviver sa fausse opposition, mais il n’a trouvé de volontaires pour la mission impossible qu’est de sauver la situation ! Ce dernier échec a dissipé les dernières illusions des dirigeants du régime.

Le régime était perdu. Le clergé et Rohani sont resté muets. Ils étaient paralysés par la peur et ils étaient surtout à court d’idées puisqu’ils avaient tout raté.

Ali Larijani s’est posé en grand défenseur du système par des lois intégristes pour virer Rohani et prendre sa place ! Mais les dirigeants subalternes ne l’ont pas suivi. Larijani a bifurqué vers la critique des échecs économiques de RTohani pour le virer, mais le clergé l’a ignoré...

Rafsandjani a inondé ses médias de révélations fracassantes sur la corruption et les échecs économiques du système pour s’éloigner du régime fini et pouvoir se recycler en opposant. Il a aussi révélé la porosité de la barrière de sécurité internet du régime afin d’encourager d’autres à suivre son exemple ou à entrer en contact avec les opposants exilés. Il a également écrit une lettre amicale aux Saoudiens pour se donner une image de pacifiste et faire oublié son passé du patron de terrorisme du régime !

Les nantis du régime, le plus souvent d’anciens tortionnaires qui craignent pour leur vie en cas de changement de régime, ont évidement paniqué provoquant un nouveau crash boursier. Le régime est intervenu pour acheter et masquer leur malaise. Cela a ravivé la panique. Ces gens se sont mis à acheté des dollars, le billet vert est aussi monté révélant aussi le malaise que le régime voulait cacher pour éviter une spirale de panique chez ses derniers subalternes encore fidèles.

Vendredi (31 octobre 2014 – 09 Aban 1393), dernier jour de la semaine dernière, Javad Larijani (le frère aîné d’Ali L.), le responsable des droits de l’homme au sein du régime devait participer à la réunion annuelle sur les droits de l’homme ai siège de l’ONU à Genève. Washington a évité toute critique sur les violations des droits de l’homme du régime et a rappelé via Kerry sa disposition au dialogue pour montrer qu’il pourrait se montrer indulgents avec ses dirigeants pour encourager un deal de passation des pouvoirs à ses pions.

L’Angleterre a contré ce deal en soulignant par l’intermédiaire d’Amnesty International le bilan très sanglant du régime en matière des droits de l’homme notamment son record mondial du nombre pendaison ! Les représentants européens à Genève ont aussi quitté la salle pendant le rapport de Javad Larijani sur le respect des droits de l’homme par le régime. Enfin, l’Allemagne, proche de Londres au sujet de l’Iran, a interviewé Javad Larijani pour mettre en lumière sa pensée intégriste et sabotait définitivement la possibilité pour Washington de parvenir à récupérer le régime islamique d’Iran.

Rappelons qu’Amnesty a été le principal artisan de la chute du Shah en lui attribuant un faux bilan humanitaire très mauvais malgré des contre enquêtes iraniennes de la Croix Rouge qui prouvaient le contraire. Amnesty est une arme politico-médiatique très efficace. La panique a augmenté d’un cran au sein du régime d’autant plus qu’il a réellement un bilan humanitaire désastreux.

Récemment, nous avions parlé d’une guerre mondiale implicite sur l’Iran entre les Etats-Unis et la Russie (alliée à l’Europe), à présent, on assistait à l’entrée en jeu des Européens, plus à l’aise que la Russie sur le sujet des droits de l’homme grâce à des organismes comme Amnesty International.

Dans ce contexte de menaces extérieures grandissantes et l’impossibilité de mobiliser lundi pour la fête religieuse de Tassoua, puis mardi pour Ashoura et pour ce que l’on appelle la Seconde Révolution Islamique, une très grosse crise de panique attendait les dirigeants et leurs derniers subalternes fidèles. Les mollahs dirigeants ont opté pour la fuite en avant dans la propagande révolutionnaire, religieuse, militaire et nucléaire pour se montrer fort et rassurer les leurs et ont aussi misé sur les Verts pour utiliser Amnesty comme un catalyseur de la promotion de ses propres faux opposants !

Vendredi soir, Washington devait se montrer plus persuasif vis-à-vis des mollahs. Il a insinué de nouvelles sanctions et plus crises en affirmant par son pion Amano, un net ralentissement de leur coopération dans le cadre de l’Accord de Genève. Il espérait les inciter à « coopérer », c’est-à-dire à plier et accepter une passation pacifique de pouvoir vers ses pions.

Samedi (01 Novembre 2014 – 10 Aban 1393), les Anglais ont publié un article sur les mosquées vides et la fin effective de la révolution islamique, pour dénigrer le régime et le dialogue avec lui, afin paniquer ses compagnons et déstabiliser tout le système !

Les mollahs se sont retrouvés entre une grosse crise interne et le seul choix de capituler face à Washington sans aucune garantie de survie. Ils n’ont pas pliés et conscients du risque de nouvelles sanctions touchant leur secteur énergétique, ils ont seulement reparlé de hausse de la consommation d’eAu en Iran et plus particulièrement à Téhéran pour relancer l’idée du Rationnement des eaux afin de préserver leurs stocks d’eau pour la production d’électricité. Ils ont aussi parlé de la baisse de 25% du prix du baril pour justifier une nouvelles hausses des prix afin de baisser (encore) le pouvoir d’achat et préserver leurs divers stocks de carburants, de vivres et d’eau !

Les deux arguments étaient inacceptables car le pays a souffert d’innombrables inondations et ne manque pas d’eau. Par ailleurs, les Etats ne vendent pas le pétrole au prix du marché de Londres et de plus, actuellement, en raison des restrictions bancaires américaines, les mollahs ne peuvent avoir accès aux revenus en dollar des rares barils qu’ils bradent à des prix défiant toute concurrence. Les gens du régime ont compris que leurs dirigeants craignaient de nouvelles sanctions et n’osaient le leur avouer. Il y a une importante ruée vers l’or et le dollar, faisant grimer les prix de ces produits !

Le clan Larijani a alors repris le procès de Mehdi, le fils et complice de Rafsandjani, afin de le dissuader de se lancer dans une nouvelle action de déstabilisation du régime ! Le clan Larijani a aussi condamné à 1 an de prison une certaine Ghoncheh Ghavami, une irano-anglaise proche du clan Rafsandjani et défendue par son avocat pour avoir un grand ramdam pour accéder à un match de volley et se poser en leader des jeunes iraniennes. Rafsandjani n’a publié rien qui soit susceptible de déstabiliser le régime.

Ainsi débarrassé de Rafsandjani, Larijani est aussi parti en guerre contre Rohani en lui prêtant de l’hostilité aux étudiants pro-guide pour obliger le clergé à le virer...

Les chefs Pasdaran ont annoncé un grand rassemblement en hommage aux martyrs inconnus de la guerre Iran-Irak sur la base Khatam-Al-Anbia, chargée des finances et de la DCA du régime, pour affirmer qu’ils avaient des moyens et des troupes pour défendre le régime, afin de faire remonter leur cote au sein du régime qui semblait à l’orée d’un grand changement interne.

Mais sur les photos, on avait pas le même nombre de gens. Sur la vue de derrière, normalement difficile à maquiller, on avait une trentaine de soldats et sur la vue de face, des centaines, peut-être quelques milliers. Mais on a remarqué que les gens marchant sur les trottoirs étaient plus volumineux que ceux situés à la même distance de la caméra dans la foule. On avait mal géré le rétrécissement nécessaire des manifestants pour donner l’impression d’une grande foule. On a aussi remarqué, une différence niveaux entre le trottoir et la rue car la perspective avait forcément changé. On a enfin remarqué que le responsable de la triche avait remplacé les platanes par des pins pour cacher la jonction impossible entre les deux parties le trottoir réel et la rue refaite ! Il était clair que les Chef Pasdaran n’avaient de troupes pour se placer dans la course au pouvoir.

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Les chefs Pasdaran ont alors annoncé un autre rassemblement du même genre à Tabriz avec non pas une rue blindée de foule, mais une grande salle pleine d’agents sécuritaire et de mollahs. Les chefs Pasdaran avaient demandé l’aide du clergé pour sauver leur image. Cette fois, on a bien ri car on avait des gens différents d’une photos à l’autre ! Les Chefs Pasdaran, les défenseurs du régime, étaient hors jeu. Le clergé a également compris que les manifestations à venir seront des échecs cuisant !

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On avait un régime divisé par sa guerre interne et aussi un régime incapable de se défendre. La panique s’est amplifiée. Pour atténuer la crise, Washington a évoqué un taux de 15% via la banque mondiale alors que l’inflation est de 100%. Le Washington Post a aussi annoncé un accord avec les mollahs sur la base d’un maintien en place de 4000 centrifugeuses pour sonder leur disponibilité à trouver une issue par un deal.

Le gouvernement Rohani lié au clergé n’a rien dit. Il y a une rumeur sur un accord en cours de finalisation et peut être finalisé la semaine suivante à Oman entre Kerry et Zarif. La bourse en difficulté malgré une forte intervention de l’Etat (sur des actions des entreprises en difficulté comme Iran Khodro et les banques en déficit car sanctionnées par les américaines) a cessé de chuter et l’indice est même sorti du rouge à +à,5% ! Le régime a annoncé la fin de la période des crash renforçant la rumeur d’un accord en vu ! Le régime a continué sur cette lancée en affirmant sa victoire par l’arrivée de plus de 500 journalistes étrangers à Téhéran mardi pour la couverture d’Ashoura et de sa 2nde révolution !

Mais en fin matinée, après la fermeture de la bourse, le régime a nié l’accord annoncé par le Washington Post. On a compris qu’il avait utilisé l’article de Washington Post pour geler la crise qui le secourait, mais il n’entendait pas acceptait l’offre de Washington. Cela exposait le régime à une nouvelle crise dimanche.

En début de l’après-midi, Rafsandjani a réuni le Conseil de Discernement de l’intérêt du régime (CDIR), organe normalement plénipotentiaire qui lui permettait d’être le patron du régime, afin d’y rencontrer Larijani et plaider son innocence, mais Larijani est resté sourd à ses demandes. On a pu voir le désespoir dans son regard et ceux de ses vieux complices de toujours siégeant à ses côtés au CDIR.

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En fin d’après-midi, le Guide et le clergé politique devaient rassembler les grandes figures du régime dans le cadre des deuils de Moharram : quelques mollahs du clergé étaient là, mais la majorité des mollahs manquaient à l’appel. Les Larijani étaient là aussi, mais Rafsandjani et les chefs Pasdaran étaient absents. La salle était par ailleurs remplie par une centaine d’inconnus avec des tenues disparates alors que l’on doit porter uniquement du noir pendant le Mois de Moharram. Le clergé avait remplie la salle par des figurants trouvés à la dernière minute. En résumé, le régime était divisé et en recul à J-2 des grands rassemblements qu’il devait organiser. On a vu le mécontentement sur les visages du Guide et les rares dirigeants à ses côtés.

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Dans la soirée, le gouvernement raté du clergé a tenté de relancer son joker, la fausse opposition Verte (islamique), par la mise online d’une lettre enflammée du faux opposant religieux de tendance pro-US Boroudjerdi, ainsi qu’une video de tendance révolutionnaire islamique populiste du faux opposant Nourizad et enfin une vieille déclaration en vidéo du faux opposant islamique modéré Ziba-kalam attribuant le vitriolage aux ultras du régime ! Mais ces initiatives n’ont pas mobilisé : personne au sein du régime ne les estimaient capables de sauver la situation !

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Dimanche (02 Novembre 2014 – 11 Aban 1393), le gouvernement du clergé et le clergé lui-même collectionnaient les échecs. L’Angleterre a semé le trouble chez les mollahs par une condamnation officielle à propos l’anglo-iranienne Goncheh Ghadiri. Reuters a continué la déstabilisation en prédisant une défaite d’Obama lors des élections prévues le mardi 4 novembre et de fait, un durcissement de la politique américaines vis-à-vis du régime !

Le prédicateur de Vendredi, l’ayatollah Ahmad Khatami, a lancé un appel aux Chefs Pasdaran lors d’une conférence de presse donnée à leur agence de presse Fars. Mais il n’y a eu aucune réponse à son appel. Les chefs Pasdaran lui avait donné l’occasion de parler pour humilier con clan !

Le représentant du clergé, Rohani, a alors annoncé via les faux opposants de HRA des arrestations de Bahaïs et de Sunnites (communautés soutenus par Washington) pour provoquer une confrontation et une escalade avec les Américains et jouer la carte du chantage à la répression pour obtenir les garanties de sécurité nécessaires (et préalables) à de la part de ces derniers au moment où tout semble fini. Mais Washington est resté silencieux sir ces violations évidents des droits de l’homme, évitant ainsi l’escalade malsaine souhaitée par le régime !

Rohani s’est vu danger après ce nouvel échec. Il s’est mis à la récitation larmoyantes des malheurs des saints guerriers du Chiisme pour ne pas subir une nouvelle attaque à son encontre de la part d’Ali Larijani ! Ces ministres ont pleuré avec lui pour garder le soutien du clergé !

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On avait un gouvernement de pleureuses ! Les nantis ont davantage paniqué et se sont rué vers le dollar pour préparer leur fuite, la bourse a continué à baisser le dollar a continué de monter !

Le ministre des affaires étrangères du Norvège, allié pétrolier et militaire de Washington, est arrivé à Téhéran pour rencontrer le mae Zarif. Ce dernier a pris l’envoyé indirect de Washington dans ses bras faisant renaître la rumeur d’une entente !

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Les nantis paniqués ont repris espoir, ils ont marqué le pas et le régime a pu encore une fois remonter les indices grâce à ses investissements sur ses propres entreprises en faillite et artificiellement en fonctionnement ! Mais in fine, Zarif n’a rien dit de favorable à un deal qui puisse se solder par un grand contrat pétrolier avec le Norvège. Le MAE norvégien a alors rencontré d’autres responsables, mais pas Rafsandjani, pour trouver un partenaire pour le deal qui devait proposer.

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In fine, après la fermeture de la bourse pour 2 jours en raison de Tassoua et Ashoura, à l’issue d’une rencontre peu souriante avec le Norvégien, Larijani a mis un terme à cette initiative en évoquant un projet de loi sur le respect des lignes rouges nucléaires du régime comme la reconnaissance du droit à l’enrichissement, à la production de l’eau lourde, au moins 190,000 centrifugeuses...

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Les nantis paniqués ont à nouveau déprimé. Beaucoup ont trouvé un répit en quittant la capitale comme les rares gens qui ont les moyens pour aller à la campagne loin de Téhéran qui entrait dans une phase critique avec le boycott attendu et à risque de Tassoua, Ashoura et de l’anniversaire de la prise en main du république islamique pro-américaine par les mollahs !

Dans la soirée, en ce veille de Tassoua, selon la tradition, les mollahs devaient organiser des processions de fervents se frappant le corps avec des chaînes, des rassemblements dans les mosquées et un grand rassemblement d’officiels autour du Guide. Mais ce fut un fiasco absolu car on n’a vu aucune procession à Téhéran ou encore dans les villes religieuses comme Qom et Mashad et des villes jadis pieuses comme Ispahan, Tabriz... Il y a eu seulement 30 volontaires à Shiraz pour se martyriser !

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De plus, le clergé n’a pu mobiliser autour du Guide et a dû remplir la salle de prière de ce dernier avec des figurants qu’il a parqué derrière de solides barrière par manque de confiance en eux !

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Enfin, Rafsandjani qui n’avait subi aucun dommage dans le procès de son fils, a organisé son propre rassemblement religieux sans aucune barrière pour montrer qu’il avait, lui, des partisans fiables !

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Ainsi, à la veille de Tassoua & Ashoura, le régime a acquis la certitude qu’il serait boycotté, humilié et dévalorisé à 99,9% lors de ces journées emblématiques !

Lundi (03 Novembre 2014 – 12 Aban 1393), la journée a commencé par un fiasco avec la mobilisation de moins de quarante personnes dans tout le pays à l’occasion de Tassoua, le début du calvaire d’Emam Hossein le saint guerrier du chiisme mort au combat avec ses hommes, leurs femmes et enfants (en tout 72 personnes avec lui).

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Quelques personnes autour du Bazar de Téhéran
car le régime n’a pu remplir sa gigantesque Place d’Emam Hossein


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Quelques personnes à Tabriz sous la neige+une cinquantaine au Bazar de Tabriz


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Enfin, une vingtaine de personnes à Jam près de Boushehr !

Le clergé était humilié et le régime et ses composants comme la milice des Pasdaran étaient délégitimés. Les chefs Pasdaran ont mis en avant des propos intégristes de deux commandants sulfureux, Hassan Abbassi et Radan pour se donner une image terrible et effacer le constat de leur effondrement. Le clergé s’est attribué une grande réserve de fans par une nouvelle faisant état du mécontentement de quelques « 56000 » prédicateurs à propos de quelques usurpateurs affairistes parmi eux. Mais le gouvernement a trouvé ces propagandes ridicules et a plutôt misé sur la diversion en inondant la presse de nouvelles qui pourraient intéresser le peuple comme la destruction d’un site archéologique, les statistiques de cancer ou des révélations sur de produits alimentaires contaminés. Mais ces nouvelles étaient du déjà vu et n’ont pu détourner les attentions de l’absence de mobilisation pour l’hommage à la légende de la mort de Hossein, le « martyr des 72 personnes » !

Le régime a annoncé la création d’une œuvre d’art tridimensionnelle en bronze haute de 6 m décrivant cet événement et son installation sur un cylindre de 40m2 et 1m de haut sur la partie orientale de la Place Emam Hossein en espérant provoquer un attroupement sur ce site, mais il n’y eut même pas les membres du Conseil municipal de Téhéran ! Ceux du régime refusaient de s’afficher à ses côtés.

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Washington a alors lancé beaucoup de ses pions contre le régime. Abdol-karim Soroush, de son vrai nom Haj Faraj Dabbagh, un islamiste ultra-intégriste évoluant d’abord entre Khomeiny et les moudjahidines du peuple, puis dans le sillage de Rafsandjani et à présent installé aux Etats-Unis, a écrit un article sur le rôle du régime dans les vitriolages en demande à Rohani une répression sans passer les corrompus frères Larijani. On a compris que Washington entendait agiter le peuple tout en punissant Ali Larijani qui avait saboté sa dernière initiative.

Par ailleurs, Shokouh Mirzadegui, une militante de la gauche islamiste avant la révolution également installée aux Etats-Unis a demandé aux Iraniennes de suivre l’exemple des tunisiennes, (pour engager les Iraniennes comme les tunisiennes dans une révolution de couleur en faveur de des islamistes pro-américains).

De plus, l’Associated Press a annoncé une possible coalition arabe regroupant l’Arabie Saoudite, les Emirats, le Koweit et l’Egypte contre le régime. Enfin il y a plusieurs tirs de roquettes contre le mausolée de Zeynab en Syrie. Washington entendait rappeler aux mollahs et aux Pasdaran leur impuissance à réprimer le peuple où à combattre leurs ennemis extérieurs, afin de les inciter à se soumettre.

Les mollahs ont esquivé ces annonces car ils n’avaient pas les moyens de riposter.

Londres a annoncé via le site persanophone de Digarban que le régime finançait une troupe de terroriste en Irak pour tuer des Américains afin d’accentuer les querelles entre les deux pays et provoquer le clash évité par les mollahs. Le même site a aussi tenté de provoquer un clash entre le régime et ses voisins afghan et pakistanais en révélant qu’il envoyait les étudiants islamiques de ces deux pays en Irak pour se battre contre Daesh !

Washington et ces deux alliés n’ont pas riposté pour ne pas tomber dans la spirale anti-deal de Londres. Le régime a aussi évité tout commentaire de peur que Londres n’intensifie ses révélations !

Alors que le régime était ainsi frappé, il devait aussi organiser des processions et des rassemblements pour veiller l’arrivée d’Ashoura, l’anniversaire de la mort en martyr de Hossein et ses (72) compagnons à la bataille de Karbala. Il n’y a eu aucune procession. Seulement un rassemblement à Qom.

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La mobilisation chez le Guide a également été si mauvais que l’on n’a vu aucune image globale de la salle comme le montre cette capture de l’ensemble des images disponibles.

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Il était clair qu’Ashoura et l’anniversaire à suivre de l’éviction des pions américains par la prise de l’ambassade américaine seraient aussi boycottés confirmant l’impopularité du régime même parmi ses derniers serviteurs.

Mardi (04 Novembre 2014 – 13 Aban 1393), le régime devait fêter tôt sa victoire sur les pions islamistes de Washington aux abords de l’ex-ambassade américaine, puis il devait rendre hommage aux martyrs de chiisme sur la place Emam Hossein par une reconstruction de la bataille, avec l’immolation des tentes de Hossein en finissant par une prière vers midi. Il devait par organiser « Sham e Ghariban » ou la Nuit Egarés... en rassemblant à nouveau la nuit dans les rues, surtout aux abord de la maison du Guide et des plus hauts chefs religieux de chaque ville pour pleurer et prier le désespoir des familles des victimes d’Ashoura.

Tout d’abord, on a vu peu de monde au rassemblement pour l’anniversaire de « la seconde révolution islamique » et des images assez floues d’une petite foule. Les Pasdaran et les Bassidjis avaient donc boycotté l’événement à presque 100% comme l’année dernière. Pourquoi pas plus d’images ? Il pleuvait, le régime n’a pu utiliser des images d’archives des récentes années passés où il faisait beau ou encore couvert mais sans que le temps soit mouillé !

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Le commandant en chef des Pasdaran Jaafari a été présent en civil comme s’il n’osait se présenter en tant que patron de la sécurité d’un régime agonisant.

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La fête a été sans éclat et courte et il n’y a eu aucun rassemblement sur le même thème dans les autres villes. Mais comme en 2013, l’AFP a sauvé l’honneur des mollahs en annonçant le rassemblement de milliers de fervents avec une image d’archive (la France continuant à jouer donc sur tous les tableaux en même temps sans tenir compte du manque de résultat de cette politique versatile).

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Pour Ashoura, le régime a montré une place Emam Hossein remplie de monde (image 1) et un tas de cercueil, comme pour un enterrement de martyrs inconnus, mais les boites semblaient trop larges par rapport aux hommes. Par ailleurs, nous n’avons pas vu la statue de la reconstitution d’Ashoura, il y avait une tente orange à l’endroit où elle devait se trouvait. Nous n’avons également pas vu l’ensemble des 4 très grands mats d’éclairage présents sur la place et couverts depuis l’an dernier d’une casquette réfléchissante (images 2 & 3).

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Cette place n’ayant jamais pu être remplie, il n’existait pas d’image d’archive pour y présenter une foule. Nous avons donc conclu à une foule recréée à la va vite grâce au logiciel photoshop et à l’oublie volontaire des mâts et de la statue qui étaient inexistants dans l’angle de vue souhaité avec les cercueils en premier plan. Les boites étant cependant plus facile à trouver que des manifestants, les cercueils étaient sans doute réels et les graphistes du régime chargés de gonfler la foule n’avaient pas pu trouver le moyen d’accorder la foule aux dimensions des cercueils.

Sur d’autres photos, on a vu une cinquantaine de badauds ou de prieurs (comme devant l’ex-ambassade américaine). De fait, il nous est paru qu’il y avait là tout au plus une cinquantaine de participants plutôt âgés, c’est pourquoi on n’a vu de rituel d’autoflagellation par des chaînes ou encore la reconstitution d’Ashoura et aussi un défilé de personnalités.

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En dehors de Téhéran, on a vu des images d’Ashoura à Qom et à Shiraz, mais ces images étaient contradictoires. A Qom, il faisait un temps gris. On a vu une vue générale avec un ciel très couvert, mais avec des gens se frappant avec des chaînettes sous un ciel ensoleillé. A Shiraz, il faisait beau, on a vue une vue générale ensoleillé, mais des fervents se frappant par un temps couvert ! Là on avait des gens se frappant, mais ils étaient tirés des archives.

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Sachant que les gens du régime s’attendaient à ce résultat, Larijani était à Zanjan, on n’a eu aucune image de cette ville. Il y avait donc aussi un boycott. Rohani avait annoncé une visite au mausolée de Shah Abdol Azim à la ville Shahr Rey près de Téhéran en espérant bénéficier de la mobilisation réglementaire de la communauté zélote de « Pir Gholaman Hosseini » ou Vieux Esclaves de Hossein, reconnaissables à leur look tout en noir. On l’a vu saluer une centaine d’entre eux.

Mais il y avait un grave problème de lumière : il faisait gris, le visage de Rohani avait un éclairage ce temps couvert, mais les visages des Vieux Esclaves de Hossein avaient un éclairage de temps ensoleillé : on avait donc pris une photo d’eux sous le soleil et on avait changé le ciel. Ils n’étaient donc pas présents. Les Vieux Esclaves de Hossein avaient lâché le régime et sans doute l’islam !

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En résumé, le régime était gravement boycotté par le peuple et par ses derniers serviteurs. L’Islam était aussi dénigré. Une vraie catastrophe pour le régime. Les médias n’ont annoncé aucun rassemblement autour de la maison du Guide ou ailleurs pour la Nuit des Egarés par crainte d’un nouveau boycott révélant en profondeur la quasi implosion du régime à ce moment. Le régime secoué par son échec cuisant a tenté de relancer sa fausse opposition dans une mouture religieuse en mettant en avant « un partisan de Moussavi, paralysé par un tir, lors de la manifestation pro-Moussavi lors de l’Ashoura en 2009 ». Alors qu’à l’époque ce récit ou cette victime n’existait pas, elle est paru l’an dernier à un moment où le régime vivait un grand boycott d’Ashoura.

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Rafsandjani a tenté de déstabiliser le régime en annonçant une soudaine et prochaine capitulation par la voix de ses pions en exil, les diplomates verts. Washington a craint l’effondrement du régime 1 an après le sursis qu’il lui offrait en évoquant un gel des sanctions, il a proposé un nouveau via le NYT et la rumeur d’un accord sur la base du transfert des stocks d’uranium enrichi du régime en Russie ! C’est une vieux projet pour engager le régime dans l’apaisement en lui offrant l’illusion d’une semi liberté. Les mollahs ont immédiatement refusé l’accord pour continuer leur bras de fer et leur chantage à la déstabilisation régionale dans l’espoir d’obtenir un deal plus intéressant pour eux.

L’Allemagne, associé à l’Angleterre à propos des mollahs, a parlé de nouvelles sanctions américaines pour inciter les mollahs à pactiser avec la coalition Euro-russe. Deux jours plus tard, Washington a puni cette intervention par une menace de sanctions contre la Commerzbank pour des relations d’affaires avec les mollahs en 2005 (relation d’ailleurs permises par Washington lui-même).

Le régime a coupé court en niant l’accord selon le New-York Times, défiant ainsi les Américains pour provoquer une escalade et les faire plier dans le sens de ses attentes. Rafsandjani a évoqué des preuves de la corruption des Larijani via Saham News de son vieux complice Karroubi pour se placer comme un bon serviteur de Washington. Larijani a immédiatement riposté en affirmant sur son site Khabar que la corruption déracinée par Khomeiny était réapparue sous Ahmadinejad, le pion secret de Rafsandjani, accusant implicitement ce dernier d’être le grand manitou de toutes les corruption au sein du régime !

En résumant encore, on avait des gens boycottés pour l’anniversaire de leur accession du pouvoir, on avait un boycott de l’islam. On avait des menaces extérieures et enfin un régime en guerre interne. Le soir venu, il n’y a eu aucun rassemblement autour du Guide ou autour d’un autre personnalité. Il a bouclé le dossier Ashoura en utilisant les cercueils vides de la place Emam Hossein pour une absurde Nuit des Egarés sans aucun rassemblement ou prière collective publique !

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Les termes de Nuit des Egarés pouvaient s’appliquer aux dirigeants du régime ! Il y a eu un autre secousse contre eux avec la victoire des Républicains face à Obama et la possibilité pour Washington d’utiliser cette victoire pour secouer encore plus les mollahs afin de les soumettre au plus vite avant que le mécontentement interne n’entraîne leur chute et la fin de l’islamisme nécessaire à l’Amérique pour déstabiliser sans fin cette région et profiter de son chaos.

Mercredi (05 Novembre 2014 – 14 Aban 1393), le régime en KO devait en ce jour rendre hommage aux blessés et les disparus de sa guerre idiote et sanglante avec Saddam. Les vétérans étant ses adversaires les plus déterminés, il a oublié l’hommage prévus par peur que les cérémonies se soldent pas de nouveaux boycotts ou ne dégénèrent en confrontation à un moment il manque sérieusement de troupes.

Washington a intensifié sa pression par un article de Washington Post sur les méfaits de la victoire des républicains pour les mollahs ! Obama a aussi sanctionné une entreprise américaine de forage opérant en Iran pour montrer un exemple de ce durcissement. Enfin, l’AIEA a annoncé un nouveau rapport sur le régime dans maximum 2 jours pour inciter les mollahs en difficulté de capituler au plus vite.

En réaction à la victoire républicaine, la Russie a procédé à un tir de missile balistique : le Sineva 40 tonnes, tiré depuis un sous-marin et capable de parcourir 8500 km pour se fondre simultanément sur 8 cibles. Les Chinois ont annoncé un canon laser pour détruire tous les drones américains dans un rayon de 2km. En Iran, les mollahs n’ont pas riposté par peur de nouvelles sanctions très fortes. La panique a refait surface : à la bourse et au bazar.

Le régime a annoncé une hausse de 1% à la bourse pour nier la crise qui le secouait, et cela n’avait pas sens car dans le même temps, l’or et le dollar étaient repartis à la hausse soulignant le malaise du régime ! Dans l’après-midi, la publication du rapport hebdomadaire de la bourse a été fort instructive : on a vu une baisse de 22% du nombre des participants normaux (les vrais investisseurs du régime) et une baisse de 14% du nombre des échanges, mais aussi une forte hausse du volume et valeur des achats. Mais avec la baisse du nombre des interventions et des participants, on ne pouvait assister à cette embellie, à moins que le nombres des vrais clients étant toujours en recule, le régime se retrouve avec un nombre de plus en plus grand avec des protagonistes

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Le clergé au pouvoir et son représentant Rohani n’ont pas parlé, alors qu’il y avait le conseil des ministres.Rohani et ses collaborateurs ont également apparus comme très abattus.

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Larijani a conclu qu’ils étaient dépassés. Ali Larijani a annoncé une loi contre les promeneurs de chiens pour montrer sa méchanceté. Par l’intermédiaire de l’un de ses parlementaires, il a évoqué la découverte d’un détournement de fond public d’un montent de 400 millions de dollars, il y a 8 ans afin d’accuser indirectement Rafsandjani. Le député en question a gardé le secret sur le nom du responsable corrompu pour mieux troubler Rafsandjani.

Par ailleurs, Sadegh Larijani, patron du pouvoir judiciaire, a publié les schiffres des femmes condamnées à mort pour souligner sa capacité de tuer. Il a aussi convoqué Narguess Mohammadi, une fausse opposante dans le domaine des droits de l’homme, pour dissuader Rohani ou Rafsandjani à l’agiter dans le sens de leur intérêt en critiquant les violations des droits de l’homme de ses services.

Alors que Larijani plaçait ses pions sur l’échiquier du régime pour agir à sa guise, le gouvernement issu du clergé a décidé de ramener discrètement l’eau dérobée par ses soins à Ispahan. La seule raison possible était le risque d’une nouvelle explosion de colère de cette ville qui lui est hostile depuis plusieurs années et la volonté de calmer cette ville très hostile à un moment difficile.

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Jeudi (06 Novembre 2014 – 15 Aban 1393), la veille le régime avait lâché du lest à Ispahan pour s’éviter de nouveaux problèmes. En ce jour, le régime devait rendre hommage à Zeyn Ol Abedin, le fils de Hossein qui fut le 4e imam du chiisme et que l’on dit mort en martyr. Vu le bilan de ses échecs, il n’a même pas parlé du sujet.

Washington a vu dans cet oubli et surtout la reculade à Ispahan la preuve de la peur du régime. Il a décidé de le malmener pour le faire plier. Le Pentagone a accusé le régime de déstabiliser l’Afghanistan. Le Wall Street Journal (WSJ) a accusé Obama d’avoir contourné les sanctions américaines en permettant au régime d’investir en Afghanistan. On a un peu ri à cette accusation car la politique iranienne de Washington est remplie d’exemples de ce genre. Là, il ne s’agissait pas d’un coup contre Obama car il n’y a eu aucune demande d’enquête de la part des Républicains. On peut dire que l’on était face à une ruse diplomatique : via WSJ, l’Etat américain menaçait les mollahs d’éliminer une des leurs sources mineures de dollar qu’est l’investissement en Afghanistan.

Washington a aussi mis la pression sur le régime en évoquant un état de santé grave et des risques de cécité pour le faux opposant Jason Rezaian qui travaillait comme fixeur pour les journalistes américains en Iran. Par ailleurs, Iran global, un site lié au Moudjahidines du peuple a révélé le dossier de corruption d’un commandant de Pasdaran pour semer la panique par les chefs Pasdaran. Enfin, après ses pics, Obama a affirmé que ses sanctions avaient forcé les mollahs, insinuant la poursuite globale des sanctions...

Le régime pouvait s’attendre à une nouvelle panique samedi à l’ouverture de la bourse de Téhéran. Le clergé a annoncé un rassemblement autour du Guide, Rafsandjani a fait de même se plaçant de facto en égale du Guide !

Larijani a aussi critiqué l’attitude bling-bling des nantis du régime durant le mois de de deuil de Moharram pour les dissuader de se lancer dans une nouvelle vague d’achat de dollars. Il a enfin insisté via le Parlement sur les droits nucléaires du régime pour empêcher que ces concurrents ne signent un accord avec Washington en échange de garanties de sécurité pour eux-mêmes.

Dans la soirée, le rassemblement autour du Guide a encore été un flop car peu peuplé et sans les dirigeants politiques ou militaires.

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Mais cela n’a pas profité à Rafsandjani car son rassemblement a été plus petit que la fois précédente. Une partie de ses rares partisans avaient cessé de croire ses promesses de recyclage miraculeux par une déviation de dernière minute.

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Vendredi (07 Novembre 2014 – 16 Aban 1393), le régime avait sans cesse été boycotté par les Iraniens et par ses serviteurs, de plus il était attaqué par les Américains, les Anglais et les Allemands. La France a rejoint la ronde en affirmant par l’AFP que le congrès bloquerait tout accord avec les mollahs. L’Allemagne a aussi évoqué une vaste cyber attaque des mollahs contre ses basses de données sensibles et l’extraction de 115,000 données nucléaires ou militaires depuis 2009, pour saboter l’apaisement feinte de Washington ! Enfin, Londres a insisté sur le maintien des sanctions contre le transport maritime pour amplifier la panique existante.

Le clergé a choisi la confrontation et l’escalade en annonçant par son prédicateur Ahmad Khatami qu’il n’avait pas flanché sous le pays des sanctions d’Obama. Ahmad Khatami a aussi parlé de la non fiabilité de Washington. Il a souligné l’identité islamique du peuple avant de conclure sur Mort à l’Amérique. Pour être sûr de provoquer un chantage à la guerre, il a aussi affirmé la nécessité de détruire Israël !

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On a entendu une foule en délire répéter « Mort à l’Amérique » et « Mort à Israël ». Mais on peut affirmer qu’il s’agit de sons issus des archives car l’image de la salle nous a paru très très fausse. Tout d’abord, on avait déjà vu cette même image, on avait alors remarqué que les garde étaient beaucoup plus grands que les gens en face d’eux de la foule. Cette fois, on n’a pas constaté cette erreur car l’infographiste du régime a trouvé la parade en agrandissant les gens en face des gardes ! On se retrouve ainsi avec deux échelles différentes sur la même photo ! On a aussi remarqué deux autres anomalies. Les gardes du corps et la foule ont des inclinaisons différentes. Par ailleurs, les prieurs plus grands n’ont pas la même texture que les plus petits ! Ce qui voudrait dire que les gardes et les deux composants de la foule sont issus d’images différentes et l’on a là une composition complexe faisant intervenir une masse d’image d’archive !

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Washington n’a pas engagé de polémique avec le régime si mal en point, mais il devait se montrer plus coriace et plus menaçante pour rester le patron du jeu. Il devait cependant éviter des sanctions susceptibles de renverser le régime islamique car il est très utile à ses plans.De fait, Cain a demandé un plus important droit de surveillance sur les sanctions. Puis l’AIEA a évoqué la publication imminente d’un rapport stipulant l’arrêt de coopération des mollahs depuis l’été dernier.

Les chefs Pasdaran, bien boycottés cette semaine, on rejoint le clergé, également en difficulté, en annonçant qu’ils étaient en manœuvre aux environs de Zanjan avec l’objectif de se préparer la destruction d’Israël ! Les photos ont montré un mini rassemblement de très jeunes soldats très mal équipés !

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Les chefs Pasdaran ont aussi diffusé une video des « forces anti-émeutes en train de maltraiter des jeunes » : des images d’une grande violence verbale (que l’on ne peut regarder longtemps) afin d’intimider les jeunes au cas Rafsandjani reprendrait ses efforts de déstabilisation du régime. Les faux opposants du régime ont repris et diffusé le film car ils ne veulent pas d’un changement de régime spontané et les Américains ont aussi rediffusé la même video sur leur page Freedom Messenger sur Youtube car eux aussi ne veulent pas la libération du pays ! Nous l’avons bien regardé : on y voit les gens en t-shirt et les arbres bien, on a compris qu’il s’agissait d’une vidéo d’archive. On a remarqué que le son a été retravaillé comme pour cacher des protestations de badauds au moment de l’arrestation. Nous avons coupé le son (pour nous débarrasser de la pression qu’il exerce) et avons ainsi pu dépasser la répulsion qui empêche de regarder plus d’une minute et après 1 minute et demi nous avons découvert qu’il y avait là seulement trois policiers et non beaucoup que le son trafiqué pouvait laisser supposer.

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conclusion | Cette semaine, le régime a été sévèrement boycotté à plusieurs occasions importantes par ses serviteurs, qu’ils soient mollahs ou miliciens au point que les responsables n’ont pas osé s’afficher dans les rues !

La panique interne s’est intensifiée. Rafsandjani a intensifié ses efforts pour se recycler en opposant pour ne pas couler avec le régime ! Les autres se sont élevés contre lui ! Le gouvernement a joué double jeu !

Washington a tenté de trouver un deal de passation de pouvoir, mais il n’est arrivé à rien en raison des divisions internes du régime. In fine, il a rejoint le clergé au pouvoir dans sa propagande pour intimider le peuple afin de s’éviter un soulèvement patriotique contre l’islamisme qui doit le servir pour dominer la région.

Cela est forcément révoltant, mais c’est aussi réjouissant car c’est une propagande inefficace. Cela veut dire que Washington n’a pas de pion dans le jeu iranien, les pauvres gens d’Iran ont une occasion de se délivrer en bottant le cul aux rares policiers encore fidèles au régime.