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Iran : La semaine en images n°302
Retour à la fuite en avant !

06.12.2013


Historique + Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable guerre d’usure économique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Fausse modération n°1 (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux. Sanctionné directement, il a opté pour une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION via son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami. Les sales besognes ont été alors confiées à un certain Rohani, son collaborateur dans les services secrets. Rafsandjani a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par l’état du régime et bradé le pétrole pour gagner des soutiens européens, deux mesures qui n’ont pas changé la donne, mais ont anéanti tout capacité de production et entraîné de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés. Rafsandjani a alors changé de ligne et opté pour STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir que Washington recule par peur de nuire au système islamique qu’il veut récupérer). Mais Washington a esquivé les provocations du régime puis il a adopté des sanctions bancaires pour l’affaiblir davantage. Le régime exsangue s’est retrouvé en difficulté pour son approvisionnement : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Fausse modération n°2 : le Mouvement Vert | En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Les dirigeants devaient obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ de Washington pour fuir le pays qui leur était hostile sans craindre des poursuites. Larijani a divulgué par un tiers la corruption de membres du CDIR pour les renverser, prendre le pouvoir et obtenir les meilleures garanties de sécurité. Rafsandjani et ses amis ripoux du CDIR ont écarté Larijani. Puis en 2009, avec l’aide des britanniques, Rafsandjani a tenté une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions, mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a dû re-partager le pouvoir avec son rival Ali Larijani pour tenter une nouvelle (fausse) révolution de couleur avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains.

De fait, avec plus de contestation et plus de tentative dialogue (marchandage) de la part de Washington, cette ENVIE DE FUITE DES NANTIS RIPOUX DU REGIME AVEC LEURS CAPITAUX est à l’heure actuelle la plus grande source d’inquiétude des dirigeants et la principale menace contre le régime agonisant.

Rafsandjani étant lui-même parmi les ripoux soucieux de partir avec ses capitaux a très vite été sensible à cette menace. Il a rapidement lâché les Britanniques pour marchander avec Washington, s’attirant les foudres de ses maîtres britanniques. Mais il n’a rien obtenu des Américains. Les pics britanniques ont cessé et il a retrouvé le soutien des médias britanniques pour un autre projet : une déviation du régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Mais le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet ne pouvait pas être continué !

Fausse modération n°3 : Election de Rohani | Rafsandjani qui n’avait rien obtenu de Washington et ne pouvait que rester en Iran, s’est entêté à poursuivre (en combinaison avec Londres) le projet de DÉVIATION opportuniste du régime en agonie. Les grands ayatollahs du clergé ont, dans leur intérêt, invalidé sa candidature aux présidentielles et ont de facto rompu avec Londres avec l’idée continuer la politique du bras de fer via le négociateur intégriste Jalili. Mais la recrudescence des actes populaires hostiles au régime a vite amené les nouveaux dirigeants à écarter Jalili et prendre comme futur président le faux modéré Rohani pour mener à la fois un bras de fer et aussi un transfert de pouvoirs vers Washington via une révolution de couleur pro-US en cas d’un soulèvement populaire. Ce choix de retour aux solutions ratées du passé n’a pas plu aux nantis du régime et aux Chefs Pasdaran : ils ont aussi boycotté les élections. 

Dès l’élection (ainsi) bancale de Rohani, le renforcement de la contestation interne avec l’entrée en action des Pasdaran rebelles a démontré au régime qu’il n’avait pas assez de temps devant lui pour un long marchandage. La priorité absolue pour tous les dirigeants devint l’obtention d’un poste clef au sein du Gouvernement de Rohani pour bénéficier comme les Ayatollahs qui le soutenaient des marchandages express avec Washington ou pour avoir un accès aux canaux de fuite. Les Chefs Pasdaran réduits à eux-mêmes et désormais sans troupes n’ont pu obtenir une place dans le gouvernement, mais Ali Larijani qui, en tant chef du Parlement, pouvait invalider les choix ministériels de Rohani a pu placer quelques pions aux postes clefs de surveillance du système.

Finalement on est arrivé à une Gouvernement de Coalition formé du Clergé+le Clan Larijani+2 proches de Rohani (Zanganeh au pétrole & Zarif au ministère des affaires étrangères) qui a débuté les marchandages avec Washington selon la stratégie d’Escalade (dissuasive) en annonçant un nombre élevé de centrifugeuses, une activité d’enrichissement en hausse et un stock de 4400 kg d’UF6 pour obtenir le plus grand nombre possible de garantie de sécurité (pour les très nombreux membres de la nouvelle caste dirigeante et aussi pour les agents terroristes qui pourraient les incriminer).

Riposte américaine | Mais Washington qui ne peut, pour des raisons stratégiques, reculer devant ses adversaires. Tout d’abord, via l’AIEA, il a divisé par 10 le l’important stock d’uranium revendiqué par Téhéran. Puis il a accentué sa politique de pression en reparlant du terrorisme du régime pour insinuer l’émission de nouveaux mandats d’arrêt internationaux et aussi évoqué la possibilité d’un embargo à 100%. Puis, il a débuté un dialogue en direct par l’intermédiaire de sous-secrétaire d’État pour les Affaires du Proche-Orient, Jeffrey Feltman et par l’intermédiaire de ses alliés régionaux.

Rohani, la girouette opportuniste | Rohani (ex-organisateur du terrorisme, issu d’un clan en déclin), pressé de sauver sa tête, a alors écarté le clergé et les Larijani en retirant les négociations au Conseil (collégial) de sécurité pour les confier à son ami Zarif. Il a alors également oublié tout soutien à Syrie et a provoqué l’éloignement de la Russie et du Hezbollah. Il n’a évidemment rien obtenu de Washington et a privé le régime de ses alliés extérieurs.

Le régime était en péril par ses querelles et l’éloignement du Hezbollah et de la Russie. Rafsandjani s’est posé en alternative à Rohani en accusant Assad de répression pour se rapprocher de Washington ! Le clergé a suivi la tendance. Mais les nantis ont paniqué par peur d’un deal express, aggravant la situation économique.

Rohani, mis en danger, s’est rapproché de son rival Larijani puis du Chef Pasdaran Jaafari, partisan du SOUTIEN À LA SYRIE pour REGAGNER LA PROTECTION DE LA RUSSIE... Rafsandjani a demandé à son pion le Guide d’inviter les hauts gradés « modérés » à une SOUPLESSE HEROIQUE pour bloquer la coalition Rohani-Jaafari. Ils n’ont pas accepté. le régime s’est retrouvé à la veille d’une explosion.

Washington a reparlé de l’application très rapide de l’embargo à 100% et même évoqué la responsabilité du régime dans les attentats du 11 Septembre ! Le régime tout en entier a reculé et a accepté le dialogue à NY en marge de l’AG de l’ONU. Les nantis et les responsables affairistes et ripoux de la Chambre de Commerce Iranienne ont paniqué à l’idée d’un deal rapide ne leur laissant pas de temps pour fuir.

Deux jours plus tard, boycott à 100% du principal défilé militaire du régime par l’armée et les Pasdaran a rappelé au régime sa fragilité. Rohani a renoué avec la politique de chantage à la déstabilisation régionale, mais il a échoué. Les nantis ont encore paniqué car il n’y avait pas d’issue... Via la Chambre de Commerce Iranienne, ils ont révélé que le régime avait dépensé ses rares gains pour l’année et n’avait que 2 milliard dollars en réserves soit 1 ou 2 mois avant la panne sèche... au plus tard au mi-novembre !

Mi-sept. 2013.... deux mois maximum pour survivre | Rafsandjani s’est encore posé en alternative d’un deal avec Washington en suggérant l’abandon du slogan « Mort à l’Amérique » ! Rohani a tenté de relancer sa politique de l’Escalade en annonçant que l’Enrichissement n’était nullement négociable !

La base a confirmé sa rupture par le boycott à 100% des de la semaine de fidélité des Forces de l’Ordre au régime ! Le régime a pendu 5 Hauts gradés des Pasdaran pour trahison.

Washington a proposé au régime un apaisement partiel sur le taux de l’enrichissement afin de geler les sanctions et éviter la chute du régime islamique nécessaire à ses desseins régionaux. Mais le projet n’a pas pu être finalisé en raison du manque de cohésion du régime agonisant. Les Britanniques et les Russes ont contré ce dégel contraires à leurs intérêts en insistant sur des exigences qui leur avaient été imposées par Washington...

Washington a alors frappé à plusieurs reprises les garde-frontières (Pasdaran) de la région Sistan-&-Baloutchistan se trouvant à l’embouchure du Golfe Persique et abritant un important port commercial et militaire vital pour le ré-approvisionnement et la défense de leur régime. Washington insinuait ainsi qu’il pouvait provoquer un embargo de l’intérieur sans s’embarrasser des 5+1. Les mollahs ou les Chefs Pasdaran paniqués n’ont pas défendu les officiers fidèles décimés ou pris en otages lors des attaques. Au retour, ces derniers ont immédiatement cessé de participer à la propagande via leur média et surtout d’intervenir en sa faveur pour stopper diverses manifestations et une importante grève dans la région de Khouzestan qui abritent aussi l’industrie pétrolière iranienne, seule ressource du régime.

La Panique a gagné tout le monde (les politiciens et les nantis du régime). Ses dirigeants se sont tournés vers la Chine sans obtenir son soutien, mais ils n’ont pas plié car la capitulation les expose à une fin tragique. Ils ont tenté de provoquer ’Escalade (persuasive) avec un discours intelligemment anti-américain du Guide. Washington a esquivé.

Dans la foulée, les régime a été sévèrement boycotté en interne pour l’anniversaire de la prise de l’ambassade américaine (rupture de la révolution islamique avec son parrain américain). Ce qui signifiait que régime n’avait plus aucune réserves pour résister et la révolution islamique était définitivement morte. Or Washington une république islamique à sa botte en Iran ! Il a alors proposé « par respect pour le dialogue en cours » un gel du processus d’aggravation des sanctions (permettant l’accès des mollahs à à quelques milliards de revenus pétroliers bloqués par la faute des sanctions bancaires. Les dirigeants du régime n’ont pas cédé car cela ne pouvait pas l’aider, leur problème étant de pouvoir fuir le pays devenu hostile à leur égard. Les adversaires de l’hégémonie pétrolières américaines, la Grande-Bretagne et la Russie ont également dit non, la France a rejoint ce groupe !

Le régime et ses dirigeants se sont retrouvés dans une situation inédite car il n’avait plus aucun allié. Au même moment, ils ont été à nouveau ébranlés par le boycott à 100% des deuils religieux d’Achoura et aussi par la faillite de 28 des principales entreprises du pays dont la branche gazière de la Compagnie Iranienne de Pétrole. Les dirigeants du régime ont accentué leurs efforts de provocation pour forcer Washington à leur accorder une sortie sécurisée.

Plan B américain | Grâce à son pion Amano à la tête de l’AIEA, Washington a affirmé> que le régime avait par choix politique arrêté le développement de ses activités nucléaires ! Il a ainsi neutralisé les provocations du régime et justifier le gel (neutralisant donc aussi ses adversaires géopolitiques du groupe 5+1) afin de pouvoir parvenir à un accord dans les négociations prévues à cet effet à Genève et engagé le régime dans un apaisement forcé, destiné à la longue à le désarmer pour mieux le soumettre. Le régime n’a pas confirmé l’annonce d’Amano car le plan ne lui convenait pas...


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La semaine dernière, le gouvernement Rohani a évoqué des armes capables de détruire Israël et l’Arabie Saoudite pour parvenir à une Escalade et forcer Washington à lui accorder une fuite sécurisée. Washington ciblé le siège de son ambassade au Liban. Le gouvernement a tenté de provoquer l’escalade en orchestrant un discours très hostile du Guide soi-disant « applaudi par 50,000 commandants de milice ». Washington a encore esquivé. Par ailleurs, les 50,000 miliciens en question étant une pure invention, cette approche falsifiée a seulement mis en évidence l’isolement et la vulnérabilité du régime.

Le lendemain, alors qu’une première neige annonçait un hiver rude et précoce, 2 explosions suspectes ont détruit d’importants stocks de carburants. Le régime isolé et vulnérable a accepté un accord pour avoir la paix, obtenir quelques milliards de dollars et en se disant qu’il pourrait, si sa situation s’aggravait, provoquer enfin une escalade par la rupture de l’Accord !


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Cette semaine, le régime a d’abord crié victoire, mais après l’absence de toute mobilisation pour la journée de la création de la milice Bassidj, il a repris le chemin des provocation pour parvenir à son escalade persuasive, mais craignant une aggravation interne, il a dû se montrer prudent dans cet exercice ! Washington lui a compliqué la vie en esquivant toute Escalade ! Voici le récit en images d’une semaine désespérante pour le régime agonisant et ses dirigeants piégés à tous les niveaux.

L’ébauche de cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (02.12.2013) via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran e Ariaee. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur le compte Youtube d’IEATV ou dans la section iranienne d’Iran-Resist.



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La semaine dernière, les dirigeants du régime affaibli et fragilisé, par les revers économiques et le rejet de leurs serviteurs, ont du accepter un trêve car ils n’arrivaient pas, même en combinant leurs actions, à provoquer l’agitation censée faire plier Washington et obtenir de sa part des garanties pour une sortie sécurisé du pays devenu hostile... En acceptant la trêve, le régime s’accordait un sursis.

Samedi 23 Novembre 2013 (02 Azar 1392), alors que la finalisation de l’accord était en cours, Rohani s’est empressé même d’annoncer un grand accord avec les 5+1, une grande victoire pour le peuple et le pays, pour rassurer les serviteurs du régime et commencer la nouvelle semaine sur une bonne impression. Il cherchait aussi à marquer un point car on était au 100 jours de son gouvernement.

Les médias du régime ont alors surenchéri en affirmant qu’avec cette victoire, Rohani avait travaillé l’équivalent de 1000 jours en ces 100 jours ! Mais l’annonce n’a donné lieu à une aucune liesse populaire. L’Accord n’avait pas le soutien du peuple (selon nos informations, les gens étaient même dégoûté que régime puisse obtenir un sursis). Mais le plus grave était le fait qu’il n’y a eu aucune manifestation de joie ni aucun concert de klaxons du côté du Bazar ou dans les quartiers chics où habitent les nantis et les serviteurs du régime. Ce qui signifiait que le régime n’a pas rassuré ou satisfait les siens en reculant pour obtenir une misérable compensation tout juste utile pour une survie de 6 mois supplémentaires. Le régime restait dans le même état d’isolement et de rejet que précédemment et le petit sursis qui lui était accordé allait seulement rallonger son calvaire !

Quelques heures plus tard, les 5+1 ont annoncé un Accord historique. On a alors vu le ministre des affaires étrangères du régime posant avec un large sourire devant les caméra et serrant énergiquement les mains comme l’Accord était une pleine victoire pour le régime et une reculade des 5+1. Mais encore une fois, il n’y a eu aucune manifestation de joie du côté des gens du régime.

Dimanche 24 Novembre 2013 (03 Azar 1392), on nous a signalés une forte ruée vers le dollar. Mais il n’y a pas eu flambée de prix et un état de crise visible car le régime qui se doutait de cette panique avait arrêté de fournir des dollars aux agents de change certifiés (qui organisent aussi clandestinement le marché noir). Les médias ont aussi annoncé que les « gens étaient dans le quartier des agents de change car ils voulaient vendre leurs dollars à présent que la situation économique était sur le point de changer radicalement » !

Rohani a également tenté de calmer la panique en annonçant qu’il venait d’informer par une lettre le Guide sur la victoire de son équipe sur les 5+1. Mais puisqu’en cas d’une aggravation de sa situation interne, le régime doit à tout moment pouvoir casser l’Accord pour provoquer une escalade, le Guide n’a pas répliqué à Rohani pour le féliciter : ce silence qui présageait un veto a augmenté l’anxiété des gens du régime. La question était de savoir quand le Guide allait poser son véto pour permettre à Rohani et son équipe de rompre la trêve afin de provoquer une crise dans l’espoir d’obtenir une porte de sortie sécurisée de la part de Washington pour quitter le pays en toute tranquillité

Larijani, le chef du Parlement, allié et adversaire de Rohani, qui doit participer à la trêve et au véto pour avoir sa part de garanties de sécurité, s’est placé entre le oui et le veto, par l’intermédiaire de mini critiques de quelques parlementaires sur le contenu exacte de l’Accord, mais il n’a pas lui-même rien dit en faveur ou contre l’accord.

Rafsandjani, ex-patron du régime, qui est plus en danger que les autres, est aussi resté entre le oui et le non, mais d’une manière beaucoup plus active : en parlant d’une victoire, même s’il s’agissait d’une reculade ! Les autres ténors du régime qui sont officiellement trop marqué ont préféré de se taire car ils ne pouvaient pas jouer l’indécis. Les médias virtuels du régime ont misé sur la diversion via des infos sensationnelles pour meubler le flou perturbant qui régnait au sein de la classe politique !

Dans la nuit, les médias ont reparlé de la victoire du régime sur les 5+1, puis ont annoncé l’arrivée imminente du mae Zarif. Ils espéraient mobiliser les plus proches serviteurs pour offrir une image populaire de l’Accord afin de rassurer les éléments paniqués. Mais il n’y a eu que 15 personnes pour saluer le grand négociateur victorieux du régime !

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Le régime était seul et menacé et pouvait en conséquence choisir une fuite en avant par une rupture immédiate de l’Accord. Si cela arrivait, Washington ne pouvait que perdre la face et la maîtrise des pressions sur le régime. Il est resté calme, mais ses alliés l’Arabie Saoudite et le Canada ont affirmé leurs doutes... lui laissant l’opportunité de modifier son attitude au prétexte du respect de ses alliés ! Londres (qui veut la chute du régime car il lui échappe) a alors affirmé que la signature de l’accord était une victoire des sanctions pour engager Washington et ses alliés à se prononcer pour de nouvelles sanctions contre le régime, mais Washington et ses alliés n’ont rien dit en ce sens, laissant une chance à la trêve qui battait de l’aile !

Lundi 25 Novembre 2013 (04 Azar 1392), la ruée vers le dollar continua. Le régime a encore tenté d’étouffer la flambée des prix par le marché noir en refusant de vendre des dollars aux agents de change.

Le régime était alors aussi à la veille de l’anniversaire de la création de la milice Bassidj, la « l’armée des 9 millions » (de jeunes), une fête qu’il ne peut plus organiser depuis des années fautes de miliciens fidèles. Un nouvel échec ne pouvait qu’amplifier la crise de confiance existante. C’est pourquoi le régime a organisé des rassemblements en avance sur le thème de l’anniversaire de la création du Bassidj afin de tester sa capacité de mobilisation et le nombre de gens qu’il pouvait espérer avoir à ses côtés mardi matin. Larijani a ouvert le test en appelant à un rassemblement de Bassidjis au Parlement. On n’a vu qu’une vingtaine de femmes en voile (sans le foulard réglementaire foulard (blanc avec un quadrillage noir) des Bassidjis. Ce qui signifiait que la mobilisation avait été nulle.

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Le clergé a fait appel aux commandants de Bassidj à Machhad, mais n’a eu qu’une trentaine de participants avec des foulards réglementaires, mais seulement 5 individus avec l’uniforme militaire réglementaire !

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Les Chefs Pasdaran se sont tournés vers l’Université supérieure de Défense Nationale, réservée chaque année à quelque 200 personnes militaires ou pas, mais 100% fidèles du régime en espérant réunir les étudiants, mais aussi des dizaines de professeurs voire des un milliers d’anciens élèves, mais ce fut encore la douche froide car il n’y a eu qu’un vingtaine de participants ! On était loin des 50,000 commandants de Bassidj annoncés la semaine dernière !

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Ensemble, vers la grande civilisation islamique (en Iran) !


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Enfin, Zarif, le grand négociateur victorieux du régime, s’est rendu au siège de l’Organisation atomique du régime, pour une cérémonie sur le thème du Bassidj. On n’y a pas pas de jeunes miliciens en tenues de combat avec des foulards noir avec un quadrillage noir, mais une quarantaine de cinquantenaires, quelques vieillards et même un enfant portant le foulard (noir avec un quadrillage en blanc) des vétérans du Bassidjis ! Ce qui signifiait que le régime avait quelques retraités du Bassidj à ses côtés, mais aucun combattant de cette milice.

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Dépité, le régime a annoncé l’inauguration de 500 centres coraniques de Bassidj. Mais on n’a vu aucune photo de ses lieux et des inaugurations annoncées. Ce qui a rappelé l’isolement absolu du régime. Au final, le bilan était négatif. L’anniversaire de la création du Bassidj allait être un fiasco confirmant l’isolement du régime et le fait que la semaine dernière il avait bluffait ! Le régime allait donc connaître une nouvelle panique interne avec une très forte ruée vers le dollar. Sa situation était grave et ne pouvait pas attendre les 6 milliards promis par Washington d’autant que la France a au même moment annoncé que le processus pouvait à tout moment être inversé si le régime se montrait peu coopératif. La panique a gagné ses responsables.

Dans un réflexe conditionné, le régime a annoncé un niveau ultra-méga élevé de pollution à Téhéran pour le lendemain afin justifier en quelques sorte l’absence de troupes de Bassidj dans les rues du pays. Il a également activé le faux opposant interne, Tabarzadi. Mais ce dernier a comme toujours été très long et très flou dans ses propos. In fine, le régime a opté pour l’escalade face à Washington dans l’espoir d’obtenir de sa part une porte de sortie sécurisée.

Pour commencer, le principal journal du pays, Keyhan, a remis en cause l’Accord ! Les « parlementaires hostiles à l’Accord » sont devenus plus nombreux. Rafsandjani a aussi parlé d’un mauvais accord car il ne reconnaissait pas le droit à l’enrichissement pour le régime. ! Mais on n’a pas entendu Rohani, son négociateur Zarif et surtout le Guide dont les interventions ont une valeur très légale.

Le choix de ne pas faire intervenir les principaux dirigeants nous a interpellés : le régime avait peur d’aller trop loin et provoquer une plus grande crise interne ou encore il voulait garder des flèches en réserve pour pouvoir venir à bout de l’esquive tactique de Washington. Il pouvait aussi s’agir à la fois de la peur d’aller trop loin et la nécessité de garder sa capacité de provocation.

Washington a justement agi par l’esquive en ignorant ces mauvais bruits contre l’accord et en invitant le régime à tenir parole. En parallèle, il a fait appel à Nabih Berri, chef du mouvement Amal, branche libanaise de Nehzat Azadi (la parti islamiste pro-américain d’Iran qui a été à l’origine de la révolution islamique de 1979). Nabih Berri est arrivé en Iran avec un rictus de malaise car il n’est pas un ami des mollahs, ces derniers ont tué ses amis de Nehzat Azadi et ont monté le Hezbollah pour concurrencer Amal. Mais quand on est un pion on ne discute pas les ordres du grand patron. Malgré son dégoût pour le régime des mollahs, il a rencontré pratiquement tous les responsables (Larijani, Rohani, Zarif et Shamkhani, le responsable du Conseil iranien de Sécurité).

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Etant donné qu’au même moment, le Hezbollah a affirmé qu’il ne pourrait pas garantir la sécurité de l’ambassade du régime au Liban contre de nouveaux attentats à la bombe, il est envisageable d’estimer que Berri ait été envoyé vers le régime avec un message en ce sens et une demande ou un ordre de mettre fin aux critiques contre l’Accord. Mais ses visites n’ont rien donné car il n’a même eu droit à une conférence de presse.

Après l’échec évident de Nabih Berri, les ministres des affaires étrangères de la Turquie, du Pakistan et d’autres alliés régionaux de Washington, tous membres de l’organisation ECO, ont annoncé leur arrivée à Téhéran mardi pour une conférence sur la coopération régionale. Nous avons vérifié le site de cette organisation : la rencontre n’avait pas été au calendrier. Visiblement, Washington tentait de rassurer le régime et ses compagnons (en leur faisant miroiter la possibilité d’une amélioration via des investissements de ces pays). En choisissant d’organiser la sauterie pendant une journée de boycott, Washington aidait le régime à faire diversion pour cacher son isolement !

Mais l’initiative n’a pas vraiment plus au régime car les ministres des affaires étrangères pro-américains d’ECO venaient seuls et sans les collaborateurs ou financiers qui les accompagnent d’ordinaire et sont habilités à évoquer des investissements. On lui faisait miroiter des revenus hypothétiques qui ne pouvait en rien compenser le manque de soldats du régime et en conséquence, confirmait uniquement isolement diplomatique du régime.

C’est pourquoi le régime est resté sur sa propre estimation de la situation. Il a alors décoché une nouvelle flèche en direction de l’Accord : Zarif a annoncé que le régime allait annuler l’accord si les Sénateurs américains continuaient à annoncer qu’ils étudiaient l’adoption de nouvelles sanctions par mesure de sécurité... alors qu’en ce jour, il n’y avait eu aucune déclaration en ce sens, mais uniquement des mots respectueux et des médiations ! Le régime cherchait donc un prétexte pour engager Washington dans une polémique et ainsi neutraliser sa passivité tactique et illimitée. Washington a encore esquivé. Le régime n’est pas allé plus loin car il pouvait provoquer une agitation lors de la rencontre avec les émissaires de Washington.

En parallèle, le régime a inventé sa propre diversion médiatique par rapport au boycott à venir en annonçant le début du procès d’Ahmadinejad pour 2 fautes mineures inédites et totalement sans intérêt commises durant son mandat : du retard pour la communication au Parlement de la constitution du ministère du sport et retard pour la communication au Parlement de la constitution de la compagnie nationale du pétrole. Il a également reparlé de sa pollution ultra-méga mortelle avec des chiffres médicaux très intimidants pour expliquer l’absence de ses soldats à ses côtés...

Mardi 26 Novembre 2013 (05 Azar 1392), le régime a commencé la journée par des images évoquant une pollution étouffante à Téhéran et un ciel couvert alors que selon le bulletin météo et des images que nous verrons plus bas, il faisait un temps ensoleillé, frais et clair avec beaucoup de vent (incompatible avec le phénomène de pollution).

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Pour corroborer la fausse annonce de pollution, on a également eu droit à des photos de l’acteur Entezâmi, un des bons serviteurs du régime, sur un lit l’hôpital en raison d’un malaise respiratoire, mais le rasage parfait, les cheveux bien coiffés, le pyjama sans plis et l’absence de sérum dans le bras de ce vieux cabotin, laisse supposer qu’il était arrivé pour la pose quelques minutes plus tôt et surtout dans souffrir d’aucun malaise !

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La raison de ce mensonge éhonté était évidemment la très faible mobilisation en faveur du régime et du Bassidj à Téhéran. Par précaution, après l’échec de ses tests de la veille, le régime avait fixé le lieu du rassemblement sur le parvis du Siège d’IRIB (le siège de la radio et la télévision officielles) en espérant bénéficier de la participation de ses 5000 employés dont des centaines de journalistes qui sont ses derniers remparts. Mais seulement 40 personnes sur les 5000 ont accepté (avec un certain malaise) de s’afficher autour du commandant en chef du Bassidj, Naghdi.

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Remarquerez que le ciel était conforme au bulletin météo donc exempt de toute pollution !


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Par la suite, le régime a publié d’autres photos faisant état d’un rassemblement de 300 miliciens sur la place Emam-Hossein (photo 1) et 300 autres sur une base militaire encore devant Naghdi, mais sur ces images le temps est gris voire très gris alors qu’il faisait beau ce jour à Téhéran.

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De fait, on peut affirmer que ces images provenaient certainement des archives et le bilan de mobilisation à Téhéran était de seulement 40 individus (une vingtaine de femmes assez jeunes et une vingtaine de miliciens retraités).

Pour les autres villes, on peut estimer un bilan presque que nul car on a essentiellement vu des images contradictoires. Ainsi à Ispahan, le régime a affirmé avoir mobilisé près de 2000 personnes sur une nouvelle place fermée construite pour ce genre de rassemblement, mais sur les images d’ensemble (prises du haut du mur d’enceinte), la configuration de la foule, des barrières et des bannières n’est pas identique. Le défaut persiste sur les images prises au sol. Enfin sur la seule image de la foule en vue de face au sol, on voit une poignée de retraités de Bassidj et les gens placés en second plan sont très flous et semblent très loin et en plus ils ont uniquement des mollahs et non des miliciens. Ce qui laisse supposer qu’ils sont issus d’une autre photo et copié-collé derrière le petit nombre de retraités présents sur place.

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A Qom, siège du clergé où le régime a officiellement plusieurs bases de Bassidj, il nous a montré un petit rassemblement de 1000 miliciens sur la grande Place Khomeiny (un carré de 110mX110m). Cette image a un défaut terrible : l’homme de la tribune haute de 6 mètres est proportionnellement plus courte que l’hombre des gens présents en ce lieu ! Ce qui ne se peut et indique un maladroit photomontage dû sans doute au manque de temps et le nombre important de photo à maquiller. La modestie de la prétention du régime est en soit aussi une preuve que la mobilisation a été plutôt nulle.

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Naghdi a tenté de mobiliser les officiers de Pasdaran en organisant un rassemblement pour le Festival de la Résistance en coopération avec le commandant en chef des Pasdaran Jaafari et avec le clergé, mais ce fut encore un échec avec une faible participation avec moins d’une vingtaine de civils sans qualification paramilitaire.

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Au final, on peut affirmer, avec certitude, seulement une mobilisation de 60 individus sans qualité autour du commandant de Bassidj à Téhéran. On n’avait également pas de des officiers de cette milice. Le régime avait tout simplement reçu la confirmation qu’il n’avait pas de miliciens de quelques niveaux que se soient prêts à le défendre. En réponse, le régime a annoncé 11 pendaisons à la prison Ghezel-Hessar prêt de Téhéran et fait état de son intention de pendre 5 prisonniers kurdes.

Au même moment, les ministres des affaires étrangères de pays alliés aux Etats-Unis et membres du groupe ECO étaient à Téhéran. Zarif s’est montré très amicaux avec les invités et Rohani a fait un discours les appelant à agir en Etats indépendants et d’investir leurs dollars en Iran, mais aucun n’a parlé en ce sens et personne n’a même accepté de participer à une conférence de presse aux côtés de Zarif.

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Le régime a compris qu’il ne pourrait pas court-circuiter Washington avec son discours régionaliste et obtenir des fonds sans en échange s’engager dans le processus d’apaisement et de capitulation proposé par Washington. La situation était désespérée : il a opté pour l’escalade et le chantage, mais puisque Washington ne cesse d’esquiver toute escalade, le régime devait accélérer franchement : Afkham, la porte-parole du ministère des affaires étrangères, a vivement critiqué Washington et « son insistance délibérément fausse que l’Accord ne contenait pas le droit à l’enrichissement pour le régime ». Dans la foulée, Ali Larijani a publié sur le site de l’agence Mehr in tableau des clauses de l’accord de Genève où l’on ne voit aucune mention sur l’interdiction de l’enrichissement avant d’affirmer que le droit à l’enrichissement était acquis par le TNP et ce n’était pas à Washington d’en décider.

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Washington a compris que les responsables isolés et acculés du régime aux abois s’apprêtaient à remettre en cause l’Accord afin de provoquer une crise internationale et obtenir de sa part, des garanties de sécurité pour fuir le pays devenu très hostile à leur égard. Pour les contrer, Washington devait les intimider ou les humilier devant les derniers fidèles : Kerry a alors adressé un message vidéo aux médias pour affirmer que l’Accord ne donnait en aucune façon aucun droit au régime tant que les engagement signés à Genève n’étaient pas tous réalisés.

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Les Anglais, les ex-alliés et actuels adversaires des mollahs, ont saisi la balle au bond et insisté sur la vigilance vis-à-vis des mollahs par l’intermédiaire de Tony Blair très populaire aux Etats-Unis afin d’engager l’opinion américaine dans la voie des sanctions. De plus, par l’intermédiaire d’Amnesty International, ils ont aussi parlé des violations des droits de l’homme par le régime pour justifier plus de sanctions.

Avec cette nouvelle pression et l’intervention d’Amnesty, le régime criminel et répressif des mollahs était encore plus en danger : il devait accélérer les efforts pour provoquer une crise internationale dans l’espoir d’obtenir une porte de sortie sécurisée : Zarif est apparu à la télévision pour affirmer que le droit à l’enrichissement était un acquis du TNP et de fait le régime allait continuer ses activités.

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Puis Rohani a été longuement interviewé par la principale chaîne iranienne et il a affirmé que son équipe avait ébranlé la structure du processus des sanctions bancaires onusiennes et celles de Washington ne pouvaient donc continuer. Il a affirmé que les Américains se racontaient des histoires (sur le droit à l’enrichissement) afin de garder la face et a invité les amis du régime à lui faire confiance et le soutenir car il était sur la bonne voie. Puis en inventant des chiffres extraordinaires, il a également dit que les problèmes actuels n’étaient pas l’oeuvre des sanctions, mais de la mauvaise gestion de son prédécesseur et fini par promettre en avenir radieux au régime. On peut dire qu’il cherchait à provoquer Washington en affirmant la poursuite de l’enrichissement et que dans le même temps, il promettait la lune aux éléments encore fidèles pour les garder à ses côtés et éventuellement regagner la confiance des officiers de Pasdaran qui l’ont lâché au cours de ces derniers mois.

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Le régime se lançait dans sa dernière fuite en avant, la BBC persan a suspendue ses programmes pour couvrir l’interview de Rohani afin que que les 5+1 puissent adopter de nouvelles sanctions et entraîne Washington, malgré sa volonté dans cette voie.

Mercredi 27 Novembre 2013 (06 Azar 1392), Washington n’a pas réagi. Le régime devait accentué ses provocations. Les nantis du régime ont paniqué. La demande du dollar a explosé entraînant malgré les efforts du régime une telle hausse que les médias officiels ont dû l’admettre !

Le régime craignant une généralisation de la panique a tenté de réactiver sa fausse opposition, le Mouvement Vert, en parlant des problèmes médicaux de Shahabi, le soi-disant syndicaliste du réseau des transport urbain, qui est membre de cette opposition bidon. Mais aucun chauffeur de bus ou de métro n’a débraillé. Le régime a tenté de faire diversion avec un ramdam sans nom à propos d’une possible arrestation d’Ahmadinejad pour ne pas avoir assisté à la séance de la lecture de ses minis fautes au tribunal....

Le régime manquait de solution. Il a encore choisi la fuite en avant par un discours de Zarif devant le Parlement Islamique (quasi vide) sur le droit à l’enrichissement accordé par le TNP ! Dans son discours délibérément provocateur, Zarif a qualifié les sanctions américaines de feuille de papier déchiré (expression d’Ahmadinejad) eta enfin préciser que le régime allait vraisemblablement relier les cascades de centrifugeuses et rétablir l’enrichissement à 20% s’il en ressentait le besoin !

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Washington a tenté le dialogue via les ministres des affaires étrangères Afghan et Turc qu’il avait gardé en réserve en Iran après la fin de la visite d’un jour des mae d’ECO, Mais sans aller jusqu’à proposer une entrée d’argent pour les mollahs.

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A l’issue de ces rencontres souriantes, rien n’a changé pour le régime, de fait, on n’a vu aucune amélioration dans son attitude (vis-à-vis des Américains). Le Parlement du régime a continué à insister sur son droit à l’enrichissement. Tout d’abord, son président Ali Larijani a traité Obama de menteur en ajoutant qu’il sapait la confiance née d’accord en insistance sur l’absence du droit à l’enrichissement, laissant supposer une possible rupture de l’accord. Il a confirmé la tendance en invitant le Gouvernement à tout mettre en œuvre pour préserver son programme nucléaire.

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De plus, le député Boroudjerdi proche de Rafsandjani a lancé un appel à l’union pour préserver le droit à l’enrichissement. Le député Haddad a crié que le régime ne devait pas vendre son indépendance contre un peu de vivres et de médicaments. Enfin, le n°2 des négociations nucléaire, Araghtchi a affirmé dans l’agence de presse du Parlement que le régime pouvait annuler l’accord si Washington ne respectait pas la version iranienne de l’accord !

Washington a répliqué (mollement) en faisant savoir que quelques rares sénateurs de deux camps buchaient sur de nouvelles sanctions, mais tout en affirmant qu’il continuait à privilégier le dialogue et le gel des sanctions en l’état dans les prochains 6 mois. Il a également parlé de son opposition vis-à-vis du gazoduc IRI, abandonné sous sa pression pour rappeler aux mollahs qu’il pouvait les aider en autorisant ce tube. Les propos montraient bien que le régime était pris au piège. La demande de dollar a augmenté entrainant encore une hausse (reconnue par le régime).

Le régime devait relancer son plan d’agitation. Le grand ayatollah Makarem-Shirazi a affirmé que l’accord n’était pas idéal mais le Guide l’avait aimé car il reconnaissant au moins le droit à l’enrichissement ! Un peu plus tard, l’ex-commandant de Pasdaran, Rahim-Safavi, proche de Rafsandjani, a organisé une conférence sur la puissance et la force du régime dans la région pour convaincre son réseau d’épauler le régime, mais ce fut encore un bide !

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Alors que le régime avait mis le turbo pour provoquer Washington, mais n’y parvenait pas et démoralisait par la même occasion ses derniers fidèles, les habitants de Ghasr Shirine, victimes la semaine dernière d’un séisme de 5,7 sur le degré de Richter, ont attaqué la préfecture de leur région car ils n’avaient reçu la moindre aide (le régime n’ayant jamais investi dans ce domaine pas lucratif). Les policiers de la ville n’avaient s’étaient montrés solidaires en laissant faire leurs concitoyens. Le régime était encore plus mal. Il a annoncé 4 nouvelles pendaisons et aussi qu’il avait 30,000 étudiants islamistes étrangers à Qom, pour insinuer qu’il avait une réserve de soldat étrangers pour compenser la rupture de ses derniers policiers, mais personne n’a eu peur car il y a bien moins d’étudiants étrangers à Qom et quand dernièrement le régime avaient fait appel à leur service, seulement une trentaine avait accepté !

Jeudi 28 Novembre 2013 (07 Azar 1392), malgré les provocations de la veille et l’avant veille, Washington resté sur le sursis de 6 mois pour éviter de mettre en péril le système islamique dont il a besoin pour agiter l’Asie Centrale dans le sens de ses projets régionaux.

Les Européens de 5+1, qui -pour leur future survie- doivent empêcher la mainmise américaine sur l’Asie Centrale ont ont annoncé 17 nouvelles sanctions visant les exportations du système islamique cher à Washington !

Israël (qui se voit en danger si Washington devenait le grand manitou officiel de l’islamisme) a aussi apporté son grain de sable dans les rouages huilés du processus américain d’apaisement en affirmant qu’il participerait aux prochaines négociations des 5+1 pour être sûrs que le régime étaient maitrisé. Catherine Ashton, la représentante des 5+1, n’a pas condamné ou rejeté l’annonce, laissant supposer qu’elle n’y voyait aucune inconvénient ou encore qu’elle avait était de mèche avec Israël pour provoquer une situation humiliante, insupportable pour le régime, et mettre fin à la comédie de sursis souhaitée par Washington.

Avec les nouvelles sanctions européennes et l’autorisation accordée à Israël de donner son avis sur de nouvelles sanctions, le régime allait vers de jours bien sombres. Rafsandjani a paniqué : il a oublié ses convictions en affirmant que le régime ne devait pas défendre Hitler, qui était un dictateur, ou se montrer très zélés dans la défense de la Palestine ! Rafsandjani voulait rompre avec le régime ! Les derniers compagnons ont estimé qu’ils devaient aussi en faire autant. La demande de dollar a augmenté entrainant une nouvelle hausse du billet vert !

Le régime a évoqué une très forte pollution invitant les gens à rester chez eux pour empêcher cette agitation ! Il a aussi tenté de réanimer le Mouvement Vert, en parlant de la santé chancelante de son supposé chef Karroubi, mais personne n’a bougé... L’instance dirigeante qui est isolée était donc totalement dépassée. Le chef Pasdaran Radan, chargé de la répression des émeutes, qui risque sa tête si le régime change, a, pour sa part, fait état d’un grand plan de répression contre les mal-voilées et a annoncé l’arrestation de 8 hommes ridiculisant l’Islam pour montrer qu’il restait, malgré ses échecs, sur le navire en perdition. Les options du régime n’étaient pas très viables.

Washington a tenté une médiation via le ministre des affaires étrangères des Emirats. Zarif a reçu le coursier fortuné de Washington, mais n’a pas changé de discours et Rohani s’est montré très distant vis-à-vis de lui.

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Le régime est resté sur sa ligne de provocation en affirmant qu’en contradiction avec l’Accord de Genève, il allait augmenter le nombre de centrifugeuses à Natanz pour augmenter la masse de son stock enrichi à 5% et qu’il organiserait aussi le 8 décembre une visite de l’usine d’eau lourde Arak (qu’il doit arrêter) pour montrer que les activités nucléaires qui s’y déroulaient étaient pacifiques et ne représentaient aucun danger ! Enfin, le régime acculé des mollahs a aussi annoncé, via Rohani, un grand soutien à Assad, l’autre sujet sensible du moment pour Washington, afin de parvenir à l’Escalade qui est censée forcer Washington à lui accorder une sortie sécurisée.

Washington a encore mollement menacé le régime de nouvelles sanctions via ses sénateurs dont Ma Cain, mais ses derniers ont aussi appuyé le maintient du processus d’apaisement engagé par Obama pour désarmer les mollahs.

On arriva ainsi encore à un statu quo : le régime en danger n’arrivait pas à indisposer Washington pour obtenir de sa part une sortie sécurisée. Washington n’arrivait pas augmenter à augmenter la pression sur les mollahs pour le forcer à capituler et transférer le pouvoir vers ses pions. L’Europe n’arrivait pas s’imposer (par manque de moyens ou par peur que Washington baisse encore sa note par vengeance).

Mais la situation interne (le moral des gens du régime) a pris un coup encore par un événement inattendu : un nouveau séisme de 5,7 a frappé la ville de Boazjan dans le sud du pays exposant le régime à de nouvelles agitations pour manque d’aide. Les séismes de 5,7 sont inoffensifs pour des constructions anti-sismiques, ils restent très destructeurs pour des constructions normales.

Le régime a immédiatement annoncé des aides, mais il n’a publié de reportage sur le sujet car si les séismes de 5,7 sont inoffensifs pour des constructions anti-sismiques, ils restent très destructeurs pour des constructions normales. L’absence d’image devint une source d’anxiété au vue du passif du régime en matière de secours et le risque de révolte alors qu’en ce moment il manque sérieusement de troupes.

Les Etats hostiles au régime ont aussi évoqué la proximité de la centrale nucléaire de Bouchehr (situé à 60 km de l’épicentre) alors que tout séisme perd sa force au-delà de 10 km et que part ailleurs, la centrale de Boucher a été conçue pour résister à des séismes de 10 sur le degré de Richter, séisme 1,000,000 de fois plus puissant que des séisme de 5,7 !

Vendredi 29 Novembre 2013 (08 Azar 1392), l’Angleterre a apporté son soutien à la participation d’Israël aux prochaines négociations avec les mollahs sur leur programme nucléaire, verrouillant cette présence susceptible de contrecarrer les plans de Washington et la possibilité pour les mollahs de parvenir à un arrangement leur permettant une fuite sécurisée. La France qui se trouve dans l’équipe anti-l’hégémonie américaine a repris le récit de Reuters sur la fortune amassée par Khamenei grâce aux dispositions maffieuses du régime.

Le régime attaqué a annoncé une grande manœuvre anti-émeute urbaine (dans la région Fars) sous le commandement du patron des Pasdaran, Jaafari. Le reportage nous a paru un cocktail d’images d’archives car on ne voit jamais ni le même ciel, ni la même lumière (rendus des verts), ni le même décor, ni le même sol et enfin même pas les mêmes uniformes !

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Avec ce raté, le régime seulement convaincu les siens qu’il était très isolé. Ses dirigeants ont décidé de provoquer une grande crise avec Washington et mettre encore plus en péril le système islamique qu’il veut contrôler pour obtenir de sa part leur ticket de sortie sécurisée du pays devenu un grand piège : le Sermon de la Prière de Vendredi a appelé à la destruction d’Israël ! Le régime a aussi annoncé la décision de pendre 24 kurdes proches de Washington, le régime a aussi annoncé des attaques contre la communauté Bahaïe qui jouit du soutien de Washington.

Mais les Américains ont oublié leurs amis israéliens, kurdes et bahaïs pour éviter la crise qui permettrait aux dirigeants du régime de partir et aussi pour éviter de salir l’image du régime islamiste qu’il veut utiliser pour ses intérêts régionaux. Washington a cependant sauvé la face en affirmant qu’il projeter d’organiser une manœuvres commune avec les forces Israéliennes à la fin de la période de 6 mois qu’il accorde aux mollahs !

Les mollahs ont compris qu’il devait aller plus loin pour obtenir une porte de sortie du pays devenu un piège. Pour être entendu, Rohani a accordé une interview au Financial Times (donc aux ennemis anglais du régime) où il affirma qu’il était déterminé à préserver le programme d’enrichissement en Iran et que l’Occident devait oublier son projet de démantèlement du programme nucléaire iranien, c’est-dire l’objet même de l’accord soit disant historique de Genève et ajoutait que le conflit était entre le régime et les Etats-Unis excluant de facto les 5+1 pour bénéficier au moins d’une crise avec eux pour déboucher sur une crise avec Washington.

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Washington ne dit plus rien. Mais plus esquivera et plus le régime poussera le bouchon plus loin car il va très mal : ses principaux entreprises sont en faillite, ses revenus pétroliers au rabais sont en chute libre, il doit chaque mois importer 20 tonnes d’or pour éviter la panique absolue de ses nantis, enfin, il n’a pratiquement plus de soldats pour défendre l’accès d’une foule en délire à un seul site officiel. Ses dirigeants sont isolés et n’ont rien à perdre. Ils doivent mettre le feu à cette république que Washington veut pour obtenir de sa part la certitude qu’il leur laissera une porte de sortie sécurisée. Le régime tombera sans doute par sa propre main !

Avis à l’Europe (ou la France en particulier) d’oublier ce régime défaillant et de prendre la partie de ceux qui prendront la suite, la matière même de ce pays, les Iraniens que l’on ne voit nulle part mais sont partout, et peuvent, en échange d’une saine coopération technologique, lui offrir un avenir énergétique clair comme le vrai ciel de Téhéran.