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1 - 09.08.2006
Pétrole : Les ennuis de BP sont liés à l’Iran

Les prix du pétrole ont battu un nouveau record historique, lundi 7 août, après l’annonce de la fermeture du plus gros champ pétrolier des Etats-Unis en Alaska. Le prix du baril a bondi, lundi, de 2,80 %, et affiche une hausse de 45,5 % depuis la mi-novembre 2005.


1 - 07.09.2006
Iran : Une révolution culturelle préventive !

Au lendemain de la révolution Khomeyniste, les islamistes qui s’étaient emparés du pouvoir avaient fait une « révolution culturelle » (Enghelab Farhangui) dans le plus pur style maoïste, avec son cortège de purges, de bannissements, d’exils forcés, d’emprisonnements, de rééducations et même de peines de mort appliquées.


1 - 03.06.2020
Iran : Un nouveau Parlement d’ultras losers !

Le régime des mollahs a un nouveau Parlement et un nouveau président de Parlement, le milicien Ghalibaf, qualifié d’ultra conservateur. Les médias français évoquent un certain durcissement du régime, ce qui revient à dire qu’il ne l’était pas jusque là et qu’il serait en état de tenir malgré la contestation et les sanctions. Mais tout cela est faux. Comme d’habitude, la France cherche à courtiser le régime et son actuel président. En réalité, le nouveau Parlement du régime est le contraire de ce que décrivent les médias français. C’est un Parlement de losers qui ne peut pas sauver le régime.


1 - 04.03.2007
Elections in Iran : From Mossadegh to Ahmadinejad

In the past as today, an occidental lobby has always tried to persuade the world that a kind of democracy would exist in Iran, the choices of the designated regime and the members, who consist in, would be only the wish of the Iranian people.


1 - 11.10.2006
<HTML>Les coïncidences remarquables de l’essai Nord Coréen

Il ne s’agit sans doute pas d’une coïncidence : la proximité de l’essai nucléaire Nord Coréen et l’annonce de la Russie d’exclure toute participation étrangère du développement d’un champ gazier géant. Mais si l’essai nucléaire Nord Coréen est mis en doute, l’annonce Russe est bien réelle et définitive.


1 - 18.01.2020
Iran : Sermon contreproductif de Khamenei

Les opposants iraniens avaient promis de descendre dans la rue le jeudi 16 janvier 2020, mais on a reçu seulement 2 vidéos en raison d’une sévère réduction de la bande passante d’internet par les mollahs.

Les mollahs ont profité de leur censure en annonçant que Khamenei allait assurer le sermon de vendredi à Téhéran et qu’il y aurait aussi des manifestations en son honneur vendredi après-midi à Téhéran. Ce matin, nous avons suivi son sermon à la télévision iranienne avec une gigantesque mobilisation en faveur du régime et de Khamenei ! Mais les images avaient de nombreux défauts qui faisaient état d’un montage audiovisuel et aussi de l’isolement du régime ! Analyses des images et des faits.


1 - 09.11.2007
Strategic Forecasting | George Friedman : Pakistan and its Army

Pakistani President Gen. Pervez Musharraf declared a state of emergency over the weekend, precipitating a wave of arrests, the suspension of certain media operations and the intermittent disruption of communications in and out of Pakistan. As expected, protests erupted throughout Pakistan by Nov. 5, with clashes between protesting lawyers and police reported in Lahore, Karachi, Islamabad and several other cities. Thus far, however, the army appears to be responding to Musharraf’s commands.


1 - 06.01.2018
Iran-Ven. 05.01.18 | Rapport à 23h :
100,000 manifestants dans 2 manifs !

Les médias français parlent de la « fin de l’agitation » en Iran, employant le vocabulaire des mollahs despotes ! C’est normal, au cours des 10 derniers mois, les mollahs ont acheté 850 millions de dollars de produits français parfois périmés qui ne leur sont d’aucune utilité et ont promis de continuer !

Mais ce soulèvement n’est pas mort. En raison de réduction de la vitesse de l’internet par le régime nous recevons moins d’images, mais cela ne signifie pas que la contestation est terminée. Aujourd’hui encore le peuple a manifesté avec force !


1 - 24.06.2011
Iran : Une vraie crise au sommet

En ce moment, l’actualité iranienne est centrée sur l’abus de pouvoir du ministre des affaires étrangères, Ali-Akbar Salehi et de son président Ahmadinejad pour nommer comme vice ministre un certain Malek-zadeh pour mettre en place un coup d’Etat destiné à renverser le Guide et prendre le pouvoir. On parle de leurs limogeages, on hésite, il y a débat : à l’heure de la publication, nous avons appris la destitution et l’éventuelle arrestation du vice-ministre Malek-zadeh…

Mais cela n’a aucun sens car selon la constitution de la république islamique, le Guide n’a pas de pouvoir politique, le pouvoir politique est entre les mains des 22 membres à vie du Conseil de Discernement, les représentants des clans alliés de Khomeiny, qui tels des parrains mafieux décident ensemble toutes les politiques de l’Etat dans l’intérêt du régime, mais aussi dans leurs propres intérêts personnels. On pourrait renverser le Guide et changer le président et tous les ministres (qui sont de simples exécutants) rien ne changera si l’on ne touche pas à ce cartel qui par son fonctionnement rappelle le syndicat du crime façon Coppola.

D’ailleurs, les années passent et ce cartel reste inchangé alors que le pays a connu de nombreux ministres ou présidents. Cependant, on ne peut pour autant parler de beaucoup de bruit pour rien ou d’un autre show du régime pour brouiller les cartes quand tout va mal car à chaque fois que ce cartel dirigeant a décidé de changer de cap, il l’a fait au travers d’un changement d’exécutants.

Dans le cas présent, il n’y a pas qu’un débat indécis sur un ou plusieurs ministres, mais plutôt un débat au sein du Conseil de Discernement sur la politique menée par un des clans qui composent ce cartel. Cela veut dire qu’un ou plusieurs membres du premier cercle du pouvoir sont sur la sellette, critiqués par leurs pairs pour leur incapacité à contrer les sanctions et arrêter la contestation.

C’est donc une grave crise interne ! Cependant, ce n’est pas le conflit qui oppose les clans au pouvoir : les intérêts en jeu les opposent souvent. A chaque conflit, les vielles rancœurs refont surface, on cherche des alliés pour se maintenir ou prendre le pouvoir. La présente crise s’inscrit dans cette même logique : il y a la crise et une guerre ouverte au sommet de l’Etat. Pour comprendre ce qui se trame actuellement à Téhéran et nous concerne tous, voici un bref historique du Conseil de Discernement suivi d’une analyse des faits présents.


1 - 23.05.2016
Iran : Semaine en images n°429
Les conséquences inattendues
(des improvisations des uns et des autres)

Dernièrement les mollahs ont une suite de désillusions graves. Le 11 février dernier, le le 37e anniversaire de la révolution islamique a réuni une centaine de figurants, ce qui voulait dire qu’elle avait été boycottée par le peuple, cela va de soi, mais aussi par les responsables de tous poils, aussi bien les supposés alliés politiques des mollahs (les réformateurs) que leurs rivaux les fondamentalistes. Ils ont perdu toute illusion quant à la possibilité de se maintenir au pouvoir.

Par ailleurs, les mollahs n’ont pu épuiser ces tensions grâce au plan de Parlement divisé (sans majorité absolue) et les orienter contre leurs engagements de Vienne et provoquer l’escalade nécessaire pour leur propre chantage diplomatique. Les groupes rivaux (les fondamentalistes et Rafsandjani) refusaient de jouer le jeu en restant focalisés sur l’opposition à Rohani, promettant un Parlement hostile et à leur propre bénéfice ! Ils ont perdu toute illusion quant à la possibilité de se manipuler leurs rivaux et garder le contrôle des marchandages pour s’assurer une fuite en toute sécurité.

Enfin, les mollahs & associés ont gravement échoué sur le plan répressif car ils n’ont pu trouver des sympathisants pour empêcher la contestation populaire par la levée de voile lors de la Fête du Feu de cette année et ont ainsi perdu l’illusion de pouvoir résister en cas d’une action populaire plus forte.

Washington, inquiété par la situation qui pouvait entraîner la chute de l’islamisme indispensable à ses projets régionaux, avait repris ses médiations en se montrant implicitement ouvert à une évolution du régime au lieu d’une révolution de couleur (bénéfique au peuple). Ils avaient aussi pris les dispositions pour réanimer le projet du gazoduc Nabucco pour obtenir le soutien des Européens et neutraliser les 5-1 et aussi pour rémunérer les mollahs.

Mais les mollahs n’avaient pas osé cette petite ouverture de peur que le peuple puisse trouver la possibilité de manifester contre eux. Les Européens avaient aussi refusé la miette que leur jetait Washington. De plus, les Arabes menés par l’Arabie Saoudite avaient tenté de contrer le deal en insistant sur le terrorisme régional des mollahs !

Washington avait alors tenté de passer en force devant ces obstacles en évoquant la levée de son embargo sur le dollar et l’accès au circuit du dollar (pour obtenir l’adhésion des Européens), puis sa propre entrée en scène par un possible contrat de Boeing avec les mollahs, signifiant la normalisation des relations entre les deux pays, un processus d’ouverture et de « démocratisation reconnue par Washington » permettant aux mollahs et associés d’espérer une certaine immunité et la possibilité de partir sans peur. Ils s’étaient tous accrochés à cette illusion et avaient tous cessé leurs oppositions aux marchandages pour bénéficier de ce plan qui n’avait aucune garantie.

Un deal se profitait à l’horizon ! Washington qui pouvait enfin espérer une révolution de couleur en faveur de ses pions islamo-bcbg. Il avait alors encore tenté d’impliquer les mollahs & associés dans ses plans anti-Assad pour les sauver des accusations des Arabes.

Les Français inquiets pour leurs contrats avaient fait mine de revenir pleinement en Iran. Les Russes avaient fait mine de donner les S-300 pour saboter le deal. Les mollahs qui n’ont pas confiance aux Américains pour avoirs toujours trahis leurs propres alliés (le Shah, Moubarak, Ben Ali) avaient profité de ses filons de soutien pour tenir tête à Washington et obtenir plus de garanties de sécurité fermes et au lieu des immunités supposées de facto.

Washington qui ne peut le leur accorder a été très fâché par leur attitude. Ils les avaient punis légèrement en reprenant la promesse de l’accès au circuit du dollar pour les ramener à la raison.

En l’absence d’un changement, Washington avait souligné ses limites en leur rappelant leur passé terroriste par un arrêt de sa Cour suprême ordonnant la saisie de 1,8 milliards de dollars de leurs avoirs européens pour leurs premiers attentats internationaux au Beyrouth en 1983. Washington les menaçait au passage de rouvrir les autres dossiers de terrorisme qui les conduiront tous devant les tribunaux internationaux...

Mais, Washington a gardé cette option en réserve, car cela pouvait aussi bloquer définitivement le deal qu’il recherche, proposant le dialogue. Les mollahs, conscients de l’intérêt de Washington pour ce deal et la gravité de situation pour eux-mêmes, ont accepté ce dialogue sous la menace d’être arrêtés et pendus !

Les chefs Pasdaran, qui sont en première ligne des accusations de terrorisme, ont craint d’être sacrifiés par les mollahs. Ils ont alors tiré sans ramdam un missile capable de porter une tête nucléaire, lançant un avertissement discret, qu’ils pourraient enflammer la région, dans l’espoir de faire reculer Washington et de se faire inviter dans le deal ! Washington a esquivé. Moscou a révélé le tir. Washington a encore nié...

Les chefs Pasdaran ont tenté de retourner leur veste en faveur Washington, mais en l’absence d’une réaction positive de sa part, ils ont changé encore de position se disant fidèle au clergé pour bénéficier à ses côtés de l’arrangement nécessaire avec Washington.

Les 5-1 ont alors bloqué tout arrangement en insistant sur leur rôle onusien (processus 5+1). Les mollahs coincés entre les 5-1 et les chefs Pasdaran devenus instables par peur ont tenté de se maintenir et débloquer la situation en appelant à l’unité et choisissant la fuite en avant en dénigrant le TNP et évoquant implicitement le droit au nucléaire militaire !

Washington a esquivé leur propos en insistant sur la neutralisation technique de leur accès à la bombe grâce au dialogue (combinant les sanctions et les menaces). Kerry a également parlé du droit au business avec les mollahs, donc l’accès au circuit du dollar avant une dernière rencontre avec Zarif et de nouvelles médiations notamment via le président sud-africain Zuma pour éloigner le régime de sa focalisation encombrante sur le Moyen-Orient.

© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, les mollahs devaient recevoir Zuma, mais aussi organiser le 2nd tour de leurs élections dont l’issue est de définir leur tendance politique pour les 4 prochaines années. Ils devaient célébrer l’échec, grâce à Dieu, de la mission militaire américaine de libération des otages. Leurs choix étaient déterminants.

Ils ont continué à parler du Moyen-Orient lors de la visite de Zuma, convaincus que leur ingérence nuisible à tout deal était le meilleur moyen de pression sur Washington ! Ils ont aussi gardé le flou sur l’issue des élections, essayant aussi de faire pression sur Washington ! Ils ont néanmoins montré leur intérêt pour le deal et de fait le choix d’un Parlement s’affichant comme modéré en oubliant délibérément de célébrer l’échec de la mission américaine de libération des otages en 1980.

Washington excédé par ses manœuvres qui pouvaient saboter son deal pour la reprise en main du régime a durci le ton, en confirmant son soutien le verdict du terrorisme des mollahs ou en évoquant le dernier missile des chefs Pasdaran.

Les mollahs ont alors fait un pas vers Moscou dans l’espoir d’obtenir les S-300 et relancer le chantage diplomatique avec Washington. Larijani a aussi fait un pas vers la Chine en lançant des pics contre Washington. Mais aucun n’a réussi à provoquer une escalade.

Les mollahs coincés dans leurs échecs devaient nécessairement donner la victoire à leurs soi-disant modérés. Mais cela ne pouvait qu’accentuer la panique de chefs Pasdaran, des fondamentalistes, les ripoux enrichis dans leur sillage et sur le dos du peuple. Pour les rassurer, les mollahs ont écrit au pion onusien de Washington, Ban Ki-moon, demandant son intervention contre la saisie, dans l’espoir d’une réponse positive de sa part montrant la disposition de Washington d’annuler le verdict devenu une source de tensions fatales pour le deal.

Washington n’a pas annulé le verdict par un jeu judiciaire, mais il a montré sa satisfaction par l’annonce d’une possible médiation de Ban Ki-moon et l’arrivée d’un médiateur de premier plan la Corée du Sud, pour un deal facile basé sur la rupture du régime avec la Corée du Nord (avec qui il n’a que peu très de relations utiles).

Les mollahs ont vu dans ce geste un aveu de faiblesse de Washington et ont fini la semaine sans annoncer de résultats dans l’espoir d’arracher un deal avec des garanties fermes pour leur sécurité en Iran et hors Iran.

© IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, les mollahs devaient enfin annoncer les résultats ! Ils ont tardé à venir ! Ils attendaient le représentant de la Corée du Sud ! Mais, dans l’attente des tensions inattendues sont apparues au sein du régime et chez ses vrais alliés islamistes qui pouvaient être sacrifiés dans le deal ! In fine, les mollahs ont dû reculer pour éviter de couler avant d’arriver à leurs chères garanties américaines de sécurité. Voici le récit en images d’une semaine de guerres internes dans la sphère islamo-révolutionnaire des mollahs, empêchant ces derniers de pactiser avec l’ennemi pour sauver leurs peaux. Ils ont détesté. Nous avons adoré. Vous allez adorer.

Cette analyse a été diffusée en persan vers Iran le dimanche 8 mai 2016 à 20h via la chaîne indépendante Radio Bidari (Eveil) basée en Suède.




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