Dialogue | On n’en parle sans cesse en France (à tous les niveaux), mais cela est impossible ! Les mollahs ne peuvent pas coopérer avec les Occidentaux et notamment avec Biden, car ils sont dans une contradiction fondamentale avec les démocrates américains.
© IRAN-RESIST.ORG

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Les mollahs ont pris le pouvoir en Iran en 1979 au détriment des pions islamistes des démocrates américains dans la révolution islamique façonnée par ces derniers.

Les mollahs ont aussi rompu les relations avec les États-Unis pour empêcher la présence d’un réseau américain en Iran. Ils ne peuvent accepter aucun apaisement, car cela les exposerait à une infiltration fatale.

Dès lors, ils ont toujours louvoyé entre terrorisme [1] anti-occidental (au Moyen-Orient, à l’entrée du golfe Persique et du Mer Rouge (via les Houthis), mais aussi en Europe et en Afrique du nord...) et dialogue (manœuvres dilatoires diplomatiques [2]) avec les Européens et les démocrates pour s’éviter de nouvelles sanctions. C’est ce que nous voyons en ce moment.

Trump avait annulé le projet démocrate d’un État islamique en Iran en alourdissant les sanctions contre les mollahs et en aidant le peuple qui les rejette à 99%.

Comme preuves, on peut citer la grève générale qui paralyse le régime depuis des mois [3], des manifestations anti-régime chaque jour dans toutes les villes, ou bien le boycott populaire à 100% de leurs dernières manifestations officielles [4], l’annulation de leurs dernières élections au prétexte de Covid-19 et la fuite massive des plus hauts collaborateurs du régime vers la Turquie ou le Canada.

Mais Biden [5] et ses amis démocrates [6] ont ravivé le projet impossible d’un État islamique en Iran malgré la décomposition du régime et les insultes quotidiennes des Iraniens contre l’Islam et ses grandes figures.

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Appli d’élections Clubhouse| C’est conformément à cet intérêt irréaliste des démocrates qu’un grand nombre de médias étrangers de pays alliés aux démocrates parlent de l’engouement des Iraniens pour les prochaines présidentielles pour donner de légitimité politique à l’islam au pouvoir. Le Monde, partenaire historique des démocrates lors de la révolution islamique et depuis ou encore La Croix, partenaire des faux opposants made in mollahs, évoquent ainsi d’une appli très populaire pour les élections à venir !
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Or, 90% des Iraniens sont sous le seuil de la pauvreté et n’ont pas de téléphone portable et encore moins d’ordinateur fixe ou portable !

Les mollahs s’adressent en fait à une petite frange de proches collaborateurs qui doivent leur rester fidèles, car en raison d’un passé sanglant ils ne peuvent pas les lâcher.

Mais parmi ces 10% de damnés, peu peuvent avoir accès l’appli évoquée, car le prix pour un accès mensuel est équivalent à 20% de leur salaire moyen. C’est pourquoi le jeune barbu qui consulte l’appli à une terrasse est une fantaisie de la Croix et son « journaliste ».
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Les Iraniens décrivent leur pays comme une cocotte minute en instance d’explosion.

Les mollahs sont eux-mêmes à ce point désespérés qu’ils ont ameuté leurs artistes officiels comme le cinéaste Rasoulof pour lancer une nouvelle fausse opposition (et gagner le soutien de Cannes où le régime à un bon réseau), qui se dit opposée à la prétendue et imaginaire alliance du régime avec la Chine !

Nous avons déjà évoqué cette alliance imaginaire dans notre précédent article. La présente « fausse opposition » [7] tend à confirmer l’existance de ce soutien imaginaire et de fait rassurer les partisans du régime et aussi sauver Rohani en accusant son ministre des Affaires étrangères ou le Guide d’avoir signer le prétendu accord. Des figures anciennes mais peu exposés du régime viennent d’intégrer cette nouvelle fausse opposition.

Cela n’a aucun sens car selon les lois du régime, les contrats avec les pays étrangers sont gérés par le Conseil de discernement de l’intérêt du régime où siègent Rohani et son MAE ainsi que certains de ceux qui dénoncent le contrat imaginaire avec la Chine).

Cependant, Rasoulof et ses amis ne demandent aucune manifestation contre ce contrat imaginaire au bénéfice de gens moins vus du régime, de peur que son contrôle ne lui échappe et n’entraîne la fin du régime.

Mais quiconque sera candidat devra organiser des rassemblements qui seront des occasions en or pour le peuple (ce fut déjà le cas lors des précédentes présidentilles) et de fait, ceux qui seront en lice pour sauver le régime risquent de devenir ses fossoyeurs.

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Mais où seront les journalistes étrangers ? Sans doute aux abonnés absents ou mieux encore sur leur appli Clubhouse dans les club house du régime pour diffuser des fake news afin de priver cet élan populaire du soutien des millions d’Européens dans l’espoir que le régime persiste.

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