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Iran : Boycott à 100% & Coronavirus à 30% vs les mollahs !
24.02.2020

Il y a le pourcentage le plus élevé de morts par coronavirus en Iran, soit 30% de morts selon le régime contre 2,9% en Chine ! Est-ce que l’Iran va devenir le foyer le plus important de ce virus ? La réponse est négative, car il y a tout de même peu de cas et les mollahs ont eux-mêmes participé aux rumeurs de risque d’endémie pour expliquer un nouveau boycott massif de leurs élections et continuent encore par intermittence pour faire diversion après cet échec qui a souligné leur impuissance et a aussi engendré des effets internationaux très négatifs qu’ils ne soupçonnaient pas. Le coronavirus et son exploitation malsaine par les mollahs pourraient aggraver le désaveu de ces derniers et in fine entraîner leur chute.



Un boycott attendu et inévitable| Vendredi dernier, les mollahs espéraient faire pression sur les Européens et les démocrates américains en annonçant comme résultats du premier tour de leurs soi-disant élections législatives une victoire des conservateurs hostiles à Rohani, pour victimiser au passage ce vieux terroriste et en faire un interlocuteur valable au sein du régime !

Mais, ce vieux plan de valorisation des soi-disant réformateurs du régime, qui sont d’ailleurs tous issus du secteur terrorisme du régime, a échoué par un appel au boycott de prince Reza Pahlavi, dont le nom est scandé dans les manifestations anti-régime. Tous les groupes de l’opposition ont suivi le prince qui a toujours mis en avant les intérêts du peuple, qui ne réclame pas le retour de la monarchie constitutionnelle et qui propose la tenue d’un référendum en présence des observateurs étrangers pour le choix entre une République et la royauté pour l’avenir de l’Iran.

Ceci dit, du fait de la réhabilitation de son père et son grand-père par leurs anciens ennemis gauchistes et la révélation de tout ce qu’ils ont accompli et leur innocence des crimes ou trahisons que l’on leur avait attribués à tort, personne n’imagine un succès de la république et une grande partie des républicains le veulent comme le prochain président d’une république laïque iranienne.

Du fait de cette popularité, aucun mouvement d’opposition ne lui a reproché de se mettre en avant pour l’appel au boycott des élections qui devaient avoir lieu. Tous les groupes d’opposition ont appuyé cet appel sur les réseaux sociaux.

Les mollahs n’ont pas pu promouvoir leur scénario de revalorisation de leurs faux réformateurs, car ces candidats, validés ou invalidés, n’ont pas été applaudis et soutenus lors de leur campagne, car ils ont soutenu la multiplication par 3 du prix des carburants et la répression des manifestations de contestation populaire.

Ces candidats soi-disant réformateurs censés sauver le régime n’ont également pas obtenu le soutien de ses proches collaborateurs, car ces derniers sont souvent envie de fuir, seuls ou en famille avec leur capital et les réformateurs aident le régime à les empêcher à sortir leurs capitaux, à les arrêter, à les condamner à mort ou les agresser. Ainsi dernièrement, ces réformateurs ne se sont pas fait entendre quand les mollahs ont abattu un avion avec à bord 176 jeunes nantis en fuite avec quelques sacs de dollars.

Ce manque de soutien a convaincu les mollahs qu’ils ne pourraient pas compter sur la présence des proches collaborateurs ou proches profiteurs de leur régime pour remplir quelques bureaux de vote. Le manque de ’’Like’’ sur le Twitter les a aussi convaincus qu’ils n’avaient plus le soutien de leurs jeunes geeks pour diffuser des images d’archives et sauver leur scénario électoral destiné à liguer les Européens et les démocrates contre Trump !

Rumeur de coronavirus pour expliquer le boycott| Les mollahs paniqués à l’idée du boycott et le désavoeu qu’ils auraient du mal à cacher ou à nier, boycott qui ferait voler en éclat leur propagande sur leur popularité et sur celle de Soleymani, ont alors diffusé par de faux comptes royalistes, comme Babak Taghvaee, des rumeurs de risque de contamination par coronavirus avec une vidéo intitulée l’arrivée de Chinois à l’aéroport de Téhéran sans aucune vérification médicale. Mais on n’y voyait rien de précis et par ailleurs qui aurait pu le prendre sans être arrêté ?

À la veille, des élections, les mollahs ont évoqué par rumeurs plusieurs morts, portant le taux de la mortalité en Iran à 30% soit dix fois plus qu’en Chine. On a eu aussi de soi-disant mort en hôpital en direct d’enfants contaminés, alors que selon les études, ce virus ne tue que des personnes très âgées souffrants de maladies cardiovasculaires [1]. Par ailleurs, on ne voit aucun décor médical ou la présence d’un personnel médical sur ces images. Ce qui est incongru même en Iran car malgré des salaires bas et le manque de soutien du régime, les infirmières et les médecins iraniens font de leur mieux !


© IRAN-RESIST. ORG

Puis, ils se sont voulus rassurants en créant une cellule de lutte contre la contamination dans 11 villes importantes du pays, pour expliquer aux Occidentaux la baisse de la participation à leurs élections.

Mais ils n’ont pas renoncé à leur scénario de chantage diplomatique, car ils ont aussi annoncé une bonne participation et ont diffusé des images d’eux mêmes en train de voter parmi des Iraniens. Mais personne ne portait de masque. Ce qui signifiait qu’il n’y avait pas d’épidémie et aussi pas d’électeurs, mais des images d’archives.

Les opposants basés en Iran ont alors révélé un boycott à 100% des éléctions dans l’ensemble du pays. Ils ont montré des rues complètement vides ! Ils ont démontré que tous les Iraniens, y compris les membres du clergé et de la milice, étaient aussi restés chez eux pour que leurs images ne soient pas exploitées par le régime. Ils ont démontré un boycott presque à 100% du régime !

1er effet international de ce boycott à 100% avant la clôture des bureaux| Les Européens ont compris que le régime était boycotté et n’avait aucun moyen de se faire obéir. Il était facile de constater l’ampleur des dégâts à Téhéran. L’ambassadeur des Pays-Bas s’est aussi rendu à Ispahan pour vérifier le boycott dans cette ville, qui jadis fut le premier soutien à Khomeiny avant la révolution islamique. Il n’a pu voir aucun électeur dans les rues.

Les Européens qui ont investi beaucoup de dollars sur les mollahs ont craint pour leurs investissements. Ils auraient sans doute préféré que les mollahs oublient leur scénario de chantage politicien avec des apparitions de leurs faux réformateurs, mais les patrons du régime n’ont pas changé de ligne. Les Européens opposés à l’isolement des mollahs (comme le veut Trump) ont alors pris une décision majeure en se joignant au vote dans le sens des attentes de Trump pour le retour des mollahs sur la liste noire du FATF pour n’avoir pas renoncé à leur terrorisme et aux liens financiers avec différents groupes terroristes islamiques ou autres (pour assurer leur impunité).

On a eu l’impression que le terrorisme des mollahs était acceptable tant qu’ils pouvaient se maintenir au pouvoir grâce à une poignée de miliciens.

Le boycott à 100% qui a souligné leur isolement a eu raison de ce soutien malsain des Européens. Ils ont voté la fin de toute revenue en dollar et toute coopération financière et bancaire avec les mollahs pour au passage plaire à Trump dans l’espoir de profiter de sa victoire sur les mollahs et s’assurer d’une part du gâteau iranien.

Les résolutions du FATF étant votées à l’unanimité, les mollahs ont aussi compris que tous les pays membres avaient voté contre eux et qu’ils ne pourraient pas trouver des remplaçants pour les gros partenaires perdus. Ils ont donc été désavoués le même jour à 100% en Iran et dans le monde !

Nouvelles fausses rumeurs et nouvelles mauvaises conséquences pour le régime| Les mollahs désavoués en Iran et hors Iran ont caché leur retour sur la liste noire du FATF qui les prive de tout revenue en dollar et de toute relation avec les banques internationales. Ils ont insinué un regain de mobilisation en leur faveur en repoussant la fermeture des bureaux et ont aussi démenti officiellement l’endémie annoncée et même l’existence des cas de coronavirus en Iran et la nécessité du port de masque (... pour être libres de diffuser des images d’afflux d’électeurs à leurs bureaux de vote).


© IRAN-RESIST.ORG

Mais les Iraniens ont aussi oublié d’aller acheter du pain et ont privé les mollahs d’images faisant état d’un afflux tardif dans les bureaux de vote !

Cependant, le démenti des mollahs a paniqué les Iraniens, car ces derniers mentent toujours quand ils sont dépassés par une catastrophe naturelle avec de lourdes conséquences sanitaires.

Dans une ville du nord, les habitants touchés par la grippe ont craint d’être contaminés par le coronavirus mortel à 30% des mollahs et se sont rassemblés devant l’hôpital de leur ville pour demander des nouvelles de leurs proches admis en ayant de possibles symptômes de coronavirus. Les mollahs ont demandé la dispersion des manifestants par peur que d’autres rassemblements aient lieu ailleurs et ont engendré une émeute et plus de panique !


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Tout le monde a conclu qu’il y avait une épidémie qui devait s’aggraver en raison du manque d’hygiène dans les hôpitaux publics auxquels les mollahs n’accordent pas les budgets nécessaires.

Les groupes opposants ont semé la panique parmi les riches du régime en affirmant qu’ils étaient les plus exposés, car le virus était arrivé en Iran, car ils embauchent des ouvriers chinois !

Le régime a d’abord pensé à ses proches et a tenté de les rassurer en privant l’accès général aux masques en multipliant par 20 leur prix (soit 7% du salaire des 98% des ménages qui sont déjà sous le seuil de la pauvreté) !

Ce choix bien emblématique des mollahs a amplifié la panique interne et aussi le risque de l’endémie dans le pays. Tous les groupes d’opposants ont lancé des appels au boycott de tous les lieux publics, notamment les écoles, les universités et des lieux de travail et ont aussi demandé la mobilisation pour abattre les mollahs et leur régime avant que tout le monde meurt par leur faute !

Ces agitations, le manque délibéré de transparence par les mollahs et le refus de distribution de masques dans les zones déjà exposées au virus ont aussi poussé les pays voisins, dont l’Irak, à fermer leur frontière et suspendre tous les vols provenant d’Iran.

Panique & Embargo| Les mollahs qui avaient été boycottés par 100% des Iraniens, ainsi que 100% de leurs collaborateurs, mais aussi lâchés par tous leurs investisseurs étrangers se sont vus bloqués à domicile, privés de leur couloir de fuite, face à une masse qui veut leur chute.

Pour minimiser la mobilisation passive à leur encontre, les mollahs ont pris les devants en annonçant la fermeture de certains lieux publics, mais cela a convaincu davantage les gens que le pays était menacé par le virus chinois !

Dans la foulée, la terre a tremblé gravement dans le nord-ouest du pays provoquant de larges destructions jusqu’à 90% dans 26 villages. La Turquie a annoncé 9 morts à 150 km de l’épicentre de ce séisme en Iran, mais les mollahs ont comme d’habitude nié l’existence de victimes en Iran pour ne rien dépenser pour les secours et ont encore confirmé que leur seule priorité était leur argent pour leur avenir.

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Les médias du régime ont zappé les défaites du régime et ses laissés pour compte sous des décombres ou dans la panique de coronavirus en se consacrant aux élections, en annonçant une participation de 40% à ce premier tour et une meilleure participation au second tour prévu dans 2 mois ! Mais un journal soi-disant réformateur a contredit cette version en annonçant seulement 16% de participation au premier tour, ce qui est déjà trop au vu du boycott constaté, mais laisse entrevoir que certains responsables seraient prêts à désavouer le régime pour sauver leur peau. Cela pourrait aussi être une manœuvre pour tromper les Iraniens et disperser leur mobilisation passive avant qu’elle ne s’active.

Les Iraniens sont conscients de ces ruses et nous doutons que la reconnaissance partielle de la défaite du régime sans la reconnaissance de leur boycott, de leur victoire, et des changements en profondeur, puisse les démobiliser.

Options et conclusions| Vendredi dernier, les mollahs ont perdu leur légitimité par un boycott à 100% de leurs élections par les Iraniens et par le désaveu à 100% de leurs proches ! Ils ont aussi perdu la confiance de leurs assureurs européens. Ils ont aussi engendré la base d’une nouvelle contestation et d’un nouvel embargo en jouant aussi avec les rumeurs malsaines d’endémie et de pandémie  !

Ils doivent calmer le jeu et trouver une entente avec les Européens, mais ils ne peuvent renoncer à leur terrorisme par peur de se retrouver devant une cour internationale surtout après la récente exhumation des preuves de leurs soutiens à toutes les formes de terrorisme  ! Ils doivent aussi passer la main en Iran pour éviter un nouveau soulèvement, mais ils ont trop peur de se trouver devant les tribunaux iraniens ou mourir dans un bain de sang.

Finalement, ils n’ont pas d’options viables. C’est pourquoi malgré le rejet de leurs ruses et leurs promesses périmées, ils continuent d’en jouer dans l’espoir d’un miracle. Ils continuent aussi à jouer des rumeurs de pandémie pour sortir de leur isolement pour terrorisme !

Mais Trump étant sur la bonne voie pour une seconde élection grâce à ses succès, les mollahs ne peuvent pas espérer un miracle international. Par ailleurs, leur rumeur d’endémie risque de provoquer un soulèvement.

Les Européens pourraient leur offrir des masques, mais ils ne le feront pas, car ils veulent être du côté de vainqueurs. Par ailleurs, il n’y a pas eu un boycott à 100% pour des masques pour combattre une endémie plutôt imaginaire : les Iraniens ont dit NON à 100% au régime et tous ses mensonges. Rien ne sauvera les mollahs même leur rumeur de coronavirus hybride et mortel à 30% ou plus. Elle risque même de les plomber davantage et déclencher une nouvelle contestation active et fatale de tous ceux qui leur ont dit NON

Un boycott à 100% et la mortalité de coronavirus à 30% sont synonymes de l’effondrement prochain du régime, de la trahison de ses derniers collaborateurs, de la fuite de ses responsables et le probable suicide de ces dirigeants au fond de leur bunker ou pendant leur fuite désespérée.

© IRAN-RESIST.ORG
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[1Coronavirus : mortalité, âge, contagion

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