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Iran : La semaine en images n°387
Le régime coincé dans le piège des 5-1 !

10.08.2015


Nouveau Résumé Historique (écrit le 23.07.2015)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washingtonton. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres frondes internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables des Pasdaran et des affairistes paniqués du régime. Rohani a dû s’allier aux Frères Larijani qui contrôlent les pouvoirs judiciaire et législatif pour contrer l’hostilité des chefs Pasdaran. Mais il ne leur a accordé aucune place à la table des marchandages avec Washington. En moins de 6 mois après l’arrivée de Rohani, le système est devenu très instable.

Washington qui a besoin d’un Iran islamique a alors proposé le GEL des SANCTIONS. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan implicite d’arrangement avec les mollahs en imposant des critères de coopération inacceptables aux mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève.

Rohani incapable de réussir ses paris | Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’y est pas parvenu. Les sanctions ont persisté. Les pénuries, la récession, les grèves et les ruptures internes se sont amplifiés. La contestation radicale du régime par le mouvement anti-voile a pu se développer grâce au manque de policiers et de Pasdaran fidèles. Dès lors, Rohani a souvent été contesté par ses rivaux les Larijani et les Pasdaran. Ils espéraient le virer pour prendre sa place et accéder aux marchandages avec Washington.

Rohani a alors tenté de relancer le Mouvement Vert mais ce projet voué à l’échec n’a pas trouvé de volontaires.

Washington a eu peu que ces échecs de Rohani et l’envie de fuite de ses rivaux détruisent le régime islamique utile à ses projets. Il a été même amené à tenter de dé-diaboliser les mollahs terroristes en les faisant participer à ses opérations contre le terrorisme islamique régional.

Rohani et ses patrons cléricaux terroristes ont pris cela pour de la faiblesse. Ils se sont approchés de leurs rivaux pour relancer le Mouvement Vert mais ce projet voué à l’échec n’a pas trouvé de volontaire. Ensemble,ils ont aussi oeuvré pour le retour au terrorisme islamique régional, mais la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Enfin, ensemble ils ont baissé le prix du gaz à 1/60e du prix mondial pour attirer les investisseurs Européens et exploser le groupe 5+1. Mais la Russie a menacé les Européens d’arrêter ses livraisons de gaz ! Il est devenu clair que le régime n’avait plus le joker tactique énergétique. Il est devenu clair que le régime n’avait plus les jokers de la fausse opposition, du terrorisme et du pétrole bradé. La panique interne s’est intensifiée se traduisant par un nouveau crash boursier : La bourse a chuté de plus de 80% ! Le 36e anniversaire de la révolution islamique a réuni seulement 150 figurants à Téhéran !

Washington a alors intensifié ses efforts pour la dé-diabolisation des mollahs et a tenté d’acheter leur départ par ses médiations commerciales via ses alliés de second ordre. Le conflit (évident) des grandes puissances sur l’Iran est ainsi devenu l’opposition entre deux fuites avant !

Les intérêts pétroliers des autres pays des 5+1, notamment les Anglais et les Russes, étaient en danger. Lors des négociations à Lausanne, sur la poursuite du Processus de Genève, les Anglais et les Russes se sont unis avec les Français, les Allemands et les Chinois, exigeant un nouveau processus d’engagements nucléaires très stricts notamment avec des inspections exposant les hauts dirigeants du régime... afin de les braquer et de fait, neutraliser les efforts de Washington.

Les mollahs ont dû accepter les objectifs imposés par le front anti deal car il était composé par les 4 membres permanents du Conseil de Sécurité (que nous appellerons les « 5-1 »), en espérant adoucir les sanctions signer des contrats puis tout remettre en cause afin d’exploser les 5+1 et retrouver Washington pour exiger de sa part des garanties de sécurité avec une escalade sur le thème de la prolifération avec le chantage d’un Moyen-Orient totalement nucléarisé et instable, nuisant à ses intérêts. Une diplomatie qui n’a jamais fonctionné : la panique interne s’est intensifiée se traduisant par un nouveau crash boursier !

Les mollahs ont immédiatement remis en cause leur engagement pour relancer le processus d’escalade bénéfique à leurs intérêts : en annonçant qu’ils avaient négocié et obtenu l’annulation de toutes les sanctions ! La panique interne s’est encore plus intensifiée se traduisant par un nouveau crash boursier !

Washington a esquivé la confrontation et a repris sa propre fuite en avant en dénigrant les Saoudiens pour plaire aux mollahs. Mais ces derniers n’ont pu accepter car le peuple iranien rejette l’islam. Washington a alors zappé les mollahs a tenté de briser l’union des « 5-1 » en autorisant des investissements en Iran via des pays liés aux membres de ce groupe. Mais ces derniers ne sont pas laissés duper. La panique interne s’est intensifiée se traduisant par un nouveau crash boursier !

Les mollahs de plus en plus contestés et appauvris par les crashs ont aussi tenté de diviser les « 5-1 » (grâce à des propositions de contrats) pour les éliminer du jeu et retrouver Washington et leur bras fer qui ne fonctionne pas... La panique interne s’est intensifiée se traduisant par un nouveau crash boursier !

De plus, les 5-1 ont tenu bon malgré quelques erreurs. Ils ont confirmé leur opposition à un rapproche entre Washington et les mollahs en insistant sur les inspections que les mollahs et leurs associés paniqués refusent. La panique interne s’est intensifiée se traduisant par un nouveau crash boursier !

Washington a tenté de doubler les 5-1 en évoquant un soutien passager à un projet Israélo-Saoudien de Changement de régime avant de diminuer ses exigences d’inspection, insinuant leur remplacement par une purge interne, permettant d’une part la fin des sanctions des « 5-1 », et permettant d’autre part, le départ en toute sécurité des mollahs, impopulaires en Iran, vers un exil doré dans les Emirats Arabes Unis !

L’idée d’être sacrifiés par une purge : la panique interne s’est intensifiée se traduisant par un nouveau crash boursier ! Les rivaux internes des mollahs ont aussi rejeté le deal car ils pouvaient être sacrifiés dans la purge. Parmi eux Ali Larijani a adopté une loi insistant sur la préservation des acquis nucléaires du régime + l’annulation de toutes les sanctions comme lignes rouges du régime pour contrer les marchandages occultes des mollahs dans leurs seuls intérêts dans les négociations qui arrivaient à termes du délai qui leur étaient accordé. La panique s’est calmée un peu

Rohani a cependant rejeté cette loi qui limitait son rôle car elle allait réduire son rôle décisive dans les négociations, mais le clergé a désavoué son pion pour valider la loi afin d’éviter le retour de la panique qui ronge ses maigres réserves en dollar.

Mais le clergé devait aussi réussir dans sa mission qu’est de trouver une issue pour le régime en faillite et très contesté. Ils devaient exploser les 5-1 pour retrouver Washington et retrouver rapidement Washington dans le bras de fer pour obtenir une fuite sécurisé du pays !


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La semaine dernière, Rohani n’a cessé de promettre la victoire aux paniqués ! Alors que ses rivaux ne cessaient de souligner son incapacité. Désespéré, le clergé a avancé d’une semaine la journée anti-Israélienne de Qods pour provoquer le clash nécessaire à une escalade ! Mais Washington et les 5-1 ont ignoré cette provocation pour le pas laisser les mollahs mener le jeu. Ces derniers ont sollicité l’aide de la Russie et de la Chine, mais ne l’ont pas obtenu. Ces deux super-puissances ont même insisté pour la soumission des mollahs à leurs objectifs empêchant tout deal avec Washington. La panique interne s’est intensifiée se traduisant par un nouveau crash boursier !

Washington désespéré par ces agitations susceptibles de renverser le régime islamique a implicitement proposé un partenariat régionale durable aux mollahs en évoquant un dialogue sur la Syrie en cas d’un deal sur le nucléaire. Le clergé a accepté par un discours du Guide affirmant que le Jihad était avant tout un acte intérieur. Le clergé devait aussi désigner des bouc-émissaires pour ces années de conflits terroristes anti-israéliennes. Les Chefs Pasdaran et Ali Larijani ont insisté sur le rôle décisif du Parlement pour saboter cette solution qui pouvait entraîner leur purge ! L’idée d’une purge a aussi provoqué une nouvelle panique boursière !

Finalement mardi dernier, le clergé désemparé a enfin choisi avec l’accord implicite de ses rivaux une solution à la Genevoise : ses négociateurs ont accepté à les objectifs imposés par les « 5-1 », pour adoucir les sanctions (afin de calmer la panique) et aussi jouer sur les concurrences commerciales pour exploser les 5-1 et retrouver rapidement Washington dans le bras de fer pour obtenir une fuite sécurisé du pays !

La panique a explosé : tout le monde vendait ! +300% de ventes ! Les ventes ont dépassé selon les sources officielles 1000 milliards tomans alors 33% des entreprises encore actives à la bourse étaient exclues de vente pour limiter la casse. Ce crash a coûté 345 millions dollars d’or ou de devises aux mollahs !

Le navire en détresse du régime avait échoué après 2 ans de gestion monomaniaque de Rohani (copiée collée de la diplomatie défectueuse de Rafsandjani) ! Les autres clans ne pouvaient rien car ils avaient saboté les solutions (américaines) de sorties pour valider cette politique de base et son dernier avatar !

Puisque la phase 1 était un fiasco ! Rohani a tenté de lacer la phase 2 e affirmant avoir soumis les Américains ! Washington l’a ignoré empêchant le régime de mener le jeu. Les « 5-1 » ont surpris le régime en promettant l’adoption rapide d’une résolution au Conseil de Sécurité de l’ONU pour entériner les engagements des mollahs & co. et bloquer leurs plans d’évasion, mais aussi pour entériner leur victoire sur
Washington et l’empêcher de revenir à un régime de sanction directe pour prendre la direction du conflit ! Le régime s’est retrouvé sans option de rechange, dans une impasse et face à une nouvelle phase de crises et de paniques !


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Cette semaine, La situation devait se dégrader aussi en fin de la semaine en raison du boycott de la prière collective publique (nationale) de la fin du Ramadan par le peuple qui rejette l’islam et par ses derniers fidèles (qui n’osent pas s’afficher). C’est pourquoi Rohani mais aussi ses rivaux devaient se surpasser en provocation pour exploser les 5+1 (et les 5-1) et réussir à générer une escalade bénéfique au régime. Le succès n’a pas été au rendez-vous et le régime a eu une semaine bien difficile avec de nombreuses crises graves et crashs spectaculaires !

Etant donné que dans notre précédente analyse, nous avons suivi le régime sur une dizaine de jours jusqu’à mardi et la fin des négociations, cette fois, l’actualité oblige, cette analyse suivra la régime de son engagement dans le piège mortel des 5-1 jusqu’à l’adoption lundi soir de la résolution qui a entériner leur défaite.

Cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le jeudi 23 Juillet 2015 via la chaîne indépendante NEDA-TV. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur la page Facebook de NEDA-TV.



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La semaine dernière (4-14 Juillet 2015 / 13-23 Tir 1394), les mollahs & co. arrivaient à la fin du délai accordé aux négociations dans le cadre des accords de Genève puis de Lausanne. Etant très impopulaires et en difficulté, leur priorité était d’exploser ces cadres pour parvenir à retrouver Washington et par un jeu d’escalade régionale à l’obliger à leur accorder une fuite sécurisée d’Iran où ils n’ont plus que des ennemis.

Mais les 5-1 ou encore Washington évitaient le clash tactique souhaité par les mollahs afin qu’ils ne puissent leur échapper. Washington espérant un deal accordait alors de nouveaux délais à la négociation et évoquait des coopérations futures. Mais les 5-1 ont freiné la tendance pour rappeler leur suprématie via le Conseil de Sécurité de l’ONU et afin de s’assurer qu’ils seraient les gagnants finaux de toutes ces manœuvres ratées des mollahs et de Washington et enfin, les décideurs pour l’exploitation des richesses iraniennes.

Les mollahs désespérés par l’unité des 5-1 et l’incapacité de leur pion Rohani et leur négociateur Zarif à trouver les moyens de provoquer un clash ont avancé la date de la journée anti-israélienne de Qods en soutien aux négociations pour le droit à l’enrichissement et aux missiles balistiques, pour insinuer une volonté de guerre atomique contre Israël et provoquer un méga clash ! D’une part la participation a été très basse et d’autre part, personne ne s’est focalisé sur leur combinaison d’insinuations et il n’y eut aucune escalade. Le résultat a été une nouvelle série de crash alors que le régime arrivait à la fin des délais à rallonges accordés par Washington à la négociation.

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Finalement mardi dernier(14 Juillet 2015-23 Tir 1394), quelques heures après la fin de la dernière date-butoir accordée par Washington et acceptée par les 5-1 et surtout après l’échec de toutes les options de provocation, le clergé désemparé a enfin choisi avec l’accord implicite de ses rivaux une solution à la Genevoise : ses négociateurs ont accepté à les objectifs imposés par les « 5-1 », pour adoucir les sanctions (afin de calmer la panique) et aussi jouer sur les concurrences commerciales pour exploser les 5-1 et retrouver rapidement Washington dans le bras de fer pour obtenir une fuite sécurisé du pays !

Dans la matinée, le groupe 5+1 a annoncé la Finalisation d’un Plan global d’action conjoint (Joint Comprehensive Plan of Action / JCPOA ou BARJAM en iranien) ainsi que la signature un programme de coopération avec l’AIEA l’autorisant à toutes les inspections nécessaires pour établir le pacifisme du programme nucléaire du régime. Un plan qui n’avait déjà échoué à maintes reprises !

Une lecture rapide du JCPOA mis online par les Russes a permis de constater que les mollahs avaient accepté via leurs négociateurs tout ce qu’ils avaient auparavant sans cesse refusé par souci de parvenir à une une escalade tactique vitale pour leur avenir. Les Américains et les 5-1 pouvaient accéder à tous les secrets du régime et de ses responsables. Tout le monde dans le régime se trouvait en danger par les Américains et les 5-1. Tout le monde dans le régime pouvait faire les frais de ce choix qui en plus n’avait aucune garantie de succès.

La panique a explosé : tout le monde vendait ! +300% de ventes ! Les ventes ont dépassé selon les sources officielles 1000 milliards tomans alors 33% des entreprises encore actives à la bourse étaient exclues de vente pour limiter la casse. Ce crash a coûté 345 millions dollars d’or ou de devises aux mollahs !

Les membres de 5-1 étaient en revanche aux anges. Ils ont tous parlé d’une victoire. Mais on n’a pas entendu ce discours du côté des Américains car ils avaient perdu le monopole des pressions et la direction du conflit bien qu’ils l’aient commencé et coordonné de A à Z ! Il est difficile de se battre contre tout le monde à la fois, c’est ainsi que les empires s’effondrent. La joie des 5-1 était à propos de leur future mainmise sur l’Iran, mais aussi à propos du glas de l’empire américain moins de 14 ans après sa naissance dans les cendres des tours jumelles.

On avait deux grands perdants : Washington et puis les mollahs qui avaient surestimé leur ruse. Washington a vite émis des doutes sur l’approbation de l’accord par ses élus casser ce mécanisme qui ne lui convenait pas.

Le clergé qui avait raté la première partie de son plan (gagner des dollars en divisant les 5-1) devait vite passer à la phase 2, remettant en cause ses engagements ! Zarif n’a pas osé opérer ce revirement : il s’est déchargé de toute responsabilité en affirmant qu’il suivait ses directives du Guide ! Il a aussi pris la fuite en évoquant le soutien d’Emam Reza et la nécessité de se rendre d’abord avec son équipe pour laver son mausolée à Mashad pour le remercier ! Mais avant de fuir, il a aussi souligné son engagement islamo-révolutionnaire en accordant une interview à la chaîne arabe anti-américain Al Mayadin attaquant violemment Israël comme un facteur de nuisance pour la paix.

C’est Rohani qui a dû se charger de la remise en cause de l’accord fraîchement conclu en annonçant la victoire du régime sur les 5+1 et en présentant comme après Genève des résultats diamétralement opposés à l’accord qui venait d’être conclu : il avait « la reconnaissance du pacifisme du programme nucléaire du régime et de fait l’annulation des sanctions inappropriées ». Il avait aussi obtenu « le droit à l’enrichissement, le maintien de la technologie d’Eau lourde...! »

Le Guide a aussi remercié les négociateurs invitant seulement Rohani et des non négociateurs chez lui pour les remercier de vive voix. L’invitation nous a paru inappropriée : le clergé s’engageait à moitié dans la défense de leur bilan. Il préservait son représentant d’embrassades avec ces négociateurs défaillants qui pouvaient sauter comme bouc-émissaires de ses propres mauvais choix.

Washington a ignoré le discours provocateur de Rohani car le régime islamique utile à ses projets était divisé et en danger et aussi parce qu’il devait en priorité restaurer sa suprématie dans le conflit face aux « 5-1 »..

Les « 5-1 » ont aussi ignoré la nouvelle provocation du régime mais en plus, ils ont aussi annoncé l’adoption rapide d’une résolution au Conseil de Sécurité de l’ONU pour confirmer leur suprématie (CS-ONU > Congrès US) et ainsi garder la suprématie des pressions sur les mollahs.

Washington, de plus en plus coincé dans les mécanisme des 5-1, a riposté lourdement par Obama en évoquant terrorisme des mollahs et sa capacité de détruire leurs armées en un clin d’oeil pour surclasser ses rivaux de 5-1 et aussi promouvoir l’escalade avec les mollahs pour casser l’accord obtenu par ses rivaux afin d’éliminer leur prise en main du conflit pour les enjeux iraniens.

Le régime s’est retrouvé sous deux feux comme lors des négociations. Il n’a pas osé aller plus loin dans la provocation de peur que cela ne joue très en sa défaveur lors de l’adoption de la nouvelle résolution ! Il a continué sa fuite en avant en annonçant la liesse du peuple et ses partisans. En regardant les photos : on a vu de petits groupes de jeunes à moto. Ce type de véhicule étant réservé aux agents du régime, on a qu’après quelques rangs, la densité de la foule augmentait : on avait des trucages. Sur l’une de ces photographies trafiquées (ci-dessous), on voit des gens en dernier rang plus grands que ceux devant eux ! En additionnant les gens des premiers rangs sur les diverses photographies, le régime avait réuni au plus 100 personnes (figurants) pour sa grande nuit de joie !

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Personne n’a critiqué ces supercheries illogiques car tous avait besoin de la fuite en avant et aussi parce que tous redoutaient que l’absence de manifestation établisse enfin l’absence de troupes pour le régime. Tous était unis pour réussir avant l’adoption de la résolution au Conseil de Sécurité entérinant le piège dans lequel ils s’étaient enfermés par bêtise.

Il n’y avait aussi une autre urgence avant ce couperet : la certitude du boycott de la prière de la fin du Ramadan qui devait alors lieu vendredi. La priorité pour tous les gens du régime était d’éviter les querelles pour éviter d’amplifier la panique et trouver un moyen pour exploser les 5-1.

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Mercredi (15 Juillet 2015-24 Tir 1394) J-3 du boycott du Ramadan (et l’islam) et J-5 de la résolution entérinant la victoire des 5-1 et empêchant les mollahs de trouver avec Washington une issue qui leur est vitale ! Rohani avait choisi (sur divers support) la promotion à fond la caisse de sa soi-disant victoire exemplaire face à Washington. Tout en superlatifs, il entendait affirmer sa volonté de continuer la politique basique de fuite en avant et aussi rassurer si possible les nantis voyous paniqués.

::::: :IRAN (organe du Gouvernement) : Au sommet de l’entente !:::::::: :
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:: :Eghtessad Pouya (Economie Durable) : Une fin pour le Livre nucléaire des Rois:: :
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:: :Ebtekar (innovation) : (Photo Zarif =Mossadegh) & Nouvel ère iranien ! :: :
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Le clergé s’était aligné sur son pion Rohani en le citant à la une de son organe anglophone Tehran Times pour une seconde souffle à la provocation nécessaire à ses intérêts.

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Les Chefs Pasdaran annonçaient la « Stabilisation Nucléaire grâce à la Résistance du Peuple » , oeuvrant sans trop se mouiller en faveur d’un gouvernement qu’ils n’aiment pas.

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Mais dans Abrar (références), Rafsandjani se moquait de Rohani  en rappelant qu’il avait qualifié l’accord de don alors que selon Obama sur le régime allait subir une perte drastique de ses capacités nucléaires. Il soulignait aussi l’annonce gouvernemental de pénurie d’eau qui signifie : réquisition des eaux par manque de ressource pour importer du carburant nécessaire à la production de l’électricité. Ce qui signifiait que le régime n’avait rien gagné dans le deal et allait direct dans le mur. En parallèle dans Abrar Eco, il révélait la hausse du dollar suite à la demande Il était clair que Rafsandjani cherchait à aggraver la panique (dans son intérêt) pour se poser en alternative ou en dissident sauveur.

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Enfin, Keyhan, l’organe des voyous affairistes paniqués, dénonçait la version mensongère de Rohani appelant à lâcher cet accord qui avait surtout piégé le régime !

::::::: :Keyhan (univers) : 180° de différence, 2 récits d’un même accord ! :::::::::: :
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Bilan des Unes | On avait un pouvoir enfermé dans une propagande ou provocation ratée et des voix importantes dénonçant ces mensonges ces mensonges. Larijani a rejoint les critiques en annonçant un examen méticuleux de l’accord signé par rapport aux propos de Rohani ! Les chefs Pasdaran qui aussi ont la direction collégiale du Conseil de Sécurité du régime ont annoncé l’étude de l’accord.

Le mae Zarif (de retour très discrètement à Téhéran) a soutenu que Rohani avait dit vrai et le régime avait obtenu le droit à l’enrichissement et qu’il allait même devenir un pays exportateur d’uranium enrichi ! Salehi, ex-négociateur nucléaire sous Ahmadinejad et actuel directeur de programme nucléaire du régime, a aussi parlé d’une victoire en précisant que celle-ci face à Washington, avait changé le paradigme du monde ! Le régime était désormais un exemple pour les petits pays !

La bourse a démarré en méga panique  pour cette dernière journée d’activité hebdomadaire : les banques, les raffineries, les aciéries et les usines d’automobiles : les gros bonnets du régime vendaient. La direction de la bourse a arrêté 10 autres grosses entreprises pour arrêter le crash mais les tes ont encore dépassées les 1000 milliards tomans !

Washington a relancé son attaque de la veille par Obama. La France (membre des 5-1) a rappelé la présence du groupe en évoquant par Fabius le début de l’allègement des sanctions à partir de 2016.

Fabius a aussi annoncé sa visite à Téhéran pour renouer les relations commerciales avec le régime vaincu des mollahs ! Le ministre des affaires étrangères Allemand a aussi annoncé une visite du même genre très bientôt. Les gagnants venaient réclamer leur parts sans laisser aucune possibilité de concurrences aux Américains qui ne s’étaient pas privés de médiations secrètes. Les Anglais ont aussi espéré la réouverture de leur ambassade et la reprise des relations pour s’inviter dans le jeu. Mais en l’absence d’une réponse, via leur mea, ils ont aussi insisté sur la nécessité de coopération du régime tout en se disant plutôt pessimiste. La Russie n’a fait aucune offre au régime, elle a même encore reporté la livraison des S-300 à une date inconnue. Elle a seulement insisté sur la pertinence de l’accord signé.

Le régime était à la merci des 5-1 ! Il s’éloignait aussi de son objectif d’une deal avec Washington. Larijani a convoqué le mae Zarif, mardi, au lendemain de la résolution des 5-1, laissant présager sa remise en cause au Parlement pour entraîner la chute de Rohani et prendre la direction des négociations dans son propre intérêt.

Rohani qui était le responsable de cette dérive s’est vu menacé . Alors en conseil des ministres comme chaque mercredi, il a insisté sur le rôle du Guide dans les négociations pour empêcher le clergé de l’utilisé comme bouc-émissaire ou encore comme fusible. Il a aussi annoncé un souper politique de Ramadan avec les meilleurs sportifs pour se dire entourés et soutenus. Il n’y eut personne à ses côté. Il a alors tenté de dissuader Larijani en qualifiant les INQUIETS (ses suiveurs) de lâches qui refusent de se battre par peur.

Le clergé n’a pas apprécié la couardise de Rohani. Fatigué par ailleurs par les boycotts du Ramadan, il a mis ses membres astronomes sur les toits à scruter le ciel à la recherche de la nouvelle lune pour sortir de ce ramadan épuisant. Mais les mollahs en question dont un qui regarde tout sauf le ciel n’ont pas pu annoncer la fin du Ramadan et le début du mois de Shavval. La lune de Shavval se laissait désirer. Décidément tout allait mal pour le régime.

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Jeudi (16 Juillet 2015-25 Tir 1394) J-2 du boycott du Ramadan (et l’islam) et J-4 de la résolution entérinant la victoire des 5-1 et empêchant les mollahs de trouver avec Washington une issue qui leur est vitale ! Rohani était resté sur sa politique de fuite en avant en parlant de la fête populaire pour sa victoire nucléaire. Mais il a aussi fait état d’une lettre du clergé lui demandant de veiller s’assurer d’une procédure légale pour l’adoption de l’accord ! Ce qui signifiait que le clergé n’approuvait pas le discours de Rohani sur les Inquiets (avant le choc du boycott de la fin Ramadan) et l’avait informé par écrit (par décret) qu’il ne voulait pas de conflit interne pour un accord que l’on devait de toute façon remettre en cause et préférait arriver à cette option par le Parlement puisque Rohani lui-même était capable d’y arriver par ses provocations et annonces victoire sur Washington ou les 5-1 !

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Finalement, cette nouvelle, mise en marge, était plus importante que la fiesta « organisée » deux jours plus tôt. En fait, la vraie nouvelle était l’intervention du clergé contre Rohani par décret, un ordre visible pour ses rivaux, et ce dernier se défendait en montrant les images de sa propagande pour affirmer qu’il était capable d’assurer sa mission de provocation afin que ses rivaux ne profitent pas de sa presque disgrâce !

Les mollahs avaient mis leur décret à la une de Tehran Times pour ramener Rohani dans le droit chemin au cas où il n’aurait pas eu l’intention de se plier à leur rappel à l’ordre et aussi pour utiliser cette quasi remise en cause de l’accord afin de provoquer l’escalade nécessaire avec les « 5-1 ».

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Les chefs Pasdaran évoquaient évidement la même lettre du clergé ! Ils s’étaient aussi rappelé de la menace américaine de détruire leur armée, reprochant à Rohani son manque de réaction ! La saison de la chasse à Rohani était ouverte ! On avait une vraie crise au sommet du régime !

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Dans Abrar, Rafsandjani se moquait encore plus de Rohani en citant ses déclarations de la veille de son équipier Salehi pour l’exemple du régime changeant les paradigmes mondiaux ! Et dans le supplément économique d’Abrar, il signalait des négociations secrètes pétrolières avec les Allemands, insinuant la soumission du gouvernement aux « 5-1 » alors qu’il devrait leur tenir tête !

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Larijani a aussi annoncé la visite de Fabius, un des principaux auteurs de l’accord humiliant de Vienne, avec une délégation composée de 60 hommes d’affaires pour mieux souligner l’impuissance de Rohani face aux 5-1 !

Nahavandian, bras droit de Larijani au sein du gouvernement en tant que chef du bureau de Rohani, mais aussi patron de la chambre iranienne de commerce, a alors été pris entre son engagement envers Larijani et son engagement pour ses propres intérêts. Il s’est rendu à Qom pour rencontrer le grand ayatollah Makarem-Shirazi et et lui a remis un rapport sur les succès du gouvernement afin de simuler un soutien du clergé en sa faveur et pouvoir profiter des délégations françaises et allemandes !

Zarif est aussi parti au Qatar et aussi à Oman liés à Washington pour dire que le gouvernement n’avait pas oublié de mettre en concurrence Washington et les 5-1 pour la exploser l’accord. Mais il n’y a rien obtenu (et il n’y eut aucune photo de cette sortie ratée). Washington a même montré sa désapprobation par de violentes attaques de son pion régional Israël contre l’accord !

Londres a puni cette tentative (et l’absence de réponse à sa demande de normalisation) par un rapport très négatif sur les violations des droits de l’homme en Iran. Divers membres des 5-1 ont aussi émis l’idée d’une résolution imminente au Conseil de Sécurité pour entériner leur victoire avant que les mollahs ou Washington le réduise au néant.

Le gouvernement Rohani s’est retrouvé confronté à ses réalités, il a zappé tous ses problèmes, et l’arrivée de la fête pieuse de FETR à la fin du Ramadan en focalisant les médias et ses derniers manifestants professionnels sur les graves erreurs historiques d’un film sur Hossein : son martyr dans un désert avait été tournée dans une région à collines.

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A J-2 d’un grand boycott humiliant et de la résolution onusienne des 5-1, le régime pédalait à vide avec la remise en cause ratée de l’accord par le clergé, la tentative ratée de Zarif au Qatar et en Oman et enfin cette diversion plus que ridicule.

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Vendredi (17 Juillet 2015-26 Tir 1394)J-1 du boycott humiliant du Ramadan (et l’islam) et J-3 de la résolution entérinant la victoire des 5-1 et empêchant les mollahs de trouver avec Washington une issue qui leur est vitale ! L’Allemagne a confirmé les annonces précédentes en affirmant que le texte de la résolution était finalisée et son adoption aurait lieu lundi à 17 heures. Il ne restait plis beaucoup de temps au régime pour provoquer une crise !

Le clergé a annoncé un grand sermon le lendemain à 8 heure du matin pour la prière publique de fin de Ramadan alors que cette prière doit avoir lieu à midi. Il voulait donc aller très vite. Il a aussi consacré son sermon de la prière collective de Vendredi à la victoire de Rohani et la défaite d’Obama à Vienne. Il a privilégié les fausses annonces triomphalistes de Rohani pour dénoncer les mensonges des 5-1. Il a cité comme exemple de mensonges éhonté l’annonce par Fabius de la surveillance des 5-1 sur les choix du régime dans la dépense de ses avoirs débloqués ! Cela devait s’accompagner de slogans Mort à la France, mort à l’Angleterre etc, mais comme on ne voit chaque semaine (ci-dessous ex. de la semaine dernière), il n’y a pas vraiment une foule là bas, c’est pourquoi le régime a tiré de ses archives des cris de Mort à l’Amérique pour ajouter au sermon afin de radicaliser son discours et aller plus vite à une crise internationale.

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Les 5-1 ont dans leur intérêt ignoré cette provocation. Washington a seulement contre-dit dans le New-Yorker la popularité du slogan Mort à L’Amérique car il un obstacle tout apaisement. Le clergé n’avait pu obtenir seul la provocation vitale pour ses intérêts et ceux de ses compagnons paniqués. Il devait certainement radicaliser son discours dans le sermon de la fête FETR de la fin du Ramadan.

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Samedi (18 Juillet 2015-27 Tir 1394) Jour du boycott de la Fête de FETR (boycott de l’islam) et J-2 de la résolution onusienne empêchant les mollahs de trouver avec Washington une issue qui leur est vitale ! à 8h, les médias officiels (clergé et son gouvernement) ont annoncé des rassemblements monstrueux pour la Fête de FETR à Téhéran sur les parvis du Mausolée de Khomeiny autour du Guide et aussi dans le reste du pays autour des grandes places ou sur les parvis des grandes mosquées car selon la règle cette prière doit avoir lieu à l’extérieur, de plus pieds nus et enfin sans les femmes.

Mais nous n’avons pas vu les images confirmant ces annonces. Des dizaines de villes de province réputées pieuses comme Mashad, Tabriz, Rezayieh (Orumieh), Rasht, Gorgan, Kerman, Yazd... manquaient à l’appel : la mobilisation y était donc nulle. On a vu seulement des images (ci-dessous dans l’ordre) pour Shiraz, Ispahan et Qom. A Shiraz on avait une petite foule devant la célèbre mosquée Shah Cheragh. Mais à Ispahan et à Qom, le principal critère de base c’est-à-dire la prière à l’extérieur n’y était pas ! La mobilisation dans ces villes était donc vraisemblablement nulle. Qom, le siège du clergé, avait boycotté cet événement religieux majeur.

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Pour Téhéran, on avait des foules inappropriées avec les dimensions des lieux (20 personnes sur les marches larges de 10 mètres). L’espace avait était étiré pour amplifier l’effet de foule. On avait aussi des points de fuite différents selon les différents endroits dans une même foule. On avait enfin des pieds pas nus et des femmes ! On a conclu à des copiés-collés hâtifs avec des images d’archives de prières collectives.

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Dans la partie des VIP, comme l’année dernière on avait des milliers de personnes dans un espace multiplié par 10 en largeur ! Alors qu’avec les vraies dimensions et en respectant les règles de sécurité, avec ce qu’il faut de barrières et de couloirs intermédiaires, cette partie ne peut pas contenir plus de 400 personnes. Mais comme l’année dernière, les images de cette partie sont restées tronquées (car il aurai été trop difficile de tout retravailler). Cependant, sur la video du sermon, on a pu constater que comme l’année dernière la zone de VIP contenait 50 personnes, mais cette fois la moitié des gens était des gardes ! Le clergé avait donc perdu quelques membres fidèles et aussi des compagnons issus des autres clans !

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Le clergé avait annoncé une méga mobilisation pour amplifier son discours de rupture avec l’accord, mais aussi pour nier son méga boycott. Larijani aidé des chefs Pasdaran pouvaient profiter de cet échec pour demander plus de pouvoir. Le clergé a changé d’approche par rapport au sermon de la veille : le Guide a insisté sur le processus légal exigeant l’étude de l’accord par le Parlement d’Ali Larijani, impliquant de facto ce dernier dans le projet de la remise en cause de l’accord afin qu’il ne le prenne pas à partie après ce fiasco et ne demande pas plus de pouvoir au sein du régime ! Par ailleurs, le clergé plus isolé que jamais a aussi durci le ton vis-à-vis de Washington en remettant en cause l’accord, mais aussi en affirmant que ces politiques étaient et resteraient toujours anti-américaines dans l’espoir de provoquer une tollé publique aux Etats-Unis puisqu’ils n’arrivaient pas à provoquer une escalade nucléaire avec les « 5-1 ».

Larijani a profité de l’occasion pour remettre en cause la clause des inspections des sites militaires. Les Chefs Pasdaran qui n’avaient rien gagné l’ont aussi suivi pour avoir leur part lors des marchandages à venir avec Washington.

Washington et les « 5-1 » ont ignoré cette provocation hybride afin que les mollahs & co. si mal en point et aussi largement boycottés par le peuple et aussi par leurs derniers fonctionnaires ne puissent prendre la direction du conflit !

Dans l’après-midi, le Guide devait recevoir les plus hauts responsables du régime (qui sont plus officiellement plus de 500 personnes) et les représentants des pays étrangers. Le clergé avait une dernière occasion de rehausser le ton !

Mais cette rencontre a surtout souligné l’effondrement du nombre des fidèles en raison de la présence d’une foule inventée : près de 40 personnes entre les colonnes au lieu de 22 sur la 2nde photo, ce qui est contredit aussi par la photo 3 prise de l’arrière. Bien évidement 95% de visages étaient inconnus. Côté discours, le Guide a répété son discours du matin avec en prime un vibrant hommage au Hezbollah dans l’espoir de provoquer une tollé sur le terrorisme...

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Washington et les « 5-1 » ont ignoré ce dernier feux d’artifice de provocations afin que les mollahs en réels difficulté ne puissent prendre la direction du conflit !

La journée qui devait aboutir à une escalade n’avait abouti à rien malgré des efforts de tous les responsables du régime. Il y avait aussi un méga-boycott du régime ! Le verdict interne allait être : un méga crash.

Mais dans l’immédiat le régime ne risquait rien le lendemain car dimanche, était aussi un jour férié en l’honneur de la fête de FETR. Le crash devait avoir lieu lundi et être même amplifiée par la perspective de l’adoption de la résolution entérinant la victoire des 5-1 et barrant l’accès à un deal salvateur avec Washington. Les Allemands ont annoncé l’arrivée lundi de leur super délégation commerciale avec 100 chefs de grandes entreprises sous la direction du vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel, rappelant la victoire du groupe 5-1 et l’impossibilité du deal souhaité avec les Américains. Cela nous a paru comme une sorte de punition pour le régime. Les faits allaient nous le confirmer à 1000% !

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Dimanche (19 Juillet 2015-28 Tir 1394) sous le choc du boycott de l’islam & J-1 de la résolution entérinant la victoire des 5-1 et empêchant les mollahs de trouver avec Washington une issue qui leur est vitale, J-1 un nouveau méga crash ruinant ! Tous les responsables sont restés silencieux comme abattus par leur impuissance. Mais leur malheur n’était pas fini car d’importantes précipitations ont provoqué d’importantes inondations du nord au sud du pays, avec de nombreux très importants dégâts et aussi de victimes. Le régime s’est montré très discret car il n’a jamais investi dans le domaines des secours, mais voici quelques images publiées par la suite : une photo de Saghez au Kurdistan d’autres de Chaloos (dans la région Alborz) et une vidéo impressionnante d’une ville non précisée de cette dernière région !

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Ces eaux contredisaient aussi les fausses annonces de pénuries d’eaux (reprises en Occident par les journaux qui se disent très sérieux) ! On n’a vu aucun responsable car ils avaient tous échoué et n’avait rien à répondre sur leur bilan, et leur politique d’escalade, qui leur est vitale mais n’aide guère le pays !

On dit qu’un malheur ne vient jamais seul ! Washington a un peu durci le ton en émettant des doutes par le son chef d’Etat major Dempsey sur la pertinence d’un accord avec les mollahs et en réaffirmant ses liens stratégiques avec Israël.

Mais il y eut pire encore : le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel est arrivée en avance avec une délégation réduite de 90%, mais très intéressante car composée de hauts responsables de Daimler, Mercedes, VW, BASF, Linde, GIZ, Siemens, Krupp, Mannesman ainsi que le président de la confédération Industrielle Allemande. MAIS, il y eut un très grand hic qui a glacé les mollahs & co : Sigmar Gabriel a affirmé qu’il ne saurait commencer une coopération avec un Etat qui ne reconnaît pas Israël et a posé comme condition sine qua non la reconnaissance de l’Etat d’Israël ! Voilà une condition impossible pour les mollahs car ils devraient alors livrer leurs meilleurs collaborateurs aux instances judiciaires américaines !

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ENORME Coup politique. L’Allemagne engageait le conflit des « 5-1 » avec les mollahs au-delà du « sujet nucléaire introduit par Washington » ! L’Allemagne et les « 5-1 » se plaçaient au-dessus de Washington en terme de sanctions et punitions contre les mollahs !

Les mollahs n’ont pas révélé la condition imposée qui équivalait à l’absence de coopération économique de la part de la plus puissante économie du groupe 5-1. Les mollahs ont continué sans tiquer dans l’espoir d’intéresser les Allemands ou d’utiliser les rencontres commerciales prévues le lendemain afin de fâcher les autres membres des « 5-1 » et exploser ce groupe avant qu’il n’ait réaffirmé sa mainmise sur le conflit en adoptant sa résolution dans exactement 24h au conseil de Sécurité de l’ONU.

Washington est aussi resté silencieux car il ne veut rien qui puisse interférer ses relations avec ses alliés islamistes ou encore ses projets d’utilisation de l’islam pour la conquête de l’Asie Centrale. Mais Kerry a évoqué des sanctions sur d’autres sujets par exemple les droits de l’homme pour rester dans la course à l’intimidation, voire pour sortir du sujet de reconnaissance de Israël par les mollahs et ses autres alliés musulmans qui ne peut faire partie de ses choix.

Plus étonnant, l’Etat Israël n’a pas remercié l’Allemagne ôtant toute doute sur ses préférences : il plaçait Washington avant citoyens ! Le Congrès Juif Mondial est allé encore plus loin en condamnant par la suite cette condition imposée aux mollahs qui ne gênait que ces derniers et Washington, confirmant au passage qu’il était un organisme au service des intérêts américains !

Mise à part ces deux réactions, les mollahs se sont retrouvés encore plus en danger en raison avec l’évocation de nouvelles sanctions par Washington en concurrence avec l’arrivée des « 5-1 » dans le domaine des pressions économiques et stratégiques. Leurs situations pouvaient s’aggraver avec l’adoption de la résolution et l’envie de le concurrencer. Les mollahs avaient alors quelques heures pour toutes sortes de provocations pour ne pas se retrouver enfermés à double tour dans le piège finement monté des « 5-1 ».

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Lundi (20 Juillet 2015-29 Tir 1394) jour de la résolution entérinant la victoire des 5-1 et empêchant les mollahs de trouver avec Washington une issue qui leur est vitale ! Jour d’ouverture de la bourse et donc risque d’un nouvel super crash. IRAN, l’organe du gouvernement Rohani a annoncé l’arrivée d’une délégation de 60 chefs d’entreprises allemandes laissant insinuer des contrats à gogos et une grande au sein des « 5-1 » et de fait une résolution plus permissive !

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Le clergé s’est contenté de rappeler le discours anti-américain du Guide pendant la fête ratée de la fin du ramadan. Le clergé évitait d’attaquer les « 5-1 ». pour donner une chance à Rohani d’utiliser les Allemands pour fâcher les autres membres des « 5-1 ».

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Les Chefs Pasdaran avait aussi ciblé Washington en citant le Guide (pour gagner le soutien du clergé en charge des négociations dans ce dernier tournant). Autre provocation : ils citaient par ailleurs Obama : il serait plus simple d’attaquer l’Iran après les inspections militaires et le traitaient de vaincu qui se raconte des histoires pour nier sa défaite !

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Rafsandjani avait choisi une ligne prudente en citant seulement le Guide. Il craignait sans doute un rebondissement de la part de Washington et voulait se retrouver dans le bon camp (celui ayant accès aux marchandages). Un autre journal proche de lui, Shargh, signalait que le clergé venait de refuser les urnes transparentes, annoncées quand un deal avec Washington était proche via un exil doré en Emirats. Par cet acte, Rafsandjani avançait un peu en direction du clergé, se montrant serviable à ce moment critique pour le régime dans l’espoir d’obtenir ses faveurs notamment pour son fils emprisonné.

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Bilan des Unes | On avait un pouvoir prudent et des clans unis dans le projet d’utilisation des Allemands pour diviser et exploser la mainmise des « 5-1 » sur le conflit.

Le programme de la journée l’a confirmé : il y avait des rencontres importantes à chaque heure pour Sigmar Gabriel : à 10 heure, il a rencontré le ministre de l’énergie qui lui a annoncé l’achat de technologie allemande pour la production de l’électricité (qui est vitale pour éviter un effondrement express) ! Il a contrecarré toutes les projections du régime car il a répondu qu’il n’était pas venu pour signer des contrats !

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Londres a alors affirmé via Reuters que l’ensemble des entreprises mondiales restaient méfiantes vis-à-vis des mollahs et de fait, on estimait à maximum 200 millions dollars le volume de tous les investissements étrangers en Iran au cours de l’année à venir ! L’estimation était 1% de ce que Washington avait proposé il y a quelques mois !

Les nantis, qui dans l’attente d’une bonne nouvelle avaient arrêté les ventes effrénées, ont à nouveau paniqué ! Les ventes ont repris ! Le gouvernement a arrêté les ventes de 4 autres grandes entreprises verrouillant presque 50% des entreprises cotées, mais il est vite arrivée à la même fréquence vente.

Vers 11 Heures, Gabriel a dû rencontrer le mae Zarif : il lui a répété sa demande. Le régime a évité la conférence de presse commune par peur que la condition incroyable ne fasse exploser la panique interne.

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Le gouvernement Rohani désespéré a alors dirigé Sigmar Gabriel et ses camarades vers son ministre de pétrole Zanganeh. L4allemand a brisé tous les espoir en affirmant qu’il ne songeait pas à signer cette fois et quand de toute façon qu’il ne voulait pas acheter du pétrole mais de vendre des équipements de forage et des pipelines aux mollahs qui ne pourraient les acquérir sans vendre leur pétrole.

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La panique a explosé : la bourse a fini avec 460 milliards tomans de ventes malgré le démarrage tardif de la crise et la fermeture forcée des très grosses entreprises en chute libre.

Larijani a alors commencé à remettre sérieusement en cause l’accord et le principe des inspections selon le protocole additionnel (normalement appliqué de manière volontaire) qui était là imposé au régime pour une durée de 8 ans ! Il a aussi refusé la réduction exigée des capacités balistiques du régime. Il entendait être pris au sérieux et rencontrer sans doute Sigmar Gabriel.

Sigmar Gabriel a d’abord rencontré Rohani, puis Larijani. Les deux hommes lui ont dit tous les deux que le régime refuserait d’appliquer l’accord si les sanctions ne baissaient pas dès le premier jour (c’est-à-dire avant même le début des vérification exigées par l’Accord). Cela voulait dire que Rohani et son rival Larijani remettaient en cause l’accords de vienne ensemble et d’une même manière.

Le vice-chancelier a écouté ces menaces sans riposter, n’offrant aucune publicité à ces provocations. Peu après, son pays a voté comme tous les autres membres du Conseil de Sécurité la résolution 2231entérinant l’accord de Vienne et imposant d’importantes réductions au programme nucléaire des mollahs, qui sans avoir des capacités techniques, est leur moyen de chantage stratégique depuis des années. Dans la foulée, les pays de « 5-1 » ont déposé une demande à Ban Ki-moon afin que la période de sûreté comprenant un mécanisme gâchette de rétablissement des sanctions soit rallongé de 5 ans (passant de 10 ans à 15 ans).

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Le Congrès américain s’est immédiatement plaint en affirmant que le Conseil de Sécurité avait promis de voter après lui. On a compris que Washington se plaignait de passer en second plan après la communauté internationale. Les sénateurs des deux groupes (démocrates et Républicains) ont parlé d’u rejet de l’accord ! Mais les 5-1 n’ont pas commenté, le laissant à leurs agitations car Washington ne peut rejeter l’Accord car d’une part cela ne changerait pas la situation et d’autres part, il ne pourrait plus compter sur le Conseil de Sécurité et l’ONU qu’il utilise pour prétexte humanitaire pour intervenir çà et là.

Le vote à l’unanimité du Conseil de Sécurité a en quelque sorte changé le paradigme (le schéma) mondial. Les mollahs qui avaient perdu leurs paris ont gardé le silence pour éviter de nouveaux crashs et le transit des capitaux de leurs nantis de la bourse en rials vers leurs poches en dollars à ses dépens. Ils ont même crié victoire donnant une vision erronée du contenu de la résolution pour duper les paniqués et préparer la base pour de nouvelles provocations et l’escalade qui devrait les sauver.

Cette politique fonctionnait un peu auparavant contre Washington car les mollahs avaient avec l’aide des réseaux islamiques Anglais montré des groupes terroristes islamiques chiites anti-américains comme le Hezbollah. Par ailleurs, les Européens se montraient complaisants pour grappiller des marchés en Iran.

Mais le Hezbollah est aujourd’hui focalisé sur le destin du Liban et n’aide lus les mollahs. Le monopole de la violence islamique appartient à Washington via Daesh, les frères musulmans (jadis anglophiles) et les islamistes du printemps arabe.

Par ailleurs, les Européens ont cessé d’avoir une vision commerçante pour avoir (comme les Russes et les Chinois) une vision stratégique en raison du risque de perte de l’Asie Centrale si Washington parvenait à dominer le conflit, puis l’Iran et enfin ses régions limitrophes. Pour résumé, le jeu a changé et les mollahs répliquent selon des règles dépassés car ils sont bêtes et n’ont pas l’apport des penseurs et tacticiens anglais. Nous ne pouvons qu’espérer qu’ils continuent dans cette voie, ils perdront toujours plus de fidèles et plus capitaux, précipitant leur fin.

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résumés & conclusion(s) | Cette semaine encore le régime, piégé dans les nasses des 5-1, empêché de passer un deal avec Washington, vivait un enfer. Ses dirigeants devaient parvenir à provoquer une escalade pour inverser les rôles, ils n’y sont pas parvenus car ils sont des idiots qui appliquent automatiquement des schémas d’un modèle mondial qui n’existe plus. Ils se sont tous fâchés les uns avec les autres à propos de manque de vigueur dans l’application de cette politique idiote et érronée !

Leur échec a permis aux « 5-1 », les gagnants de seconde zone de la seconde guerre mondiale, de confirmer leur victoire groupée sur Washington, le grand gagnant de cette guerre. L’Allemagne qui avait été le grand perdant de ce tournant du XXe siècle a imposé comme condition de coopération de sa magnifique puissance économique avec les mollahs la reconnaissance d’Israël ! Il est ainsi devenu un moteur pour l’affirmation des « 5-1 » et a gagné en puissance. Nous entrons ainsi dans un nouveau monde dont on ne peut deviner les évolutions. Les mollahs qui ignorent même l’avènement de ce nouveau monde n’ont pratiquement aucune chance de survie si les 5-1 restent solidaires aux commandes de ce nouvel ordre mondial qu’il ont créé.