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Iran : La semaine en images n°386
Vienne : 1 mariage et... 4 enterrements !

31.07.2015


Nouveau Résumé Historique (écrit le 16.07.2015)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres frondes internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables des Pasdaran et des affairistes paniqués du régime. Rohani a dû s’allier aux Frères Larijani qui contrôlent les pouvoirs judiciaire et législatif pour contrer l’hostilité des chefs Pasdaran. Mais il ne leur a accordé aucune place à la table des marchandages avec Washington. En moins de 6 mois après l’arrivée de Rohani, le système est devenu très instable.

Washington qui a besoin d’un Iran islamique a alors proposé le GEL des SANCTIONS. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan implicite d’arrangement avec les mollahs en imposant des critères de coopération inacceptables aux mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève.

Les 3 échecs majeurs de Rohani | Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’y est pas parvenu. Les sanctions ont persisté. Les pénuries se sont amplifiées. Le Bazar en faillite a préféré fermer. On a vu enfin d’importantes grèves d’ouvriers et aussi une contestation radicale du régime par le mouvement anti-voile. L’absence de répression a confirmé le manque de policiers et de Pasdaran fidèles. Le nombre des hauts responsables fidèles est passé de 500 à 60 personnes.

Rohani et le clergé ont à maintes reprises tenté de relancer le Mouvement Vert mais il ne trouvait pas de volontaires pour ces projets voués d’avance à l’échec ! Les Pasdaran ont rejoint le projet, mais n’ont pas pu trouver des volontaires. Washington est entré aussi dans la politique de fuite en avant en projetant une révolution en couleur en complicité avec les mollahs, pour les recycler de facto en démocrates et pouvoir leur accorder les garanties de sécurité qu’ils souhaitent, mais le peuple n’a pas adhéré au projet. Il est devenu clair que le régime n’avait plus le joker tactique de démocratisation anticipée. La bourse a chuté de plus de 80% !

Les mollahs, les Chefs Pasdaran et les Larijani désespérés sont revenus au terrorisme notamment par l’attentat contre Charlie Hebdo. Mais la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Il est devenu clair que le régime n’avait plus le joker tactique du terrorisme.

Rohani a baissé le prix du gaz à 1/60e du prix mondial pour attirer les investisseurs Européens et exploser le groupe 5+1. La Russie a menacé les Européens d’arrêter ses livraisons de gaz ! Il est devenu clair que le régime n’avait plus le joker tactique énergétique.

Le résultat a été la mobilisation de moins de 150 personnes pour le 36e anniversaire de la révolution islamique et un méga crash boursier, réduisant la perspective du régime à moins d’un an La seule issue pour les mollahs & co. était de provoquer une grande crise régionale pour un chantage à la déstabilisation régionale...

Washington a alors intensifié ses efforts pour la dé-diabolisation des mollahs et a tenté d’acheter leur départ par ses médiations commerciales via ses alliés de second ordre. Le conflit (évident) des grandes puissances sur l’Iran est ainsi devenu l’opposition entre deux fuites avant !

La résistance internationale contre les Etats-Unis | Les intérêts pétroliers des autres pays des 5+1, notamment les Anglais et les Russes, étaient en danger. Lors des négociations de Lausanne, ils se sont unis avec les Français, les Allemands et les Chinois exigeant un nouveau processus d’engagements nucléaires très stricts notamment avec des inspections exposant les hauts dirigeants su régime pour les braquer et de fait neutraliser les efforts de Washington. Les mollahs ont accepté les objectifs imposés par le front anti deal au sein des « 5+1 », mais les ont immédiatement remis en cause pour relancer le processus d’escalade bénéfique à leurs intérêts : en annonçant qu’ils avaient négocié et obtenu l’annulation de toutes les sanctions !

Washington a esquivé la confrontation en reprenant sa propre fuite en avant en proposant des investissements américains lourds mais, les mollahs n’ont pas accepté car ces deals (purement commerciaux) ne comportaient de garanties d’immunité politique leur permettant de rester au pouvoir pour en jouir de ces mannes financières exorbitantes.

Washington a tenté de les calmer en leur proposant des investissements via des tierces pays comme la Suisse ou l’Afrique du Sud permettant la participation de ses rivaux. Ces derniers n’ont pas accepté des mini-parts sur l’Iran au prix de perdre toute influence stratégiques au Moyen-Orient puis en Asie Centrale.

Washington a continué sa politique déraisonnable en diabolisant les Saoudiens, sunnites opposés aux mollahs chiites, proposant quasiment une entente aux mollahs. Les mollahs & co. n’ont pu accepter car le peuple iranien rejette l’islam.

Washington a alors insisté sur le rôle positif des mollahs contre Daesh pour leur permettre une porte de sortie vers l’Irak. Mais les mollahs & co n’ont pas aimé cet exil dans un pays instable loin de leurs investissements en Occident. Ils ont insisté sur l’effacement de leur ardoise et des sanctions pour pouvoir aller où ils veulent sans perdre les avoirs ou biens en Occident.

Leur seule issue était de provoquer une escalade sur le thème de la prolifération avec le chantage d’un Moyen-Orient totalement nucléarisé et instable, pour forcer Washington à leur accorder un lieu d’asile (parmi ses alliés) et des garanties pour leur assurer une fuite en toute sécurité.

Mais leur représentant Rohani n’a pu cependant trouver les bonnes provocations pour entraîner cette escalade vitale à leur survie. La panique interne s’est intensifiée. Les chefs Pasdaran se sont alliés aux frères Larijani et aussi au clan Rafsandjani pour dénoncer la réalité de l’accord de Lausanne et l’incapacité de Rohani de le contrer dans leur commun intérêt. Les mollahs et miliciens affairistes ripoux ont aimé cette vigueur, la bourse a alors cessé de chuter.

Le clergé désespéré de perdre le contrôle des marchandages donnant accès un exil acceptable a insinué un deal avec les Russes et les Chinois.

Washington a terrorisé les mollahs en évoquant un soutien passager à un projet Israélo-Saoudien de Changement de régime avant de diminuer les exigences d’inspection, insinuant leur remplacement par une purge interne, permettant d’une part la fin des sanctions de ses rivaux que l’on peut qualifier de 5-1, et permettant d’autre part, le départ en toute sécurité des mollahs, impopulaires en Iran, vers un exil doré dans les Emirats Arabes Unis !

L’émergence des 5-1 | Les Etats rivaux de Washington dont plus particulièrement la France et la Russie ont insisté sur les inspections et ont fait pression le patron pro-américain de l’AIEA d’adopter une résolution en ce sens.

Les rivaux internes des mollahs ont aussi rejeté le deal car ils pouvaient être sacrifiés dans la purge. Parmi eux Ali Larijani a adopté une loi insistant sur la préservation des acquis nucléaires du régime + l’annulation de toutes les sanctions comme lignes rouges du régime pour contrer les marchandages occultes des mollahs dans leurs seuls intérêts et se poser en arbitre du jeu.

La panique s’est calmée un peu. Rohani a cependant rejeté cette loi car elle allait réduire son rôle décisive dans les négociations, mais le clergé a désavoué son pion pour valider la loi afin d’éviter le retour de la panique qui ronge ses maigres réserves en dollar. Larijani s’est retrouvé en position de force dans les jeux interne du régime. Il a annoncé son départ en vacance de Ramadan pour revenir au moment de la 2nde date-butoir qui devait avoir lieu au même moment.


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La semaine dernière, Rohani a rejeté la décision du clergé sur Larijani. Le pion-président des mollahs était en conflits avec ses patrons. La panique a refait surface. Larijani pouvait avoir son mot à dire. Washington a vite renoué avec les pressions et la modération à Vienne, mais aussi ailleurs pour parvenir à un deal direct avec les mollahs avant que leur régime mal en point en s’effondre.

Dans ce cadre, Amano est parti à Téhéran pour trouver un arrangement sur les PMD. Les tensions internes sont devenues plus fortes, accentuant l’urgence d’un deal direct pour Washington. Les autres puissances ont posé leur veto en rappelant que tout devait se décider au Conseil de Sécurité. Le régime s’est retrouvé embarqué dans une guerre qui le dépassait. Les mollahs ne pouvaient plus négocier avec Washington. Ils devaient se battre comme le disait Larijani. Ils avaient perdu l’option deal et ils pouvaient perdre aussi la direction du régime. Ils se sont réconciliés avec leurs pions pour consacrer la dernière semaine des négociations à la provocation et l’escalade pour réussir aussi bien sur le front externe que sur le front interne.


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Cette semaine, le navire en détresse du régime entrait dans la dernière ligne droite vers la date butoir. La direction cléricale devait réussir à provoquer une escalade pour échapper aux sanctions, à la piège des 5-1 et la vague terrible de la panique interne. Les Larijani devaient accélérer leurs efforts pour se hisser vers la direction du régime et des négociations sans pour autant lui nuire et le couler. Washington devait manoeuvrer pour parvenir à un deal pour échapper à la main-mise de ses rivaux de 5-1 sur ce conflit.

Cette masse de conflits n’a pas parmi une issue à la date butoir, les parties ont joué les prolongations en déclarant enfin un accord historique « permettant le grand retour de l’Iran » (des mollahs).

Nous avons décidé aussi de suivre les prolongations pour exposer des faits que d’autres ignorent (par raison ou par intérêts) et permettent de conclure non pas à un accord historique permettant le grand retour de l’Iran des mollahs mais à un accord historique permettant la défaite des mollahs.

Cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le jeudi 16 Juillet 2015 via la chaîne indépendante NEDA-TV. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur la page Facebook de NEDA-TV.



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La semaine dernière (27 Juin-3 Juillet 2015 / 7-13 Tir 1394), le régime était marqué par des marchandages secrets entre le clergé et Washington, la colère des exclus de ses marchandages et l’envie de fuite de nantis paniqués. . Larijani qui s’était imposé au sein du régime pour le champion des clans exclus des marchandages a mis en avant son frère Sadegh Larijani le chef du pouvoir judiciaire avec un projet de lutte contre la corruption pour intimider le clergé et pour affirmer la puissance de son clan. Rohani a pris la défense de ce projet pour sauver sa tête au détriment de ses patrons du clergé. Les chefs Pasdaran ont eu peur d’être oubliés. Ils tentèrent diverses opérations pour se dire forts et indispensables, mais ils ont tout simplement réussi à rappeler leur isolement et l’affaiblissement en régime par l’absence d’une police forte à ses côtés. La panique interne n’a cessé de s’amplifier.

Washington n’a pas apprécié ces turbulences susceptibles d’exploser le régime islamique (qu’il a inventé) et veut récupérer dans l’intérêt de ses visées pétrolières permanentes. Pour sauver le modèle islamique, il a proposé à ses dirigeants un deal passant par le blanchiment de leur dossier nucléaire via Amano.

Au sein du régime, Rafsandjani a révélé des déplacements interdits de capitaux pour signaler que le clergé et ses pions étaient sur le point conclu un deal avec Amano. Les clans du pouvoir se sont activés pour exiger leur part et l’intervention d’Amano n’a rien donné. Washington a parlé de prolonger les négociations dans l’espoir d’avoir les mollahs à l’usure. Les autres puissances ont alors insisté lourdement sur le rôle déterminant du Conseil de Sécurité afin de mettre un terme à ses manœuvres américaines et d’empêcher un deal contraire à leurs intérêts globaux.

Les mollahs se sont retrouvés ainsi dans l’incapacité de passer un deal avec Washington, condamnés à subir les sanctions décidées par les autres puissances. Ils devaient faire une super provocations ou trouver un moyen de capituler sans perdre la face.

Le jour suivant était l’anniversaire de la mort de centaines d’Iraniens par un un tir de missile américain pendant la guerre Iran-Irak sur leur avion de ligne, utilisé par le régime comme bouclier pour un raid contre US Navy. Washington avait voulu faire un exemple en tuant de sang froid ces innocents. Pendant des années, le régime a utilisé cette attaque cruelle pour organiser des manifestations avec ses sbires contre les Américains car en raison de son rôle dans la provocation du tir, il ne pouvait bénéficier de l’apport des familles des victimes. Mais cette année, il n’y eut aucune référence à a ce tir cynique. On a conclu que les dirigeants penchaient plutôt pour la capitulation pour échapper aux sanctions des 5-1.

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Vendredi (3 Juillet 2015-12 Tir 1394), dernier jour de la semaine dernière et J-4 de la seconde date-butoir pour les négociations, la tendance à la capitulation a été confirmée par le départ à Vienne de Nahavandian, bras droit ministériel de Larijani et par ailleurs patron de la chambre iranienne de commerce. Larijani entendait assister aux négociations ou rencontrer les responsables politiques et commerciales des pays offrant le deal ou le refusant. Mais il est resté moins d’une matinée, ce qui était insuffisant pour sa mission. Larijani et les patrons paniqués échouaient donc et restaient exclus des décisions sur l’avenir du régime, et sur le leur. Cela devait déboucher sur une très grosse crise. Le clergé et ses pions devaient faire le choix extrêmement difficile de capituler avant que leur situation ne dégénère. Kerry certain de ce choix a alors annoncé un deal pour le lendemain.

Mais les mollahs alarmés par les ambitions de Larijani ont fait la paix avec Rohani et son équipe pour refuser la capitulation sans garanties fermes que Washington leur proposait. Le clergé qui n’avait rien à perdre a donné carte blanche à ses pions pour provoquer une escalade, mais sans référence au tir meurtrier des Américains contre le Boeing Iranien, laissant entrevoir qu’il ne cherchait pas la guerre totale, mais de quoi entraîner une crise pour inverser les rôles, afin de prendre la direction du conflit, exploser les 5+1 et se retrouver avec Washington pour trouver une échappatoire. Washington s’est gardé de donner satisfaction aux mollahs.

Désespéré, Zarif, le mae des mollahs, a tenté une provocation sur Youtube en dépeignant le régime comme un éternel ennemi du terrorisme et invitant Washington à cesser ses activités terroristes en le prenant comme allié ! Il ambitionné battre des records d’audience, mais il n’a pu devenu « viral » car Washington a ignoré ce message et a encore parlé de prolongations voire même de négociations sans aucune date butoir, en se disant que quelques semaines supplémentaires de panique et de pressions émanant des autres intervenant allaient suffisamment déstabiliser le régime pour que ses dirigeants capitulent !

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Washington s’attendant à un recours des mollahs désespérés à l’affaire du Boeing ont même regretté sur le sur compte twitter du Département d’Etat à ce sujet en qualifiant leur meurtre de masse d’erreur ! Les mollahs ont réagi via leurs twittos mais sans répondre officiellement, montrant une certaine crainte du retour du bâton de la part des familles des victimes quand adviendrait leur chute.

Washington, réalisant qu’il avait créé un malaise nuisible au régime islamique, a abandonné cette piste. Il a réaménagé ses efforts en intimidant les mollahs visiblement bien mal en point en insistant sur des négociations sans fin (sous le régime des sanctions onusiennes) tout en les rassurant sur la possibilité d’un bon deal par un avis positif de la part de Brzezinski, le père spirituel de la révolution islamique et des sanctions pour sa reprise en main.

Les mollahs n’ont guère répondu car ils se retrouvaient dans la polémique sur leur ascension au pouvoir grâce au coup d’Etat pétrolier de Washington contre le Shah que le peuple vénère aujourd’hui à juste titre. Ils se montraient prudents. Ils étaient conscients qu’ils marchaient sur le fil du rasoir. Ils devaient provoquer sans ouvrir des polémiques internes nuisibles. Ils devaient aussi réussir leur provocation pour ne pas amplifier la peur de la chute de leurs derniers compagnons afin de ne pas se retrouver dans une nouvelle cycle de panique boursière susceptible d’accélérer leur chute.

Cette semaine, il y avait une autre source de crise pour les mollahs : leur principal pion Rohani était invité par Poutine en fin de semaine au sommet de l’Organisation de Coopération de Shanghaï avec une offre d’adhésion s’il acceptait les demandes de transparence sur le programme nucléaire du régime. Il devait concrétiser l’approche et gagner le soutien de Poutine sans céder sur le nucléaire qui est un atout de chantage diplomatique.

Enfin, le régime avait aussi une troisième source de malaise avec le boycott prévisible des 3 nuits de prières publiques de Gratitude (dimanche, mardi et jeudi) et entre ces dates, le boycott prévisible des cérémonies d’hommage à Ali à l’occasion de sa blessure et la mort en martyr. Le régime, sous pressions de contraintes supplémentaires, diplomatiques et religieuses, n’avait pas d’autres choix que foncer afin de dépasser ces malaises par un succès politique.

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Samedi (4 Juillet 2015-13 Tir 1394) J-3 de la seconde date-butoir pour les négociations, le journal Iran, porte-parole du Gouvernement, a débuté la semaine en évoquant la satisfaction affichée par Amano après sa visite à Téhéran ! Le gouvernement parlait d’une visite qui n’était plus d’actualité et présentait une mission ratée comme une réussite pour nier sa mauvaise situation. Il n’avait pas trouvé la bonne approche pour provoquer une escalade avec Washington.

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Il n’y avait également aucune référence à un rapprochement avec Moscou qui était pourtant la meilleure provocation. Le gouvernement avait peur que cette solution déclenche l’intérêt américain pour un changement de régime. Enfin, il n’y avait aucun rassemblement annoncé pour les cérémonies religieuses de la semaine. Le gouvernement était conscient de leur boycott et les craignait particulièrement dans cette période trouble de la fin de délia accordé au dialogue. Le gouvernement Rohani avait tout faux !

Le clergé avait été plus inspiré car son organe, Tehran Times, affirmait que Rohani avait mis Amano en garde contre une position discriminatoire. C’était un peu mieux, mais encore une fois pas vraiment très offensif. Le clergé n’avait également pas trouvé la bonne approche pour provoquer une escalade avec Washington. Il n’y avait également aucun rassemblement annoncé pour les cérémonies religieuses de la semaine. Le clergé était conscient de leur boycott et les craignait.

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Les Chefs Pasdaran étaient aussi dans la même disposition d’impuissance. Ils évoquaient cependant à la une de Javan leur doute sur l’issue du conflit, remettant en cause la gestion du clergé. Ils ont aussi en ce jour publié leur revue trimestrielle Ramz Obour (mot de passe) sous le titre « Gouvernement des ombres sous l’ombre des sanctions » pour remettre en cause le gouvernement du clergé, laissant entrevoir la volonté d’en finir avec leur main-mise fumeuse sur le régime.

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Enfin, Rafsandjani attaquait encore ce gouvernement en signalant dans Abrar que son négociateur n°2 avait accepté de coopérer sur les PMD. Dans Abrar "Eco", il se posait en ami du peuple en signalant la croissance négative de l’emploi.

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Bilan des unes du 1er jour de la semaine & J-3 de la seconde date-butoir pour les négociations :  la direction cléricale et son pion Rohani n’avaient de solution pour provoquer l’escalade salutaire pour le régime ou pour assurer sa promotion par des rassemblements religieux, les autres clans les critiquaient, laissant voir l’envie de les virer et prendre leur place. Cela ne pouvait que relancer la panique.

Le clan Larijani a réaffirmé ses ambitions en critiquant la mollesse du gouvernement du clergé et son oublie des lignes rouges du régime. Il a aussi insisté sur son manque de confiance vis-à-vis de Washington, son hostilité aux inspections exigées par autres, demandant l’annulation des sanctions sans aucune vérification pour provoquer l’escalade que le clergé et ses pions n’arrivaient pas à obtenir et aussi pour se poser ne patron du régime. Les négociateurs du clergé se sont vus menacés. Ils se sont empressés d’affirmer qu’ils n’avaient conclu aucun deal à Vienne !

Washington a zappé l’escalade en insistant via Amano sur la possibilité de la résolution des PMD avant fin 2015 ! Dans la foulée, Washington a annoncé des négociations directes aux mollahs avec la participation d’Amano !

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Les gens du régime ont constaté que Larijani ne pouvait pas provoquer une escalade et les dirigeants étaient en guerre au lieu d’oeuvrer ensemble pour leur salut commun. La panique a repris. La direction de la bourse a interdit la vente d’une nouvelle dizaine de grandes compagnies, soit en tout 44 cies, soit 18% des cies encore actives dont 50% des très grandes cies qui représentent 80% de la valeur de la bourse), mais la bourse a tout de même terminé avec une hausse de 26% de ventes à 285 milliards tomans (200 milliards tomans étant le seuil de basculement en crise). Le gouvernement a cependant censuré le montant des ventes sur le marché Hors Bourse de liquidation des actions par les paniqués pour acheter de l’or et des dollars. Cela arrive quand le taux de vente sur ce marché dépasse les 80%. De fait, on a estimé qu’en ce jour, le régime avait perdu l’équivalent de 78 millions de dollars.

Washington inquiet par cette panique rongeant les piliers branlants du régime a tenté de la calmer en évoquant la possibilité d’un accord non signé, soumis à l’approbation des Parlements de chaque pays. Ali Larijani et ses proches ont immédiatement refusé la proposition comme une étape vers la validation des inspections alors qu’elle allait dans le sens de leur loi de surveillance des négociations. Cela ne nous a pas surpris : ils n’avaient que faire de vérifier l’accord conclu par leur rivaux, ce qu’ils voulaient était de négocier directement pour marchander en marge des garanties pour eux-mêmes. Ils cherchaient aussi à provoquer une escalade par n’importe quel moyen.

Les Chefs Pasdaran isolés et en perte totale de vitesse (contrairement à la désinformation américaine) ont annoncé un nouveau radar OTH (déjà annoncé) pour se dire prêts à contrer Washington afin que les Larijani les acceptent comme alliés contre le clergé en difficulté.

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Les Anglais ont alors insisté via Reuters sur la prise des décisions uniquement au Conseil de Sécurité de l’ONU pour rappeler leur rôle déterminant des 5-1 et l’impossibilité pour les mollahs de mener le jeu.

Le clergé ne pouvait que s’attendre à plus de panique. Il a annoncé un souper de ramadan du Guide avec les chercheurs universitaires. Le Guide y a affirmé sa réprobation de la politisation des universités en citant comme contre-exemple l’accusation injuste contre le clan Larijani pour avoir attribué des bourses à des étudiants issus du clan. Cette accusation de corruption avait été formulée par les proches du clergé quand Larijani a commencé déstabiliser Rohani au prétexte d’un mauvais choix pour le ministères des sciences qui gère les universités. Il s’agissait d’affirmer que Larijani refuser le ministre afin de préserver ses magouilles. Là, le Guide parlait contre son propre pion (Rohani) et contre une riposte qu’il avait lui-même approuvée. Le rassemblement du souper avec les universitaires était en fait un prétexte pour le clergé de fermer son principal contentieux avec les Larijani. Le clergé faisait la paix avec ses principaux rivaux. Dans le contexte de crise interne, il entendait affirmer l’unité du régime pour rassurer les paniqués et éviter une plus forte panique !

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Ali Larijani a alors pris la parole pour parler des « perspectives positives dans les négociations » à venir, réclamant des avantages dans les négociations en cours avec les Américains en change de la paix intéressée des mollahs ! Ces derniers n’ont rien répondu. Ce qui laissa supposer qu’ils n’avaient rien à faire de Larijani et simulaient la paix pour éviter la panique. Cela ne pouvait qu’amplifier la panique existante !

Les négociations (marchandages) en cours à Vienne n’ont cependant abouti à aucun résultat. Washington a encore parlé d’une nouvelle date butoir pour exténuer les mollahs ! Cela aussi allait amplifier la panique existante.

Bilan des unes du 1er jour de la semaine & J-3  de la seconde date-butoir pour les négociations : le régime était incapable de provoquer une escalade, ses dirigeants s’entre-déchiraient, les 5-1 les humiliaient. Il y avait des cérémonies religieuses et ils ne pouvaient les assurer, ni les zapper. Une nouvelle panique les guettait.

Washington a rappelé l’option d’un exil irakien en attribuant dans le Sunday Times (du Murdoch) un rôle important aux mollahs dans la lutte contre Daesh !

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Dimanche (5 Juillet 2015-14 Tir 1394) J-2 de la seconde date-butoir pour les négociations, le gouvernement Rohani a annoncé le feu vert d’Amano à un deal alors que le Conseil de Sécurité y était à 80% opposé et la dernière offre de Washington était un exil en Irak. Les gens du régime ont compris que Rohani était prêt à plier mais pas avec l’option irakienne. Par ailleurs, il n’y avait également rien sur la première nuit de Gratitude. Le gouvernement n’avait pas trouvé de volontaires pour simuler la popularité de cette cérémonie et de l’islam.

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Le clergé avait mis en avant son mae Zarif invitant Washington à une décision historique (une capitulation) refusant clairement sa propre capitulation ! Le clergé entendait encourager son pion à résister. Il était donc très loin de ses objectifs et ses intérêts. Par ailleurs, il n’y avait aucun rassemblement annoncé pour la première nuit de Ghadr (Gratitude). Le clergé n’avait pas réussi à mobiliser sur ce rituel fondamental : ses membres de base ne voulaient pas s’afficher à ses côtés pour ne pas couler avec lui.

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A J-2 de la seconde date-butoir pour les négociations, les chefs Pasdaran ne parlaient pas non plus des rituels de l’islam. Leur priorité était d’attaquer le gouvernement pour rappeler que jusque-là, il avait juste obtenu des prolongations de prolongations (Vienne/Lausanne/Genève) qui ne profitaient qu’à leurs adversaires  !

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A J-2 de la seconde date-butoir pour les négociations, Rafsandjani avait changé de ligne et se montrait moins critique vis-à-vis de Rohani, proposant implicitement une alliance en vue de profiter de l’ouverture affichée par Washington. Dans le supplément Eco d’Abrar, il avait poussé le vice jusqu’à annoncer l’arrêt des achats d’or et la disparition de la panique !

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Washington a aussi débuté cette journée en programmant des négociations sur toute la journée avec Zarif ! Il espérait d’adhésion d’un plus grand nombre de responsables du régime à son option irakienne.

Ali Larijani (alors avec les ambassadeurs des pays musulamans) a insisté sur les lignes rouges du régime pour saboter cette option sans intérêt qui surtout se décidait sans lui. Il a aussi rappelé son opposition à la précédente offre d’un accord non signé par manque de confiance aux Américains, affirmant au passage un total manque de confiance au gouvernement et aux négociateurs du clergé. Les chefs Pasdaran ont rejoint Ali Larijani en insistant sur leur manque confiance aux Américains.

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Ce front de résistance aux magouilles des mollahs a un peu rassuré les paniqués car les transactions boursières ont chuté de 30% retombant à 203 milliards tomans soit au niveau plancher de crise.

Rohani offusqué par son désaveu a tenté de se montrer digne de confiance par un souper de Ramadan avec les familles de tous les martyrs de la révolution islamique. Mais le résultat a surtout montré le contraire le confinant dans son isolement.

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Rohani pouvait plier pour sauver sa tête. Cela pouvait exploser le régime islamique cher à Washington. Kerry a pressé les mollahs à décider (de capituler) dans leur intérêt mais aussi dans son intérêt. 2 adjoints d’Amano ont aussi été envoyé vers les mollahs pour réactiver l’option d’un blanchiment du régime dans un rapport officiel de l’AIEA. Lavrov a alors annoncé son arrivée à Vienne pour rappeler le rôle du Conseil de Sécurité et neutraliser tout accord via l’AIEA qui en dépend.

A J-2 de la seconde date-butoir pour les négociations , le deal ne pouvait avoir lieu. Le régime restait condamné aux sanctions onusiennes. Une nouvelle panique ne faisait aucun doute. Le gouvernement des mollahs a annoncé une grande mobilisation pour la 1er nuit de Ghadr (Gratitude) afin de rassurer les siens. Mais il devait publier images pour authentifier ses dires. Ces images ont montré une mobilisation très limitée, mais en plus les images étaient contrefaite car on a vu beaucoup d’irrégularités au niveau des ombres. En prenant en compte les défauts, on a ainsi pu constater le boycott absolu du régime par le peuple et aussi par les siens. Enfin, l’absence totale de VIP a aussi souligné leur peur de sortir avec si peu soutenus. On avait en somme le constat du déclin du régime et l’annonce d’une panique plus forte.

::::::::::::::::::: :Au cimétière Behesht Zahra::::::::::::::::::: :
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::::::::::::::::::: :A Jamkaran, chez l’Imam Caché::::::::::::::::::: :
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:::::::::: :Avenue REY dans le sud populaire de Téhéran::::::::: :
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::: :Mosquée Emam-Zadeh SAleh, près de Tajrish, nord aisé de Téhéran::: :
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::: :Mausolée d’Emam Reza, Mashad, 1ere ville religieuse iranienne:::: :
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Lundi (6 Juillet 2015-15 Tir 1394) J-1 de la seconde date-butoir pour les négociations, le régime avait comme défi de mobiliser en mémoire du coup d’épée mortel porté à la tête d’Ali, la figure de proue de chiisme. Mais nulle part, on n’a vu aucune évocation de ce fait. Tous les clans du régime chiite avaient renoncer à mobiliser sur le thème du chiisme !

Le gouvernement avait mis à la une d’IRAN « les non-dits des négociations » insinuant que tout allait bien et la victoire était proche grâce à Amano ! Ce deal étant neutralisé, le gouvernement restait pleinement dans la propagande rassurante pour évacuer son incapacité à provoquer sa mission d’une escalade vitale pour le régime.

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A J-2 de la seconde date-butoir pour les négociations , le clergé dépité par la prestation de la veille de son pion avait mis son discours pro-Larijani de l’avant-veille à une de Tehran Times s’approchant de ce dernier pour intimider Rohani et regagner sa docilité.

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Mais à la une de Javan, les chefs Pasdaran se disaient optimistes quant à un deal direct avec Washington en se basant sur la déclaration de Kerry : « je pense comme docteur Zarif que l’on n’a jamais été aussi près du but ». Etant donné que le deal avait été empêché par les 5-1, l’espoir des chefs Pasdaran était la preuve de leur désespoir.

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A J-1 de la seconde date-butoir pour les négociations , Rafsandjani avait publié cette annonce de Kerry reprise par le n°2 des négociations, pour signaler le désespoir de l’équipe Rohani. Dans le supplément éco d’Abrar, il parlait de la baisse de la panique à la bourse suite au refus de la capitulation proposée par Washington se montrant bienveillant avec cette option de Larijani pour intégrer cette option.

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Bilan des unes du 3e jour de la semaine :  le clergé était en froid avec ses pions, les autres clans tentaient de déloger aussi ces derniers, une situation propice à des alliances incertaines et une nouvelle amplification de la panique !

La situation (J-1) a gagné en urgence quand on a appris que les Jordaniens (proches des Anglais) accusaient ouvertement les mollahs d’actions terroristes !

Dans le même temps, le Hindustan Times (proche de Wall Street journal) évoquait la possibilité d’un deal basé sur la transformation de l’Iran en corridor d’accès de l’Inde à l’Asie Centrale. Par ailleurs, Foreign Policy, l’organe de Council on Foreign Relations, encourageait les mollahs d’accepter un deal sur le nucléaire en affirmant qu’Obama avait convaincu le Congrès sur la pertinence de son accord.

Mais l’accord devait aussi plaire aux 5-1 et ne pouvait être dépourvu de contraints. Par ailleurs, l’Inde qui est en instance d’intégrer l’Organisation de Coopération de Shanghaï ne pouvait doubler les Russes en se créant grâce aux mollahs un corridor d’accès personnel à l’Asie Centrale. L’annonce du Hisdustan Times a été vu comme une tentative américaine pour empêcher le régime lui-même d’aller vendredi à Oufa en Russie vers ce deal susceptible de le sauver.

Moscou a aussi compris l’annonce comme une menace pour ses intérêts et l’a contré en invitant également Rohani à la réunion de BRICS qui allait se tenir Jeudi à Oufa. A J-1 de la seconde date-butoir pour les négociations, Rohani s’est empressé d’accepter car Moscou faisait un pas en sa direction alors qu’il n’avait pas osé en faire autant.

Le gouvernement a aussi profité de ce soutien inattendu des Russes pour tenir tête à Washington en rejetant tout dialogue avec les adjoints d’Amano alors à Téhéran afin de trouver les coopérations simplifiées sur les PMD leur permettant de produire un rapport complaisant à ce sujet !

Rohani renouait (tardivement) avec sa mission (de provocation & Escalade). La confiance est revenue au sein du régime. Le nombre des entreprises en crise a diminué. Les transactions ont chuté de 25% tombant à 151 milliards tomans. Le régime a aussi baissé le nombre des entreprises interdites de vente de 41 à 31.

Mais il n’y eut pas de signes publics de deuil (bannière noire, communiqué de presse) pour Ali, le héros du chiisme. A J-1 de la seconde date-butoir pour les négociations, les paniqués, étaient un peu rassurés, mais continuaient à estimer que le régime était condamné et qu’ils devaient le fuir. Le clergé boudé par ses rivaux et en conflit permanent avec ses pions s’est retrouvé encore plus seul avec l’ingratitude des paniqués. Il a pris deux décisions inattendues.

1. Il a annoncé que le rassemblement nocturne pour Ali avait eu lieu dans la matinée avec le Guide et des anonymes !

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2. Le clergé a annoncé la tenue de la journée de Qods pour le vendredi à venir (une semaine plus tôt que prévue dans le calendrier : comme il se doit au dernier, le vendredi du Ramadan comme le montre cet extrait du calendrier officiel du régime ! Il allait utiliser les images d’archive de cette journée pour évacuer son isolement et l’insuccès des nuits de Gratitude et le boycott du deuil pour Ali. Il pouvait aussi provoquer l’escalade qui son pion tardait à obtenir afin d’avancer ses intérêts et retrouver son rôle du principal meneur du régime.

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A J-1 de la seconde date-butoir pour les négociations , personne au sein du régime n’a été scandalisé par la décision du clergé d’avancer la journée de Qods ! Tout le monde a vu son intérêt dans Qods Express ! Par exemple, Rafsandjani a accordé une interview au site libanais al Ahd pour affirmer sa haine d’Israël pour entrer dans les bonnes grâces du clergé qu’il avait si bien insulté ! Dans le clan Rafsandjani, le soi-disant très modéré Abtahi a aussi invité les musulmans à cesser de sa battre pour viser ensemble les juifs ! On avait un appel à l’unité avec Daesh ! Tout le monde voulait foncer !

Les négociateurs de l’équipe Rohani se sont vus en position de plébiscités. Lors d’une rencontre avec les ministres des affaires étrangères de la collective 5+1, leur chef Zarif a tenté la provocation suprême en acceptant de coopérer pour les PMD à condition de refuser les inspections qu’il souhaiterait et qu’il obtient un rapport positif !

A J-1 de la seconde date-butoir pour les négociations , les Américains n’en pouvaient plus : ils ont crié à l’option militaire ! Ils ont aussi menacé de rester sur les objectifs lourds de Lausanne ce qui indiquait qu’ils n’en a avaient pas voulu et que le bon accord était selon eux beaucoup plus souple que ces objectifs définis par leurs partenaires du Conseil de Sécurité. Parmi ces derniers, les Français, les Russes et les Chinois ont annoncé leur départ de Vienne et les Allemands ont parlé d’un probable échec des négociations.

A J-1 de la seconde date-butoir pour les négociations , les mollahs en difficulté en Iran avaient perdu leur pari de provoquer une escalade pour faire un chantage diplomatique afin d’obtenir une fuite sécurisée du pays qui les rejette. Ils restaient sous la coupe des sanctions onusiennes pour leur absence de coopération depuis l’accord de Genève !

Washington a alors proposé une prolongation des négociations jusqu’à Vendredi en espérant que l’échec persistant des mollahs et la certitude de la poursuite des sanctions les amènent à accepter une capitulation selon ses intérêts.

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Mardi (7 Juillet 2015-16 Tir 1394) jour J de la seconde date-butoir pour les négociations, & possible J-3 avant la fin des négociations, le gouvernement Rohani qui avait échoué sans sa mission et tenait encore debout par la bienveillance intéressée de son adversaire a consacré la une de son organe de presse à la nuit de gratitude de Zarif et son équipe au centre Ali de Vienne, annonçant en plus petit au bas de la page un accord dans au plus 2 jours, dans ’espoir d’obtenir par ce mélange de conviction religieuse et diplomatique l’indulgence du clergé !

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En ce jour charnière d’une défaite évidente de la diplomatie d’agitation permanente du régime, le clergé devait admettre son échec et capituler devant ses adversaires étrangers autorisant l’inspection de ses centres militaires. Mais ils ne l’ont pas fait et ont choisi l’offensive en annonçant à la une de Tehran Times une nouvelle édition de la journée de Qods pour vendredi !

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Certains pensent que les mollahs refusent les inspections car ils ont des armes non avouables. Mais ils n’ont jamais annoncé la bombe pour devenir intouchables et l’on leur offre des ponts d’or pour y renoncer. Leur salut serait dans l’annonce de la bombe ou d’accepter l’or. Leur refus est incompréhensible. Notre point de vue est différent. En nous basant sur leurs propres annonces très contradictoires et scientifiquement fantaisistes, nous pensons que les mollahs refusent les inspections car ils ont toujours bluffé, y compris leurs compagnons, se montrant (faussement) très forts pour garder leur soutien et grâce à eux dominer le peuple afin de s’accaparer les richesses du pays. Ils refusent les inspections car elles révéleront leurs bluffs qui ont ruiné le pays entrainant la rupture de fidèles trompés ainsi que le soulèvement du peuple dominé et volé et enfin leur chute.

Les chefs Pasdaran qui ont été au centre des propagandes et bluffs du régime et risqueraient le lynchage de la main de leurs propres subalternes se sont montré plus réalistes, on oubliant la fuit en avant par la provocation jihadiste de la journée de Qods et ont proposé comme alternative dans les 4 jours restant pour négocier l’attribution de l’échec des négociations aux Américains pour les exclure du conflit et marchander directement avec les 5-1dans l’espoir de maintenir voire consolider le régime par des offres commerciales lourdes à ce groupe composé des français, Anglais, Allemands, Russes et Chinois.

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Rafsandjani, ex-patron du régime et actuel souffre douleur du clergé, des Pasdaran et surtout des Larijani, avait choisi en cette période d’incertitude de mettre en avant Jeudi comme limite à toute alternative, sans prendre partie, pour s’aligner sur la meilleure alternative. Etant donné qu’il a toujours tranché en avance, il estimait que tout était possible. Dans le supplément éco d’Abrar, il a aussi chiffré les recommandations économiques de son ex-pion le Guide (pour 8% de croissance annuelle) à 336 milliards dollars de budget par an, invitant implicitement le clergé à cesser de dire n’importe quoi et se montrer raisonnable en acceptant un deal, n’importe lequel, d’ici jeudi !

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En cette J-3 bis de la 3e date-butoir pour les négociations , les unes faisaient d’un régime divisé, perdu dans de très mauvaises options allant de la poursuite de la provocations pour les responsables à n’importe quelle capitulation pour l’ex-magnat du régime Rafsandjani.

Washington a répondu à la poursuite insensée de la provocation grâce à une journée de Qods Express par le « retour automatique des sanctions » dans le cas de n’importe quel accord.

La Russie désireuse de préserver sa suprématie a plus sévèrement puni le régime en renvoyant l’adhésion promise des mollahs à l’Organisation de Coopération de Shanghai à la fin des sanctions dans l’accord négocié, c’est-à-dire à la fin de la période de sûreté de 8 ans qui était alors évoquée.

Dans le même temps, la Russie a demandé la levée de sanctions sur la vente d’armes aux mollahs ! Beaucoup ont parlé du soutien de la Russie, ce qui n’avait aucun sens avec l’exclusion de l’OCS. De plus si elle voulait les aider, elle leur aurait alors accordé les S-300 qui échappent aux sanctions sur les achats d’armes. En fait, la Russie estimait les mollahs condamnés par leur attitude et la sienne et entendait profiter de leur détresse pour écouler ses vieux stocks d’armes.

Le régime venait de basculer dans le néant par le mauvais choix du clergé et de ses pions de persister dans la politique défectueuse de provocation. La panique a repris à la bourse de Téhéran, alors dans sa dernière journée d’activité hebdomadaire en raison de la fermeture mercredi pour le mort en martyr d’Ali. Les ventes ont augmenté de 100% passant de 150 à 300 milliards tomans malgré la décision de sa direction d’arrêter les ventes de 5 très grandes entreprises.

Rohani a annoncé qu’il allait rencontrer jeudi et vendredi Poutine pour parler de l’accord et d’une très importante coopération militaire ! Poutine n’a pas confirmé : Rohani bluffait pour calmer la panique ou provoquer enfin une escalade avec Washington alors que s’approchait la nuit et la preuve de la faillite du régime avec son incapacité à mobiliser pour la 2nde nuit de Gratitude.

Larijani a tenté de provoquer une escalade en réunissant les activistes pro-Palestiniens et en affirmant devant eux qu’il soutiendrait toujours la lutte pour la destruction d’Israël qu’il y ait ou pas un accord sur le nucléaire ! Washington n’a pas réagi. Les Chefs Pasdaran ont affirmé une ingérence en Irak, en Syrie et au Yémen. Il n’y eut aucune réponse.

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Rohani désespéré a tenté d’y arriver en semant le désordre par le refus de ses négociateurs d’accepter vendredi la fin des négociations. Le négociateur n°2 a affirmé que le régime allait continuer les négociations dans date butoir car contrairement aux 5+1 il voulait un accord ! Rohani a complété cette provocation en affirmant sa fierté d’une si bonne équipe de négociateurs en promettant faire plier les Américains en moins de 2 jours ! Il n’y eut encore aucune réaction à cette tactique digne du Grand-Guignol motivée par l’accumulation de la panique après le crash boursier, les échecs des dernières tentatives d’escalade et enfin le fiasco en cours de la seconde nuit de Gratitude !

:: :Nuit de Gratitude du Guide & des VIP (en fait des figurants inconnus)::: :
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:::::: :Nuit de Gratitude au Mausolée de Khomeiny:::::::: :
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Washington a finalement affirmé son alignement sur Lausanne pour calmer la délire grandissante des mollahs & co. qui étaient visiblement affolés par leur échec et la perspective des échecs à venir. Il voulait aussi éviter de les enquiquiner car ils devaient dans quelques heures affronter le boycott de la mort en martyr d’Ali.

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Mercredi (8 Juillet 2015-17 Tir 1394) J-2 de la 3e date-butoir pour les négociations, il n’y avait pas de journaux, s’était une journée fériée pour la mort en martyr d’Ali ( dont l’étoile est définitivement ternie par des révélations historiques qui le montre comme un occupant militaire arabe très cruel et sanguinaire et rendent hommage à son assassin qui fut un patriote iranien). Le régime qui a sa réalité devait lui rendre hommage de son pieux. Il devait aussi trouver un moyen pour provoquer une escalade ou admettre enfin la défaite de sa diplomatie de terreur.

Cette diplomatie avait jadis été efficace en raison de la passivité diplomatiques des adversaires économiques ou politiques habituels de Washington (Russie, Chine et aussi l’Europe historique). Mais ces derniers avaient finalement choisi de participer aux sanctions décidées par Washington pour l’empêcher de s’imposer en Iran et de là, dans ses région limitrophes.

Les Anglais (qui connaissent bien les mollahs et les coatchaient auparavant) avaient eu une idée en or en offrant une tribune à leur représentant Zarif dans le très lu Financial Times pour l’entendre répéter ses positions extrémistes (anti-israéliennes) afin de saboter les plans d’arrangement des Américains et même forcer ces derniers à sanctionner plus lourdement les mollahs. Zarif avait repris son message sur Youtube invitant Washington a combattre le terrorisme à ses côtés, l’accusant de facto d’être un Etat terroriste par ses liens avec Israël (My interlocutors are beginning to abandon the illusions that have fuelled the many and costly misadventures in my region over the past decades »).

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Washington s’y était préparé de son mieux en simulant un froid avec ses alliés israéliens par leur plainte d’avoir été exclus des secrets des négociations ! Washington avait manqué d’inspiration, sans doute un peu déstabilisé à l’idée d’un ouragan de slogans violents pendant la version décalée de la journée de Qods.

Rohani a saisi cette faiblesse et mis la pression aux Américains en annonçant que cette journée (Qods Express) sera un soutien aux négociateurs ! La porte-parole du ministère des affaires étrangères a aussi accentué l’offensive de Rohani en affirmant qu’il n’y aurait jamais aucune réconciliation et normalisation des relations avec les Américains !

Washington n’a nullement réagi.

Zarif qui au même moment rencontrait Fabius et Lavrov s’est arrangé pour créer une tension avec le Français pour crier, « ne vous avisez jamais à menacer un Iranien », laissant entrevoir une sorte de menace au retour contre les 5-1 pour parvenir à une crise par leur biais. Lavrov avait répondu au tac-au-tac (et ne jamais menacer un Russe) pour montrer que son pays pouvait aussi riposter et que le régime ne faisait pas le poids à ses côtés. Zarif n’avait pas osé répliquer perdant l’occasion de provoquer une escalade via les 5-1. Rohani et son équipe avaient encore échoué dans leur mission.

Rafsandjani a tenté de provoquer l’escalade qui échappait à Rohani en faisant un discours explicite invitant le régime à montrer sa haine d’Israël !

Washington a ignoré l’appel.

Les Chefs Pasdaran ont aussi tenté leur chance par un communiqué affirmant leur effort pour l’éradication du tumeur cancéreux...

Washington a ignoré cet autre appel empêchant ses projets de deal direct avec les mollahs !

Presque tous les clans du régime avaient tenté de provoquer l’escalade indispensable vitale pour leur intérêts et n’y étaient pas arrivés. Le choix de slogans au lieu d’une mise ne scène de force les dévalorisait aussi et soulignait leur déclin et manque de capacité de répression.

Tous se sont donnés la main pour annoncer le rassemblement des dizaines de milliers de partisans sur la place Emam Hossein de Tehran en mémoire d’Ali et aussi de leurs martyrs en Syrie, affirmant avoir les ressources nécessaires pour défendre le régime et assurer ses intérêts pendant le show Qods express programmé dans 2 jours juste à la fin des délais pour les négociations.

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Mais on avait une foule sous un ciel gris alors qu’il faisait un temps très ensoleillé à Téhéran. Il n’y avait pas non plus de bannière pour Ali ou encore les cercueils de martyrs en Syrie. Les images du rassemblement provenaient des archives. Le rassemblement était une pure propagande, nouvelle preuve du déclin du régime.

Washington a saisi ce passage à vide des mollahs, affirmant via Obama que les chances de deal était moins de 50%, puis signalant via presse l’incapacité du Congrès face à Obama.

Rohani n’a pas répondu et a reparlé de son départ imminent à Oufa en Russie, troquant la provocation ratée de menace contre Israël pour un chantage d’alliance anti-occidentale avec Poutine !

A l’heure du départ, une unité de production de l’usine d’acier d’Ispahan a explosé provoquant des morts dont le nombre n’a pas été précisé. Le régime s’est montré très mystérieux sur l’explosion parce qu’il y avait un lien avec les Russes. Cette usine avait été achetée par le Shah aux Russes car Washington refusait l’industrialisation du pays. De fait, on pouvait supposer que Washington envoyait un avertissement aux mollahs de ne pas s’allier aux Russes. Mais par ailleurs, on pouvait aussi supposer un avertissement des Russes pour montraient qu’ils refusaient de devenir un outil de chantage des mollahs contre Washington pour obtenir de sa part un bon arrangement.


Ce J-2 de la 3e date-butoir pour les négociations  avait été une suite d’échecs pour les mollahs & co. Au J-1 de la 3e date-butoir pour les négociations, ultime marge pour le régime, Rohani devait réussir à utiliser ses rencontres en Russie et non subir de nouvelles pressions de la part de ses interlocuteurs là-bas ou encore de la part de ses adversaires américains lors de la rencontre prévue entre Zarif et Kerry à 14h. Une journée à risques voire une journée perdue attendait les mollahs & co. À ce moment très critique du conflit avec les grandes puissances.

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Jeudi (9 Juillet 2015-18 Tir 1394) J-1 de la 3e date-butoir pour les négociations, le gouvernement a mis l’accent sur le succès populaire de la journée de Qods au cas où il ne réussirait pas ses provocations en Russie.

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Le clergé avait aussi mis à sa une dans Tehran Times cette journée antidatée comme la « célébration de la juste guerre contre les Israéliens » (qualifiés d’infanticides / récente guerre de Gaza) pour aller plus vite au conflit et à l’escalade !

Les Chefs Pasdaran avaient aussi utilisé ce titre, ne croyant pas à la vertu de propos biaisés ou à la possibilité d’un rapprochement avec Moscou.

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Enfin, Rafsandjani avait mis en avant l’échange houleux de Zarif et Fabius pour s’approcher du gouvernement qui jouait sur deux tableaux (Qods et Russie) et de fait, il était le mieux placé des clans au pouvoir.

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Bilan des unes de ce J-1 de la 3e date-butoir pour les négociations :  le régime était désuni et avait perdu toute confiance en soi.

Rohani est arrivé vers 11 à Oufa pour se rendre à la conférence de BRICS. A son arrivée, il n’a pas eu de tapis rouge, il a été accueilli à l’entrée de la conférence par Poutine et fut placé à la grande table pour écouter les membres de BRICS. Il n’eut guère l’occasion de parler et générer une crise par des insinuations bien travaillées.

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Après ce long moment de frustration, Rohani a pu s’approcher du ministre indien et chinois des affaires étrangères. Le premier a évoqué des contrats après la signature d’un accord, le second a instamment pressé Rohani à accepter ls offres des 5-1. Rohani devait aussi rencontre Poutine en fin de journée après le sommet du BRICS. Mais on n’en a eu aucun écho et quelques heures plus tard, Rohani était de retour à Téhéran. On a supposé que Poutine avait dit la même chose que son homologue chinois et avait sans doute retiré l’invitation pour l’OCS qui avait été faite en cas d’un deal précédant la date du sommet.

Aucun des clans en rivalité avec le clergé n’a commenté ce fait car il était un très mauvais revers pour le régime à presque fin de la 3e date-butoir pour les négociations. Kerry a alors déclaré que le régime devait à présent prendre une décision très difficile (l’invitant de facto à admettre sa défaite).

Le régime n’a pas reculé car il se disait qu’il avait encore en réserve la provocation anti-israélienne de Qods pour le dernier jour accordé à la négociation.

Le régime arrivait aussi à la 3e nuit de Gratitude. Elle fut comme les précédente la vitrine de son impopularité et celui de l’Islam (en 3 photos : Behesht Zahra, Hauteurs chics de Téhéran, sud populaire de Téhéran au Mausolée de Khomeiny).

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Bilan de ce J-1 de la 3e date-butoir pour les négociations : le régime avait échoué pour son option de provocation russe, et il avait la certitude d’échouer pour sa journée antidatée de Qods. Il refusait de capituler. Il était certain qu’il se surpasserait en slogans et propos provocateurs. Washington a accordé 3 jours de plus au régime et aux négociations pour calmer le jeu et éviter une escalade forcément ingérable.

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Vendredi (10 Juillet 2015-19 Tir 1394) à nouveau J-3 d’une nouvelle date-butoir (américaine) pour les négociations, le régime avait avancé la journée anti-israélienne de Qods pour provoquer un scandale planétaire en une date qui devait être l’ultime date butoir pour la négociation.

Cette journée à un rituel bien précis : une grande prière collective sur la place de la Palestine (Meydan-e Felestin) ex-place du Palais (Meydan-e Kakh) renommée après l’attribution du consulat d’Israël (situé à proximité) à l’OLP comme siège du futur Etat palestinien. Apr§s la prière, les gens doivent prendre l’Avenue de Révolution (Khiaban Enghelab) qui longe l’université de Téhéran pour aller vers la place de la Révolution (Meydan-e Enghelab). La tradition veut que sur ce trajet on retrouve des stands et des animations. Tout se clôt par l’immolation des drapeaux israélien, américain et d’autres pays ennemis (variables selon l’actualité) sur le trajet ou sur la place de la Révolution.

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Evidemment, comme pour toutes ses manifestations officielles, le régime recycle ses images d’archives, mais on peut les repérer par la présence d’affiches ou pancartes déconnectés de l’actualité. Cette année, l’actualité du régime et de chefs miliciens étaient la solidarité avec le Yémen attaqué l’Arabie Saoudite. On devait trouver des posters sur ce thème sur chaque photo.

Cette année, sur les vues aériennes, comme d’habitude, on a vu une foule immense sur la place de la Palestine et les alentours, mais sur les vues au sol, cette place était quasiment vide. Les photographes du régime avaient opté pour des portraits de groupes et des jeux d’eau pour cacher ce vide.

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De plus, on n’a vu aucune image des avenues reliant la place de la Palestine à celle de la Révolution. Ce qui veut dire qu’il n’y avait pas de stands de délégations étrangères.

Enfin à l’arrivée, la Place de la Révolution était aussi plutôt dépeuplée surtout sur les images avec une référence au Yémen : Pancarte Poing Fermé : Free Palestine & Free Yemen. L’immolation finale a eu lieu sur ce même site. La photo de la scène nous a paru suspecte en raison de différences entre les ombres des gens situés en premier et en second plan. On a conclu que le gouvernement des mollahs avait ajouté des gens tirés des archives du régime.

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Le gouvernement a aussi annoncé une forte présence des VIP du régime au côté des gens du peuple. D’une part, on a vu peu d’images (peu de responsables) et d’autre part, souvent sans les posters se référant au Yémen. Sur le peu de cas de VIP vus « sur place », les images étaient cadrées serrées pour cacher l’absence d’attroupement de fans autour des personnalités du régime. Ainsi Rohani a fait une courte apparition entouré de ses gardes mais sans avoir un public pour faire un discours provocateur sur la résistance aux Américains. Idem pour Rafsandjani.

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Le régime dépité a tenté d’organiser une journée de Qods à Vienne avec les familles de ses miliciens diplomates, mais ce fut encore un échec, nouvelle preuve que ses serviteurs ne croient plus en sa survie et ne veulent pas s’afficher en sa faveur.

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Le clergé remis en cause par son échec a confié le 1er sermon de la prière de Vendredi à son rival Ali Larijani pour éviter de l’avoir contre lui. Ce dernier a profité de l’occasion pour draguer les chefs Pasdaran en empruntant leur discours qualifiant le principe de date-butoir d’erreur afin de semer la zizanie dans la gestion des 5+1 et entraîner leur éviction. Mais il a aussi ajouté que Washington avait une occasion de prouver son honnêteté en signant un bon accord bénéfique au régime. Dans le principal sermon, le clergé lui-même a choisi la propagande en remerciant le peuple pour sa mobilisation pour la journée de Qods devant une foule composée par Photoshop !

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Bilan de cette journée :  le régime avait ratée sa dernière option pour provoquer une escalade avec Washington pour se débarrasser du carcan onusien. Il se retrouvait coincé dans ce système. Sa seule option était d’accepter un nouvel accord comme à Genève puis à Lausanne avec le projet de le remettre en cause pour de se retrouver dans des marchandages bilatéraux avec Washington. Mais ce projet avait échoué avait échoué après Genève et Lausanne. De plus, le régime était bien plus fauché qu’alors et les autres puissances étrangères plus unis que jamais contre les Etats-Unis. Logiquement, le régime avait perdu toutes les batailles et n’avait qu’une option : capituler face à Washington et accepter l’une de ses offres.

Washington n’a nullement répliqué au régime qui se portait très mal. Mais les Européens ont insisté sur la poursuite du gel de leurs sanctions et celles du Conseil de Sécurité jusqu’à la fin des négociations décrétée pour le 13 juillet afin de rappeler qu’ils étaient en position de force dans ce conflit et ne laisserait pas les mollahs et Washington arriver à un deal sans eux.

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Samedi (11 Juillet 2015-20 Tir 1394) et à J-2 de la nouvelle (et dernière ?) date-butoir pour les négociations, le gouvernement a affirmé avoir été soutenu par une mobilisation légendaire pour la journée de Qods, précisant en marge, aussi le soutien des BRICS et aussi la poursuite des négociations jusqu’à lundi, laissant supposer que ses négociateurs avaient du répondant pour réussir à imposer leurs exigences (la survie du régime ou une fuite sécurisée pour ses serviteurs) ! Donc encore de la propagande (pathétique) pour dissimuler son absence total de répondant afin de contenir l’explosion de la panique !

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Le clergé, conscient de la défaite du régime, avait mis le discours de Larijani à la une de Tehran Times en qualifiant sur un menaçant la rupture des marchandages d’erreur stratégique des 5+1 ! Le clergé indiquait à son pion Rohani la nécessité d’un clash avec les 5+1 pour se débarrasser d’eux et se retrouver les Américains sur un fond de crise international pour éviter la capitulation...

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Les Chefs Pasdaran espérant un clash plus rapide avaient utilisé ce même thème de rupture des négociations accusant Washington de vouloir faire rater les négociations.

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Enfin Rafsandjani ne savait qui choisir et se demandait sur une métaphore footballistique qu’adviendrait-il à la fin de cette nouvelle prolongation et qui marquerait le penalty de la victoire.

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Bilan des unes de J-2 de la nouvelle et dernière date-butoir avant une capitulation certaine  : Rohani communiquait alors que ses patrons avaient rejoint ses adversaires pour une dernière offensive contre les 5+1 dans l’espoir de l’escalade leur donnant des arguments pour obtenir les garanties nécessaires à leur fuite du pays qui venaient de les rejeter encore. Les nantis paniqués ont estimé qu’il y avait des pilotes dans l’avion. Le volume des transaction a baissé de 30% tombant au 203 milliards tomans soit le niveau seuil d’un était de crise. Les nantis attendaient voir le résultat de cette offensive collective de dernière minute.

Le gouvernement qui avait choisi la propagande a aussi changé de ligne rejetant l’embargo sur les armes et le principe des date butoir ! Les Européens sont restés impassibles face à l’offensive des mollahs alliés aux Larijani.

Mohsen Rezaï, ex-patron des Pasdaran puis larbin de Rafsandjani chargé de négociation secrète avec Washington et à présent girouette politique, alors défendu le gouvernement (Rohani) en encourageant Washington de profiter de sa politique souriante pour éviter une guerre qui se soldera dès la 1ere semaine par un millier de prisonniers américains. Après l’échec du tandem clergé-Larijani, Rezaï cherchait à marier ses potes en kaki avec Rohani. Cet ex-berger qui s’est octroyé des doctorats en tout notamment en économie et finance a même ironisé en en ajoutant que le régime pourrait gagner beaucoup en exigeant plusieurs milliards dollars de rançon pour chaque GI !


Washington a craint l’explosion du régime islamique cher à ses projets. Kerry a alors affirmé : « quand nous aurons trouvé un accord avec les mollahs sur le nucléaire, nous parlerons du Moyen-Orient ». Son discours supposait une entente sur le Moyen-Orient ?

Les mollahs ont compris que Washington leur proposait un rôle durable au Moyen-Orient, un partenariat d’agitation dans ses intérêts. Le Guide a réuni les associations miliciennes islamiques des universités (jadis très puissantes) pour dire que le Jihad était avant tout un acte intérieur de résistance aux tentations occidentales. Nous avons compris que le clergé (qui avait échoué partout) acceptait l’offre américaine d’un deal dans lequel il remplacerait Daesh qui a non seulement pas su booster le processus islamiste, mais encore il est devenu le prétexte pour la lutte contre toutes les formes d’islamisme.

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Rohani voyant une issue favorable s’approcher a réuni les acteurs du régime pour un souper de ramadan avec un discours sur l’art, se disant le plus grand artiste en négociation afin d’attribuer l’accord que s’esquissait entre Washington et les mollahs.

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Tout cela devait nécessairement passer par un accord sur le nucléaire comme l’avait dit Kerry, ce qui supposait l’acceptation des inspections pour éliminer l’opposition des 5-1 à cet arrangement. Le clergé devait désigner des bouc-émissaires pour ces années de conflits et sans doute profiter de l’occasion pour éliminer ses rivaux. Ali Larijani a insisté sur le rôle décisif du Parlement, évoquant un vote qui ne pouvait avoir lieux dans le peu de délai disponible, pour saboter cette solution dont il était exclu !

Bilan de ce nouveau J-2 de la nouvelle et dernière date-butoir :  le régime qui avait vécu une grande défaite par l’échec de la journée de Qods était entré des des options désespérées : conflits avec les 5+1, menaces de guerre... Washington a craint l’explosion du régime. Il a proposé aux mollahs de devenir ses pions régionaux. Le clergé avait dit oui, mais Larijani avait posé son veto car il était exclu de l’entente.

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Dimanche (12 Juillet 2015-21 Tir 1394) nouveau dernier J-1 de la nouvelle et dernière date-butoir, le régime se retrouvait condamné à composer avec les 5+1. Le gouvernement Rohani est retourné à la propagande en parlant de la guerre des plans (stratégies) à Vienne pour prétendre qu’un bon accord était possible.

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Le clergé qui avait perdu l’option en or d’un partenariat avec Washington avait mis à la une de Tehran Times les délires anti-américaines de Mohsen Rezaï. Les mollahs étaient désespérés.

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Les Chefs Pasdaran avaient mis à l’inverse à la une de Javan, le jihadisme domestique du Guide cherchant à intégrer le projet de partenariat des Américains alors qu’il était déjà caduque !

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Enfin Rafsandjani, qui avait beaucoup varié, citait l’hostilité de Kerry aux dates-butoir pour inciter ses camarades du clergé à jouer la carte d’hostilité aux 5+1. En parallèle, à la une du supplément éco d’Abrar, il se posait comme un bon conseiller des mollahs (déçus pat Rohani et par ses rivaux) en leur proposant d’éviter la submersion du marché par les dollars bloqués qui prouvaient amplifier la crise (intensifié la ruée des paniqués sur le dollar).

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En ce jour, le régime devait aussi célébrer le port du Hijab qui est la clef de voute de son autorité morale, mais aussi une contrainte sérieusement contestée par les femmes. La cérémonie en faveur du voile a été un total fiasco. On n’a guère entendu Ali Larijani qui se dit un hijabiste actif.

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Bilan des unes de ce J-1 de la nouvelle et dernière date-butoir :  le régime était en déroute après l’échec de l’offre en or du partenariat avec Washington car il ne restait que l’option de plier face aux 5+1 pour gagner quelque mois de répit sur les sanctions, puis tout remettre en cause pour provoquer une escalade... Rohani a validé cette option par un décret de renforcement de la loi Larijani sur les lignes rouges nucléaires du régime !

Les Allemands du groupe 5-1 ont alors reparlé de leurs récentes accusations de détournement de l’embargo nucléaire par les mollahs pour montrer que cette fois, les 5-1 ne laisseraient pas les mollahs tranquilles.

Les nantis du régime n’ont pas aimé. La panique a refait surface à la bourse de Téhéran ! La direction de la bourse a commencé à à diffuser des chiffres dissonants pour embrouiller le lecteur. elle a aussi censuré le nombre des entreprises arrêtées pour limiter la casse. In fine malgré cette mesure et des statistiques optimistes, tous les indices étaient dans le rouges, tout le monde vendait et le volume des ventes a augmenté de 44% atteignant 293 milliards tomans.

Les 5+1 ont alors annoncé que les négociations étaient presque finies, privant Washington et les mollahs de nouveaux sursis pour parvenir aux arrangements dans leurs intérêts respectifs. Washington a tout de même tenté un deal en envoyant Amano vers Salehi, le directeur du programmer nucléaire des mollahs et les médias américains ont annoncé qu’un accord était trouvé y compris sur sujets sensibles comme l’embargo sur les armes ou la levée des sanctions et enfin, un texte était d’ores et déjà soumis aux responsables iraniens (les mollahs) ! Les négociateurs du clergé ont nié l’accord et l’envoie de texte qui étaient la preuve de la défaite de leur mission initiale de provoquer que crise pour obtenir des avantages.

En ce J-1 de la nouvelle et dernière date-butoir, le régime avait accepté de plier face aux 5+1, il était ddans le schéma qu’il devait exploser. Il avait perdu son pari et ne savait comment l’annoncer sans provoquer une méga panique.

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Lundi (13 Juillet 2015-22 Tir 1394) dernier jour de la nouvelle et dernière date-butoir, le gouvernement des mollahs a annoncé que la victoire était proche, mais dans le même temps, il fait état d’un record de consommation d’électricité et a paré de pénurie d’eau. Ce qui indiquait des problèmes financiers pour importer du carburant. On a compris que Rohani tentait de rassurer les paniqués alors que la situation financière du régime périclitait sous l’effet combiné de manque de revenue et de fuite des capitaux de ses nantis.

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Le clergé avait encore mis à sa une le discours du Guide sur le jihad intérieur. Il ne fallait pas être devin pour comprendre que le clergé cherchait à adoucir la défaite de son jihad diplomatique !

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Les Chefs Pasdaran (officiellement maîtres du ministère des affaires étrangères) faisaient Etat de rumeurs d’un accord imminent. Ce qui signifiait que le régime l’avait conclu la veille avec les 5+1 après avoir raté toutes ses options d’agitation.

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Rafsandjani faisait état dans Abrar d’un deal conclu la veille avec les 5+1 et déjà soumis au clergé. En marge de ce titre central, il signalait que le Conseil de Sécurité avait signé un accord de paix en Libye sans tenir compte de l’avis du gouvernement en place. Il entendait dire que le clergé et ses pions avaient échoué plus qu’ils ne l’imaginaient en acceptant de se placer sous la tutelle du Conseil de Sécurité dont, dans le cas de l’Iran, 80% des membres voient leur salut stratégique dans un changement de régime.

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Dans le supplément économique d’Abrar, Rafsandjani révélait aussi la décision de Rohani d’augmenter les prix de 18 produits de base, laissant entrevoir qu’il avait signé un accord sans aucune promesse de la levée immédiate des sanctions.

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Enfin, Keyhan, la voix des ultras insolvables, craignait un accord conclu sur la base de Lausanne et le qualifiait de défaite.

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1er Bilan de cette annonce de Deal  au dernier jour de la nouvelle et dernière date-butoir : La bourse a fait un nouvel bond en avant de 20% atteignant 351 milliards tomans de ventes entrainant une perte de plus de 100 millions dollars pour le régime.

2nd Bilan : on n’a vu aucun signe de joie de la part du peuple !  

Le gouvernement déçu par la mauvais accueil à l’accord victorieux qu’il avait annoncé a affirmé qu’il n’avait rien signé encore... et petite gaffe au passage : il a déclaré qu’il n’avait programmé aucune fête !

A Vienne, Zarif a demandé audience à ses homologues chinois et russe sollicitant leur aide pour sortir du deal qu’il avait accepté mais n’avait pas été plébiscité par ses nantis paniqués, qui sont devenus une véritable menace pour le régime par leur achat d’or et de devises. Zarif entendait sans doute obtenir le soutien de la Russie et de la Chine à la poursuite des négociations, et aussi assorti de quelques cadeaux financiers de la part de ces deux Etats. Mais le chinois Wang Yi et le Russe Lavrov n’ont pas levé le petit doigt pour les mollahs et leurs pions qui deux joursp lus tôt palpitaient de joie à l’idée de rejoindre les Américains.

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Le mutisme des Russes et des Chinois avec Zarif et après la rencontre a sans été le signe que le régime ne pouvait plus tergiverser et devait entériner l’accord conclu la veille.

Ali Larijani a alors remis en cause l’accord signalé à Vienne en lui reprochant de ne pas être signé par les Occidentaux ! Son argument était contraire à ses propres demandes précédentes puisqu’il avait toujours affirmé refuser un accord conclu sans son avis. Il s’est alors éclipsé. La branche judiciaire de son clan a tenté de provoquer Washington alors en annonçant qu’un second procès avait eu lieu dans la journée contre Jason Rezaian le même jour. Pour plus d’effet, le pouvoir judiciaire des Larijani a aussi annoncé la condamnation de l’Etat américain dans sa cour internationale de justice à payer 50 milliards dollars d’indemnités à des plaignants iraniens ! Il a aussi annoncé des condamnation contre des faux opposants iraniens qui ont le soutien médiatique de Washington.

Mais Washington n’a nullement réagi à cette tentative d’escalade voulue par un clan marginal du régime. Un accord était conclu. Il pouvait en profiter pour reprendre ses médiations en vu d’un deal direct via ses alliés régionaux arabes ou autres. Washington a même multiplié les dépêches sur la conclusion d’un accord pour empêcher d’autres tentatives comme celles des Larijani. Rohani a alors annoncé une intervention à 19 heures pour parler au peuple et annoncer la bonne nouvelle !

Il n’y eut alors aucune explosion de joie ou du moins d’attroupement d’une part parce que le peuple déteste les mollahs et ne veut pas leur succès et d’autre part, parce que ceux du régime ne croyait pas le deal conclu comme étant une victoire pour le régime et pour eux-mêmes.

Finalement, les médias occidentaux ont fait savoir que les annonces seront faites le lendemain (J+1) et Rohani a déprogrammé son discours alors qu’il aurait pu parler quand-même et expliquer les détails de ce qui avait été conclu depuis au moins deux jours. Cette fuite devant les médias n’était guère rassurante pour ceux du régime.

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Mardi (14 Juillet 2015-23 Tir 1394), le clergé qui avait été informé du deal signé à Vienne a joué à fond la carte de la propagande victorieuse en annonçant à la une de Tehran Times que Zarif avait donné l’ordre de la fin des négociations aux 5+1 comme s’il était le chef du monde et exigeait la capitulation des 5+1 !

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Mais les Russes ont remis en cause cette posture triomphante en révélant via Ria Novosti que le deal ne comportait aucune levée de sanction avant la fin 2015. Un peu plus tard, le groupe 5+1 a annoncé un dernier rencontre avec Zarif avant de réunir la presse pour annoncer la Finalisation d’un Plan global d’action conjoint (Joint Comprehensive Plan of Action / JCPOA ou BARJAM en iranien) comprenant notamment un programme de coopération avec l’AIEA l’autorisant à toutes les inspections nécessaires pour établir le pacifisme du programme nucléaire du régime.

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Les médias du monde entier ont parlé d’un accord historique bon pour tous les signataire alors qu’on avait une réplique de l’accord de Genève qui n’avait été bon pour aucun des signataires. Cependant les Européens, les Russes et les Chinois avaient réussi à engager le régime des mollahs dans un plan selon leurs exigences en décrétant la fin irrévocable des négociations (contre l’avis américain), se donnant les moyens de renforcer les sanctions au Conseil de Sécurité pour empêcher les Américains de mener le jeu ou encore le régime continuer ses jeux pour parvenir à un arrangement avec les Américains.

D’ailleurs, divers responsable européens ou russes ont tous parlé de victoire, mais on n’a pas entendu ce discours du côté américain ! Les Russes ont aussi publié une copie du « Joint Comprehensive Plan of Action » sur le site de leur ministère des affaires étrangères pour empêcher les mollahs de le remettre en cause et provoquer une escalade internationale remettant en cause tout le système basé sur l’action via le Conseil de Sécurité de l’ONU. Et le mae allemand a publié la photo du document signé par les parties pour officialiser la soumission des mollahs aux Conseil de Sécurité de l’ONU !

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En fait, on n’avait pas là un accord historique avec les mollahs, mais une grande victoire diplomatique commune des Européens, des Russes et des Chinois (les gagnants de seconds plans et de fait les perdants de la seconde guerre mondiale et de la guerre froide) contre les Américains. On avait une revanche historique des grandes puissances devenues secondaires après la victoire américaine dans la seconde guerre mondiale et par la faute de la guerre froide conçue et imposée au monde par Washington).

Les Américains avaient perdu une grande bataille sur l’enjeu iranien et l’accès au pétrole de l’Asie Centrale et devaient à présent suivre les autres.

Enfin, le régime des mollahs qui était au centre du conflit énergétique entre les grandes puissances avait perdu non pas une bataille mais la guerre car il se retrouvait à la merci des Européens, des Russes et des Chinois, mais aussi des Américains, incapable d’envisager un avenir avec l’uns ou les autres en raison des leurs conflits d’intérêt. Les Russes lui avaient infligé une seconde défaite en publiant une copie du « Joint Comprehensive Plan of Action » pour contrarier son plan d’évasion. De fait, le régime se retrouvait de facto condamné à périr car il n’a pas le loisir d’attendre avec l’érosion engagée de ses réserves d’argent par sanctions et par la fuite des capitaux de ses nantis paniqués.

C’est pourquoi l’on n’entendait guère Zarif pérorer à ce moment ! Il avait perdu son sourire de parvenu et dans la conférence de presse qui a suivi l’annonce de l’accord, il affirma que ce résultat était ce qu’il avait pu obtenir de mieux ! Il a eu tellement peur d’être apidé à son retour qu’il a affirmé avoir agi selon le Guide, mais surtout avec le soutien d’Emam Reza, c’est pourquoi il allait se rendre d’abord avec son équipe à Mashad pour remercier ce grand saint du Chiisme ! Avant de fuir Vienne et les interviews, il a aussi souligné son engagement islamo-révolutionnaire en accordant une interview à la chaîne arabe anti-américain Al Mayadin attaquant violemment Israël comme un facteur de nuisance pour la paix alors que la question se portait sur l’accord ou la reddition qu’il venait de signer !

Rohani était aussi aux abonnés absents car il avait sans cesse apporté son soutien à son équipe sans jamais les critiquer !

Il n’y avait évidemment pas de fiesta en Iran. Côté rue, aucun attroupement ou signe de joie des gens du régime pour fêter une défaite. Côté Bourse : on avait un tsunami de paniques : tout le monde vendait ! +300% de ventes ! Les ventes ont dépassé selon les sources officielles 1000 milliards tomans alors que le nombre des entreprises retirées avait atteint 77 soit 33% des entreprises encore actives à la bourse. Avec au moins 1000 milliards tomans de gains, les vendeurs pouvaient acheter l’équivalent de 345 millions dollars d’or ou de devises !

On avait un record absolu dans la panique et de désapprobation, mais aussi une grosse punition pour les dirigeants qui avaient ratés toutes les occasions permettant une fuite sécurisée par la faute de leurs demandes démesurées et leurs querelles internes ! Personne ne pouvait réclamer son innocence ou critiquer Zarif ou son équipe ! Il n’y eut aucune critique.

Le gouvernement en a profité pour crier victoire en publiant la liste de responsables et organisations de la milice qui allaient sortir des listes noires européennes mais sans préciser ce qu’il devait faire en échange. Le gouvernement a aussi annoncé un possible prix Nobel de la paix pour Zarif ! Le Guide aussi remercié les négociateurs invitant Rohani chez lui pour le remercier de vive voix alors que les négociateurs étaient alors en route vers Mashad, l’invitation nous a paru inappropriée : le clergé s’engageait à moitié dans la défense de leur bilan. Il préservait son représentant d’embrassades avec des gens qui pouvaient sauter comme bouc-émissaires afin qu’il ne soit pas aussi remis en cause.

Rohani ne pouvait plus se cacher : avant d’aller chez le Guide, il est apparu à la télévision pour annoncer la victoire du régime car « il avait obtenu la reconnaissance du pacifisme de son programme nucléaire, le droit à l’enrichissement, le maintien de la technologie d’Eau lourde et en conséquence la fin des sanctions et leur levée en une étape au moment de l’exécution de l’accord ! » On avait encore la pure négation des engagements du régime, un retour express à la provocation car la situation était gravissime. Rohani jouait aussi la provocation pour sauver son poste. Il n’a pu décroché un seul sourire pendant l’annonce de sa victoire.

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Il en fut de même chez le Guide : tout le monde était déprimé !

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A Washington, on était aussi un peu morose car Obama a qualifié le régime de terroriste et a évoqué l’option militaire capable détruire l’armée du régime en une seconde afin de surpasser la mainmise du Conseil de Sécurité « 5-1 » sur les mollahs !

Avec ce retour logique de la course à l’intimidation, le régime subissait sa troisième défaite de la journée.

Il a alors annoncé des grandes foules joyeuses en sa faveur dans les rues de Téhéran ! Il n’y avait aucune raison à cette joie. En regardant les photos : on a vu de petits groupes de jeunes à moto. Ce type de véhicule étant réservé aux agents du régime, on avait de groupes pour provoquer des embouteillages et déployer des drapeaux pour simuler des manifestations en faveur du régime. Sur d’autres photographies, après quelques rangs, la densité de la foule augmentait : on avait des trucages. Sur l’une de ces photographies trafiquées en vitesse on voit des gens en dernier rang plus grands que ceux devant eux ! En additionnant les gens des premiers rangs sur les diverses photographies, le régime avait réuni au plus 100 personnes (figurants) pour sa grande nuit de joie !

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Personne n’a critiqué ces supercheries illogiques car tous redoutaient que l’absence de manifestation établisse enfin l’absence de troupes pour le régime.

Cet isolement a été cependant confirmé par l’absence de manifestations dans les autres villes surtout à Mashad où devait se rendre l’équipe de héros qui avaient donné la soi-disant victoire au régime.

Zarif et son équipe y sont arrivés discrètement. Ils ont posé en tenu de serviteurs du mausolée pour affirmer leur soumission au clergé avant de quitter les lieux sans avoir fait au moins ce qu’ils avaient promis, balayer le sol par signe d’allégeance. Conscients de la nécessité d’une plébiscite, ils devaient trouver des fans, ils ont trouvé seulement 4 « jeunes » pour ce rôle ! De fait, le régime restait sous la barre de 100 fans dans tout le pays !

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Le bilan final des mois de provocations et de chantages était une grande défaite diplomatique, aucune possibilité d’échapper aux sanctions, aucune possibilité de pactiser avec Washington, un tsunami de paniques, la perte de 345 milliards dollars et pas même 100 figurants pour se dire soutenu = 4 défaites et un enterrement annoncé !

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résumés & conclusion(s) | Cette semaine le régime devait parvenir à provoquer une escalade pour inverser les rôles, il n’y est pas parvenu en raison du ratage de ses provocations par le boycott du peuple, mais aussi en raison de ses querelle internes ou encore le refus des Russes et des Chinois de se laisser instrumentaliser à Oufa. Il a perdu son temps et a dû à l’annonce de la fin irrévocable des négociations accepter de capituler devant la communauté des grandes puissances et s’engager à renoncer à ses armes de marchandages avec Washington alors que sa situation financière catastrophique exige ce genre de marchandage. Le régime a plié devant ceux dont il n’a rien à faire sans pouvoir plus jamais pactiser avec celui qu’il veut, se laissant piéger par la manque connaissance de ses négociateurs, se trouvant dans un enchaînement de défaites, de paniques et de désarrois.

Il cherche à présent à fendre ce camisole de force sans y parvenir, accumulant les revers et prouvant au passage, chaque jour qui passe, sa faillite à ses derniers compagnons. Le voilà, perdu, vaincu, condamné à assister à son propre enterrement.