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Iran : La semaine en images n°330
Le vent a emporté la foi en l’Imam caché !

20.06.2014


Nouveau Résumé Historique (écrit le 16.06.14)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

Attention ! Depuis la semaine dernière, nous avons une nouvelle présentation pour la fin de cette intro !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs -. mais du fait que ce permet un contact avec les chefs dEtat étrangers, il l’a confié à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes pour tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghaï afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une double politique combinant un bras de fer avec Washington et un soutien détendu à l’opposition interne pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs vers Washington en cas de deal ou bien pour amortir la chute du régime en cas d’un soulèvement populaire.

Les Chefs Pasdaran et les nantis issus du régime, tous très mal vus par le peuple, n’ont pas aimé ce retour aux solutions ratées du passé qui ne pouvaient les sauver ! Ils ont boycotté les élections ! L’annonce de la « victoire de Rohani » a provoqué leur panique. D’un autre côté, les Pasdaran rebelles ont aussi commencé des actions de sabotages (sans victime) contre le régime.

La contestation interne ainsi renforcée a mis Rohani en demeure de trouver un deal plus englobant (donc forcément avec moins d’immunité pour les grands). Pour se débarrasser de ces pressions, Rohani a alors pris en main les négociations excluant de nombreux ayants droits des négociations. Ce qui a exacerbé les hostilités à son égard. De fait à chaque fois que sous la pression de la rue ou des sanctions, il fait un pas vers Washington, ses adversaires se déchaînent contre cette initiative. Les chefs Pasdaran annoncent des tirs de missiles, les ultra-insolvables critiquent son manque d’intégrisme et les Nantis révèlent parfois des chiffres tabous pour entraîner sa chute. Ils sont ainsi devenus la plus grande menace pour la survie du régime...

En octobre dernier, suite au Boycott interne d’un événement fondateur du régime (la prise en otages des diplomates américains), Washington avait eu peur que le système islamique cher à ses projets ne s’effondre par la faute de cette guerre entrer ses dirigeants. Il a proposé le GEL des SANCTIONS pour les calmer et engager le régime dans un plan d’apaisement réciproque. La Grande-Bretagne et la Russie avaient alors rejeté cet plan d’apaisement inconditionnel de Washington et exigé des conditions très strictes dans un cadre officiel nommé Accord de Genève pour coincer le régime dans la confrontation et ainsi entraîner sa chute. La Chine avait suivi la tendance

Cette prévision était juste car Rohani n’a pas tenu ses engagements et a tenté de désintégrer ce nouveau front hostile des grandes puissances jadis amis en leur proposant des contrats pétroliers plus avantageux, mais n’a pas réussi car elles sont toutes en lutte pour un plus vaste enjeu qu’est la domination des ressources énergétiques de la planète. L’échec prévisible de cette politique (mise au point jadis par les Britanniques pour Rafsandjani) a déprimé les nantis du régime. Ils ont pris leur distance avec le régime qui semblait condamné en boycottant à 100% le 35e anniversaire de la révolution islamique !

Pour encourager les mollahs à déposer les armes, Washington avait alors tenté d’agiter région pétrolière et frontalière de Khouzestan. En raison de l’hostilité du peuple à la balkanisation du pays, l’initiative d’agitation américaine n’a pu mobiliser en tout que 150 jeunes dans quelques villes, malgré cela, le régime a été vite dépassé par manque de troupes. Il est entré dans un nouveau cycle de panique boursière et de crise politique ! Washington a alors arrêté son agitation er revenu à une politique d’apaisement avec de bons rapports de l’AIEA et des offres indirectes de capitulation et parfois de Coopération via ses divers alliés internationaux...

L’Europe menée la Britannique Ashton a stoppé nette les manigances américaines en ouvrant un nouveau dossier de contentieux avec le régime sur ses violations permanentes des droits de l’homme et son implication dans le terrorisme. La Chine et la Russie n’ont pas condamné la résolution ! Le régime s’est retrouvé avec un front hostile Anglo-Sino-Russe doté de ses propres critères pour le sanctionner. La panique a gagné en amplitude avec un nouveau cycle de crise politique et financière !

Dans la foulée, les ouvriers iraniens ont massivement manifesté contre le régime malgré l’interdiction de le faire grâce à une grande solidarité interne et grâce à la passivité complice des forces de l’ordre. Les super-nantis ont intensifié les efforts pour fuir, la bourse est entrée dans une phase de crash permanent. Les politiciens exclus des marchandages ont attaqué Rohani pour prendre sa place ou obtenir une place à ses côtés dans les marchandes avec Washington afin de s’assurer une fuite sécurisée...

Cette guerre interne n’arrangeait pas Washington car elle bloquait tout deal et pouvait aussi entrainer la chute du système islamique nécessaire à ses projets régionaux. Il a laissé entrevoir qu’il n’avait jamais vraiment maltraité les chefs Pasdaran dans le cas de l’attentat d’Amia afin de les encourager à trahir le système en échange d’une immunité de facto. Les chefs Pasdaran n’ont pas explicitement rejeté l’offre. Rafsandjani, principal accusé de l’affaire Amia, a paniqué, et s’est lancé dans une super-dissidence. Rohani s’est tourné vers la Chine et la Russie pour gagner du temps, mais n’a rien obtenu. Ali Larijani a annoncé un grand plan anti-corruption pour virer tout le monde et accéder aux négociation finale avec Washington. Les chefs Pasdaran et les grands du clergé qui étaient visé ont immédiatement créé une coalition, mais n’ont pu stabiliser le régime.

De nouveaux boycotts de cérémonies sous leur égides a démontré leur isolement. La vidéo d’un fille se dévoilant en plein jour pendant plusieurs minutes a aussi montré qu’ils n’avaient d’agents de terrain ! Le lendemain, 75% des responsables manquaient à l’appel à la fête officielle pour la naissance de l’Islam ! La bourse a aussi enregistré un nouveau crash ! Les Chefs Pasdaran ont viré le responsable de la sécurité, mais n’ont pu redresser la situation !


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La semaine dernière, le régime devait célébrer 5 événements politico-militaires ainsi qu’un grand rassemblement national à l’occasion de l’anniversaire de la mort de Khomeyni. La peur d’un boycott ininterrompu a plongé les patrons du régime affaibli dans la terreur : leurs ventes d’actions pétrolières a déclenché une chute supérieure à 30% de la bourse de Téhéran ! Les chefs Pasdaran ont éliminé leur chef Jaafari pour pouvoir changer de cap ! Après le boycott populaire et interne de la commémoration de Khomeiny, les caciques du clergé politique ont consenti à l’élimination médicale de leur patron : l’Ayatollah Mahdavi Kani, chargé du choix du Guide pour changer ce dernier de sortir la tête haute du système via une nouvelle révolution de couleur ! Mais les grands ayatollahs n’ont pas suivi cet aventurisme. Les mollahs politiques ont aussi hésité à se lancer ! Le régime s’est retrouvé dans un flou absolu propice à une nouvelle panique et une nouvelle guerre interne !


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Cette semaine, le régime et ses responsable en crise avaient encore un programme officiel difficile avec lundi, des cérémonies de deuil pour un jeune martyr du chiisme, le même jour, des hommages aux jeunes miliciens et surtout la fin de la semaine dédiée à l’Imam caché à l’occasion de son anniversaire qui tombait vendredi, un jour férié ! Les patrons cléricaux régime ne savaient comment se dérober aux prières collectives impossibles à réaliser sans la participation du peuple et de leurs propres derniers serviteurs.

Avant que cette preuve de la faillite du système islamique n’entraîne une nouvelle panique lundi chez les nantis du régime, Washington a fait miroiter la promesse d’un apaisement et d’une grosse arrivée de dollars via une invitation de son allié stratégique, la Turquie, à Rohani de se rendre ce même jour à Istanbul pour discuter d’un grand contrat d’achat de Gaz.

Etant donné que nul contrat de gaz ne peut se faire sans la fin des sanctions américaines, on pouvait supposer des négociations secrètes en parallèle avec les Américains. Tout le monde était en droit de supposer que le clergé et Rohani, affaibli par les événements et l’indécision sur la ligne à adopter, allait discuter des clauses d’une capitulation que tout le monde redoute. On pouvait s’attendre à une semaine bien mouvementée avec nouvelle panique des nantis ripoux issus du régime et à une nouvelle attaque des Larijani et autres clans exclus des négociations contre le clergé au pouvoir...

L’ébauche de cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (16.06.2014)via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran-e-Ariaee. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur le compte Youtube d’IEATV ou dans la section iranienne d’Iran-Resist.




Vendredi (6 Juin 2014 - 16 Khordad 1393), le régime était dans une crise grave car le clergé ne savait s’il devait ou pas éliminer son véritable chef spirituel et politique, Mahdavi Kani, pour aller vers Washington, mais il venait d’accepter une invitation de Washington pour des marchandages non avoués afin de voir s’il obtenait des garanties nécessaires et des compensations pour quitter le pays ou pour y par la grâce d’une amnistie accordée par les pions de Washington ou par la formation d’un gouvernement mixte. Le clergé était divisé sur la ligne à suivre, mais avec une tendance à trahir le système s’il obtenait en cachette des garanties de sécurité physique et financière.

Washington a alors annoncé qu’il avait aussi proposé des négociations en directe à Rohani à Vienne pour la même journée ! Washington était prêt pour un grand marchandage. Rohani n’en avait pas parlée ! Il entendait doubler ses collègues.

Les Larijani devaient l’attaquer pour le déstabiliser rapidement : leur ami le grand ayatollah Javadi-Amoli, a accusé Vali-ollah Seyf, nommé par Rohani à la direction de la Banque centrale, d’activité économique aux intérêts du peuple et contraire à la charia. On a compris qu’Ali Larijani entendait attaquer Rohani sur sa politique économique et sur la chute attendue de la bourse pour évoquer la révocation de quelques ministres clefs voir son gouvernement.

Seyf est allé à Qom à la rencontre des grands du clergé pour obtenir leur soutien, mais seulement quelques uns des moins importants d’entre eux ont accepté de le recevoir.

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On a compris que les grands du clergé n’avaient pas envie de se mouiller, n’étant pas certains du succès de leur poulain dans la guerre interne avant Istanbul. Ce manque de foi des grands du clergé en leur poulain ne pouvait qu’amplifier la crise attendue...

Samedi 7 Juin 2014 (17 Khordad 1393), le clan Rafsandjani a aussi attaqué la gestion de Rohani en révélant la grève de 270 mineurs au mine de Fer de Tcheshmeh Poudneh suite au licenciement de leur représentant. Le journal Ebtekar, du même clan, a remis en cause la gestion sécuritaire de Rohani en révélant qu’une patrouilles de miliciens en core fidèle au régime avait été attaquée par 3 jeunes provoquant la mort d’un milicien et la blessure d’un autre.

Enfin, la semaine dernière, le régime avait délibérément gardé le secret sur une tempête et mis la vie des habitants de Téhéran en danger car il entendait les occuper avec ce fléau pour les détourner des boycotts qu’il subissait. L’agence ISNA, proche de Rafsandjani, a révélé que le gouvernement avait menti sur les dégâts en annonçant 180 arbres fracassés au lieu de 2500. ISNA aussi précisé que les responsables se disaient incapables de prévenir les gens, c’est-à-dire qu’ils entendaient laisser faire d’autres catastrophes pour détourner les gens de leurs problèmes internes.

On peut dire que Rafsandjani entendait provoquer une vague d’indignation ou de révolte alors que Larijani avait choisi d’attaquer les hommes du gouvernement.

Rohani a commencé la semaine en annonçant l’ouverture à Téhéran d’une grande exposition pétrochimique afin de rassurer les nantis paniqués et ses adversaires que sa priorité était économique et son voyage à Istanbul n’avait aucun objectif de marchandages secrets, mais visait à remplir les caisses du régime pour l’aider à résister ! Rohani entendait aussi titiller les grandes compagnies occidentales, russes ou chinoises. Mais aucune n’a envoyé des représentants à Téhéran. Les images ont aussi montré une exposition avec quelques stands essentiellement iraniens. Le ministre du pétrole a inauguré l’exposition factice avec un air déprimé avant de disparaître, laissant le ministre du Commerce inaugurer l’exposition qui n’avait aucun intérêt à ses yeux.

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Le représentant de régime en Inde avait aussi invité les dirigeants de ce pays à braver les sanctions de Washington et d’augmenter leurs achats pétroliers à l’Iran. Mais les Hindis n’avaient pas répondu au régime. Rohani s’est retrouvé par la faute de ses échecs en position de faiblesse lors de la rencontre non avouée avec les Américains à Istanbul et à Vienne. La bourse a piqué du nez !

L’indice des produits pétroliers, relatif aux fluctuations des actions des compagnies pétrolières privées appartenant aux chefs du clergé ou des Pasdaran, était en chute libre : les patrons du régime étaient eux-mêmes en train de vendre leurs actions par peur de la capitulation à venir !

Le gouvernement Rohani a alors annoncé qu’il avait accepté des négociations en directe à Vienne renonçant de facto aux marchandages qu’il envisageait de mener afin d’atténuer la panique, mais cela n’a pas permis de stopper la panique à la bourse.

Larijani a convoqué les adjoints des ministres pour savoir si’l pouvait trouver des alliés parmi. Arrivée très souriant, il est reparti morose. La rencontre n’avait pas été concluante.

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Les Anglais sont venus aux nouvelles par l’intermédiaire de la présidente du Parlement de Singapour par une rencontre avec Larijani puis avec Zarif, le ministre des affaires étrangères de Rohani. Larijani a été gênée par cette visite. Par ailleurs, grâce à une photo volée par un journaliste de l’agence Fars (dirigée par les Chefs Pasdaran) on a vu Zarif mal à l’aise après le départ des journalistes. A à 48 heures d’une opportunité de deal avec Washington, les deux pôles du régime étaient mal à l’aise face à l’intrusion des Anglais !

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Les Anglais ont renforcé cette intrusion perturbante pour le régime par l’annonce de la présence de leur agent européen, Catherine Ashton, à la table des négociations directes souhaitée par Washington ! Rohani ne pouvait pas aller vers un deal même s’il parvenait à trouver un accord avec le clan Larijani. La Russie a exigé et obtenu avec l’aide d’Ashton une négociation bilatérale pour jeudi afin de contrer tout éventuel deal passé avec les Américains lors de la première rencontre malgré la présence d’Ashton ! L’obtention d’une rencontre bilatérale par la Russie a démontré la proximité de la Russie avec les Anglais. Le régime ne pouvait que sombrer dans la déprime et la panique !

Le Gouvernement a produit un documentaire intitulé de « Vienne à Genève » pour évoquer la bonne foi de Rohani et le manque de sincérité des Américains et des Européens, mais le soutien des Russes pour insinuer que ces derniers étaient toujours à ses côtés et aussi pour insinuer une possible rupture des négociations destinée à contraindre Washington à lui proposer une autre rencontre avec une offre plus plaisante.

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Washington s’est fâché. Mais il ne pouvait pas sanctionner le régime islamique car il veut le transmettre à ses pions. Il a opté pour l’intimidation par un rapport de chercheurs universitaires stipulant la pertinence état d’une intervention militaire en cas de l’échec des « négociations ».

Ce rapport n’a pas vraiment fait peur au régime car ses dirigeants savent que Washington n’attaquera pas de peur de renverser le système islamique cher à son cœur. Les mollahs ont seulement compris la colère de Washington et son envie que les négociations à venir puissent déboucher sur un accord.

Dimanche 8 Juin 2014 (18 Khordad 1393), la porte laissée entrouverte par Washington en réponse au chantage esquissé par le régime laissait supposer un marchandage accepté par Washington. Les autres clans ont décidé d’accélérer leur attaque pour déstabiliser Rohani et prendre sa place dans les marchandages acceptés par Washington.

Le clan Rafsandjani a vivement attaqué Erdogan via le quotidien Bahar (Printemps) pour faire capoter le voyage de Rohani à Istanbul. Le Rafsandjani a aussi tenté de se relancer comme une alternative efficace par une annonce d’agression contre son la fondation Baran (Pluie) dirigée par Khatami. Mais il n’y eu aucune photo de cette attaque annoncée.

Ali Larijani a organisé la journée des héros de guerre au Parlement pour voir s’il pouvait fédérer les derniers miliciens disponible aux côtés du gouvernement et ainsi gagner sa bataille contre ses rivaux sans entrer dans un conflit dur et stérile susceptible d’entraîner la chute du régime. Mais moins d’une dizaine de héros de guerre se sont déplacés.

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Larijani a aussi oublié les approches douces et a tenté de déstabiliser Rohani par une accusation d’activité mettant en péril la Sécurité nationale. Via son frère, il a aussi évoqué l’ouverture d’une enquête procès pour corruption de la Fondation des Martyrs (dirigé par un pion de Rafsandjani) pour inviter ce dernier à ne pas jouer sur le même terrain que lui et rappeler au passage sa capacité sécuritaire à tous ses adversaire.

Plus tard, le clan Larijani a aussi commencé le procès de Mohammad Reza Rahimi, ex-adjoint d’Ahmadinejad donc encore une fois un pion de Rafsandjani, mais un grand corrompu susceptible d’entraîner la chute de nombreux personnages afin d’obtenir leur soutien ! Larijani se battait contre Rohani et contre Rafsandjani pour s’accorder une mainmise absolue du régime ou bien intimider suffisamment Rohani pour le contraindre à partager le pouvoir avec lui.

Les Chefs Pasdaran ont tenté d’obtenir le même résultat en contrariant les négociations à venir par une annonce de manœuvre balistique réalisée avec succès la veille ! Mais personne n’avait rien vu et tout le monde a conclu qu’ils étaient seuls et dépassés. Par cette annonce désespérée, ils avaient seulement confirmé leur impuissance comme force militaire et ont contribué à la déprime générale.

Le gouvernement du régime était attaqué de toute part et on avait la confirmation de l’impuissance des « Gardiens de la révolution islamique ». La bourse devait chuter.

Le gouvernement Rohani a tenté d’endiguer la chute par l’annonce de l’ouverture d’une grande exposition internationale de Banque et d’Assurance à Téhéran pour insinuer que le régime avait encore des soutiens étrangers, mais encore une fois, il s’agissait d’une pure propagande car on n’a vu aucun stand en activité.

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La bourse a continué sa chute dès son ouverture. La Banque centrale du régime a annoncé que Washington venait de débloquer 500 millions de dollars dans le cadre de l’accord de Genève avant les négociations à venir à Vienne. La banque centrale a aussi annoncé la mise à disposition de chèque-billet de 100,000 tomans pour les nantis paniqués afin de faciliter leurs transactions comme les achats de l’or et des dollars ! Le régime était créditeur et prêt à satisfaire les attentes de ses nantis. La panique s’est estompée un peu, certains indices sont même montés : on a compris que les nantis du régime n’avaient qu’un seul souci : la garantie de garder leur fortune.

Mais la promesse ne pouvait être tenue car le régime est sans cesse menacé de pénuries fatales et doit consacrer ses rares revenues à l’approvisionnement de ses stocks. Les super-nantis de la caste dirigeante, patrons des groupes pétroliers privés, ont continué à vendre les actions de ces entreprises, l’indice des produits pétroliers, des grandes entreprises et des bénéfices ont continué à chuter : l’indice des bénéfice divisé par 10, l’indice pétrolier divisé par 5, des chiffres laissant entrevoir un nouveau crash le lendemain !

Le régime avait vidé ses poches pour endiguer la panique mais n’avait pas réussi. Il était avant un grand crash. Les Anglais sont entrés en jeu pour accentuer la panique. Reuters a saboté le deal souhaité par Washington en révélant via Fabius que le régime avait lors de a dernière rencontre- bras de fer exigé le droit d’exploiter plusieurs centaines de milliers de centrifugeuses alors que l’Europe acceptait à peine une centaine de centrifugeuses.

Un autre article de Reuters a insisté sur l’impuissance militaire et financière du régime en annonçant la fuite de plusieurs marins iraniens pris en otages par des pirates somaliens par leur propre initiative car le régime n’avait pu les libérer par la force ou en payant les rançons demandés.

Par ailleurs, le quotidien persanophone Rouz, installé à Londres, au départ conçu pour soutenir Rafsandjani, le principal pion des Anglais, a insisté sur l’envie de Rafsandjani de prendre la direction de l’Assemblée des Experts afin de laisser présager plus d’instabilité et ainsi provoquer plus de panique pour le lendemain !

Enfin, le prince Zeid al-Hussein du royaume pro-britannique de la Jordanie a accédé à la direction du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, laissant présager un plus grand soutien aux remarques britanniques contre les mollahs et l’inscription de la résolution européenne sur les droits de l’homme dans les priorités de l’ONU avant que Catherine Ashton ne cède sa place à un pion de Washington.

En réponse à l’annonce déstabilisante de Rouz, le clergé a annoncé sa fidélité absolue au Guide (en exercice) niant de facto tout changement à ce niveau et dans les choix politique et diplomatique du régime.

En réponse à l’arrivée d’un pro-britannique à la tête du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, la fausse opposante Sotoudeh a exprimé avec 7 jours de retard son indignation à propos de la pendaison du prisonnier politique Gholam-Reza Khosravi ! Le régime a aussi évoqué par ses faux dissidents de HRA de nouveaux faux opposants pour occuper le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme et le mettre au service de ses propres pions. La nouvelle direction de Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme s’est gardée d’entrer dans le jeu du régime.

On était la veille d’un grand crash, mais aussi à la veille de cérémonies officielles religieuses et miliciennes que le régime ne pouvait pas organiser et enfin à la veille d’un échec de Rohani face à Washington qui pouvait se solder par plus de sanctions et plus de populaires dans le pays, une situation facilement exploitable par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme pour lancer une campagne de un soutien international au peuple iranien... le régime devait relancer ses faux opposants, mais ils ne sont pas pas mis en avant en faveur du régime agonisant !

Alors Shahin Najafi, un faux opposant musicien installé en Amérique du Nord, a demandé à ses musiciens de se mettre à poil à la fin d’un concert en « solidarité avec les prisonniers de la Section 350 » (de faux opposants que le régime avait tenté de relancer récemment avec une faux récit d’agression à leur encontre). L’opération « Cul nu au Canada » était destiné à faire un buzz planétaire et contraindre le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme à soutenir les faux opposants issus du régime, ce qui au retour pouvait les rassurer et les encourager à continuer leur mission. Mais le buzz n’a pas eu lieu car Najafi ne s’est pas dénudé lui-même et aussi car le concert en question était une mise en scène dépourvu de spectateurs et de fait en dehors du chanteur, très peu de personnes ont mis la vidéo (que voici) en partage ! L’ONU a aussi ignoré ce coup de pub du régime pour ses faux opposants.

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Le régime a tenté de relancer le buzz en polémiquant sur le strip-tease de Najafi, mais encore une fois la relance n’a pu se faire correctement en raison d’un manque d’intérêt de l’ONU et le manque d’entrain des faux opposants à se mettre en danger pour un régime qui n’a plus aucune capacité de les défendre.

Lundi 9 Juin 2014 (19 Khordad 1393), le clergé impopulaire était devant la tache impossible de mobiliser au sein du régime et à l’échelle nationale pour pleurer la mort d’Ali Akbar le plus jeune fils de Hossein à Achoura dans la défense du chiisme. Puis le clergé et les Chefs Pasdaran étaient devant la tache impossible de trouver des miliciens fidèles prêts à mourir pour leur défense et enfin, le gouvernement proche du clergé était devant la tâche impossible de s’imposer face à Washington alors qu’il avait échoué à trouver une alternative fiable. Le régime était tout d’un coup face à un mur d’échec. Il devait réussir à simuler des bons rassemblements ainsi qu’un succès à Istanbul et à Vienne pour s’éviter une méga panique !

En islam, on commence généralement les célébration de fait religieux à la veille des anniversaires de ces événements. Le clergé devait donc montrer des images de rassemblement en mémoire d’Ali Akbar, mais on n’a rien vu. Il n’a également annoncé aucun programme à son sujet. On a compris qu’il n’avait pas pu mobiliser, même en son propre sein.

Les Chefs Pasdaran ont annoncé un rassemblement de centaines de jeunes miliciens émérites pour recevoir des prix pour la qualité de leur engagement. Mais dans un même reportage, on avait des photos avec des comandants différents !

Sur la seule photo d’ensemble (la 3e de la série), il n’y avait également aucune concordance entre les alignements des soldats et les alignements des Commandants dans les premières lignes. On avait là un montage. La salle était vide derrière les commandants. La disparité de la composition de la première ligne n’était pas logique : en fait, la mobilisation était sans doute à 100% nulle, on nous avez concoctés un reportage montrant tous les commandants manquants (en rupture) sur des images d’événements différents et on avait aussi doté l’un des photos d’une foule immenses de miliciens.

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Le régime n’avait plus aucune réserves humaines. La bourse de Téhéran a ouvert en panique avec tous les indices en chute libre.

Rohani a quitté le pays en direction de Turquie en essayant de sourire pour rassurer les paniqués qu’il avait les moyens de retourner la situation en sa faveur et par ricochet en faveur du régime, mais son ministre de pétrole Zanganeh n’a pu dissimuler sa déprime, certain que leur tandem ne pourrait rien obtenir sans une vraie capitulation à Vienne en raison de la présence irascible d’Ashton qui s’oppose à tout arrangement.

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Au même moment, les négociateurs du régime étaient face à Wendy Sherman et à Catherine Ashton. Il n’y eut aucune déclaration évoquant un début de d’accord. Les parties ne communiquaient pas. L’équipe du régime n’avait pas pu ou osé quitter l’accord comme cela avait été évoqué dans le documentaire intitulée de Vienne à Genève. Le régime était sans doute menacé de nouvelles sanctions. Il y eut également aucun signe de Rohani ! Le régime n’avait pas réussi à s’imposer dans des sorties. Le crash a continué et bourse a fini avec 95% des indices dans le rouge.

Le Parlement présidé par Ali Larijani a annoncé une possible rupture de l’Accord de Genève et le retour à un enrichissement à 20% pour se placer en champion du régime et obtenir des soutiens à sa candidature pour mener le régime via un régime parlementaire.

Les Chefs Pasdaran ont aussi dénoncé, via le site Tasnim (le nom d’une source au paradis), la non annulation des sanctions sur les assurances maritimes pour se mettre en position du champion de la défense du peuple...Ils ont aussi diffusé 5 noms d’une liste de la BCI sur les nantis corrompus, mais essentiellement des pro-Rafsandjani, pour mettre la pression sur les super-nantis de la caste dirigeante sans pour autant les mettre en danger.

Le site Tasnim a aussi interpellé le Gouvernement et le Parlement au sujet des 5 noms qu’ils venait de tirer de la liste de BCI qu’ils ne pouvaient pas ignorer en raison de leur présence commune à la commission de surveillance de la BCI. Le gouvernement a ignoré l’appel. Le Parlement a annoncé qu’il n’a pas reçu officiellement cette liste et attendait à un envoie en bonne et due forme.

Rafsandjani, remis indirectement en cause pour sa corruption a tenté de relancer à fond sa fausse opposition personnelle, le Mouvement Vert, mais les agents de cette grosse arnaque n’ont pas répondu présents.

Le site Kalameh (mot), organe médiatique de cette fausse opposition, dont le nom fait référence au mot « Unité » symbolisant « Allah » a tenté de mobiliser ses troupes récalcitrant en annonçant avec quelques jours de retard la condamnation et l’arrestation de l’une d’entre elles dans la guerre interne par les Larijani et les chefs Pasdaran !

Cette annonce tardive qui ne comportait aucun soutien n’a pas pu mobiliser les faux opposants. Un seul d’entre eux, le poète soi-disant dissident Mohammad Reza-Âli Payâm, qui se trouve officiellement en prison, a diffusé sur sa page Face-Book, réseau autorisé pour les agents du régime, une vidéo d’interview d’un SDF, pour inscrire le Mouvement Vert dans la défense directe du peuple et obtenir le soutien nécessaire du peuple à sa mission qu’est le recyclage de ses patrons issus du régime en gentils démocrates.

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En début de la vidéo, son auteur dit nous sommes samedi... La vidéo avait donc été produite en début de cette semaine alors que le gouvernement Rohani donc le clergé s’attendait à une très forte crise politique par la combinaison d’une panique à la bourse, une offensive de ses rivaux et des dizaines de grèves en cours notamment dans le secteur clef de la pétrochimie. Mais la crise n’avait pas alors atteint un seuil critique. Le régime a gardé la vidéo en réserve. Il la diffusait car il s’estimait dans une situation critique.

Mais encore une fois, l’opération n’a pu s’élargir faute de manque de mobilisation des agents habituels de la fausse opposition. Le régime était paniqué et le Mouvement Vert, appareil de recyclage des ripoux en démocrates, n’arrivait pas à démarrer. Il parut évident que les gens qui l’animent devaient nécessairement frôler les lignes rouges du régime et prendre des positions réellement plus hostiles pour bénéficier du soutien du peuple !

Le clergé a craint que la guerre interne et la déviation du clan Rafsandjani n’entraînent le régime dans le chaos. Le clergé a annoncé un grand rassemblement de chercheurs engagés dans le Jihad universitaire autour Guide et lors de ce rassemblement évoquant la raison au service de l’Etat, le Guide a lancé un appel au calme en invitant tous les dirigeants d’éviter les extrémismes de droite et de gauche susceptibles de mettre en péril le régime. Le message n’a pas l’effet escompté car le rassemblement et l’exposition qui devait l’accompagner étaient de petite taille et semblaient improvises à la dernière minute !

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En gros le régime allait mal par son échec à mobiliser, mais aussi par son incapacité à s’imposer à Vienne depuis des heures et le clergé au pouvoir ne trouvait pas de partisans pour continuer à lutter à ses côtés. Le clergé a lancé un appel aux mères des martyrs de la guerre Iran-Irak qui sont généralement à la recherche d’une reconnaissance pour leurs enfants perdus, mais aucune n’a répondu au régime. Il n’a réunir qu’une vingtaine de femmes plus jeunes pour organiser un petit rassemblement auquel il n’a donné aucune publicité afin de dissimuler ce nouvel échec qui révélait une très grande impopularité.

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Dans la soirée, Washington a annoncé que les négociations s’étaient terminées sans aucun résultat après 5 heures de discussion stériles. Cela voulait dire que l’échec avait été constaté plusieurs heures auparavant, le régime ne l’avait pas annoncé par peur d’amplifier la panique interne et Washington s’était gardé de le faire de peur d’aggraver le cas de ce régime qui ne doit pas renverser mais récupérer. Washington devait aussi punir le régime sans frôler le thème déstabilisateur des sanctions. Dans ce délais d’attente, il a trouvé deux solutions : il a annoncé une rencontre entre le Congrès et l’ex-n°2 de l’AIEA, Olli Heinonen qui fait aujourd’hui partie de son cheptel d’Experts à la botte, laissant insinuer la possibilité de nouvelles sanctions mais dans un délai incertain. En parallèle, les médias américains ont fait état de l’arrestation imminente d’un ingénieurs chinois qui semble être le véritable cerveau du programme balistique du régime.

Nous avons vu dans cette seconde option un moyen de pression sur le régime, mais aussi un moyen d’entente car le programme balistique du régime est une pure affabulation américaine en l’absence de possession d’un satellite militaire ou d’un système de DCA performant par les Pasdaran. Washington avait inventé une puissance balistique pour les Pasdaran afin de les sanctionner et affaiblir le régime. Aujourd’hui, ces sanctions affaiblissent trop le régime et de plus Washington espère un deal avec les Pasdaran. Il a donc inventé un cerveau chinois et annonce sa capture pour annuler les sanctions qui l’encombrent et pour faciliter un deal avec les Pasdaran, mais tout en se gardant l’option de faire dire à ce personnage ce qu’il veut pour relancer aux besoins les mêmes sanctions si les Pasdaran ou encore le clergé continuent à refuser tout deal. Sans pousser l’analyse aussi loin, les nantis issus du régime ne pouvaient être assurés par l’échec de Vienne et l’annonce d’arrestation imminente du cerveau balistique de leur régime ! On devait donc assister le lendemain, mardi, à une plus forte panique l

Vers minuit, par le hasard du calendrier, en conclusion de notre analyse de la semaine dernière dans notre émission via satellite vers Iran (qui a une très forte taux d’écoute), nous avons affirmé que la vie de Mahdavi-Kani ne tenait qu’à un fil car le régime devait certainement changer de la direction de l’Assemblée des Experts dans l’espoir de démettre l’actuel Guide et en choisir un autre qui saurait organiser une révolution de couleur pour recycler les dirigeants criminels en partisans de libertés pour qu’ils échappes à toutes poursuites tant en Iran qu’ailleurs. Pour nous, le régime ne pouvait rester sur sa ligne et devait entrer dans une aventure inconnue qui ne pouvait qu’aggraver sa panique interne et entraîner sa chute au lieu de le sauver !

En réaction à nos propos, le régime a répondu via Saham News, proche de la fausse opposition, qu’une réunion secrète tenue cette semaine entre tous les dirigeants avait permis de décider qu’il n’y aurait aucune élection anticipée au sein de l’Assemblée des Experts et que nul bouleversement ne viendrait semer plus de désordre au sein du régime !

Mardi 10 Juin 2014 (20 Khordad 1393), comme on pouvait s’attendre la panique a augmenté sous l’effet de l’échec du régime à Vienne, tous les indices boursiers sans exception ont chuté vertigineusement ! Au même moment, les ouvriers de l’industrie de sucre à Téhéran ont cessé le travail pour protester contre l’arrêt de paiement de leur salaire depuis 2 mois.

Le régime était confronté à une méga panique de ses nantis et l’arrivée des grève à Téhéran ! Tout le monde est devenu soudain très prudent ! Les Larijani ont cessé d’attaquer Rohani et le Clan Rafsandjani. Celui a aussi tenté de calmer les inquiétudes en affirmant via Saham News (de son pote Karroubi) qu’une réunion secrète tenue cette semaine entre tous les dirigeants avait permis de décider qu’il n’y aurait aucune élection anticipée au sein de l’Assemblée des Experts et que nul bouleversement ne viendrait semer plus de désordre au sein du régime !

Le clan Rafsandjani s’est aussi empressé d’affirmer que la vraie corruption était provoquée par les entrepreneurs paniqués car certains avaient demandé et obtenu plus de 300 prêts par an. En fait, il mettait au compte d’un larcins des crédits demandés pour financer des importations afin de faire passer ses dossiers pour négligeables ou pour aider les Larijani à réprimer ces éléments agités dans l’espoir qu’ils le lâchent !

Les Larijani n’ont pas répondu car ils n’ont pas les moyens d’arrêter qui que ce soit sans l’aide des Pasdaran. Mais fait inattendu, ils se sont intéressés au peuple et ont tenté de montrer dans son estime en envoyant le porte-parole judiciaire le mollah psychopathe Ejéi à la petite ville de Behshahr qui n’a reçu aucun secours après l’inondation qui l’a dévastée. Ejéi est arrivé avec sa morgue habituelle, mais il a vite été pris à partie par les habitants et a déguerpi sans reparler de sa visite de peur que l’on ne l’envoie à nouveau vers ces habitants hostiles !

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Le même jour, un autre problème a secoué le régime : le groupe islamiste masqué Daesh (Etat islamique en Irak et au Levant EIIL /Daesh en abréviation arabe), qui donne la priorité à la lutte contre les mollahs d’Iran avant la lutte anti-sioniste chère aux Islamistes, a remis définitivement en cause la prétendue domination de l’Irak par les Gardiens de révolution. Le régime a annoncé la mobilisation de 10,000 jeunes pour aller combattre Daesh/EIIL.

Par le passé, le régime avait dit la même chose pour la défense du Hamas, mais sans jamais pouvoir réunir plus de 15 personnes prêtes à manifester en faveur du Hamas à Téhéran !

Cette fois, il n’y a même pas eu 15 manifestants contre Daesh. Le régime s’est débarrassé de l’absence de mobilisation qui confirmait son manque de popularité en annonçant le déploiement de plusieurs bataillons arabes de la branche irakienne du Hezbollah (les Kataëb Irakiens). Mais personne n’a signalé une résistance ou une victoire de ces bataillons face à Daesh (EIIL). Le groupe n’a également rien publié sur son site basé en Irak (terre américaine). Le régime désespéré par ce Daesh (EIIL) évoluant dans une totale impunité en Irak l’a accusé d’être au solde de l’Arabie Saoudite.

Analyse de Daesh (Etat islamique en Irak et au Levant) | Quand un groupe agit contre les intérêts des mollahs, ces derniers accusent les Saoudiens ou les israéliens, mais en pensant aux Américains mais sans les nommer de peur que l’engagement actif des Américains n’amplifie la panique existante ! Dans ce cas précis, nous pensons qu’il y a réellement une possibilité de financement américain pour Daesh (EIIL) car le groupe a pris des villes dans la zone kurde qui est totalement encadré par l’armée américaine sans être jamais inquiété par les drones US. Le groupe affirme aussi que sa priorité est la lutte contre les mollahs et non contre l’Amérique ou Israël, les ennemis conventionnels de l’islamisme. Le groupe a aussi été présent dans la lutte anti-Assad soutenu par Washington. Il est également monté au créneau au moment où l’administration américaine devait quitter l’Irak et par son action éclaire, il a permis à Washington de justifier sa présence en Irak !

Enfin, depuis Lawrence d’Arabie, on sait que des mercenaires étrangers peuvent s’habiller comme des Arabes pour les épauler. Le dress code de Daesh va plus loin en accordant une anonymat absolu à tous les participants aux yeux bleus. Selon un proverbe de la KGB, quand quelque chose est rond et orange, sent comme une organe et a le goût de l’orange, il y a 99% de chance qu’il s’agisse d’une orange.

Là on a un groupe qui intervient sur les terres américaines, se garde de considérer les Yankees comme des ennemis et se bat à leur côté, avec des armes américaines, des dollars pleines les poches (soi-disant volé au Kurdes) et a droit à de la pub sur Face-book ! On peut envisager qu’il s’agit d’une entité américaine permettant à l’Etat américain de justifier une présence plus forte au Moyen-Orient et aussi de lancer des attaques déstabilisantes dans des régions qu’il envisage occuper durablement ou encore qu’il occupe comme le Kurdistan et peuvent lui échapper par le rejet populaire de l’Islam qu’il soutient. Le régime a aussi compris que Washington pouvait Daechiser (EIILiser) son territoire. C’est pourquoi il est resté très prudent et s’est gardé de se lancer dans des propos hostiles à Daesh (EIIL) et aux Américains.

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Le régime était donc en difficulté avec ses nantis, les grèves arrivaient à Téhéran et sa capacité de nuisance terroriste régionale était anéantie par son échec en Irak face à Daesh (EIIL) ! Il avait aussi un autre problème qui arrivait au galop : il était à 48h de l’anniversaire de Mahdi ou plus exactement à 24 heures de la veille de la nuit de sa naissance qui devait donner lieu à une nuit de veillée et de prières en sa mémoire sous les lumières chatoyantes des illuminations à son honneur. Mais il n’y avait aucune illumination dans les mosquées et les lieux officiels, la preuve absolue qu’il avait plus de main d’oeuvre dans les mosquées ou dans la milice pour assurer la décoration des lieux et simuler l’adhésion du peuple au régime ou du moins à l’islam ! Le clergé n’osait organiser des rassemblements prévus pour célébrer Mahdi, le sauveur sanguinaire de l’islam chiite !

Le très versatile ayatollah Jannati qui a beaucoup à perdre a rompu le silence en organisant à la place de l’ayatollah Movahedi-Kermani (qui se cachait) un colloque prévu avec les femmes fondamentalistes dans une petite salle du centre culturelle islamiste de 13 Âban. La salle n’a pas été remplie ! Les femmes fondamentalistes avaient aussi zappé le régime. Les nantis du régime devaient comme Jannati sombrer dans la déprime et une nouvelle panique !

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Mercredi 11 Juin 2014 (21 Khordad 1393), certaines agences de presse ont publié des reportages sur les illuminations à Téhéran, à Mashad et à Jamkaran, près de Qom d’où doit surgir le Mahdi d’un puits ! Mais il y avait une totale incohérence entre les images : on ne retrouvait pas les même décorations d’une photo à l’autre. Le régime avait diffusé des photos d’archives pour Jamakran faute de main d’oeuvre sur place. Nous avons aussi revu des décorations de l’année 2012 pour Téhéran et Mashad. On avait là aussi des photos d’archives. Le rituel pour Mahdi à savoir des prières collectives et une veillée nocturne urbaine ne pouvaient avoir lieu jeudi soir.

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_____________________Tehran_____________________


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_____________________Mashhad_____________________


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_____________________Jamkaran_____________________


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L’ensemble des dirigeants ont décrété l’interdiction de diffusions des matchs du Mondial dans les cafés et les Cinémas car ils ne pouvaient voir que le peuple se réunisse pour le sport et au-delà du foot pour des sentiments nationaux alors qu’il ne le fait plus pour la religion qu’est leur source de légitimité. Le régime craignait un désaveu et avait aussi sans doute peur de rassemblements mixtes après les matchs dans les rues.

Les nantis du régime ont vu dans cette interdiction, la preuve de la peur des dirigeants et l’aveu de leur impuissance à contenir le peuple. Les sites d’infos n’ont plus diffusé les chiffres de la bourse : elle avait dû battre un record des chutes des indices. Le méga crash !

Le gouvernement a tenté de relancer la fausse opposition avec des nouvelles alarmantes du santé d’un faux syndicaliste, Shahabi. Ce qui a laissé supposer un endurcissement des grèves en cours. La solution proposée par Rohani n’était pas formidable. Larijani a annoncé la possibilité pour le Parlement de retirer sa confiance à Rohani. Certains « modérés » (partisans affichés de Rohani) ont aussi remis en cause la capacité à gérer les problèmes économiques du régime. On avait une nouvelle guerre plus généralisée que d’habitude. Rohani était en danger et au-delà de lui, le clergé voire le régime.

Washington a ouvert la voie à un deal par une affirmation de disponibilité de la Turquie pour signer le contrat gazier entre les deux pays. Washington a également affirmé que la situation des négociations étaient délicates laissant supposer sa disposition à les reprendre. Il a aussi demandé » un sondage à son allié australien qualifiant l’équipe iranienne de foot de la plus détestée du Mondial esquissant sa disponibilité à ne montrer aucun intérêt pour les manifestations à venir au prétexte du foot.

Le ministre des affaires étrangères du régime Zarif a alors annulé sa présence à la rencontre prévue avec son homologue russe à Rome. En se retirant de cette rencontre, il entendait réduire la portée de l’intervention des Russes afin de plaire aux Américains qui lui faisaient de l’oeil. Mais dans le même temps, le régime a repris comme le veut Moscou, le dialogue sur les statuts de la mer Caspienne et a même organisé un anniversaire pour la fête nationale des Russes afin de rester en bon contact avec eux au cas où il aurait besoin d’eux. Les Russes se sont montrés réservés et n’ont pas envoyé des représentants de rang élevé aux deux sauteries des mollahs !

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Jeudi 12 Juin 2014 (22 Khordad 1393), le régime devait connaître une nuit de désaveu grâce à l’absence prévisible de veillées et de prières collectives en mémoire de Mahdi ! Il devait aussi se faire sermonné par les Russes à Rome ! Les Russes les ont tellement embêtés que le représentant du régime s’est vu contraint d’annoncer publiquement un possible retour à l’enrichissement à 20% !

Le régime devait aussi organiser comme chaque année une grande conférence sur la doctrine de Mahdi avec de nombreux invités étrangers, on y a vu au premier rang, le commandant Radan alors que ce dernier a été démis de ses fonctions pour n’avoir pu arrêter la fille qui a défié le régime en se dévoilant en plein jour dans une ville iranienne. Les photos provenaient donc des archives !

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La bourse est restée censurée : la situation y était sans doute empirée ! />

Les Américains ont puni le régime en faisant décapiter l’un de ses mollahs résidant à Samara en Irak par l’un de leurs combattants cagoulés de Daesh alors que le groupe avait officiellement quitté la ville après l’intervention des drones américains. Outre l’élimination d’un agent, l’objectif était de rappeler l’impuissance terroriste des mollahs et des chefs Pasdaran.

Les Chefs Pasdaran ont riposté en annonçant l’élimination de « 30 membres de Daesh qui étaient en train de répandre leur idéologue Wahabite près de Téhéran ! » Cela n’avait aucun sens car Téhéran ne cesse de rejeter l’islam ! Les Pasdaran marquaient des points imaginaires contre Daesh car ils ne pouvaient intervenir contre lui en Irak !

A l’approche de la soirée, il n’y avait aucun signe de préparations dans les mosquées et les bosquets pour des prières collectives ou des rassemblements de méditations religieuses en mémoire de Mahdi.

Rohani a tenté faire diversion et aussi de relancer le mouvement et lui-même dans le rôle de l’un de ses chefs en diffusant la rumeur qu’il avait été attaqué par des nervis extrémistes pendant une rencontre avec ses fans modérés ! On a vu une salle avec en trentaine de femmes over maquillées et d’homme bien nourris, mais aucune trace de l’attaque ou de lutte entre ses soi-disant partisans et agresseurs. Les gens présents n’avaient probablement pas accepté de se battre.


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L’équipe de Rohani a tenté la même diversion autour du soi-disant modéré Aref avec le récit de « l’attaque de plusieurs dizaines de nervis contre 400 de ses jeunes partisans réunis en sa faveur dans une université de Shiraz ». Cette fois, on a vu une petite salle avec des nervis en train de filmer leurs adversaires au lieu de se battre !

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Dans la soirée, on a eu très peu de reportages sur la mobilisation pour Mahdi avec des images des gens assis sans un coran dans la main sur un gazon ou d’une distribution de bouffe devant les arcs de triomphe provenant des archives !

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Ce nombre bas de reportages pour Téhéran était dicté par l’absence totale d’une mobilisation populaire ou interne dans la capitale iranienne. Les patrons du clergé ont aussi annulé leurs sorties qui ne semblaient pas opportunes.

On n’a également rien vu pour Mashad, à Qom ou à Jamkaran. Le manque d’images de propagande a laissé supposer que le régime manquait aussi dramatiquement de personnel médiatique capable d’assurer sa propagande.

Vendredi 13 Juin 2014 (23 Khordad 1393), on était à la moitié du mois arabe de Shaaban, la date anniversaire de Mahdi. Le régime devait bénéficier de grands rassemblements pour Mahdi dans les rues puis dans les plus prestigieux site religieux de chaque ville. Cet anniversaire était tombé un vendredi, la prière de Vendredi devait être dédié à Mahdi : c’était un problème car le régime n’a pas d’image de ce genre. De plus, il y avait un vent inédit de 73 km/H à Téhéran. Le régime a renoncé à la diffusion d’image pour cette journée à Téhéran. Le vent a en quelques sorte emporté la foi des patrons du régime !

Le régime dépité a tout de même diffusé les 2 discours de cette prière de Vendredi : la première était consacrée à l’arrestation des 30 Daechiens près de Téhéran et la seconde insista sur la nécessité pour les Irakiens de sa battre eux-mêmes en Jihad avec l’aide de Dieu (pour justifier l’absence d’une intervention des Pasdaran) !

Ailleurs dans le pays, il faisait beau, mais on n’a vu aucune image de mobilisation populaire sauf à Mashad et à Jamkaran. Dans les deux cas, les mosquées derrière la foule n’étaient pas décorées. Les images provenaient donc des archives ! Ce qui signifiaient que les foules exposées ne se trouvaient pas là et que le peuple venait de rejeter encore à 100% l’Islam et le régime qui s’en réclame.

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Au sein du régime, plusieurs sources ont parlé de l’état alarmant de Mahdavi-kani pour montrer leur disponibilité à un changement au sommet !

Washington qui ne veut pas la chute du régime ou son auto-élimination par ses dirigeants paniqués a alors prétendu dans Wall Street Journal que les Pasdaran avaient sauvé l’Irak en intervenant contre Daesh à Tikrit ! Il a aussi évoqué par l’intermédiaire de Washington Post l’impossibilité d’un deal d’ici la fin du délai de 6 mois accordé au régime pour prolonger le délai ! Le régime a vite saisi l’occasion pour proposer de monnayer sa sauvetage de l’Irak alors qu’il n’a plus d’officiers fidèles et ces généraux n’osent même pas afficher leur amour de l’islam au grand jour !

Conclusion | Cette semaine a été pleine de rebondissements et de soubresauts, mais pour simplifier, elle a été marquée par 3 boycotts humiliants, deux échecs économiques dans le domaine pétrolier, un échec diplomatique, une défaite paramilitaire en Irak, une grande grève à Téhéran et 5 crash record provoqués par la panique de ses hauts dirigeants qui sont lesp lus gros actionnaires du pays !

Washington vient de l’aider encore, mais le régime a aussi avoué son impuissance face à un rassemblement populaire spontané en interdisant la diffusion publique des matchs de Mondial. Le premier résultat de l’équipe d’Iran a été un match nul. Les mollahs ont dit ouf car un nul ne peut déchaîner les passions. Notre espoir aujourd’hui comme celui de tous les opposants en exil est un but victorieux qui réveillerait le peuple l’entraînerait dans un mouvement de liesse folle que le régime ne peut contenir et peut de fait mettre le point final à son existence. Alors aussi laïques que nous soyons, nous prions pour nos gars en crampons pour qu’ils marquent, qu’ils marquent...