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Iran : L’ONU au secours des mollahs !

02.07.2021

Les ouvriers de l’industrie pétrolière iraniens, payés 25 % du niveau de seuil de pauvreté absolue, ont lancé un mouvement de grève générale pour des salaires normaux que leur refusent les mollahs ce qui revient à un mouvement pour les abattre. Ils ont demandé le soutien et l’adhésion d’autres ouvriers. Cette adhésion a dépassé leurs attentes et a semé la panique chez les mollahs, mais aussi les démocrates américains et leurs alliés européens, parrains de la révolution islamique en en 1979 en Iran.



Hier, le 9 du mois iranien Tir (30 juin 2021), les ouvriers grévistes [1] du pétrole devaient franchir une étape en sortant des raffineries qu’ils occupent pour manifester dans les rues avec l’appui d’autres ouvriers d’autres secteurs. Nous n’avons pas vu de telles manifestations, peut-être par peur de vider les locaux occupés et perdre un grand avantage sur les responsables du régime.

En revanche, la journée n’a pas été un grand échec, mais bien au contraire de nouveaux collègues, mais aussi des travailleurs des chemins de fer ou des usines de ciment ou de pipelines et surtout les routiers ont rejoint officiellement le mouvement en affirmant leur objectif de paralyser et d’abattre le régime répressif, maffieux et esclavagiste des mollahs.
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Raffinerie d’Andimeshk (près d’Ahwaz)


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Petrochimie ARTA d’Ardabil - Azerbaidjan (région très patriote & anti-mollahs)


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Raffinerie du gigantesque champs gazier d’Azadegan


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Holding Fars (Plus grande entreprise pétrolière du régime)


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Groupe Sepahan à Ispahan : pipelines et ciment


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Grève des routiers annonce


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Grève des routiers à Mashad (Nord-Est du pays)


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Grève des routiers à Ardakan (centre du pays)


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Plus importants encore, les jeunes militaires ont rejoint le mouvement en affirmant qu’ils défendront les grévistes, car ils les voient comme des soldats [2] se battant pour la liberté d’Iran.

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La Chine, excédée par les insinuations des mollahs faisant état de son soutien à leur régime, a souligné qu’ils étaient de très petits partenaires, situés à 50e place des pays importateurs, loin derrière le Turkménistan et le Congo.

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Les mollahs, se voyant en danger, de perdre d’autres soutiens internationaux et ou d’autres collaborateurs, ont joué l’apaisement par une promesse d’écoute des revendications des grévistes du pétrole par Rohani. La pression n’est pas tombée, car Rohani a déjà promis beaucoup à différents grévistes ou manifestants sans jamais tenir parole. De plus, il est le président sortant et le nouveau président et d’autres instances vraiment décisionnaires n’ont rien dit.

L’administration démocrate et ses alliés européens qui ont financé et coordonné la révolution islamique de 1979 et veulent une République islamique anti-russe et anti-chinois en Iran ont tremblé pour ce projet. Ces mêmes dirigeants qui sont les principaux financiers de l’ONU [3] ont demandé à leur pion, le secrétaire général Gutterres, d’exiger la fin de toutes les sanctions contre les mollahs notamment les sanctions pétrolières pour sauver l’accord nucléaire de 2015. Le président du Conseil de sécurité de l’ONU, l’ambassadeur français Nicolas De Rivière [4], a vite mis le sujet à l’étude !

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Ce soutien sans scrupule de l’ONU aux mollahs a évidemment révolté tous les Iraniens. Ils ont compris que l’ONU ne serait jamais de leur côté. Mais sur notre compte Twitter (Kavehkhan) nous avons immédiatement rassuré nos compatriotes qu’il s’agissait d’un chantage pour forcer les mollahs à négocier avec Biden [5] pour un transfert de leurs pouvoirs vers ses pions. Mais nous avons bien précisé qu’il s’agissait d’un chantage sans conséquence, car même si la décision était prise, nous avions le pouvoir de les contrer ce cadeau au régime par la grève en cours et que par ailleurs, ses éventuels gains pétroliers ne lui permettront pas de changer la donne.

En effet, ses gains seront d’environ 30 milliards de dollars à partager pour les 20 % d’Iraniens qui ont un job, dont les miliciens de base (actuellement fâchés avec le régime et solidaires des grévistes), et 30 % pour les retraités, soit 750 dollars par an et par personne, c’est-à-dire 2 $ de plus par jour pour vivre pour les bénéficiaires : ils seront encore largement sous le seuil de pauvreté et assez en colère pour continuer leur grève anti-régime.

De plus, ce partage est vraisemblablement impossible, car l’argent du pétrole va d’abord aux responsables du régime et via sa pseudo-bourse à leurs familles nombreuses .

Selon un très récent article de Forbes Magazine, l’année dernière le nombre des millionnaires en dollars du régime a augmenté de 21,6 % alors le taux de croissance mondiale du nombre des millionnaires a été de 6,3 %. Ceci s’explique par le fait que les mollahs ont dû rémunérer davantage tous les membres des familles nombreuses de leur peu de collaborateurs (en les forçant de demeureur en Iran) pour s’assurer de leur soutien ou pour les utiliser comme bouclier.

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Les Iraniens démunis et en grève risquent de ne pas bénéficier même à la hauteur de +1 dollar par jour de la manne accordée par Biden et ses alliés aux mollahs. Il faudrait un tsunami de dollars pour remettre en marche l’économie iranienne [6].

La levée des sanctions ne permettra pas donc de calmer la grogne et sauver le régime. Ce geste confirmera d’avantages la corruption des mollahs et de leurs régiments de profiteurs et l’impossibilité d’une réforme de leur régime et provoquera encore plus de ressentiment parmi les 99 % des Iraniens qui sont sous le seuil de pauvreté, condamnés à faire les poubelles pour survivre, mais décidés de casser le système immonde et sans scrupule.