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Iran : Nouveaux Avis de tempêtes chez les mollahs ! 11.11.2020 Les mollahs sont gravement mis en danger en raison d’une multitude de grèves dans les secteurs clefs à l’appel du prince Reza Pahlavi et aussi en raison de l’adhésion de leurs miliciens de base et leurs officiers à ce dernier et son projet de changement de régime sans violence. On s’attend à la reprise des manifestations anti-régime vers le lundi 16.11.20, anniversaire du soulèvement de l’automne dernier. Dimanche, à J-8 de cette date, le régime a subi de nombreux revers et hier soir, il a été confronté à un premier soulèvement dans le sud du pays. La semaine dernière, à la suite des résultats des élections américaines et un possible mandat pour Biden [1], les opposants ont durci le ton vis-à-vis du régime pour profiter des derniers jours de Trump, qui est leur seul allié au monde. Le régime a cherché à diviser les opposants notamment les grévistes des raffineries de sucre de Haft Tappeh, en soudoyant une quinzaine d’entre eux, mais l’opération a échoué grâce à l’occupation de l’usine par les miliciens pour empêcher la reprise du travail. Les mollahs ont alors tenté de démobiliser les gens par des annonces sécuritaires anxiogènes, mais les officiers rebelles ont révélé leur supercherie par des vidéos montrant leur manque de miliciens et l’émergence d’un soulèvement armé dans l’ouest du pays. Par ailleurs, ils ont bousculé le régime et mis l’accent sur sa fragilité sécuritaire et économique du régime en incendiant deux derniers sites pétroliers qui n’ont pas rejoint la grève anti-régime. Tout cela a amplifié la panique au sein des grands collaborateurs financiers du régime et ont entraîné des ventes massives d’actions, suivies de plusieurs krachs boursiers et des hausses de dollar qui ont gravement impacté les derniers collaborateurs administratifs du régime. © IRAN-RESIST.ORG
Le régime n’a pu terminer la grève de l’usine de sucre de Haft Tappeh en évoquant le licenciement des grévistes avant de leur proposer un unique mois de salaire. Ce qui a été refusé. Il n’y a pas eu de représailles, mais une visite de 3 mollahs pour les sermonner. Mais ces derniers ont été sévèrement sermonnés par les grévistes. Au passage, l’offre minimaliste du régime a signalé sa faillite et l’impossibilité de rémunérer qui que ce soit.
Un responsable du régime a alors mis en garde les dirigeants en soulignant la hausse de la pauvreté et la colère en Iran en affirmant qu’il y avait près de 7 millions d’enfants travailleurs en Iran soit 85% des enfants iraniens, dont 4600 enfants faisant les poubelles pour nourrir leur famille et les gens de leur quartier ! Il a aussi fait état de 700,000 SDF adultes à Téhéran (10% de la population de la capitale). [2] ![]() ![]()
Les mollahs, conscients du potentiel d’hostilité de ces gens et la peur qu’ils suscitent à leurs proches, ont baissé leur taux de conversion de dollar de 25%, le fixant à 23 K tomans pour amadouer leurs proches. ![]()
Mais au même moment, les médias arabes ont annoncé que l’Irak, dont le régime a besoin pour sa survie, était en train de signer un grand deal économique avec les Saoudiens ! © IRAN-RESIST.ORG ![]() ![]()
Le régime a alors coupé l’eau des agriculteurs de la région d’Ispahan pour augmenter son exportation d’eau vers l’Irak afin d’acheter l’amitié de ses dirigeants malgré leur rapprochement avec les Saoudiens. Les Irakiens ont ignoré les mollahs. En revanche, les agriculteurs d’Ispahan, pénalisés par cette mesure, ont appelé à une grande manifestation anti-régime ! Les gens du régime ont davantage mis en vente des actions. Les mollahs ont refusé de céder aux attentes des financiers, très affectés par la perte d’Irak. Les mollahs ont baissé leur rémunération quotidienne de 200 millions de dollars à 89 M$. La panique s’est amplifiée. Le régime a dû relever à nouveau son taux de conversion de rial en dollar à 26K puis à 28K. ![]() ![]() ![]() ![]()
Trump [3] a alors augmenté la pression sur les mollahs en affirmant qu’il les sanctionnerait chaque jour de la fin de son premier mandat comme s’il s’agissait d’une inondation de sanctions ! Il a commencé en sanctionnant la bourse (moribonde) de Téhéran et tous ses participants pour les aides de leurs entreprises aux divers groupes terroristes du régime ! ![]()
Trump a donné un avant-goût de cette déferlante en sanctionnant la bourse de Téhéran et tous ses participants pour les aides de leurs entreprises aux divers groupes terroristes du régime ! Les opposants ont alors aussi torpillé le moral des mollahs en affirmant que Biden s’était aligné sur Trump en annonçant la nécessité d’un nouvel accord nucléaire incluant les missiles du régime et l’interdiction de son ingérence terroriste dans les pays du Moyen-Orient ! [4] [5] ![]()
© IRAN-RESIST.ORG
Les mollahs ont craint que ces agriculteurs excédés se rallient aux tribus nomades de l’ouest du pays qui ont récemment été les derniers à subir des coupures d’eau. Les gros et petits affairistes du régime, lésés par la mise sous embargo de la pseudo-bourse de Téhéran, étaient aussi rassemblés devant le siège de cet organisme pour retirer leurs fonds en vendant plus d’actions malgré la restriction prévue par les lois du régime ! Le directeur de la bourse et les responsables du régime n’ont pas répondu à leur demande. Ils ont été traités de voleurs ! Les opposants ravis par cette nouvelle fracture au sein du régime ont appelé à participer à la manifestation.
Les mollahs ont finalement rémunéré certains en achetant des actions pour diviser les affairistes en colère et contraindre tout le monde à jouer leur jeu et rester dans les limites de vente autorisée pour éviter un nouveau krach et ne pas donner l’image d’un régime en crise et aussi en faillite. Mais ils n’y sont pas parvenus, les affairistes en colère ont intensifié les offres de ventes et le refus du régime à les récompenser a provoqué un nouveau krach. ![]()
Les mollahs ont puni ces gens en augmentant encore leur taux de conversion des devises avant de le baisser par peur d’aggraver la situation ! ![]()
Lundi dans la soirée, les habitants sunnites et d’origine arabe de la région pétrolière de Khouzestan, qui sont méprisés par le régime malgré leur patriotisme ont révélé qu’ils n’avaient plus d’eau et leurs rues étaient inondées d’eaux usées. Les mollahs avaient sans doute renoncé aux eaux d’Ispahan pour confisquer les eaux d’Ahwaz. Au passage, ils avaient sans doute cessé l’activité de l’usine locale de traitement des eaux usées car ils manquent sérieusement d’électricité. Les habitants de Khouzestan, privés d’eau potable correcte depuis des années, sont alors descendus dans les rues en criant leur haine du régime [6]. Les opposants ont appelé les jeunes des villes voisines à se joindre à la manifestation pour qu’elle devienne le déclencheur du’un nouveau soulèvement comme cela avait le cas l’an dernier. Les mollahs ont dit qu’il s’agissait de séparatistes, mais étant donné que cette mouvance financée par les Démocrates et les Anglais n’a jamais pu être populaire en Iran, la participation a augmenté et les habitants de la ville ont pu bloquer la principale route de leur région dans les deux directions (vers le sud et le nord) en arrachant son revêtement goudronné ! On n’a vu aucun milicien défendre le régime. [br /]
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Les opposants ont multiplié les appels pour faire durer ce mouvement pour ranimer le feu de contestation en Iran. Mais ils ont aussi déploré la baisse de vitesse d’accès au net. Puis on a perdu le contact avec Ahwaz.
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© IRAN-RESIST.ORG Les ouvriers de sucre Haft Tappeh, situé pas très loin, ont alors repris le flambeau de la contestation, en désignant clairement, mais tout de même prudemment, les mollahs comme des oppresseurs en entonnant leur célèbre slogan ironique : « Mort aux ouvriers, vive les oppresseurs » !
Les collaborateurs financiers du régime, inquiets par les revers subis par le régime et en colère en raison de la baisse de la valeur de leur portefeuille de 60 à 70% au cours des 6 derniers mois, se sont rassemblés devant la bourse de Téhéran avant son ouverture pour demander la restitution de leurs avoirs avant de tout perdre ! [7]
Le régime n’a pas remboursé, mais a annoncé le licenciement d’un groupe de responsables de la bourse, ce qui n’a pas apaisé les boursicoteurs en colère, car il n’y avait aucun nom et ce n’était pas ce qu’ils demandaient. Les mollahs ont rémunéré 30% d’entre eux leur permettant d’acheter 260 millions de dollars de devises en abaissant le taux de leurs dollars de 28 K à 24,8 K tomans. Ce montant de 260 M$ est la moyenne de devises accordée quotidiennement par le régime à ses proches agités, mais du fait de la limitation de l’offre à 30% de ses affairistes, les bénéficiaires ont reçu 3 fois plus que d’habitude. Il s’agissait de diviser la contestation au sein même du régime, limiter les pertes en devises du régime et enfin encourager les 70% privés de dessert (devises) à devenir plus conciliants. ![]() ![]()
Mais cela n’a pas marché, car les affairistes punis ont poussé l’effort de vente et ont fait chuter l’indice ! Par ailleurs, ils ont puisé dans leur cassette pour acheter des dollars afin de ne pas laisser leurs camarades chanceux être les seuls à profiter de la baisse du dollar. Les mollahs confrontés à plus de demandes ont in fine remonté le taux à 30 K tomans ! ![]()
Au cours de l’après-midi, les cheminots de Téhéran ont bloqué une voie vers le centre du pays en y mettant le feu et ont annoncé la volonté de continuer !
Au même moment, certains médias américains non liés à l’establishment ont annoncé que suite à la décision du ministère de la Justice de vérifier les votes, Biden n’était plus le gagnant des élections américaines. il était accrédité de 259 voire 227 points. Certains ont signalé que Biden avait aussi "gagné" dans plusieurs régions avec un excédent de votes inférieur à 0,7% et pouvait donc perdre son avantage en l’absence de faux bulletins et ainsi offrir la victoire de Trump ! ![]()
Les Iraniens opposants au régime, qui espèrent la victoire de Trump, ont été ravis, mais connaissant les habitudes de démocrates, ils ont continué à renforcer leur action en appelant tous les Iraniens, en particulier les Bazaris à cesser le travail le samedi 24 Aban (14 novembre) et à manifester dans les rues chaque jour jusqu’à la libération de l’Iran du joug des mollahs ! ![]()
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