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Iran : Semaines en images n°399-400
La débâcle a commencé !

29.10.2015


Nouveau Résumé Historique (écrit le 24.10.15)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser les pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran via le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washingtonton. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milice anti-émeute par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passés.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures garanties de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures garanties pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres frondes internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables des Pasdaran et des affairistes paniqués du régime. Rohani a dû s’allier aux Frères Larijani qui contrôlent les pouvoirs judiciaire et législatif pour contrer l’hostilité des chefs Pasdaran. Mais il ne leur a accordé aucune place à la table des marchandages avec Washington. En moins de 6 mois après l’arrivée de Rohani, le système est devenu très instable.

Washington qui a besoin d’un Iran islamique a alors proposé le GEL des SANCTIONS. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan implicite d’arrangement avec les mollahs en imposant des critères de coopération inacceptables aux mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève.

Rohani incapable de réussir ses paris | Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’y est pas parvenu. Les sanctions ont persisté. Les pénuries, la récession, les grèves et les ruptures internes se sont amplifiées. La contestation radicale du régime par le mouvement anti-voile a pu se développer grâce au manque de policiers et de Pasdaran fidèles. Dès lors, Rohani a souvent été contesté par ses rivaux les Larijani et les Pasdaran. Ils espéraient le virer pour prendre sa place et accéder aux marchandages avec Washington.

Washington a eu peur que ces échecs de Rohani et l’envie de fuite de ses rivaux détruisent le régime islamique utile à ses projets. Il a été même amené à tenter de dédiaboliser les mollahs terroristes en affirmant qu’ils luttaient contre Daesh !

Rohani et ses patrons cléricaux terroristes ont pris cela pour de la faiblesse. Ils se sont approchés de leurs rivaux pour relancer le Mouvement Vert mais ce projet voué à l’échec n’a pas trouvé de volontaire. Ensemble, ils ont aussi oeuvré pour le retour au terrorisme islamique régional, mais la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Enfin, ensemble ils ont baissé le prix du gaz à 1/60e du prix mondial pour attirer les investisseurs Européens et exploser le groupe 5+1. Mais la Russie a menacé les Européens d’arrêter ses livraisons de gaz ! Le joker tactique énergétique était HS. Le régime n’avait plus aucun joker. La panique interne s’est intensifiée : la bourse a chuté de plus de 80% et le 36e anniversaire de la révolution islamique a été boycotté à 100% !

Washington a alors intensifié ses efforts pour la dédiabolisation des mollahs et a tenté d’acheter leur départ par ses médiations commerciales via ses alliés de second ordre.

Les intérêts pétroliers des autres pays des 5+1, notamment les Anglais et les Russes, étaient en danger. Lors des négociations à Lausanne, puis à Vienne, sur la poursuite du Processus de Genève, les Anglais et les Russes se sont unis avec les Français, les Allemands et les Chinois, exigeant un nouveau processus d’engagements nucléaires très stricts notamment avec des inspections exposant les hauts dirigeants du régime... afin de les braquer et de fait, neutraliser les efforts de Washington.

Les mollahs ont dû accepter les objectifs imposés par le front anti-américain composé entre autres par les 4 membres permanents du Conseil de Sécurité (que nous appellerons les « 5-1 »). Téhéran espérait adoucir les sanctions, signer des contrats puis tout remettre en cause afin d’exploser ce front eurasien hostile de 5-1 pour décrédibiliser le processus onusien et retrouver Washington et l’obliger grâce à une escalade sur le thème de la prolifération nucléaire au Moyen-Orient obtenir des garanties de sécurité fermes et définitives par l’annulation de toutes les sanctions pour quelques motives que se soient tout particulièrement au motif du crime imprescriptible du terrorisme !

Or cette diplomatie poussive qui n’a jamais fonctionné car Washington ne peut avoir un avenir en Iran ou ailleurs s’il accordait ce genre de garanties à ses ennemis la panique interne s’est intensifiée se traduisant par un nouveau grand crash boursier ! Les mollahs persistaient dans une voie impossible et vouée à l’échec : la panique interne a explosé !

Washington a d’ailleurs continué ses médiations avec des promesses d’investissements ou une coopération contre Daesh, offrant de facto aux mollahs un exil acquis en Irak ou dans les Emirats ! Il a aussi tenté de sortir de l’Accord imposé par 5-1 par la soi-disant opposition du Congrès...

Mais les 5-1 ont validé leur suprématie par l’adoption de la résolution 2231 au Conseil de Sécurité à laquelle Washington n’a pu échapper ! Par ailleurs, l’Allemagne, le champion économique du groupe a introduit pendant la visite de son vice-chancelier à Téhéran, l’exigence de la reconnaissance d’Israël comme préalable à tout échange commercial, dépassant le cadre de la mésentente sur le nucléaire et s’octroyant un moyen de pression formidable pour dominer l’avenir de l’Iran et de fait, celui de cette région du monde.

La panique a explosé : tout le monde vendait ! +300% de ventes ! Les ventes ont dépassé selon les sources officielles 1000 milliards tomans alors que 33% des entreprises encore actives à la bourse avaient été exclues de vente pour limiter la casse. Ce crash a coûté 345 millions dollars d’or ou de devises aux mollahs ! Les tensions internes se sont amplifiées par l’émergence d’un front de jeunes parlementaires hostiles à la gestion exclusive des mollahs. Ils ont voté contre l’avis du chef du Parlement une commission de vérification de l’Accord de Vienne soulignant sa contradiction avec les lignes rouges du régime ! Ce front de jeunes serviteurs révoltés avait une double légitimité religieuse et électorale et le soutien des ripoux paniqués pour prendre la direction du régime !

Les mollahs lui ont accordé le droit d’agir tout en proposant des alliances privilégiées aux Russes, aux Chinois et aussi aux Français. Mais ces derniers ont refusé. Les parlementaires indociles ont intensifié leur effort contre Rohani ! Le clergé s’est détourné de son pion Rohani pour ne pas couler avec lui ! Rohani a remis en cause la suprématie du clergé sur les élections...

Le système étant proche de l’explosion, les Anglais se sont empressés de revenir en Iran pour orienter le changement de régime dans le sens de leurs intérêts. Ce retour intéressé a aggravé la panique...

Washington a profité de l’extrême affaiblissement des mollahs pour relancer ses médiations, mais les mollahs ne cédaient pas. Washington a annoncé une inspection du site militaire de Parchin par son pion onusien Amano, proposant implicitement aux mollahs la possibilité d’une grosse punition ou celle d’un blanchiment !

La France y a vu une manœuvre pour un deal. Elle a programmé une visite avec ses plus grandes entreprises pour grappiller des marchés au détriment des Américains et aussi ses camarades des 5-1 !

Washington a saisi l’occasion de la division annoncée des 5-1 en expédiant ses pions commerciaux en Iran pour exacerber les rivalités et briser les 5-1 !

La tension est montée en flèche au sein du régime avec la possibilité d’un deal. Tout le monde s’est empressé de jouer de manière à finir dans l’équation d’un deal avec Washington !

La panique a explosé encore chez les nantis ripoux qui n’auront aucune place avec le retour des pions et les investisseurs américains. La France a été éliminée de facto comme un vulgaire catalyseur ! Mais l’opération « Amano-deal » a aussi échoué car Washington ne pouvait accorder des garanties à tous les gens du régime.

Cet échec a déprimé tous les responsables impliqués ! Les tensions ont repris de plus belle !


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La semaine dernière, les mollahs déprimés ont tenté de sortir de l’accord encombrant des 5-1 en provoquant des tensions graves avec les Saoudiens ! en marge de la 70e l’AG annuelle de l’ONU à NY. Mais ils n’y sont pas arrivés. Rohani a battu en retraite se montrant ouvert à un deal (en évoquant une poignée de mains entre son mae Zarif et Obama).

Les Parlementaires indociles ont fait un forcing contre cette ouverture !, son bilan en général et le programme de l’accord de Vienne privant le régime de ses atouts d’intimidation. Les nantis paniqués ont apprécié ce front contre le laissé aller de Rohani et ses patrons du clergé, mais ils ont été choqués la rigidité des jeunes Parlementaires et la panique a de nouveau explosé. Leur solution de refus de l’accord n’était pas idéale. Le clergé est a eu un sursis et a continué son plan de ramdam anti-saoudien ! Mais ce fut encore un échec…


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Cette semaine, le régime devait trouver une nouvelle provocation pour déclencher une escalade sans offrir un prétexte à plus de sanctions à son encontre. Les querelles entre les clans ont persisté. Le clergé a renoncé peu à peu à l’option d’une provocation décalée pour revenir à des provocations plus terre à terre ! Voici le récit en images de deux semaines d’essais et d’échecs : le résultat est une chute libre politique et tactique qui signale une débâche imminente.



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La semaine dernière (26 Septembre - 2 Octobre 2015 / 4-10 Mehr 1394), pour les 5-1, les mollahs devaient envoyer leurs représentants au 70e AG annuelle de l’ONU pour confirmer leur engagement à l’accord de Vienne. Mais de leur côté, les mollahs (impopulaires et en difficulté) devaient profiter de l’occasion et tout tenter pour sortir de cet accord contraignant afin de se retrouver dans un bras de fer avec Washington et obtenir de sa part des garanties d’immunité assurant leur sécurité après la chute prévisible de leur régime. Ils devaient cependant éviter une provocation susceptible d’alourdir leurs sanctions, c’est pourquoi ils avaient provoqué une bousculade mortelle à Mena pendant le pèlerinage de Hajj et l’avaient attribué aux Saoudiens dans l’espoir de déstabiliser les rapports entre l’Occident et l’Arabie saoudite, afin d’entraîner une crise régionale et imposer leurs exigences en échange de la quiétude du Moyen-Orient ! Mais ce plan avait échoué notamment par la révélation de leur rôle par les Anglais et aussi par le refus des Saoudiens d’entrer dans leurs jeux.

Rohani était alors revenu à un discours modéré avant d’écourter son séjour au prétexte du deuil pour Mena afin d’attirer Obama vers lui ! Mais Obama n’était pas allé vers lui ! Le mae Zarif avait alors parlé d’une poignée de mains avec Obama pour masquer l’échec de Rohani et aussi insinuer que Washington cherchait un deal et non un moyen pour les humilier. Les rivaux du clergé s’étaient moqués de cette diplomatie bidon et avaient tenté de prendre le dessus par une attitude franchement hostile à Washington ! Les parlementaires indociles avaient à nouveau pointé plus vigoureusement les très importants défauts de l’accord signé à Vienne, pour empêcher le clergé de pouvoir négocier à sa guise avec les Américains ou avec les 5-1 ! Cette action empêchait la moindre forme de négociations alternatives ! Le clergé avait alors gardé le silence !

En résumé, le pouvoir clérical était faible et ses rivaux menaient le régime dans le mur ! Les nantis ont cessé de soutenir ces derniers et ont augmenté leur vente pour fuir le pays ! Les parlementaires ont oublié d’insister sur leurs exigences qui dérangeaient les nantis paniqués pour regagner leur soutien implicite à leur quasi-coup d’Etat contre le clergé !

A la fin de la semaine, les mollahs ont attendu la fermeture hebdomadaire de la bourse et l’absence de tout risque pour se tourner vers leurs rivaux ls chefs Pasdaran . Ces derniers ont accepter de coopérer avec le clergé en annonçant un méga rassemblement des officiers de la marine autour du Guide. Les mollahs ont pu délivrer via le Guide ainsi entouré un discours très anti-saoudien pour dire qu’ils avaient les moyens de se maintenir au pouvoir et même attaquer les Saoudiens pour parvenir à l’escalade indispensable pour imposer leurs exigences (quelles qu’elles soient). Mais les images provenaient des archives. Les gens du régime ont seulement constaté que la force annoncée était simulée.

Les mollahs et les chefs Pasdaran se sont retrouvés confrontés à un risque majeur de panique qui pouvait profiter aux Parlementaires indociles ! Les mollahs et les chefs Pasdaran ont presque reconnu leur rôle dans la bousculade mortelle de Mena, puis ont annoncé un deuil national les samedi et dimanche à venir pour leurs agents kamikazes afin de désorganiser l’action des parlementaires et aussi amener les Saoudiens à réagir ! Ces derniers n’ont rien fait ! Les mollahs ont demandé via le Guide aux Chefs Pasdaran de doter le régime d’une force dissuasive ! Une insinuation au nucléaire sans le citer pour déclencher une tempête sans risquer de nouvelles sanctions !

En l’absence d’une réaction américaine , les chefs Pasdaran ont affirmé que cette force dissuasive exister et attendait l’ordre du Guide pour se déclencher !

Washington a puni ces insinuations tendancieuses et graves par des accusations d’ingérence terroriste via le Bahrain et par l’arrestation de 11 agents du régime entrés dans ce même pays comme instituteurs ! Washington a aussi adopté une loi stipulant l’indemnisation des victimes du terrorisme des mollahs sur les avoirs dont ils devaient bénéficier en respectant l’Accord de Vienne !

Les mollahs n’ont pas répondu : ce qui voulait dire qu’ils n’avaient nullement les moyens de leurs menaces & de leurs slogans ! Washington a parachevé sa punition humiliante en interdisant via son sénat toute exportation de pétrole ou d’essence vers les mollahs !

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Vendredi dernier (2 Octobre 2015 - 10 Mehr 1394), le régime devait aussi célébrer par des prières publiques la fête chiite de Ghadir Khom, célébrant la naissance du chiisme. Les images provenaient des archives. Le peuple, mais aussi ceux du régime avaient boycotté cette incontournable fête du chiisme ! Le clergé a eu peur d’une plus grosse panique samedi à l’ouverture des marchés. Il a repris ses efforts anti-saoudiens et a aussi consacré son sermon de vendredi à insulter les Américains pour provoquer une escalade régionale et les amener à marchander selon ses conditions !

Washington n’a pas riposté et s’est même montré indulgent car il ne veut pas la chute de l’islamisme. Il a donné satisfaction au régime en annonçant une rencontre entre son ministre des affaires étrangères Kerry et le leur Zarif. Il a aussi incité divers alliés dont le Japon à annoncer des visites à caractère commercial en Iran.

Le clergé au pouvoir a aussi annoncé une visite des responsables de Shell et Total pour faire monter les enchères et aussi montrer qu’il pouvait utiliser les 5-1 pour mieux négocier avec Washington ! La tendance était inversée, la semaine qui s’annonçait dangereuse était devenue prometteuse.

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Samedi (3 Octobre 2015 - 11 Mehr 1394), à la une d’IRAN, le gouvernement avait mis l’intervention russe en Syrie et aussi l’annonce d’un armement dissuasif (pleinement dans la propagande intimidante). Le clergé avait mis en avant Ali Larijani (pour l’encourager à contrer les Parlementaires indociles).

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Le clergé a aussi repris son plan de provocation décalée anti-saoudienne en montrant les dents dans la cérémonie de rapatriement des victimes de Mena. Ali Larijani était à côté de Rohani se montrant solidaire de son action et de ses patrons cléricaux ! Mais cette mise en scène de solidarité collective dans le terrorisme n’a débouché sur aucune escalade !

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Le régime a également parlé de la mobilisation d’une grande foule populaire lors du transfert des morts vers l’université de Téhéran pour une prière collective, mais les vues prises au sol ne correspondaient pas la foule immense vue du ciel. Cependant cette foule n’était pas (comme elle le devait) dans l’ombre des grands immeubles et de fait, elle nous a paru être une création par Photoshop !

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Les mollahs ont alors tenté de provoquer l’escalade dans une rencontre avec la ligue arabe à NY, mais cela aussi n’a rien donné.

Washington a aussitôt relancé le dialogue par une visite du chef du Parlement Croate à Ali Larijani, mais l’action donné.

Par ailleurs, Ali Larijani n’a pu aussi profité de l’occasion pour parvenir à une escalade bénéfique au régime ! Ali Larijani a alors demandé le à son frère Sadegh Larijani (le chef du pouvoir judiciaire) de débuter le procès de Zanjani, l’homme d’affaire du clergé, proche de Rafsandjani et issus des Pasdaran, afin d’éclabousser les groupes concernés et empêcher le clergé de le virer ! Rafsandjani et les Pasdaran ont chargé à fond le bouc-émissaire dans leur média pour ne pas couler avec lui !

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Les Chefs Pasdaran ont aussi annoncé l’exposition de leurs armes (notamment des drones qui sont inopérationnels car le régime n’a pas de satellite militaire). Ils ont aussi annoncé la mise en service d’un aéroglisseur torpilleur pour affirmer leur force et aussi pour provoquer une crise et dominer le jeu avant d’être malmenés par leur échec ou par Ali Larijani. Mais leur annonce n’a pas provoqué la réaction qu’ils espéraient !

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Les Parlementaires indociles ont profité de ce désordre et ont rappelé leur existence en annonçant la finalisation de leur rapport contre l’accord de Vienne après plus de 40 jours d’enquêtes et d’entretiens notamment avec de nombreux chefs Pasdaran (afin de les rallier à leur offensive) ! Ils ont précisé qu’ils liraient leur rapport le lendemain pendant la séance publique du Parlement avant d’adopter en double urgence une loi demandant des changements avec son application.

Les nantis ont été rassurés que les marchandages pourraient avancer dans le sens de leurs attentes et sans risque d’enlisement. Il n’y eut aucune agitation, bien au contraire la bourse est tombée à presque moitié du seuil critique de 200 milliards tomans !

En fin de la journée, le clergé qui n’avait pas réussi à marquer des points a annoncé un grand spectacle son et lumière sur la place Azadi avec Philipp Geist un VJ allemand reconnu, afin de donner une image sereine et confiante de lui-même. Le spectacle a été boycotté par le peuple ainsi que les siens, montrant l’extrême isolement du régime et de ses dirigeants !

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Dimanche (4 Octobre 2015 - 12 Mehr 1394), à la une d’IRAN, le gouvernement relançait son objectif d’escalade en affirmant qu’il ne pardonnerait pas les Saoudiens ! Vu que l’opération avait échouait, il manquait d’option viable. Le clergé se montrait même plus agressif en évoquant la volonté de frapper l’Arabe Saoudite ! Les chefs Pasdaran s’étaient montrés solidaires en affirmant qu’ils attendaient un signe du Guide ! Encore Mena ? Tous manquait d’idée pour avancer.

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Comme on pouvait l’imaginer, leur solidarité dans le terrorisme n’a pas permis de provoquer une escalade ! Les Chefs Pasdaran ont lâché le gouvernement et ont publié sur Fars News, un long extrait du rapport des Parlementaires indociles sur les violations des lignes rouges du régime et l’accès à leurs propres secrets (terroristes) par l’accord de Vienne !

Le clergé qui n’avançait pas était largué par ses alliés les plus indispensables : la panique a repris de nouveau !

Washington a démarché Rohani par l’intermédiaire du président du Parlement Croate. Rohani a parlé du terrorisme américain dans l’espoir de provoquer l’escalade qui état et reste sa mission présidentielle. Mais Washington a esquivé encore. Les Anglais (5-1) ont puni Rohani pour cette volonté d’escalade contraire à leurs intérêts en niant officiellement son affirmation sur les démarches entreprises par Shell et par Total !

Le député Boroujerdi (dernièrement pro-Larijani) qui avait intégré le groupe des Parlementaires indociles s’est désolidarisé de ce groupe avec un projet de loi de validation de l’accord de Vienne au prétexte qu’il avait accordé 165 avantages nucléaires au régime ! Le texte stipulait la remise en cause de l’accord si l’autre partie refusait d’appliquer l’accord. Cela n’était pas une option. Cette loi proposait l’adoption inconditionnelle de l’accord.

Ali Larijani a donné la priorité à ce projet . On a compris que député Boroujerdi avait intégré le groupe des Parlementaires indociles sur son ordre et venait d’en sortir sur on ordre pour aider le clergé en danger avec la volonté de devenir son allié indispensable et ainsi bénéficier des garanties de sécurité négociées avec Washington !

Les Parlementaires indociles ont dénoncé la trahison de Boroujerdi et 4 autres députés qui l’avaient suivi. Ils ont insisté sur les mensonges de Boroujerdi et l’incompatibilité de l’accord avec la survie du régime. Ils ont aussi dénoncé l’autorisation de l’accord par le Conseil de sécurité du régime (composé par le clergé, les chefs Pasdaran et les Larijani ! Ce dernier n’a guère répondu et a surtout insisté sur l’adoption le plus vite possible de la loi au prétexte que le retard coûtait cher au régime, estimant comme l’ex-négociateur Cyrus Naderi, la perte à environ 200 millions $ / j.

Les Parlementaires indociles se sont opposés à l’adoption du texte , en affirmant qu’ils allaient sortir leur rapport de plus de 1000 pages ! Ils revenaient à une position rigide et contre-productive pour défendre leurs intérêts ! La bourse a dépassé le seuil critique de 200 milliards tomans !

Le gouvernement a tenté de faire diversion en annonçant une collision au sol entre un avion de ligne et un C-130 ! mais il n’y avait ni victime ni dégât !

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4 principaux ministres du gouvernement ont alors publié une lettre ouverte dénonçant les erreurs de gestion de Rohani ! Mais il n’y eut aucune sanction à leur encontre. Ils avaient donc des protections. Soit il s’agissait du clergé soit de Rohani, donc soit il s’agissait dans d’un avertissement du clergé paniqué ou d’une diversion de Rohani !

Dans l’après-midi, le clergé devait organiser un sermon et une prière en mémoire des victimes de Mena. On a vue une salle avec densité grandissante vers le fond. La foule était une fiction photoshop et la mobilisation devait être très faible.

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Dans son propre intérêt, Larijani a volé au secours des mollahs en cherchant à valider encore l’application de l’accord de Vienne !

Les parlementaires ont simplifié leurs exigences en une loi d’un seul article exigeant la nécessité de la révision du texte avant son application. Il n’y avait aucune précision encombrante pour empêcher le soutien implicite des nantis paniqués !

Larijani lui-même pouvait y adhérer, mais il insista sur sa propre loi qui ne comportait aucune contrainte pour rester son propre maitre et aussi pour bien servir le clergé et ainsi monter dans son estime. Mais son texte n’a pu passer en raison de l’opposition des députés issus des Pasdaran insistant sur la nécessité d’inclure un article rejetant toute limitation sur la portée des missiles du régime.

Larijani qui avait perdu une bataille personnelle a tenté de sauver la face en évoquant la nécessité de revoir cette loi, puis l’a mise dans la case des textes à une urgence simple pour continuer sans exacerber les tensions !

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Lundi (5 Octobre 2015 - 13 Mehr 1394), le régime devait célébrer l’anniversaire de l’arrivée de Khomeiny à Paris et le début de son activité politique dans ce pays contre le Shah. On n’a rien vu de ce sujet dans les médias du régime. Le clergé et les autres composants du régime ne s’estimaient pas capables de mobiliser sur ce thème et avaient peur que leur échec souligne leur isolement et entraîne plus de panique !

A la une d’IRAN, le gouvernement en difficulté de Rohani qualifiait d’extrémistes ses rivaux partisans d’une escalade bénéfique au régime !

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A la Une de Tehran Times, le clergé mettait en avant sa lutte contre le terrorisme islamique visant l’Europe dans l’espoir de se poser en ami de l’Europe et obtenir son soutien pour l’utiliser dans le bras de fer avec Washington. Ce que l’on peut appeler l’option de Khatamisme et fut à l’origine de l’éjection de Rohani et aussi à l’oeuvre dans les 6 premiers mois de sa présidence, revient brièvement comme une mauvaise fièvre tous les 3 mois !

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Enfin, à la une de Javan, les chefs Pasdaran soulignaient comme les Parlementaires indociles l’absence d’annulation définitive des sanctions. Et à la une de Kayhan, les paniqués se félicitaient de l’échec du projet de loi flou et déviant d’Ali Larijani !

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Bilan : le régime était à nouveau très divisé !

Conscient de cette crise, le New-York Times avait pris les devants en qualifiant Rohani de grand démocrate pour justifier plus d’apaisement vis-à-vis du régime et de ses paniqués afin de les calmer !

Rohani a estimé qu’il pouvait avoir droit de vendre plus de pétrole aux amis sud coréens ou indiens de Washington ! A l’occasion de la journée des paysans, il a minimisé les capacités de ses rivaux et a continué son auto-promo par l’affirmation que l’accord de Vienne était la exceptionnelle victoire politique iranienne au cours de 100 précédentes années de l’histoire mondiale ! Sûr de la complaisance intéressée des Américains, il a aussi promis 500 millions dollars de crédits aux paysans iraniens pour faire saliver tous les entrepreneurs du pays y compris ceux très liés au régime qui ne cessent de paniquer !


Puis il a envoyé des félicitations pour la réunification de l’Allemagne dans l’espoir de draguer les Allemands et les mettre en concurrence avec les alliés asiatiques de Washington ! Mais il n’a rien eu de leur part !

Les Parlementaires ripoux menacés, délaissés et indociles ont profité de cet échec pour déposer un projet de loi en double urgence pour passer devant la loi défendue par Larijani ! Les Parlementaires indociles ont aussi exigé un vote public pour empêcher Larijani à leur refuser leur victoire ! Sûrs de prendre la direction des marchandages, ils ont aussi exigé de Sadegh Larijani d’annoncer le verdict pour « l’espion américain Jason Rezaian », pour s’accaparer de ce dernier comme moyen de pression sur Washington !

Les chefs Pasdaran ont annoncé une nouvelle ère de rugissement des missiles et l’obtention rapide des S300 ? Ils ont aussi rediffusé des images d’armements offensifs (enfin ce qu’ils ont) se positionnant en agresseurs potentiels des intérêts américains afin de dépasser les Parlementaires indociles dans la course à l’escalade !


On avait à nouveau un front de défense, voire un double front contre les marchandages permissifs contraires aux attentes des ripoux affairistes : la tension a chuté à la bourse et les volumes de ventes se sont divisés par deux !

Washington a craint que le régime ne tombe entre les mains de ces enragés, il a envoyé son pion Ban Ki-moon vers Zarif avec une offre de coopération sur la Syrie octroyant des garanties de sécurité de facto aux mollahs dans la zone arabe. Mais cela n’a rien donné. Désespéré Washington a indirectement reconnu via Al-Monitor un projet de poignée de mains entre Obama et Rohani pour privilégier ce dernier qui reste un partenaire intéressant en raison de son incompétence avérée comme tacticien ! Finalement par désespoir, Washington a même envoyé son médiateur croate vers Rafsandjani ! Mais ce dernier est trop affaibli pour agir et a eu une attitude anti-américaine pour ne pas brusquer la tendance forte du moment !

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Mardi (6 Octobre 2015 - 14 Mehr 1394), Rohani s’était réfugié dans la propagande puisque à la une d’IRAN, il annonçait la fin rapide de toutes les sanctions et qu’il n’y avait par ailleurs pas un mot sur ses rivaux qui avaient avancé leur pion sur l’échiquier du régime !

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Le clergé, plus réaliste, se montrait plus prudent en insistant sur l’impartialité du gouvernement dans les élections législatives de mars prochain, invitant ses rivaux à se montrer patients et indulgents en attendant leur tour !

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Les chefs Pasdaran étaient effectivement dans une logique électorale hostile à Rohani puisqu’ils insistaient sur la vie de plus en plus chère (notamment le prix de l’eau pour paniquer les paysans). Ils utilisaient aussi la lettre de 4 de ses ministres signalant ses échecs et la récession galopante !

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Bref, le régime était divisé et mal en point comme la veille. Rafsandjani qui est en chute libre annonçait la faillite de bourse jouant le sincère serviteur des mécontents pour déstabiliser le système et pouvoir remonter !

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Ces ex-boss, les Anglais, s’étaient aussi invités dans le jeu déstabilisant de la vérité en affirmant que le régime avait battu ses records en vendant très peu de pétrole au cours des 7 derniers mois malgré les remises de plus en plus importantes accordées par l’équipe de Rohani aux acheteurs arabes et asiatiques !

Par ailleurs le magazine anglais Meed (ex-Middle East Economic Digest devenu Middle East Business News / publié à Dubaï) a précisé que les sanctions américaines pour violations par les mollahs des droits de l’homme ou pour leur terrorisme resteraient en place demeurant des obstacles majeures pour le retour des investisseurs et de fait l’accord sur le nucléaire ne pourront permettre au régime de mettre fin à ses problèmes économiques et financiers.

La branche universitaire de la milice a adressé une lettre ouverte à Rohani pour le prier de suivre l’avis négatif des Parlementaires dociles de la Commission d’étude sur l’accord de Vienne (Commission Barjam) pour sortir de cet engagement afin de provoquer une escalade bénéfique à tous.

Les Parlementaires indociles se sont sentis soutenus et ont pensé que Barjam (ou JCPOA) aurait un bon Farjam (bon destin en persan). Ils ont riposté à Larijani en lui rappelant leur position prioritaire légale dans toute décision sur l’accord (JCPOA). Ils ont aussi riposté à Rohani en remettant en cause son ministre des transports (accusé de favoritisme). Cela a plu aux nantis ripoux paniqués : la bourse a continué à baisser !

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Rohani n’a pas répondu à ces demandes. Il a continué le plan de provocation décalée des Américains en soulevant la question des milliers de Toyota neuves de Daesh. Question intéressante, mais elle n’a eu aucun buzz.

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Son action manquait de peps ou de discernement. Le clergé a pris le relais en lançant une invitation aux membres du Conseil révolutionnaire de Yémen (pions de Washington) pour semer le désordre et se poser en leur allié afin de parvenir à une escalade selon sa méthode de provocation décalée sans risquer de nouvelles sanctions ! Les Yéménites sont venus, mais ils ne sont pas rapprochés des mollahs qui ne pourraient être des alliés durables !

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Rohani a opté pour une position plus ouvertement terroriste en parlant dans un discours devant des miliciens vétérans blessés (aucune photo=zéro vétérans) au combat du développement toujours plus fort de la mentalité de kamikaze chez les jeunes Iraniens !

Washington a esquivé la mégaescalade souhaitée par Rohani méga isolé, l’enfermant dans l’échec. Puis il a renforcé son refus d’escalade en proposant un dialogue régional via le Conseil de Coopération du Golfe (persique). Il a aussi flatté les mollahs via un think tank les qualifiant d’héritiers de l’empire perse ! Il a aussi contré les médisances anglaises en affirmant via le FMI la fin en 2016 de la croissance actuellement négative !

Washington allait loin dans l’effort d’apaisement ! Londres a riposté en remettant les mollahs dans leur case d’ennemis des intérêts américains en affirmant que les Russes intervenaient en Syrie grâce à des informations fournies par le commandant des Pasdaran Ghassem Soleymani, responsable de coordination des actions terroristes du régime au Moyen-Orient !

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Mercredi (7 Octobre 2015 - 15 Mehr 1394), Rohani qui avait cumulé de cuisants échecs présentait l’absence de révocation de son ministre des transports (grâce à un bidouillage des vote par Larijani) comme une victoire sur les Parlementaires indociles !

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Le clergé qui était aussi dans l’échec (directement, mais aussi par la faute de Rohani) s’était aussi réfugié par désespoir dans la propagande puisqu’il mettait en avant un retour immédiat et imaginaire de la croissance et aussi la victoire imaginaire de son pion Rohani sur les Parlementaires indociles !

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La situation du clergé et de son pion Rohani était bien mauvaise car les chefs Pasdaran soutenaient les Parlementaires indociles menés par le député Zakani (la tête pensante très intellectuelle de la commission Barjam).

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Enfin, Rafsandjani continuait son jeu déstabilisant de vérité en affirmant que le FMI avait surtout souligné une croissance négative en ce moment avant d’évoquer un possible retour de la croissance positive en 2016 !

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Zakani (soutenu par les chefs Pasdaran) a organisé une conférence de presse pour exposer l’impartialité de ses méthodes, la pertinence de ses résultats et le sabotage permanent des éléments proches de Larijani pour l’empêcher d’avancer ! Larijani a reporté d’une semaine le vote pour sa loi pour calmer les esprits et prendre ses adversaires par surprise.

Le clergé ne pouvait attendre une semaine. Il a tenté de provoquer l’escalade indispensable à ses intérêts en affirmant via le Guide entouré des chefs Pasdaran de sa marine (multiplié grâce au Photoshop par 10) son opposition à tout nouveau dialogue avec Washington !

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Au 1er rang, des retraités... puis après le 2e rang, une foule trop dense et floue !


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Les ripoux nantis ont apprécié cette radicalisation susceptible de leur profiter : le niveau des ventes boursières a continué de chuter !

Le même jour, la Russie a tiré 26 missiles Cruise sur les islamistes financés par Washington en Syrie. Les missiles étant tirés depuis la Caspienne devaient survoler l’Iran. Les mollahs avaient été prévenus et ont sans doute utilisé l’occasion de ces tirs pour annoncer juste avant (par le Guide) leur arrêt de dialogue avec Washington insinuant un rapprochement inédit avec la Russie.

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Washington a esquivé l’escalade en affirmant qu’il ne s’attendait pas à la coopération du régime après la signature de l’accord de Vienne. Il a montré sa rage en évoquant plus de soutiens à ses ex-pions de l’OMPI.

Mais la Russie a rapidement nié tout lien avec les mollahs ou avec les Pasdaran, ne laissant aucune occasion à leur régime en quête d’escalade de profiter de sa prise de risque sur l’échiquier syrien. Ce démenti russe a un peu gâché l’effet de l’annonce du Guide d’autant plus qu’elle n’avait pas réussi à provoquer une escalade.

Une semaine devenue prometteuse par l’insistance de Washington sur le dialogue se terminait ainsi par un échec !

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Jeudi (8 Octobre 2015 - 16 Mehr 1394), tous les clans s’étaient accrochés à l’annonce très radicale du Guide stipulant la rupture de dialogue avec Washington dans l’espoir de provoquer une escalade. Les responsables de tous les clans étaient unis par leur désespoir !

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Les médias et diverses personnalités du régime ont continué à souffler sur les braises pour excéder Washington. Ce dernier a esquivé l’escalade. Mais il a puni cette unité dans la fuite en avant par l’élimination du chef Pasdaran Hamedani posté en Syrie pour la défense du mausolée chiite de Zahra où est enterré en réalité Khomeiny.

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Washington a aussi inventé l’affaire des missiles russes tombés en Iran pour faire le buzz et provoquer un ramdam supérieur à celui des mollahs ! Le régime s’est retrouvé dépossédé de son buzz et aussi privé d’un soldat fidèle. Les mollahs et les Pasdaran humiliés par ces frappes n’ont su que faire. Ils ont cessé de communiquer. Ils ont aussi gardé secret la mort du milicien Hamedani qui soulignait la faiblesse de leurs moyens militaires et sécuritaires !

On était loin de l’espoir du début de la semaine ! Les patrons du régime avaient pleinement raté leurs objectifs ! On allait avoir droit à beaucoup de propagandes triomphalistes !

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Vendredi (9 Octobre 2015 - 17 Mehr 1394), le clergé dépité de ne pouvoir dominer les Américains se sont contentés d’insulter les Saoudiens (dans leur sermon de Vendredi) en les qualifiant de pauvres larbins des Américains et des Sionistes !

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Les mollahs étaient donc incapables de surmonter leur impuissance.

Les chefs Pasdaran ont annoncé la mort en martyr de leur camarade Hamedani sur le front syrien en insistant sur leur courage physique afin d’écraser les mollahs et se poser en alternative à leur règne. Ils lui ont aussi inventé un profil politique hostile à toute modération, même hostile à la fausse opposition interne, pour insister sur leur propre intransigeance ! Les chefs Pasdaran semblaient prêts à tout pour avancer.

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Le gouvernement Rohani, mais aussi les guignols de la fausse opposition interne (le Mouvement Vert) et enfin les mollahs ont vite rendu hommage à Hamedani pour empêcher les plans des chefs Pasdaran ou encore pour garder un bon contact avec eux.

On allait vers une semaine axée sur les chefs Pasdaran et en conséquence vers une certaine radicalisation. Les autres clans devaient suivre la tendance engageant le régime dans une attitude de fuite en avant incontrôlable. Les étrangers pouvaient riposter ! Les mollahs devaient dans leurs propres intérêts modérer le jeu pour éviter de profiter à leurs rivaux et éviter de nouvelles sanctions économiques !

Les Américains ont anticipé en proposant encore le dialogue par l’intermédiaire de leur allié, la Pologne. Le chef du Parlement polonais a annoncé son arrivée samedi à Téhéran. Les Américains entendaient donc s’approcher en priorité d’Ali Larijani afin de le presser d’obtenir la validation de l’accord de Vienne et donc la neutralisation de facto d’une grande crise contraire à leurs intérêts. Ils dressaient Larijani face aux Parlementaires indociles et leurs alliés annoncés et motivés, les chefs Pasdaran pour préserver le pouvoir chancelant de Rohani !

© IRAN-RESIST.ORG : Semaine 400
Samedi (10 Octobre 2015 - 18 Mehr 1394), à la une d’IRAN (le journal du gouvernement), Rohani parlait de la validation de l’accord comme un acquis pour rassurer les paniqués !

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Mais le clergé ne croyait pas en son pion car il avait mis Hamedani en très grand à la une de Tehran Times, cherchant une alliance avec les chefs Pasdaran dans son intérêt et pour les empêcher de servir leurs propres intérêts.

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Rohani désavoué encore par ses patrons a réuni les chefs d’entreprise pour la Journée de l’Industrie et du Commerce (pas de photo=pas de mobilisation=nouveau désaveu), affirmant (son insuccès évident) encore la fin de récession grâce aux exportations non pétrolières (produits pétrochimiques) pour gagner des voix des nantis ripoux et priver les chefs Pasdaran de leur soutien !

Puisque Rohani pensait à lui-même, Ali Larijani a volé au secours des mollahs en affirmant que la Russie les consultait avant toute action contre l’Amérique terroriste !

Rohani a aussi tenu le même discours lors de sa rencontre avec le Polonais... avec l’espoir de parvenir à l’escalade avant Larijani et ou les Pasdaran prêts à tout !

Les nantis ripoux ont aimé cette course à la provocation : la panique n’est pas augmentée, les ventes sont même tombées à 1/3 du volume critique.

Les parlementaires indociles ont profité de ce plébiscite anti-dialogue pour rappeler leur position !

Washington a puni le régime en débutant le procès de deux libanais accusés de blanchiment d’argent pour le Hezbollah sur l’ordre du régime. Après cet avertissement signalant un alourdissement possibles des sanctions au motif du financement du terrorisme, Washington a tenté le dialogue par l’intermédiaire de son allié le Japon qui est l’un des clients autorisés du pétrole iranien. Le ministre des affaires étrangères du Japon a annoncé son arrivée dimanche à Téhéran (ce qui signifiait un dialogue avec le mae Zarif, un représentant du clergé) ! Il a aussi démontré sa souplesse et sa volonté infaillible de continuer l’apaisement en confirmant le voyage de l’adjoint de Ban Ki-moon a Téhéran pour la célébration du 70e anniversaire de la création de l’ONU lundi à Téhéran !

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Dimanche (11 Octobre 2015 - 19 Mehr 1394), à la une d’Iran, Rohani avait mis en avant son discours de la veille devant les Entrepreneurs où il affirmait que l’économie souffrait par la faute du retard dans la validation de l’accord. Les Parlementaires indociles étaient ainsi invités à jeter l’éponge pour ne pas se retrouver accusés de trahison !

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Le clergé avait pris un autre extrait du même discours pour insister sur les efforts de son pion Rohani pour améliorer les exportations non pétrolières du régime ! Par le choix du thème, le clergé était désespéré et entendait aussi rassurer les paniqués pour qu’ils ne songent pas à être sauvés par les Chefs Pasdaran.

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Les Chefs Pasdaran avaient mis en avant la nécessité d’un vote fatal du Parlement contre l’Accord. Ils n’étaient pas ravis par le dialogue proposé aux mollahs !

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Rafsandjani qui est à la recherche d’une nouvelle légitimité, mettait en garde les nantis paniqués sur la prise en main de leurs entreprises par les Américains en rappelant que récemment à NY, Rohani avait affirmé son ouverture aux investisseurs américains !`

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En résumé, on avait un régime divisé et tout le monde sur le pied de guerre contre le dialogue indirect entre les mollahs et Washington via les Japonais !

Les Chefs Pasdaran devaient organiser une prière pour leur copain Hamedani puis déplacer son corps vers l’aéroport d’où il devait aller à sa ville de l’enfance Hamedan dont il avait dirigé la milice pour un enterrement en grande pompe en présence de troupes et de tous les dirigeants.

On a vu un petit rassemblement lors de la prière. Puis, on a vu une foule immense dans la rue, mais en regardant posément on a constaté de nombreuses anomalies : la densité au sol augmentait à mesure que l’on s’éloignait du premier plan, les bus ou automobiles situés à gauche étaient plus grands que ceux de l’autre côté de la rue. Ces bus de gauche n’avaient pas d’ombre portée sur la foule à leur droite. Les drapeaux rouges avaient tous le même éclairage et servaient de brouilleurs. Enfin depuis la vue au sol, on n’avait pas la même densité de personnes et de drapeaux que sur la vue de haut. Tout cela nous laissait supposer qu’il n’y avait pas de mobilisation.

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Tout le monde au sein même du régime avait compris que les Chefs Pasdaran étaient réduit à presque rien et de fait ne représentait pas une force valable pour aider les Parlementaires indociles ou encire les nantis paniqués !

Larijani qui avait choisi la partie des mollahs et leurs pions gouvernementaux pouvaient tenter sa chance et même marquer des points ! Il a aussitôt changé le programme du Parlement en ce jour en écartant les débats sur la proposition de loi émise par les Parlementaires indociles et a annoncé que le Parlement allait étudier et adopter dans la matinée la loi autorisant le gouvernement d’appliquer l’Accord à condition de réagir si l’autre partie le l’appliquait pas !

Les Parlementaires indociles ont protesté, mais Ali Larijani leur a refusé le droit d’intervenir en sa qualité du chef du Parlement et a donné la parole à ses proches ainsi qu’au chef du programme nucléaire de Rohani ! Il a aussi refusé l’exigence d’un vote public avant d’annoncer l’adoption de sa loi avec le système électronique dont les résultats ont récemment été contestés par lui-même ! Les partisans du refus de l’Accord ont protesté encore, mais Ali Larijani a rejeté toutes les requêtes en annonçant après seulement deux heures de non débat l’adoption des grandes lignes de sa loi promettant même une confirmation par un second votre sur les détails de sa loi !

Par ailleurs, le frère d’Ali Larijani, l’ayatollah Sadegh Larijani, chef du pouvoir judiciaire, a annoncé, via son porte-parole (le mollah Ejéi), un verdict lourd contre le petit lobbyiste irano-américain Jason Rezaian qualifié d’espion par ses services. On a compris que les Larijani faisait aussi un forcing pour entrer dans le processus de marchandages. Les médias des chefs Pasdaran ont demandé les détails du verdict. Le porte-parole du pouvoir judiciaire a affirmé qu’il ne le connaissait pas, mais qu’il avait été communiqué à l’avocat de J.R et ce dernier pouvait faire appel ! Les chefs Pasdaran ont compris que le clan Larijani entendait faire chanter les Américains autant que nécessaire grâce à ce verdict flou !

La panique s’est emparée de tous les secteurs clefs à la bourse de Téhéran, mais il y a eu un fait inattendu !

Les Chefs Pasdaran humiliés par l’échec de leur mobilisation et les ambitions ouvertement affichées du petit clan Larijani ont créé la surprise en annonçant un essai réussi le matin mêmed’un missile balistique longue portée nommé Emad (Pilier)… alors que aucune agence de presse ou satellite d’observation ne l’avait signalé !

L’heure, l’endroit du tir et la nature du missile étaient aussi flous. En fait, le tir était un coup politique pour freiner l’application de l’accord et aussi pour provoquer une escalade immédiate car il violait la résolution 1929 du Conseil de Sécurité de l’ONU qui est encore valable jusqu’à l’entrée en vigueur de la nouvelle résolution 2231 sur l’Iran !

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Les chefs Pasdaran désespérés avaient franchi une ligne rouge pour prendre la direction du conflit avec les grandes puissances et se poser (malgré leur impuissance numéraire, militaire ou répressive) comme les seuls interlocuteurs possibles afin de se mettre avant tous les autres sur la liste des ayant droit aux passe-droits américains ! La carte interne du régime avait changé : le clergé ou les Larijani ne pouvaient se permettre de sacrifier tout le monde et passer un deal avec Washington pour leurs seuls intérêts ! Les Larijani qui venaient d’être déclassés par les chefs Pasdaran n’ont rien dit. Les mollahs non plus.

Les paniqués ont apprécié : le mouvement de panique s’est arrêté net à la bourse de Téhéran !

Washington a en revanche paniqué et expédié en Iran divers représentants de pays amis dont le slovaque Jan Kubis, le représentant onusien pour l’Irak, pour louer le rôle stabilisateur du régime (et de ses chefs Pasdaran) en Irak et dans la région, relançant de facto l’option (indésirable) d’un exil en Irak.

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Washington a aussi invité les diplomates du régime (donc des Pasdaran) à Bruxelles pour des négociations via son pion Mogherini sur la Syrie mardi matin !

Les mollahs ont constaté que la barque américaine penchait du côté des chefs Pasdaran. Après un flottement, ils ont attribué le tir à une décision de leur gouvernement pour faire partie de cette offensive qui s’avérait efficace ! Cette adhésion informelle du clergé à l’option agressive des chefs Pasdaran a été un facteur rassurant supplémentaire pour les paniqués, la bourse qui avait paniqué s’est calmée à nouveau !

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En revanche, l’adhésion (même informelle) des mollahs à l’option agressive des chefs Pasdaran n’a pas plu aux Américains car NYT a brièvement effleuré la violation de la résolution 1929 par le régime sans que cela ne débouche sur une punition !

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Lundi (12 Octobre 2015 - 20 Mehr 1394), le gouvernement se félicitait de l’adoption de la loi autorisant l’application de l’accord accepté à Vienne, mais ne citait pas le tir de missile des chefs Pasdaran qui perturbaient sa mainmise sur les marchandages par les négociations à venir avec Mogherini !

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Le clergé parlait de la loi bénéfique à son gouvernement et évoquait aussi le missile. Il se positionnait pour satisfaire ses pions et aussi contenter ses rivaux !

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Les Chefs Pasdaran parlaient de leur succès orgueilleux pendant le désordre au Parlement ! Profitant de leur offensive réussie, ils annonçaient aussi d’une méga mobilisation en mémoire de leur camarade Hamedani !

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Le régime restait donc très divisé après le tir de la veille et l’ouverture programmée du dialogue entre Washington et les Chefs Pasdaran !

Les Américains avaient aussi continué à évoquer la violation de la résolution 1929 dans le Wall Street Journal pour mettre sous pression les chefs Pasdaran avec qui ils devaient marchander à Bruxelles via leur pion Mogherini !

Les Chefs Pasdaran ont alors repris leur propagande orgueilleuse et désespérée en annonçant via le chef de leur marine, le renforcement de leur défense par des milliers de missiles anti-navire et par ailleurs, ils ont affirmé avoir acquis la capacité de poursuivre des navires de guerre américains jusqu’au golfe de Mexique afin de les détruire là bas (mais on a guère vu les dispositifs en question).

Les Chefs Pasdaran ont aussi affirmé avoir eu une méga mobilisation en mémoire de leur camarade Hamedani à la ville de Hamedan ! Mais les images étaient étirées en largeur (comparer avec le plan joint) pour agrandir les lieux et l’on ne retrouvait pas la même foule sur les rares vues prises au sol. Mais celle-ci était aussi truquée car on n’avait pas l’ombre des bâtiments sur les gens ! Enfin, on n’avait aucune vue générale sur la vidéo (en dernière position) et sur les vues partielles la foule paraissait se résumait à peu de personnes.

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Rohani ne pouvait négocier sereinement dans ces conditions avec l’adjoint de Ban Ki-Moon (pion onusien de Washington). Il a avancé sa visite officielle pour Sâri, la capitale de la région économiquement sinistrée de Mâzandarân. Le voyage étant improvisé, ses services n’ont même pas eu le temps de trafiquer les images et de fait on a vu des rues assez désertes et aucune photo de la foule qui était censée l’écouter dans le stade municipal de la ville de Sâri !

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Les deux représentants de Washington présents à Téhéran (le n°2 de l’ONU, le mae japonais : ci-dessous), se sont montrés très amicaux avec le régime et ont tous les deux insisté sur son rôle régional positif, insinuant la possibilité d’un deal par une entente contre Assad (ce qui avait pour objectif aussi de forcer la main des chefs Pasdaran). Mais Zarif, le mae des mollahs, n’a pu conclure le moindre deal en raison de la division interne et la très probable réaction négative des chefs Pasdaran à un deal conclu sans leur accord ! De fait Washington se retrouva avec les chefs Pasdaran comme seuls interlocuteurs.

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Les mollahs ont alors organisé une rencontre entre le Guide et les patrons des médias officiels (principalement des officiers subalternes des Pasdaran), insistant sur le néfaste projet d’infiltration américaine en Iran via l’accord de Vienne pour empêcher les Pasdaran de profiter de la situation !

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La panique a redémarré par peur de la neutralisation ou le fléchissement de ces derniers : la bourse a fini avec +70% de transactions !

Washington a alors évoqué de manière officielle (via le porte-parole du Pentagone) : la probable violation de la résolution 1929 par les Pasdaran pour les contenir et réussir sa tentative d’arrangement avec eux à Bruxelles !

Larijani exclu du jeu par les chefs Pasdaran a tenté un come-back en suivant leur exemple : par des insultes contre Washington dans une rencontre organisée par ses soins avec les media arabes ! Mais Washington l’a ignoré. En revanche, ses rivaux au Parlement ont vivement critiqué sa conduite de la veille (l’adoption frauduleuse de sa loi en faveur de l’accord) dans l’espoir de le rallier à leur action, mais il n’a pas flanché car il n’aurait rien gagné !

La journée commencée sous le signe de la division s’est ainsi terminée par la confirmation des fractures du régime et la certitude qu’il ne pourrait les surmonter !

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Mardi (13 Octobre 2015 - 21 Mehr 1394), le Gouvernement évoquait le discours offensif de Rohani la veille à Sâri « devant une foule immense ». Il voulait rappeler son existence aux chefs Pasdaran et leurs diplomates qui devaient commencer des marchandages à Bruxelles !

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Le clergé avait placé à la une de Tehran Times, l’avertissement anti-américain du Guide, pour saboter le dialogue avec ses rivaux Pasdaran !

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Les Pasdaran parlaient avec gourmandise de la confrontation russo-américaine en Syrie : ils entendaient utiliser ce fait pour faire plier Washington. Ils avaient aussi repris le discours du Guide pour recoller les morceaux avec le clergé en cas (assez prévisible) de leur échec à Bruxelles !

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Larijani a alors invité les principaux négociateurs de l’Accord (Zarif et Araqchi) au Parlement et a validé en leur présence en moins de 20 minutes les détails de l’accord de Vienne, pour priver ses rivaux parlementaires et encore les Chefs Pasdaran de tout chantage de remise en cause de l’accord, mais aussi pour revenir dans le jeu ! Les Parlementaires mécontents ont vivement protesté et ils n’ont pas pu changer la donne !

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Larijani sévèrement interpellé par Zakani (à droite & de profil).


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Zakani et ses compagnons ont alors parlé d’une nécessaire confirmation de la loi (ci-dessous en PDF) par le Conseil des Gardiens de la Constitution et par le Guide, espérant le contrer par le clergé qui craint ses ambitions !

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Les ayatollahs membres du Conseil des Gardiens de la Constitution ne se sont exprimés ni contre et ni pour la loi car ils étaient embêtés : ils avaient besoin de la loi mais pas de Larijani ! Mais en ce jour ils étaient aussi menacés par les chefs Pasdaran. Ils devaient se concentrer sur cette menace immédiate et empêcher les chefs Pasdaran de conclure un accord avec Washington. Pour garder le contrôle du conflit, les mollahs ont continué à attaquer Washington dans une rencontre le Guide et les futures élites du régime !

Les gens du régime ont conclu que le clergé avait peur de défier ouvertement les chefs Pasdaran. Ces derniers ont compris qu’ils pouvaient continuer leur fuite en avant ! Ils ont annoncé pour le Nième fois le démarrage de la production d’une nouvelle super-torpille (vue plus haut) nommée Al Fajr pour demeurer la principale force agressive du régime et ainsi garder un rôle décisif dans les marchandages avec Washington pour des passe-droit pour les plus méchants et les plus ripoux !

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La panique a baissé de 20% !

Washington a mis la pression aux chefs Pasdaran en reprenant le dialogue avec le clergé par l’intermédiaire d’une rencontre entre le mae japonais et Rohani et une autre entre le n°2 de l’ONU (ci-dessous) et Zarif. Les deux représentants du régime ont seulement répondu sur les offres de coopération financière.

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Washington a puni cette provocation par un flou sur la date de la visite du Premier Ministre japonais évoquée plus tôt par son mae et par l’annulation du voyage officiel de Martin Schulz, le nouveau chef (américanophile) du Parlement Européen !

Les Allemands n’ont pas apprécié ces dialogues dans leur dos au détriment de l’autorité acquise par la coalition 5-1 contre Washington. Leur mae Steinmeier a désorganisé les dialogues en cours en affirmant sa présence lundi prochain à Téhéran pour parler de la Syrie !

Les mollahs pouvaient utiliser l’arrivée des Allemands pour mettre la pression aux Américains. Ils ont salué l’arrivée de l’Allemand et ont annoncé la transmission de la loi adoptée par Ali Larijani au Conseil des Gardiens et sa réponse dans une dizaine de jours pour contenter les Allemands, les avoir à leurs côtés pour mieux manipuler les Américains !

Rohani est aussi apparu à la télévision parlant de ses succès et du retour de la croissance positive pour calmer les paniqués et éviter un nouvelle crise empêchant le clergé d’avancer à sa guise ! Il a aussi parlé de la bousculade mortelle de Mena, laissant entrevoir le retour à la provocation décalée si nécessaire !

Washington a craint un grand désordre susceptible de retarder ses plans. Pour contenir les mollahs ainsi que ses rivaux des 5-1 et aussi restaurer son autorité, il a tout simplement évoqué la violation de la résolution 1929 par le Chefs Pasdaran et la nécessité d’une enquête onusienne à ce sujet ! Les Anglais (fondateurs du groupe des 5-1) ont saisi l’occasion pour ordonner l’enquête via la commission onusienne de surveillance des sanctions qu’ils président, restaurant de fait l’autorité des 5-1 !

Les Chinois, qui profitent pleinement des sanctions en retardant le paiement de leurs importations pétrolières iraniennes sans lui accorder leur protection (via l’OCS), ont aussi annoncé l’arrivée d’une délégation militaire en Iran pour montrer qu’ils pouvaient faire la loi dans ce conflit et dans le régime des mollahs afin de ne laisser aucune déviation vers les Américains !

Washington n’a pas protesté car cela aurait souligné un certain déclin ! En réponse, il a tenté de semer le désordre chez les Chinois et chez les mollahs en programmant au même moment une visite en Iran de son allié l’Indonésie car elle est à la fois la partenaire de blanchiment pour les mollahs, mais aussi un grand partenaire de la Chine tout en restant son concurrent ! L’Indonésie devait proposer un grand partenariat aux Mollahs pour s’éloigner les Chinois. Ces derniers devaient en réponse faire pression sur les Indonésiens ou encore d’avantage sur les mollahs !

Tout d’un coup on avait une crise entre les grandes puissances et un risque d’escalade dans les pressions discrètes sur le régime ! Tout le monde entendait manipuler les mollahs dans son propre intérêt ! Dans ces conditions, le régime ne pouvait pas rien tirer de ses interlocuteurs internationaux dans les jours à venir !

Encore une fois, le régime terminait dans le rouge par la faute de ses divisions qui désorganisent sa diplomatie et l’empêchent de profiter de la guerre entre les grades puissances ! Son impuissance à surmonter ses divisions et à gérer le conflit dans son propre intérêt pouvait entraîner une nouvelle panique !

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Mercredi (14 Octobre 2015 - 22 Mehr 1394), Rohani niait l’aggravation de la situation en répétant ses promesses de la veille ! Son attitude pouvait entraîner une nouvelle panique !

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Le clergé avait mis en avant l’accord du Parlement (obtenu deux jours plus tôt) essayant d’éviter les conflits avec Washington et les 5-1 ! L’utilisation d’un argument daté et sa crainte de sanctions pouvaient entraîner une nouvelle panique !

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Les Chefs Pasdaran avaient anticipé ses mauvaises attitudes en critiquant le bilan de Rohani pour l’évincer et s’imposer en alternative pour tous les damnés du régime !

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Ali Larijani qui n’a pas de journal avait accordé une interview à un journal Koweitien pour attaquer l’ingérence nocive de Washington et proposait une politique de coopération régionale pour assurer la paix régionale ! Il proposait une politique forte et pacifique en alternative à la ligne du régime, mais aussi à Rohani qui a sans cesse combiné cette agressivité à la fuite face aux adversités, ruinant ses propres initiatives et les chances du régime d’avancer ses pions sur l’échiquier mondial ou même régional !

Les mollahs n’ont pas contesté cette option de pacifisme. On a compris qu’ils étaient désespérés ! Aussitôt leur mae Zarif a organisé une rencontre avec les media arabes pour affirmer sa volonté d’un rapprochement avec l’Arabie Saoudite ! Le clergé était réellement désespéré !

Mais cette ouverture n’a pas trouvé de preneurs. De plus, l’ex-responsable de la sécurité intérieure saoudienne Eshghi, partisan d’un changement de régime en Iran, a écrit une article rappelant le passé terroriste du régime et ses liens avec d’autres groupes comme Al Qaeda, laissant entrevoir l’impossibilité de la solution prônée par Larijani qui avait été adoptée précipitamment par le clergé sans même un merci !

Les Parlementaires indociles n’ont pas soutenu cette politique théoriquement bénéfique au régime qui n’avait pas trouvé de fans et pouvait revenir tel un boomerang dans les dents de Larijani. Ils ont publié une pétition contre la loi adoptée par ce dernier en signant de leur nom pour se poser en une alternative combative à lui ! Ali Larijani a éliminé leur droit à la parole publique en fermant le Parlement pour 2 semaines au prétexte de vacance permettant aux députés de retourner chez eux pour écouter les demandes de leurs électeurs !

Zakani, la figure de proue des indociles, a proposé avant son départ une nouvelle loi exigeant un principe de donnant-donnant : l’annulation d’une sanction en préalable à chaque geste majeur du gouvernement dans le cadre de l’Accord de Vienne ! Zakani avait trouvé un compromis pour monnayer sa fermeté dans le cadre du JCPAO ! Il oeuvrait pour ses intérêts et aux diables les ripoux paniqués !

En résumé, le régime était très divisé et n’avait surtout aucune option viable à offrir à ses nantis ripoux paniqués !

Les militaires Chinois étaient à Téhéran tout comme le mae indonésien, chacun avec des exigences incompatibles avec le projet de marchandages des mollahs ou des Pasdaran avec les Américains. La discrétion était de mise pour les parties concernées car elles ne pouvaient rien espérer de ces interventions !

La discrétion a été totale du côté des pions des mollahs qui ont le pouvoir et ne peuvent avancer.

Les Parlementaires indociles ont alors salué le tir de missile annoncé deux jours plus tôt par les Chefs Pasdaran pour s’approcher d’eux et les inciter à profiter du repli craintif des pions du clergé !

Les mollahs ont jugé leur gouvernement faible, susceptible de chuter et de les entraîner dans sa chute. Ils ont annoncé un rassemblement des jeunes élites (mollahs & Pasdaran) autour du Guide et ont dénoncé par lui la manipulation américaine pour renforcer leur propre image et affirmer haut et fort qu’ils avaient des troupes contrairement aux Chefs Pasdaran pour contenir leurs commandants aujourd’hui âgés de 45 à 70 ans !

Sur les images de ce rassemblement, on a vu sur la vue de face, une foule dense, trop dense, fabriquée par Photoshop et une foule bien moins dense sur la vue arrière. Les mollahs bluffaient comme leurs rivaux de la milice. Il y avait autant de monde que deux jours plus tôt lors de la cérémonie des Pasdaran pour le commandant Hamedani mort en Syrie !

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Les chefs Pasdaran qui sont dans une position d’outsider ne pouvaient rester sans rien faire. Ils ont oublié le devoir de discrétion et ont pris le risque d’annoncer la présence d’une délégation militaire chinoise en Iran en leur faveur ! Ils ont aussi paraphrasé les Américains en évoquant « une option cachée sous la table » contre le géant américain « atteint d’ostéoporose »... insinuant une entente parfaite avec les Chinois contre Washington.

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Puis dans la foulée, ils ont annoncé qu’ils avaient une giga base souterraine, de la taille d’une ville, creusée au cœur des roches, pour abriter leurs missiles balistiques de longue portée… (en somme destructeurs et indestructibles) ! Ils ont ainsi franchi une nouvelle étape dans l’intimidation pour se poser malgré leur faiblesse numéraire en vrais patrons du régime !

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Les Chefs Pasdaran se montraient définitivement très puissants grâce l’existence de cette option balistique souterraine et donc indestructible avec des kilomètres de camions laceurs de missiles capables de frapper Israël et les autres alliés régionaux de Washington !

Les nantis ripoux ont adoré : la bourse a chuté au niveau plancher de 100 milliards tomans ! Mais loin de Téhéran et des préoccupations des vieux miliciens ripoux paniqués, l’annonce nous a paru très fausse car sur les images en très faible qualité diffusées par les chefs Pasdaran nous ne voyions pas des missiles balistiques (qui sont très longs et ont plusieurs étages), mais le vieux modèle Nord Coréen Nodong tiré lui-même du vieux modèle monobloc russe Scud, d’une portée limité et d’une très faible précision. En se fiant à la longueur des missiles sur les photos, on avait plus précisément des Scud B, des missiles achetés pour la guerre de position contre l’Irak qui ont une portée de seulement 300 km et une précision catastrophique de +/- 350 m.

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De plus, il y avait seulement moins d’une centaine de soldats (fin de la 1ere video) pour piloter l’immense flotte de camions lanceurs de missiles et un seul commandant pour la passer en revue à pieds ! Cela n’était pas raisonnable, c’est pourquoi le régime s’était contenté de diffuser une vidéo en basse définition pour masquer les points de montages et une musique digne de Dark Knight (2nde video) pour exalter et troubler les spectateurs iraniens

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Cependant, les mollahs ne pouvaient crier à une supercherie car cela aurait souligné la faiblesse militaire du régime incitant les mécontents à se soulever. Le clergé a affirmé sa suprématie légale en validant au sein de son conseil constitutionnel à 100% clérical la loi d’Ali Larijani autorisant application opaque de l’Accord de Vienne et des marchandages qui l’accompagne !

Le Conseil des Gardiens de la Constitution a aussi validé l’usage du vote électronique offrant à ses proches des scrutins sur mesure pour appuyer leurs prochaines manigances électorales ! Mais le clergé n’a pas apporté de soutien clair à cette loi se murant derrière l’affirmation que le Guide avait déjà exprimé sa position sur l’accord de Vienne. On a compris qu’il n’excluait pas de dénoncer l’Accord s’il avait besoin d’une escalade pour dépasser les Pasdaran et leurs Rocket City !

Washington a aussi zappé cette non menace propagandiste de Rocket City pour éviter plus de mésaventure à ce régime en déconfiture réduit à s’inventer une dissuasion imaginaire ! Il fallait cependant punir les chefs Pasdaran pour leur insinuation déstabilisante. Washington s’est focalisé sur le tir (imaginaire) du dimanche dernier. Il a aussi fait état de son inquiétude à propos des violations des droits de l’homme en Iran !

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Jeudi (15 Octobre 2015 - 23 Mehr 1394), le gouvernement avait mis à la une de son organe (IRAN), l’autorisation parlementaire de l’application de l’Accord de Vienne ainsi que la confirmation de cette autorisation par ses sages, mais aussi le pessimisme du Guide à propos de Washington ! Il était clair que Rohani ne savait pas ce qu’il allait advenir du côté de ses patrons et se laissait de la marge pour agir quel que soit leur choix ! Mais il n’y avait cependant aucune allusion à la ville souterraine des chefs Pasdaran. Rohani ne voulait d’aucune façon de cette option !

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On avait presque le même son de cloche du côté de Tehran Times, l’organe des mollahs. Il n’y avait rien sur la ville balistique des Chefs Pasdaran, le journal insistait sur les propos du Guide annonçant le développement du régime grâce au développement sécuritaire !

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Les chefs Pasdaran avaient évidemment mis leur annonce factice de la ville balistique à la une de tous leurs journaux ! Mais ils ne parlaient pas de l’actualité du Guide et citait Rohani comme un mauvais gestionnaire de l’argent du régime !

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On avait clairement du chacun pour soi à tous les étages du régime ! Rafsandjani encourageait ce chaos en dénigrant les promesses économiques de Rohani, insistait sur le développement de la corruption tout en parlant de la soi-disant forte capacité de frappe des chefs Pasdaran !

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Washington avait cependant tenté de calmer ces gens via Wall Street Journal en révélant que depuis lundi (date de l’adoption du JCPAO par Ali Larijani) il y avait des inspections sur les sites militaires en Iran ! On a compris que les mollahs et les Chefs Pasdaran avaient plié dès lundi et leur grandiloquence, menace ou missile étaient des moyens pour occuper la pole position pour marchander avec Washington ! Les paniqués ont compris qu’ils étaient trompés de A à Z : il n’y avait pas des crises pour retarder la débâcle… celle-ci avait déjà commencé !

Ali Larijani et le gouvernement Rohani ont tenté de nier la débâcle en affirmant que loi venait tout juste d’entrer en vigueur et les inspections allaient débuter lundi prochains ! Cependant, après leurs mensonges, il n’y a pas eu une nouvelle crise car la bourse était fermée ! Mais le régime devait être secoué samedi à l’ouverture de la bourse !

Les Parlementaires indociles ont repris l’attaque contre le gouvernement en affirmant que ce dernier avait bénéficié du soutien légal du clergé pour la loi autorisant les inspections alors que l’Accord n’avait pas encore été validé par le Guide ! Les Parlementaires indociles entendaient coincer les mollahs dans leur propre usage, mais ces derniers n’ont rien fait se réservant une marge pour désavouer leurs pions afin de pouvoir quitter les marchandages en cours dans l’espoir de faire montrer les enchères et obtenir plus des Américains ou encore des 5-1 !

Le gouvernement Rohani qui risque alors de devenir inutile a tenté de parvenir à un deal en affirmant qu’il avait pleinement coopérer pour les inspections et espéraient un avis établissant l’innocence du régime et la fin de toutes les sanctions basées sur les soupçons de l’existence d’un volet nucléaire militaire en Iran. L’AIEA qui représente le Conseil de Sécurité et est de fait elle-même divisée entre tendance américaine ou 5-1 n’a pu répondu !

Mais les 5-1 ont remis en cause la sincérité de la coopération des mollahs en déplorant tardivement par la France le tir annoncé dimanche dernier par les Pasdaran comme étant un « message inquiétant » sur les intentions du régime, autrement dit la preuve implicite d’un programme militaire nucléaire.

L’AIEA ne pouvait dès lors blanchir les mollahs. Washington s’est vu aussi obligé d’annoncer des mesures contre ce tir et aussi des inspections permanentes pour ne pas être distancié par les 5-1 ! Le gouvernement des mollahs n’a pas protesté. La demande initiale du gouvernement a ainsi provoquer les 5-1 et aussi mis en valeur l’impossibilité pour le régime de contrer son opposition pour parvenir à un deal avec Washington ! Le gouvernement Rohani avait encore mis le régime dans le pétrin !

Ali Larijani s’est alors rendu au « Congrès des 4700 martyrs des Pasdaran » et a répété des propos très anti-américains, se posant en obstacle à tout deal, dans l’espoir de s’approcher des Pasdaran ou se poser lui-même comme un obstacle à tout deal pour forcer Washington à discuter avec lui !

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En l’absence d’une invitation américaine au dialogue, son adjoint Boroujerdi est parti en Syrie, se disant prêt à étudier toute invitation Syrienne pour un engagement militaire du régime (des Pasdaran) dans ce pays ! Les Syriens se sont gardés d’associer ce régime mal en point et menteur à leur guerre contre Washington car ils savent qu’il agit pour faire chanter Washington et pourrait très bien en échange d’un bon deal les trahir en communiquant des renseignements secrets aux Américains !

Boroujerdi s’est alors adressé à Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, mais ce dernier ne s’est pas également laissé instrumentalisé dans l’intérêt des mollahs !

In fine, les efforts du clan Larijani pour accéder à la pole position de marchandage avec Washington ont seulement permis de souligner la solitude internationale du régime !

Washington a encore proposé un deal par une invitation de son bon allié européen, l’Italie, à Rohani pour un voyage officiel les 14 et 15 novembre à Rome ! Rohani a accepté sans faire de la publicité à ce sujet car la France l’avait déjà invité mais sans confirmer par la suite. Par ailleurs, il a déjà eu affaire à ces Italiens proches de Washington sans que cela ne débouche sur des contrats lui permettant de respirer un peu.

Ainsi le régime est arrivé à la fin de la semaine ouvrée en ayant raté (depuis lundi) de nombreuses négociations secrètes sur un fond de coopération secrète qui ont bien déprimés ses nantis paniqués.

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Vendredi (16 Octobre 2015 - 24 Mehr 1394), les mollahs qui avaient cumulé de nombreux échecs dans leurs relations secrètes avec Washington et aussi dans leur relation avec leurs rivaux, avaient besoin de se reposer. Mais ils ont eu le déplaisir de constater un durcissement du côté américain par l’octroi d’un exil paisible en Albanie aux 76 responsables de l’OMPI !

Les Etats européens des 5-1 ont en revanche annoncé la fin dimanche de ses sanctions contre les mollahs (à condition de rester soumis à leur autorité dans le cadre de l’accord de Vienne). Dans le même temps, Moscou leur a aussi rappelé leur vulnérabilité énergétique en leur envoyant son ministre des Energies !

Les mollahs désespérés ont opté pour l’escalade en affirmant lors de leur sermon politique de fin de semaine une possible remise en cause de l’accord de Vienne s’il n’était pas synonyme de la fin définitive de toutes les sanctions en une seule fois ! Ils ont aussi rendu hommage à une loi Larijani en faveur du respect du voile, se montrant prêts à renforcer son rôle afin de jouer la carte de la remise en cause de l’accord par son intermédiaire !

Le clergé semblait vouloir utiliser le schéma de l’Accord de Paris qui fut signé par Khatami et aussitôt remis en cause avec l’arrivée d’Ahmadinejad ! Les mollahs se repliaient vers la politique des rebondissements fantasques après avoir tout tenté et tout raté pour marchander une sortie sécurisée du pays où ils n’ont plus aucune base !

Comme à l’époque d’Ahmadinejad, Washington s’est aussi replié sur l’ONU en évoquant très officiellement la violation de la résolution 1929 pour plus de pressions et sanctions possibles sur les mollahs par le monde entier !

C’est une histoire sans fin ! Et elle continuera tant que Washington voudra récupérer ce régime islamique et que les autres grades puissances n’auront pas décidé de mettre fin à cette mascarade malfaisante et à tout point de vue couteuse en aidant, dans leur propre intérêt, la chute de ce régime nuisible pour tous par ses mots et par ses gestes !