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Iran : La semaine en images n°362
La bourse ou la vie !

30.01.2015


Nouveau Résumé Historique (écrit le 26.01.2015)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

D’emblée ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables et des affairistes paniqués du régime. Fragilisés, Rohani et ses patrons du clergé ont dû, pour pouvoir gouverner, s’allier au Clan des Frères Larijani qui contrôle les pouvoirs judiciaire et législatif. Mais quand Washington a évoqué un embargo à 100% et des mandats d’arrêts internationaux puis a proposé un dialogue en directe en Oman, Rohani a écarté Ali Larijani des marchandages. Ce dernier a rejoint les adversaires de Rohani tout en ayant quelques-uns de ses lieutenants dans son gouvernement ! Le système est devenu rapidement très instable.

En novembre 2013, moins de 6 mois après l’arrivée de Rohani, Washington inquiet par la possible chute de l’islamisme, a changé d’approche et a proposé le GEL des SANCTIONS pour calmer les inquiets et engager le régime entier dans un plan d’apaisement réciproque. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan d’arrangement en exigeant une coopération nucléaire très stricte de la part des mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève.

Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’es pas pas parvenu. Les sanctions ont persisté. Les pénuries se sont amplifiées. Les Bazaris ontpréféré d’arrêter le travail. Les grèves ouvrières et les manifestations d’agriculteurs se sont aussi multipliées. Au même moment, les filles iraniennes se sont mises à se dévoiler en public. L’absence de répression a confirmé le manque de policiers et Pasdaran fidèles. On a alors assisté à des boycotts unanimes d’événements officiels et religieux très importants. Le nombre des hauts responsables fidèles est passé de 500 à 60 personnes.

Sous l’effet de la panique, Rohani et le clergé ont à maintes reprises tenté de relancer le Mouvement Vert avec des leaders inédits car il ne trouvait pas de volontaires pour ces projets voués d’avance à l’échec ! La bourse a perdu 80% de ses clients, se résumant aux gros bonnets et aux quelques membres de la Chambre de commerce de Téhéran (en tout 600 personnes).

En septembre dernier, le clergé désespéré a évoqué, lors de la prière de vendredi, sa disposition pour un deal win-win, (alignement sur Washington en échange de quelque garanties de sécurité) ! Mais ses rivaux s’y sont opposés... Rohani et le clergé ont alors sollicité l’aide de la Russie et de la Chine, mais ne l’ont pas obtenue.

La France-l’Angleterre et l’Allemagne se sont associés à la Russie pour proposer un apaisement aux mollahs en échange d’investissements en Iran. Washington a saboté ce projet en frappant lourdement les Pasdaran et en proposant un dialogue en direct à Oman, mais sans proposer les garanties souhaitées par les mollahs criminels pour abandonner le pouvoir.

Washington, trouvé la solution, dans une révolution en couleur en complicité avec les mollahs, avec l’idée de les recycler en démocrates et pouvoir leur accorder les garanties de sécurité qu’ils souhaitent, mais le peuple n’a pas adhéré au projet. In fine, Washington a encore dû accorder un nouveau délai de 7 mois au régime islamique au prétexte de sa bonne coopération !

Puisque le peuple ne marchait pas dans la combine d’une révolution de couleur, Washington a alors tenté de recycler les mollahs en démocrates en les aidant à organiser une conférence onusienne contre la violence et l’extrémisme ! Mais les responsables, exclus de ce processus, ont saboté le projet. La bourse a chuté de plus de 30% !

Dernièrement, le régime a constaté son impopularité par le boycott à 100% des deuils chiites d’Arbaeyn, la mort Mahomet et la fondation du Califat par ce dernier. Les mollahs, les Pasdaran et les Larijani se sont alors enfin unis pour une révolution en couleur pro-US avec leur pion Sotoudeh et ceux de Washington comme le vieux Maleki. Mais les faux opposants internes se sont aussi gardés de participer à cette opération impopulaire. Le régime s’est retrouvé sans joker politique. La coalition a alors tenté de faire vibrer l’Arc chiite. Mais leurs alliés régionaux à savoir la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Le régime s’est retrouvé sans son joker tactique du terrorisme.

Les chefs Pasdaran ont alors tenté de sauver leur peau en proposant via le faux opposant Nourizad un projet de pilotage du régime vers la démocratie ! Washington n’a pas suivi. Ils ont accusé le clergé de corruption pour le supplanter et accéder aux négociations avec Washington. Les Larijani n’ont pas suivi. Ce dernier a décidé de profiter de la fracture entre les mollahs et leurs bras armés !

Les mollahs et les Pasdaran, les frères ennemis du régime islamique, se sont retrouvés pour provoquer ensemble un méga escalade par l’attentat contre Charlie hebdo au moment de leur journée pour l’unité de l’Islam chiisme et sunnisme contre l’Occident ! Le Hezbollah et la Syrie ont condamné l’attentat. La France s’est gardée d’accuser les mollahs malgré le fait qu’ils aient été les seuls à justifier l’attentat. Washington a aussi esquivé privant les mollahs & co de leur tout du terrorisme dans l’espoir qu’ils se plient à ses plans pour eux. Le régime s’est retrouvé seul et sans issue. Les 600 du pouvoir se sont mis à tout vendre et acheter des dollars. La bourse a chuté de 86% et le dollar a augmenté. mais le régime est intervenu pour acheter les actions et distribuer des dollars par chers afin d’éviter son effondrement ! Mais en agissant ainsi il a vidé ses réserves affaiblissant ses chances !


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La semaine dernière, Washington et les 5+1 ont proposé de nouvelles négociations aux mollahs ainsi ruinés et désespérés. Les chances du régime étaient minces. Rohani a d’abord reculé en évoquant un référendum pour avoir l’avoir du peuple sur le nucléaire. Ses patrons et ses camarades ont eu peur que le vote ne se transforme en plébiscite contre le régime.

Rohani a docilement oublié son référendum motivé par la peur et a parlé d’n renforcement des activités nucléaires pour provoquer une escalade et forcer Washington à reculer. Washington a esquivé. Les nantis (dirigeants affairistes) paniqués ont perdu tout espoir ! La bourse a sans cesse chuté ! Les ouvriers Iraniens ont aussi entamé des grèves et des manifestations hostiles au régime ! Larijani a tenté de conduire le faux opposant Moussavi devant le tribunal pour l’éliminer et se poser en unique recours. La bourse a continué sa chute vertigineuse.

Rohani a alors attribué la chute au mécontentement des raffineries iraniennes. Il a annoncé une forte baisse du prix du gaz (1/60 du prix international) offrant à ses camarades la possibilité pour les étrangers d’intervenir sur ce secteur et au régime la possibilité de remplir ses poches et se doter de nouveau soutiens diplomatiques. Sûr de succès de ce projet, il alors vite annoncé de grands projets et tenté de régler des comptes !

La bourse a cessé de chuter ! Mais la Russie s’est fâchée par cette concurrence déloyale sur le marché du gaz ! Les Français et les Allemands, principaux bénéficiaires, du contrat gazier des mollahs, n’ont pas signé. Rohani n’a pas pu raviver le joker pétrolier !

La bourse chuté encore ! Le régime a multiplié les provocations pour inverser les vapeurs ou saboter les négociations où il n’avait pas chance, mais n’a pu y parvenir. Washington a maintenu le cap du dialogue sous la pression...


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Cette semaine, le mae du régime affaibli devait encore retrouver Kerry à Paris.. De nouvelles grèves ont aggravé sa situation économique. Le régime devait fuir le dialogue où il n’a aucun a atout. La guerre interne a repris. La date négociations a été avancée ! La panique a augmenté les nantis paniqués issus du régime. La bourse a sombré dans le chaos mettant en évidence l’absence d’espoir au sein régime !

Voici, le récit en images d’une semaine très agitée pour les mollahs ruinés et désespérés.



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La semaine dernière (09-16 janvier 2015 / 20-27 Dey 1393), le régime n’avait pu intimider les Occidentaux en recourant au terrorisme. Ces derniers avaient esquivé l’affrontement et affiché de l’indifférence avec le mouvement « Je suis Charlie » qui fait assumer au peuple le devoir de résistance de tout pouvoir à une agression étrangère ! Je régime n’avait osé allé plus loin par peur de nouvelles sanctions. Il s’était alors réfugié dans la propagande au lieu d’agir ! Ses compagnons l’ont jugé faible, ils ont intensifié la vente de leurs actions : la bourse a crashé d’une manière inattendue. Rohani paniqué : il a parlé d’un référendum populaire sur les sujets graves pour offrir une sortie démocratique à lui-même et ses patrons du clergé. Ses patrons et ses camarades ont eu peur que le vote ne se transforme en plébiscite contre le régime.

Rohani est revenu à une politique d’escalade en insinuant l’augmentation de l’enrichissement. Mais la panique est devenue plus forte. Il a alors diminué le prix du gaz (1/60 du prix international) en ouvrant le secteur aux étrangers pour faire jouer le joker pétrolier ! Il espérait obtenir des contrats au moment de l’exposition énergétique ENEX Kish lui permettant de rassurer ses nantis et créer un front de clients énergétiques européens pour contrer les Américains. Il a vite annoncé de grands projets populaires pour renforcer sa position. Mais la Russie, fournisseur de Gaz aux Européens, a aussi menacé ces derniers et empêché la signature !

Les grèves et les manifestations ouvrières hostiles étaient toujours là ! La panique a repris de plus belle ! La bourse a chuté encore ! Le régime a multiplié alors les provocations pour inverser les vapeurs ou saboter les négociations de Genève où il n’avait pas chance, mais n’a pu y parvenir.

A Genève, Washington a programmé une promenade de Kerry avec Zarif le représentant du régime terroriste des mollahs laissant entrevoir sa disposition pour les dialogues privés loin des interférences des Russes et des 5+1, ou encore des Pasdaran, mais cela n’a rien donné car le ministères des affaires étrangères du régime est contrôlé par les Pasdaran (leurs agents marchaient autour de Zarif). Par ailleurs, de toute façon, aucun deal n’est possible ou même réalisable au sein de ce panier de crabes qu’est régime oligarchique sans un accord bénéficiant aux patrons des tous les clans.

Après cette rencontre qui ne pouvait réussir, le représentant des mollahs devait rencontrer le représentant de la Russie, puis le responsable européenne qui représente la communauté 5+1 englobant les Chinois. Les Russes risquaient de profiter de la rencontre pour sermonner les mollahs et leur interdire de braconner sur le marché gazier. Les Européens avaient prouver qu’ils ne pouvaient leur être d’un quelconque secours.

Washington a tablé sur deux jours déprimants et a proposé une nouvelle rencontre à Paris en se disant qu’en incluant la France dans ses projets il allait diviser le camp européen. La France a accepté dans l’espoir de préserver des contrats dans la future république islamique pro-américaine. Par la faute de cette alliance tactique essentiellement avantageuse pour Washington, les mollahs se sont retrouvés mis en joue où ils devaient plier sous peine de recevoir de nouvelles sanctions susceptibles d’aggraver leur situation. Le régime devait inverser les rapports de forces : il a commencé à provoquer Washington, mais les 1méricains ne leur ont pas donné satisfaction !

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Vendredi (16 Janvier 2015-26 Dey 1393), dernier jour de la semaine dernière, jour de rencontre de Zarif avec Kerry à Paris, les mollahs ont tenu des propos très hostiles à Washington, à la France et à Israël, avant une manifestation anti-Français programmée pour provoquer une réaction négative de la part des interlocuteurs insultés afin de permettre à leur représentant de bouder et partir ! Mais la manifestation ne put avoir lieu faute de participants et les Français ont esquivé l’attaque. Le représentant du régime n’avait aucune pour se défiler.

Les Larijani et les chefs Pasdaran ont mis en évidence l’incapacité du clergé à mobiliser pour l’intimider et le forcer à leur accorder plus de pouvoir. Le clergé sous pression a oublié ses plans anti-Français, son représentant est restée en France et a rencontré Kerry avec l’idée de lui dire net entraîner une crise grave forçant ses adversaires à reculer. Washington a gardé le silence sur la conduite des mollahs et a reconduit le dialogue (sous la menace) dans l’espoir d’une capitulation de ses adversaires barbus ! La France a même demandé aux mollahs assassins de citoyens français de cesser leur ingérence pour avoir une excuse d’assouplir ses sanctions à son égard. Le régime n’a pas répondu car il ne reconnaît aucune autorité à la France, cinquième roue de la carrosse Américains. Londres qui veut la chute du régime pour éviter l’alignement du régime islamique sur Washington, a révélé le grand secret des négociations à Paris !

Il était clair que le régime allait vers une catastrophe car après avoir perdu l’atout de la fausse opposition, puis l’atout du terrorisme et engin l’atout pétrolier. Il pouvait accentuer les hostilités à l’occasion de la journée de Navvab-Safavi, émissaire des mollahs auprès des Frères Musulmans pour la promotion de l’unité de défense. Mais on ne vit rien sur lui. Le clergé jugeait Navvab trop sulfureux.

Les faux dissidents de HRA ont annoncé la fin (rassurante) de la grève des milliers d’ouvriers de l’industrie d’automobile pour montrer qu’ils pouvaient gérer la crise à venir. Le clergé a aussi réuni les réformateurs représentant de la ligne faussement modérée, insinuant un retour à la modération ! Tous les ténors de cette ligne n’ont pas participé à ce plan z pour le sauvetage du régime. Beaucoup ne croyaient pas à ce plan. Les gens présents ont affirmé le rejet de l’extrémisme c’est-à-dire la fausse dissidence dangereuse du mouvement Vert (islamique) et le retour à la simple modération censée apaiser Washington pour marquer un bon apport positif malgré la baisse de leur nombre.

Rafsandjani a salué à distance ce retour à la prudence alors qu’il ne cesse de frôler les lignes rouges du régime. On a compris qu’il encourageait ce retour à une politique qui la sienne, mais avait pleinement échoué, pour mieux jouer lui-même le rôle du dissident ! En résumé, on avait un panier de crabe en effervescence, une situation propice à de nouvelles crises !

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Samedi (17 Janvier 2015 – 27 Dey 1393), les amis du régime se sont réveillés avec des unes très rassurantes ! Le quotidien Iran (/organe du gouvernement) a rappelé la survie du régime grâce à la mésentente entre Obama et le Congrès ! Le quotidien Jomhuri Eslami (République islamique / clergé) affirmait qu’Obama insistait sur son veto contre de nouvelles sanctions !



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Mais les chefs Pasdaran n’avaient pas suivi la ligne de la propagande rassurante et se montraient très offensifs en soutenant Ali Larijani et sa loi d’enrichissement à tous les taux nécessaires !


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Enfin, Rafsandjani jouait (encore) les troubles jeux (d’ailleurs en triple jeu) en se disant modéré dans Mardom Salari (Démocratie), en encourageant Larijani dans Khorassan et enfin en révélant dans ABRAR que le pouvoir d’achat du peuple avait chuté de 2/3 cette année : ce qui revient à dire que l’inflation de 300% !




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On avait un régime très divisé : la situation était donc très grave. Les dirigeants cléricaux ont alors rencontré deux menaces supplémentaires : les mineurs de Bafgh étaient aussi montés à Téhéran pour manifester leurs colère devant le ministère des industries et des mines. Par ailleurs, Lady Persia, dédiée à la révélation du refus du port du voile par les Iraniennes a annoncé le démarrage d’une rubrique permanente de photos à ce sujet ! Washington ajoutait une pression qui pouvait dégénérer !


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Les nantis du régime ont commencé à vendre. Le régime a bloqué la vente des titres importants qui étaient en danger et il est lui-même intervenu pour faire montrer les indices. Il a réussi à faire montrer l’indice de +334 points alors que le moral de tous les nantis étaient à zéro ! Les paniqués ont lâché la bourse où il ne pouvaient se débarrasser de leurs actions pour se précipiter sur l’achat d’or en vu de quitter le pays. L’or a augmenté. Le marché du bazar étant saturé, ils sont retourné à la bourse non pour vendre des actions mais pour acheter les pièces à émettre dans le futur faisant grimper le prix de la pièce future de 25% !

Le ministre de l’économie Tayeb-nia a appelé les nantis paniqué à une conférence pour les assurer du soutien du gouvernement, mais n’a pas pu calmer la crise !



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Le gouvernement a paniqué : dans un réflexe pavlovien, il a mis en avant ses faux dissidents Verts en défense des femmes pour avoir ses pions dans le jeu ! Il a aussi reparlé des femmes non voilées vitriolées pour intimider les femmes et les dissuader de se dévoiler. Quand nous avions notre émission vers l’Iran, nous avions dénoncé l’affaire des femmes vitriolées comme un scénario factice en dénonçant ses défauts : victimes aux yeux intacts et à l’aise pour parler ! Le gouvernement a corrigé ces défauts en organisant une visite à la victime (1ere et dernière photos) et en remplaçant la jeune femme que l’on avait vu par une femme réellement vitriolée par son soupirant éconduit il y a quelques années. Les médias iraniens en exil (essentiellement financés par Washington) ont zappé cette manipulation qui ne pouvait que déraper.

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Pour empêcher Rohani d’aller plus loin, les Larijani ont annoncé la suspension du journal Mardom Emrouz (organe de liaison du gouvernement avec la fausse dissidence) au prétexte d’un titre ambiguë sur « Je suis Charlie » !

Les Larijani ont aussi souligné les liens entre la Banque Centrale iranienne (BCI) et le « corrompu Zandjani », en fait pion pétrolier de Rafsandjani, pour déstabiliser Rohani, intimider Rafsandjani et enfin empêcher leur alliance ! Le gouvernement a condamné ces liens appartenant au passé et a exigé une enquête pour se disculper et gagner du temps !

Les chefs Pasdaran ont aussi annoncé une grosse arrestation de 81 fêtards quelques jours plus tôt à Yazd et une double pendaison publique à Shiraz (une ville très hostile au régime). On ne peut douter de l’authenticité des annonce et évoquer des photos d’archives car la météo signalait un ciel très couvert et par ailleurs, les bourreaux et les victimes étaient habillés identiquement mesure prise dernièrement après l’attaque des habitants d’une ville pour libérer des prisonniers pourtant accusés de meurtres. Mais il faut préciser que cette pendaison médiatisée n’a pas eu lieu à Shiraz même mais en périphérie de la ville et l’équipe a vite descendu les cadavres (contrairement à la coutume) et quitté les lieux avant que les choses ne se gâtent.











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Le régime était en danger, ses divisions s’accentuaient et enfin, les partisans de résistance (à Washington) n’arrivaient pas à déployer une forte présence répressive pour intimider les agités et le peuple qui montrait son mécontentement par les grèves et actions anti-voiles.

Washington a envoyé le ministre irakien de l’intérieur en Iran pour un accord afin de donner une image forte au régime islamique utile à ses projets. Il entendait aussi sonder la disponibilité des dirigeants à un deal. Mais il n’y eut aucune déclaration en ce sens.



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Washington évoqué un rejet du veto d’Obama par le Congrès et a proposé une nouvelle rencontre à Paris pour débloquer les résistance ! Les mollahs ont accepté dans l’espoir d’une issue pour échapper du pays sans risquer la mort dans les tribunaux internationaux pour des dizaines d’attentats commis au cours des 35 dernières années !

Les divers haut-responsables du régime se sont aussi réunis au sein du Conseil de Discernement et autour de Rafsandjani pour se montrer solidaires et unis dans les négociations à venir dans l’espoir que cette unité puisse apaiser la panique de leurs collaborateurs financiers.



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Dimanche (18 Janvier 2015 – 28 Dey 1393), on n’a vu aucun signe d’un régime uni face aux marchandages en cours à Paris. Larijani (qui refuse tout deal pour monnayer des avantages pour lui-même et pour son clan) a quitté le pays en direction de la Turquie, alliée stratégique de Washington, pour négocier pour lui-même !

Dans ses médias, le gouvernement c’est-à-dire le clergé se disait partisan de la civilisation iranienne pour occuper l’opinion. Il entendait négocier en toute discrétion ! Le gouvernement mettait aussi l’accent sur sa lutte acharnée contre la corruption ou la vie chère pour ne pas être attaqué par les Larijani.


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Les Pasdaran cherchaient l’escalade en affirmant que l’attentat contre Charlie était voulu par l’Etat français !


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Rafsandjani (ex-patron du régime) avait gardé son cap dissident en révélant dans Abrar la hausse de la pièce d’or pour signaler à tout le monde la crise qui ébranlait le régime.

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De nouveaux problèmes se posaient au régime et à ses responsables dissonants. Il y avait de la neige dans l’ouest du pays donc une hausse de la consommation d’énergie alors que le pays manque de moyens pour se chauffer.




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Il y avait aussi 4 grandes manifestations ouvrières. Les mineurs de Bafgh étaient toujours à Téhéran devant le ministère des industries et des mines. Les ouvriers municipales de 22e arrondissement de Téhéran manifestaient devant la mairie de cet arrondissement pour protester contre des salaires trop bas. 1000 ouvriers des 2 principales usines iraniennes de production de tuyaux (Navard et Safa) de pipeline avaient arrêté le travail à Ahwaz pour protester contre 16 mois de salaires en retard. 3000 ouvriers du groupe Giti-Passand d’Ispahan (ville touchée par 85% de récession) étaient en grève pour protester contre une fermeture imminente de leur usine !

Enfin, on avait aussi la preuve de l’impuissance policière du régime avec la publication sur le site LadyPersia.com des premières images de femmes dévoilées, le visage (parfois) découvert et en tous les cas sans l’ombre d’une crainte d’être surprise et inquiétée !


Devant le siège du Pouvoir Judiciaire de la région FARS.


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Le gouvernement a annoncé la gratuité de l’eau et de l’électricité pour les plus démunis pour éviter de pousser à bout les ouvriers qui étaient sur le pied de guerre. Dans le même temps, le gouvernement a fait état d’un manque d’eau pour rationner l’eau ! Le régime était dépassé !

Les nantis n’ont pas aimé ces cafouillages inefficaces. Ils ont continué à vouloir vendre leurs actions et à acheter de l’or ! La bourse a chuté. Les 30 plus grandes compagnies étaient en chute libre notamment les groupes industriels Saipa et Iran Khodro et les groupes pétroliers Holding Fars, Ghadir, Tapiko, les raffneries Parsan, Pardiss ainsi que la banque Mellat et les Assurances Novin. Le régime a investi dans d’autres groupes en danger comme Bank Sina, Ciment Tehran et les mines de Cuivre pour remonter l’indice, mais il n’a pu réaliser le taux de la veille et a terminé sur +45 alors que le tableau était globalement négatif !

Autres preuves de la crise, les Larijani ont oublié la solidarité de façade avec le clergé : le Parlement d’Ali Larijani a remis en cause le gouvernement pour continuer l’exemption fiscale des groupes du clergé et des Pasdaran. Le Parlement d’Ali Larijani a aussi remis en cause l’intérêt économique d’un retour des réformateurs (dernier choix du clergé) !

Les chefs Pasdaran se sont aussi opposés au retour des réformateurs en précisant que le groupe manquait de partisans ! Ils ont annoncé de nouvelles arrestations de fêtards. Il ont aussi arrêté au motif de corruption de nombreux nantis issus de leur rang et nommés à la tête de groupes sportifs pour se protéger. Ils ont enfin insisté sur le nombre des centrifugeuses pour saboter tout éventuel accord immédiat entre les clergé et les Américains ! Ils ont aussi invité les sunnites iraniens à rejoindre leur manifestation prévue contre la France lundi pour se poser en première force active du pays.

Ali Larijani qui se voyait propulsé vers le pouvoir est revenu en Iran pour organiser avec 24 heures d’avance la journée de Gaza pour souligner sa défense du régime alors que le clergé et les Pasdaran avaient zappé cette célébration !





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Les ultras proches du clergé l’ont lâché et ont offert un argument de poids à ses rivaux qui avaient le vent en poupe, en critiquant le silence de son pion Zarif la semaine dernière à Paris alors que les musulmans du monde entier étaient en ébullition !

Le mae des mollahs a parlé de progrès dans les négociations en cours pour calmer la fronde. Mais l’annonce n’a pas eu d’effets car le parti Motalefeh des bazaris (liés au clergé, mais modérés et pro-américains car affairistes) a aussi lâché la proposition de retour de l’apaisement pour rejoindre les Larijani et les chefs Pasdaran qui s’activaient pour prendre le pouvoir !

Le clergé était visé par ses rivaux et ses alliés ! Le régime islamique cher à Washington était en danger. Il manquait de troupes et de plan b ! Le pouvoir allait passer entre les mains des Larijani ou les chefs Pasdaran ou même chuter en raison de la contestation populaire.

Un raid aérien israélien contre un convoi des Pasdaran près de Ghanitareh au sud de la Syrie a éliminé le numéro 2 de la force régionale des Pasdaran, le General des Pasdaran Allah-dadi (trad. : Dieu-donné), adjoint de Ghassem Soleymani, et 3 accompagnateurs donc Jihad Muqnieh, le fils du fidèle agent des mollahs au Liban Imad Muqnieh ou Moughnieh) ! La précision de la frappe laissait supposer des informateurs au sein du régime ! On a considéré le raid comme une punition américaine pour calmer les chefs Pasdaran et un avertissement aux mollahs !

Par ailleurs, dans la nuit heure d’Iran, le procureur argentin Alberto Nisman qui continuait à accuser les mollahs de terrorisme contre l’avis des politiciens pro-américains de son pays a été trouvé mort, tué d’une balle dans la tête dans une mis en scène de suicide. L’accusation du terrorisme et les mandats d’arrêt internationaux contre les principaux dirigeants du pays et l’ex-patron du régime Rafsandjani pouvaient sauter ! Nous y avons une opération pour rassurer très cyniquement les ayatollahs de l’abandon miraculeux des accusations à leur encontre s’ils acceptaient de passer la main aux pions de Washington sans exiger des garanties qu’il ne peut leur offrir !

Les dirigeants étaient mis devant deux choix peu enthousiasmants : le risque de périr par un tir de roquette israélien ou peut-être survivre grâce à la disparition de procureurs hostiles à leurs égards. Il devait choisir.

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Lundi (19 Janvier 2015 – 29 Dey 1393), les mollahs devaient répondre aux Américains ! Ils devaient aussi célébrer le soutien à Gaza (sans fâcher Washington qui se montrait conciliant) et enfin, ils devaient célébrer le 50e anniversaire de la création de compagnie iranienne de pétrochimie (jadis parmi les premières compagnies du monde et à présent en faillite).

On n’a vu rien sur le 50e anniversaire de la création de compagnie iranienne de pétrochimie car sa faillite accusait tout le système d’incompétence, rien sur Gaza alors que Ahmed Jibril le fondateur de FPLP était arrivé à Téhéran, rien sur la frappe contre les chefs Pasdaran et rien sur la mort de Nisman et enfin rien sur l’apaisement attendu par Washington ! Le gouvernement du clergé affirmait seulement sa volonté de lutter contre la corruption et les exemptions fiscales pour calmer ses rivaux internes. Le clergé n’avait pas osé défier ses compagnons et rivaux !


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Rafsandjani n’évoquait pas aussi la mort de la pétrochimie due à sa mauvaise gestion. Il avait aussi zappé la frappe israélienne et la mort de Nisman (bien qu’elle l’avantageait). Il était resté dans la volonté de déstabilisation puisqu’il insistait dans Abrar et Abrar Eco sur la corruption et la mauvaise gestion économique du pays et qu’il annonçait aussi dans Khorassan, l’échec des négociations du dimanche à Paris !



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Les médias occidentaux et arabes ne parlaient alors que d’une seule chose : la frappe contre la direction des Pasdaran. Celle-ci a dû reconnaître la frappe mais n’a annoncé aucune riposte contre les israéliens ! Il est devenu évident qu’elle n’avait pas de moyens de riposter ! La milice qui se veut ultra puissante était ridiculisée par la frappe et par son impuissance ! Le clergé qui est sous sa protection se retrouvait sans défense et vulnérable. La journée ne pouvait que déboucher sur une méga panique et un méga crash !

Les mollahs et les chefs Pasdaran ont décrété la destruction d’une mini bidonville de 12 logements en dehors de Mashad et exécuté l’opération devant des caméras complices pour affirmer qu’ils n’étaient pas finis. Mais l’endroit semblait désert et le coup bien fumeux !






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Rohani a alors pris le métro pour parler au peuple, se montrer à l’écoute et sympa, parlant de nouvelles négociations vendredi à Davos afin d’obtenir des sourires et rassurer les nantis en droit d’être paniqués. Mais l’accueil n’a pas été à la hauteur de ses attentes : on a vu des femmes le regarder avec mépris. Ses gardes l’ont vite entouré pour limiter les contacts et les dégâts !




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Par la suite, Zarif a aussi pris le métro avec ses gardes pour annoncé un accord dans moins de 3 semaines au moment de l’anniversaire de la révolution islamique alors que Washington avait remplacé ses offres amicales par des tirs de roquettes !

Le site du journal Ebtekar proche de Rafsandjani a alors annoncé un très fort déficit dans le budget de l’année qui commencera dans 2 mois et l’agence de presse ISNA (/Rafsandjani) a complété le tableau déprimant d’Ebtekar en annonçant la fermeture des dernières usines textiles du pays et encore plus de chômeurs mécontents pour montrer que Rohani et son pote Zarif essayaient de rassurer et endormir les gens juste pour faire oublier l’échec de leur politique !

La bourse a chuté de 704 points malgré les manipulations habituelles du régime ! Le régime a bloqué la vente des titres en baisse refoulant malgré lui les paniqués vers l’achat de l’or et des pièces futures. Au final malgré ses efforts sur un marché très réduit il a fini sur le résultat négatifs de -484 points (l’activité normale étant de +45 points) !

Ali Larijani a saisi de l’impuissance évidente des ayatollahs et des chefs Pasdaran, ainsi que la déviation intéressée mais ratée de Rohani, pour s’activer et se poser en force vive du régime : étant isolé comme ses adversaires, il a tout d’abord montré son courage politique en rencontrant le sulfureux Ahmed Jebril que personne ne voulait recevoir par peur qu’il demande des services impossibles à réaliser !


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Via le Parlement qu’il préside Ali Larijani a aussi remis à jour le projet de l’enrichissement à 60%, afin de se poser en arbitre des négociations ! Il a aussi annoncé ce même jour une manifestation devant l’ambassade de France contre la photo identitaire sans voile pour les demandes de visa y compris à haut niveau pour s’approprier la manifestation que les Pasdaran devaient y organiser pour protester contre la dernière couve de Charlie Hebdo. Il a enfin remis en cause la fiabilité du conseil clérical des Gardiens de la Constitution pour n’avoir pas invalider la candidature de Moussavi en 2009, accusant le clergé de complicité dans le complot contre le régime.

L’argument était sans fondement car Moussavi (présenté comme un dissident) n’a jamais exprimé des idées différentes de Larijani lui-même et de fait le Conseil des Gardiens n’avait pas de raison de l’invalider. Mais dans le contexte de chaos interne, Larijani sondait son adversaire pour mesurer sa combativité Le clergé qui n’avait rien pour stopper la crise en cours n’a pas répondu : Larijani a compris qu’il ne se sentait capable de s’engager dans un combat !

Ahmad Tavakkoli, pion de Londres, par ailleurs cousin, mais ennemi de Larijani, a profité de la situation pour critiquer le silence de Zarif la semaine passée à Paris ! Il a aussi annoncé sa présence à la manifestation contre la France ! On a compris que Londres entendait utiliser le dynamique destructeur de Larijani pour déstabiliser le régime !

En fin de l’après-midi, la manifestation contre la France a été assez minable et a surtout confirmé l’isolement de tous les clans au pouvoir ! Ahmad Tavakkoli (4e photo) a tout de même pris la parole pour critiquer le gouvernement qui avait du plomb dans l’aile face aux gens venus le défendre. Ils ne l’ont guère critiqué au retour ce qui ne laisse penser qu’ils n’avaient aucune conscience politique et n’étaient que de simples figurants payés pour la journée !

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Au même moment, il y avait des centaines de milliers de vrais musulmans très croyants ailleurs comme par exemple en Tchétchénie ; cher pays des intellos gauchistes pro-américains français !


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Le régime était ridicule avec sa petite centaine de figurants ! Il avait été frappé par Washington et n’avait osé protester. Mais Larijani avait gardé le silence à ce sujet. Le régime était aussi très divisé et traversé de panique. Il ne pouvait espérer redresser la barre ! Mardi risquait d’être plus terrible encore. Il allait manquer de ressources pour apaiser l’appétit de ses riches paniqués.

Les médias américains ont rappelé aux mollahs qu’Obama devait mardi prononcer son discours l’état de l’union, la feuille de route de ses choix dans tous les domaines, laissant entrevoir des sanctions pour les encourager à capituler.

Le gouvernement qui avait annoncé un deal avant le 12 février (prochain) (22 Bahman) date anniversaire de la révolution islamique, a revu ses prétentions à la baisse et annoncé l’arrêt à minuit de la de vente de l’essence à 400 tomans (environ 0,6 centimes de dollar selon de taux réel du billet vert) dans le but inavoué de préserver ses stocks payés 10 à 15 fois plus cher et qu’il allait vers une fonte rapide de ses réserves en dollars. L’arrêt de la vente de l’essence à ce prix n’a pas provoqué d’émeutes car le peuple très appauvri par la hausse des prix n’a plus le moyen de rouler. Les livreurs et les taxis ont aussi perdu de la clientèle en raison de la récession. C’est pourquoi on a vu quelques files d’attentes seulement ça et là. La mesure préventive du régime a fini une journée de panique sur le rappel déprimant de la récession sous le régime terrible des sanctions.




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Mardi (20 Janvier 2015 – 30 Dey 1393), les journaux de promotion du gouvernement ont annoncé une gigantesque manifestation contre la France et contre Charlie Hebdo dans l’espoir de tromper les nantis paniqués et d’éviter une nouvelle journée de panique financière ! Le journal Keyhan (des insolvables du régime) a même diffusé une image d’une gigantesque foule d’un autre site ! Le gouvernement a aussi évoqué une inflation bientôt à 17% pour rassurer les siens !



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Les chefs Pasdaran qui avaient échoué dans le projet de provoquer une escalade avec la France et bloquer toute possibilité de deal entre le clergé et Washington ont tenté d’y arriver en titrant à la une de leur principal journal Javan : Mort à Charlie hebdo !


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Le clan Rafsandjani a mis la pression sur le gouvernement en rappelant qu’il avait promis un accord en 3 semaines alors qu’l n’y avait aucun signe positif !


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Deux nouveaux problèmes ont alors secoué le régime : les instituteurs ont arrêté le travail pour deux jours en solidarité avec des dizaines de milliers de collègues contractuels depuis des années qui se voient refuser la régularisation de leur contrat !

Par ailleurs, à 9 h du matin, à Karaj près de Téhéran, dans un parc, un policier fidèle au régime a été tabassé par une femme et ses deux filles à qui il avait conseillé de mieux porter le voile !

Enfin dans financial Times, Londres a oeuvré pour la déstabilisation du régime en insistant sur la pénurie de dollars en Iran sous le titre : Iran’s importers struggle to access foreign currency !


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Les chefs Pasdaran ont annoncé la mobilisation de 20,000 jeunes dans le programme jihadiste de Rahian Nour (marcheurs vers la lumière). Mais on n’a vu personne. Le clergé a annoncé la marche de ses élèves et professeurs du pôle chiite Elmieh de Qom qui compte une centaine d’écoles coraniques et plusieurs centres administratifs contre Charlie. On devait voir des milliers de gens, on en vu quelques dizaines !




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Les patrons des raffineries du régime ont fait pression sur le gouvernement pour avoir le droit de vendre leurs actions ! La direction de la bourse a accepté : la vente a provoqué une chute de 685 points en peu de temps (équivalent à une baisse en valeur de près de 40%). Le gouvernement a promis des subventions aux patrons des raffineries pour arrêter la vente des titres afin de limiter les dégâts ! Le régime a alors investi comme d’habitude sur les tires déficitaires pour faire monter l’indice, mais n’a pu mieux faire que -270 points. Les nantis paniqués se sont encore réfugiés dans l’achat de l’or et du dollar mettant à rude épreuve les maigres réserves du régime et faisant monter les cours et révélant à tout le monde un état d’urgence.

Le régime pataugeait dans la panique ! La Russie a envoyé son ministre de la Défense à Téhéran se montrant prêt à prendre le régime sous son aile ! Washington a invité le mae du régime Zarif en Afghanistan. Il est allé.



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Les Russes ont eu une nouvelle confirmation que ce régime n’était pas dans une optique d’alliance avec eux pour résister à Washington et prêt à saisir ses offres de deal. Le ministre russe de défense a signé un simple protocole d’accord rappelant la coopération miliaire entre les deux pays. Le régime a crié qu’il était désormais l’allié stratégique des Russes et qu’il allait recevoir les missiles S-300 qui le rendront invulnérables !



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Le commandant en chef des Pasdaran (Jaafari) a profité de l’annonce pour menacer Israël d’une riposte puissante sous peu (sous entendu après la livraison des S-300) ! Le clergé a aussi saisi le moment pour appuyer les rebelles chiites de Yémen qui avaient enlevé un haut responsable du pays pour se poser en arbitre de l’avenir de Yémen, pays clef pour le contrôle de la corne de l’Afrique et de la péninsule arabique ! Le Conseil de sécurité des Nations unies a condamné à l’unanimité (c’est-à-dire avec les Russes) cette ingérence par l’expression de son soutien au président Hadi, l’adversaire des mollahs

Par la suite, la Russie a également minimisé le protocole d’accord avec entre elle et les mollahs en précisant qu’elle leur avait offert le droit de présence de leurs observateurs lors de ses manœuvres et a laissé entendre qu’elle avait en échange obtenu le retrait de la plainte déposée par les mollahs contre elle pour la non livraison des missiles S-300 (plainte qui peut dans le contexte actuel de l’hostilité contre la Russie lui être préjudiciable). Washington n’a guère menacé le régime ou la Russie car il n’y avait aucune matière à crise ni en Iran ni dans la région.

Dans la soirée, Obama devait prononcer son discours l’état de l’Union. Concernant les mollahs, il a reconduit la ligne actuelle en affirmant que sa politique avait « stoppé l’avancée du programme nucléaire et réduit le stock de matériel nucléaire » (du régime Qu’il allait négocier « Jusqu’au printemps » pour parvenir à un accord complet permettant la sécurité de « l’Amérique et ses alliés, y compris Israël, tout en évitant un nouveau conflit au Moyen-Orient ». Il a ajouté qu’il n’y avait « aucune assurance que les négociations soient couronnées de succès (...) mais qu’il restait opposé à de nouvelles sanctions et ferai usage de son droit de véto à leur encontre car elles « saperaient les efforts diplomatiques ! »

En parallèle, il a annoncé la fin de l’embargo contre le Cuba après la normalisation des relations entre les deux pays, laissant entendre qu’ils pourraient bénéficier de la même mesure s’ils ouvraient les fortes de leur forteresse permettant le retour de ses pions islamo-bcbg pour une transition douce du pouvoir vers eux.

Il y avait un mini point positif pour l’équipe au pouvoir, il était soulagé de sa promesse d’un deal en trois semaines, mais le deal restait le même : une capitulation et le transfert des pouvoir vers les pions de Washington. L’équipe au pouvoir devait accepter de céder le pouvoir sans aucune garantie de sécurité ou subir les sanctions existantes qui l’entraînent sans l’ombre d’un doute vers une chute sanglante !

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Mercredi (21 Janvier 2015 - 01 Bahman 1393), il y avait des grèves, de la panique, le risque d’une nouvelle déstabilisation par Londres... L’équipe en place, qui se trouvait devant deux solutions inacceptables. Il a choisi de provoquer Washington avec l’annonce d’obtention des missiles S300 pour agiter le spectre de la guerre régionale et forcer Washington à reculer !


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Les chefs Pasdaran (condamnés quelle que soit l’issue du régime) ont choisi la même idée. Ils ont aussi mis en avant une attaque destructrice contre Israël avec le portrait de leur chef Jaafari (un temps mis à l’écart) mais désormais récupéré par son choix de suivre la folle ligne qui fut celle du régime sous la direction de Rafsandjani jusqu’en 2009 !


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Mais dans Ressalat (mission divine), les Pasdaran ont aussi critiqué la promenade de Zarif Ils restaient hostiles à la direction de cette folle politique par le clergé et voulaient eux-même dirigée cette terrible fuite en avant (car elle ne peut offrir qu’une une seule confrontation et une seule possibilité de marchandage).

Enfin, les Pasdaran ont programmé une destruction d’une nouvelle bidonville pour montrer leur supériorité, mais l’opération a été un terrible fiasco car la population a résisté en ripostant et tuant au moins un milicien et un agent municipal chargé de piloter l’opération.


La bourse a chuté de 535 points dès son ouverture ! La bourse a arrêté la vente de la Cimenterie de Dashestan, le holding des équipements pétroliers et industriels Azar AB, la mine de Bafgh, le groupe Pharmaceutique Exir, le groupe Plascokar (fournisseur régional de pièces en ploymères), les mine de plomb, le Sucre de Ghazwin, la Pétrochimie Farabi (undes piliers de la pétrochimie iranienne fondée par le shah en 1954), le fabriquant automobile Saipa, les brokers online d’Azin, le principal groupe laitier iranien Pak, l’Acier Kavian, l’Assurance Novin etc... pour stopper son effondrement annoncé. Les vendeurs ont agressé les employés de la bourse pour les obliger à reprendre l’activité !

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Le régime a reconnu qu’il y avait eu une bagarre, mais a attribué cela aux inquiétudes nées de la baisse du baril ! Les actionnaires énervés ont répond que la bourse chutait plus d’un an et n’avait rien à avoir avec le baril en baisse depuis 1 mois ! Ils se sont alors pris à la gestion aux faux investissements pour maintenir l’index et ont dénoncé des pressions contantes de la direction de la bourse pour les empêcher de vendre. La bourse ne pouvait pas ouvrir. Elle a fini son activité (journalière, mais aussi hebdomadaire) sur -535 points en moins d’une heure d’activité !

Le régime qui ne publie plus les résultats hebdomadaires a alors publié un rapport faisant état d’une baisse de 20% et aussi une perte de 32% des clients depuis 1 mois : ce qui revient à dire que 32% des 200 super-nantis issus du régime auraient réussi à solder leur compte ces jours-ci !

Au cours de ces moments difficiles, le clergé pris à partie a annoncé un grand rassemblement de ses jeunes sportifs autour du Guide sans les habituelles barrière de sécurité et a exposé leurs propos élogieux à son propos pour affirmer qu’il avait des gros bras pour le servir. Mais il n’y avait pas beaucoup de monde et les gens n’étaient sans doute pas au courant de la crise que vivait alors le régime. Le guide a paru cependant bien inquiet tout au long de la rencontre !






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Au cours de la grosse crise de la matinée, les Chefs Pasdaran ont aussi annoncé l’enterrement du général Allah-dady dans l’espoir d’attirer tous ceux exposés comme lui et faire le plein pour montrer qu’il ne partait pas en dérive. Mais ce fut un bide !





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Le clergé a annoncé une manifestation pro-Mahomet à Shiraz et ce fut encore un bide !




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Le clergé et les chefs Pasdaran n’arrivaient pas à déployer des troupes. Leurs hauts responsables ne voulaient s’afficher avec un pouvoir chancelant. Ali Larijani a repris son offensive par l’intermédiaire de son frère chef du pouvoir judiciaire en condamnant l’ex-vice président Rahimi, corrompu notoire, issu des Pasdaran, membre du clan Rafsandjani, mais jamais inquiété par le clergé pour entamer des actions contre les Pasdaran, le clergé et le clan Rafsandjani ! Le pouvoir judiciaire a aussi annoncé l’ouverture de deux autres dossiers de corruption pour montrer qu’il était décidé d’aller plus loin. Mais il est resté flou sur les noms des accusés pour laisser un chance au clergé et aux Pasdaran de lui céder la direction des négociations !

Le gouvernement a par prudence annoncé une possible démission du ministre de l’économie Nemat-zadeh qui est très décrié par les Larijani ! Le gouvernement en danger a reçu le sulfureux Ahmed Jebril au ministère des affaires étrangères par le maitre des lieux pour provoquer une escalade avec Washington et l’obliger à lui accorder une porte de secours sécurisée !



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Washington a esquivé. Le ministre de la Défense des mollahs, le milicien Dehghan a annoncé la capacité de couler un porte-avions américain pour provoquer l’escalade souhaité. Mais Washington a ignoré ses menaces ridicules.

Alors que le régime n’arrivait pas à trouver une solution pour parvenir à sa seule stratégie (par ailleurs idiote), un autre policier a été battu à Téhéran vers 15 heures par des jeunes alors qu’il verbalisait un jeune vendeur des rues. Plus tard, deux miliciens ont été battus parce qu’ils avaient crié sur deux mendiants !

Londres a insisté sur la peur du régime en affirmant dans le Financial Times que le régime était prêt à rouvrir son ambassade mais sans aucun équipement de communication top secret !


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Washington a rappelé l’absence de nouvelles sanctions via un ex-conseiller nommé Anthony Blinken que de nouvelles sanctions n’étaient pas nécessaires car le baril descendait !

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Jeudi (22 Janvier 2015 - 02 Bahman 1393), Rafsandjani avait consacré les unes de ses média aux problèmes graves de la veille en annonçant à tous les Iraniens "l’Extinction de la bourse" après une grosse bagarre ! Il a aussi signalait que le gouvernement était en danger par les attaques sur la promenade de Zarif avec Kerry !



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Par ailleurs, il a rappelé la grève des instituteurs sur le site d’ISNA et insisté sur la pauvreté du peuple par l’annonce de l’augmentation du nombre des femmes SDF !

Dans le même temps, via le site en persan Rouz, Londres a insisté sur le manque de partisans du régime en annonçant que les médecins iraniens refusaient d’appliquer la loin de talion pour l’aveuglement par acide sur les gens accusés de vitriolage.

Les Allemands qui la semaine dernière cherchaient discrètement un deal gazier en Iran se sont alignés sur Londres en annonçant que le régime finançait Assad pour forcer Washington à le sanctionner et révolter les 85% très démunis qui manquent de tout en Iran.

Les chefs Pasdaran ont annoncé une nouvelle cérémonie pour Allah-dady à sa ville natale de Sirjan mais ce fut encore un bide !





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Les chefs Pasdaran ont également annoncé le retour au pays des restes de quelques dizaines de prisonniers retenus en Irak ou tués pendant la guerre avec pays pour rassembler les parents des victimes, mais ce fut encore un bide. Personne ne voulait permettre aux Chefs Pasdaran d’exploiter sa participation à ses propres fins.







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Le régime devait aussi organiser un rassemblement en mémoire de Jihad Muqnieh. Ce fut son plus grand échec.




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Le clergé a annoncé un rassemblement pro-Mahomet à Mashad, normalement pieuse, mais assez dévote et ce fut encore un échec !





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Après ces nouvelles preuves de la faiblesse du clergé et de ses frères ennemis les Pasdaran, Larijani a convoqué Zarif au Parlement préparant le renversement légal du gouvernement du clergé et de leurs pions gouvernementaux.

Craignant un durcissement du régime sous la direction des Larijani, Washington a annoncé, via l’ex-conseiller d’Obama, Dennis Ross, l’éloignement de l’accord ! Mais il a aussi expédié en Iran le responsable de l’école stratégique de l’armée du sultanat d’Oman. Le protocole n’exigeait aucun grand rassemblement, mais le rassemblement des professeurs et des administrateurs de l’école iranienne de défense. Washington entendait offrir aux Pasdaran l’occasion de s’affirmer sans avoir besoin d’aligner des troupes.

Les Pasdaran ont reçu l’Omanais, en grandes pompes, mais n’ont pu réunir les professeurs et les responsables de l’école iranienne de la défense.



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Vendredi (22 Janvier 2015 - 02 Bahman 1393), les médias ont commencé à annoncer la mort du roi saoudien Abdallah et l’intronisation de son fils Salman se disant très pro-Occidentaux. Le mae du régime Zarif était à Davos pour marchander une sortie sécurisée par ses collègues et ses patrons. Londres a alors continué ses agitations en révélant via un journal koweitien que Israël avait ciblé Allah-Day car il écoutait son portable ! Mais les médias américains ont oublié même de parler de la rencontre pour calmer le contexte et parvenir à un deal !

En revanche, à Téhéran les mollahs ont opté pour un sermon musclé et agressif et une manifestation islamiste pour provoquer une escalade favorable à leur pion ! On a vu beaucoup d’images, mais il n’y avait pas de liens entre elles : d’une photo à l’autre, il n’y avait pas les mêmes gens en arrière plan, ni le même nombre de rangées dans la partie centre et toujours trop de rangées en second plan dans l’alignement de la partie VIP entourée de barrières de sécurité. De plus, il n’y avait aucune pancarte fustigeant la France comme le veut la tradition du régime, ni même de drapeau ou pancarte en l’honneur de Mahomet enfin, the last but not the least, comme on le verra plus loin on a entendu Mort à l’Amérique alors qu’il aurait fallu entendre des photographiques et video !






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Le clergé a compensé par un discours plus virulent (ponctué de Mort à l’Amérique) où il a accusé l’Occident de s’opposer à la marche glorieuse de l’islam victorieux par des dessins insultants ! L’orateur du jour, le mollah Sadighi, a même versé quelques larmes pour Mahomet si doux et si gentil injustement traité ! Il a justifié l’attentat avant de dire que c’était l’oeuvre des Français pour donner une mauvaise image de l’Islam ! Cependant il s’est dit satisfait car selon l’adage iranien « Ennemi peut provoquer le bien », le complot contre l’Islam avait produit l’unité de l’Ouma et on manifestait partout à travers le monde contre l’Occident !

Sadighi a ajouté : négocier c’est bien, mais nos négociateurs doivent pas oublier qu’ils traitent avec des monstres qui en plus rendent des comptes à l’infanticide Netanyahou ! Ils ne doivent pas accepter des insultes. Il a conclu sur le fait que le voyage de Zarif à Paris (pays des insultes contre Mahomet) ou la promenade avec Kerry étaient de graves erreurs mais il n’a demandé la démission de Zarif. On a vu deux choses dans cette approche : une excuse pour Zarif de quitter les négociations et aussi une interdiction pour Larijani d’aller plus loin que les critiques. Le clergé entendait provoquer l’escaladez mais pas perdre son pion au poste clef des affaires étrangères.

Enfin un peu d’autopromotion aussi : le mollah Sadighi a affirmé qu’une lettre écrite par le Guide sur son blog à l’adresse des jeunes occidentaux avait touché les cœurs de ces derniers en leur rappelant les crimes de leurs parents (les deux grandes guerres mondiales, l’esclavage des noirs, l’attaque de l’Irak et de l’Afghanistan) et pu les amener à lire en toute sérénité le coran pour se débarrasser des préjugés islamophobes que l’on tente de leur inculquer !

Après ce sermon psychédélique, le clergé avait promis une manifestation : elle n’a pas été bien méchante car on n’y a pas vu la foule (factice) du sermon.




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Il y avait un créneau d’action pour les chefs Pasdaran ou les Larijani, mais on ne les a pas entendus car ils n’ont pas de troupes et ne pouvaient mieux faire et de toute façon Washington ne veut pas dialoguer avec eux, mais avec le groupe clergé qui est plus affaibli qu’eux en raison de son impopularité et l’incompétence de ses pions Rohani et Zarif.

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conclusion(s) | cette semaine (16-23 janvier 2015 / 27 Dey - 02 Bahman 1393), le régime a eu très rude semaine par son échec à provoquer une escalade et en raison de développement de la contestation populaire : des ouvriers ruinés à Téhéran, des femmes dévoilées partout en Iran une semaine après l’anniversaire historique de l’abolition du voile !

Les mollahs et les chefs Pasdaran, ridiculisés par leurs échecs face aux menaces extérieures et intérieures ont tenté de rétablir leur autorité en écrasant les plus démunis, mais les gens ont riposté en tuant deux miliciens et en molestant 4 autres dans différents incidents en plein jour dans de grande ville comme Ahwaz, Karaj et surtout Téhéran !

Washington a alors clairement proposé la capitulation aux mollahs mais sans leur accorder des garanties de sécurité. Les mollahs ont continué leur politique désastreuse de l’escalade en position de faiblesse provoquant la plus grande panique que l’on pouvait imaginer : les gens richissimes se battant pour vendre leurs actions !

Ainsi avant le début de cette semaine, le régime était divisé, menacé, ruiné et décrié par les siens, depuis il est divisé, menacé, ruiné et a un genoux car il est sérieusement combattu par le peuple, hommes et femmes, avec courage et impertinence. Il serait bon que d’autres d’Etats fassent le choix anglais d’oublier leurs intérêts à court terme et d’abattre ce régime à tout point de vue malfaisant et faisandé pour choisir la partie de la vie !