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Iran : La semaine en images n°174
19.06.2011

Cette semaine, le dimanche 12 juin et le mercredi 15 juin, l’opposition officielle du régime, le Mouvement Vert, le joker du régime, devait fêter son anniversaire. Mais encore une fois, le peuple, mais aussi les Pasdaran, les Bazaris et le clergé, c’est-à-dire les principaux alliés du régime, ont boycotté par deux fois cette entité créée par le régime pour dévoyer tout soulèvement et se donner une nouvelle légitimité : ils ont ainsi montré qu’ils ne voulaient pas ce régime quels qu’en soient ses dirigeants. Au passage, les Pasdaran ont confirmé leur rupture avec le régime. Ce dernier a eu peur de perdre ses derniers partisans, collaborateurs ou associés issus de la fratrie des mollahs au pouvoir : il s’est réfugié dans la propagande policière pour les rassurer, mais aussi les mettre en garde.

Cette semaine, du mercredi 15 juin au vendredi 18 juin, le régime devait par ailleurs fêter l’anniversaire d’Ali, le gendre du prophète, l’un des fondateurs du chiisme : encore une fois, le peuple, mais aussi les Pasdaran, les Bazaris et le clergé ont évité les rassemblements organisés par le régime et ils se sont gardés d’en organiser, explicitant ainsi leur rejet du régime.

Ce désaveu à caractère religieux a inquiété davantage le régime, il a baissé d’un ton dans sa propagande policière, il a tiré un missile pour « menacer Israël » et contraindre Washington à reculer pour être débarrassé des sanctions afin de pouvoir récupérer une partie sinon tous ses alliés intérieurs. Mais Washington qui a besoin d’un allié islamique en Iran et espère imposer ses pions à la tête de ce régime a ignoré le tir provocateur de Téhéran.

Son échec a davantage paniqué ses partisans, il a repris la menace et a redoublé de provocations pour en finir au plus vite. Voici le récit unique d’une nouvelle semaine de désaveu et de désarroi pour le régime des mollahs.



Les origines de la rupture des Pasdaran, dates de chute du régime, indispensable mémo pour comprendre des événements survenus cette semaine | Pendant longtemps, nous avons affirmé que les sanctions étaient utiles car elles pouvaient empêcher le régime de payer ses miliciens même si Washington n’utilisait pas les sanctions pour priver les mollahs de toute défense afin de les renverser, mais pour affamer le peuple et créer les conditions d’un soulèvement afin que par peur d’une révolution, les dirigeants du régime acceptent de céder leur pouvoir à ses pions islamistes anti-chinois via une révolution de couleur.

Nous étions certains que les dirigeants du régime, en fait, les membres du Conseil de Discernement ou du Conseil des Experts, ne pouvaient pas accepter le deal car ils seraient arrêtés pour être jugés après avoir perdu le pouvoir et que par conséquent, face à leur refus, Washington serait amené à augmenter ses sanctions provoquant involontairement la chute du régime.

Notre prévision s’est révélée juste à propos des dirigeants du régime. Non seulement, ils n’ont pas accepté les diverses offres même économiquement alléchantes pour ne pas perdre l’immunité de facto due à leur retranchement en Iran, mais encore, ils n’ont cessé de provoquer les Américains afin que la peur d’une guerre dans la région pétrolière du Golfe Persique les incite à abandonner leurs pressions.

Mais Washington a alors changé d’approche ; pour éviter de renverser le régime qui était économiquement très affaibli, il a renoncé à l’augmentation des sanctions, il a maintenu le niveau tout en multipliant les offres d’arrangements. Mais les dirigeants du régime n’ont accepté aucun compromis car toutes les garanties offertes par Washington ne sauraient les protéger après leur chute face aux Iraniens ou face aux instances internationales qui les recherchent pour leur rôle dans des attentats terroristes qu’ils ont commis contre les Américains, les Français, les Libanais ou encore les Israéliens.

C’est ce refus de tout arrangement qui a provoqué la première fissure dans le corps de l’Etat : chacun a compris que les rares personnes qui détiennent le pouvoir et risquent gros seraient capables de tout sacrifier pour leur bien être.

Pour continuer à refuser tout arrangement malgré les pressions, les dirigeants ont été amenés à réduire leurs dépenses en devises : puisque le pays importe presque tous les produits, il fallait baisser les importations. Pour ne pas déplaire à ses miliciens, le régime a sacrifié les pauvres en supprimant la distribution gratuite de produits importés destinés à compenser le manque de revenus. On peut parler d’une vraie erreur tactique car les jeunes qui s’engagent dans la milice viennent des familles pauvres : les dirigeants avaient sacrifié les parents de leurs défenseurs. On a assisté à une baisse de leur participation aux manifestations officielles du régime.

Le régime a été tout d’un coup exposé au risque d’être renversé. Il a alors intensifié ses provocations guerrières pour pousser Washington à capituler. Il n’a pas réussi car Washington a esquivé pour continuer sa guerre d’usure économique dans l’espoir de faire plier les mollahs. Ces derniers ont redoublé de provocation, mais aussi augmenté les économies dans l’espoir de pouvoir continuer leur refus. Il est devenu clair qu’il ne céderait jamais et pourrait même couler le pays avec eux. On a assisté à des remous du côté du Bazar où personne n’a commis d’attentats et personne ne risque de tomber après la chute du régime. Les mollahs ont puni les Bazaris par des incendies.

Devant le risque d’un embrasement, le régime devait céder ou trouver autre chose pour neutraliser les sanctions : il n’a pas cédé, il a tenté autre chose. Puisque Washington voulait une révolution de couleur pour le transfert des pouvoirs vers ses pions, le régime a mimé une révolution de couleur en faveur de l’un des siens, Moussavi, un ultra islamiste hostile à tout compromis, pour donner une couleur populaire et démocratique à son refus de compromis, mais aussi entraîner Washington à saluer cette révolution pour qu’il cautionne de facto le rejet de tout compromis par le peuple et soit contraint de renoncer à ses sanctions. La réussite du projet tenait à la participation massive des Iraniens au Mouvement Vert (la couleur de l’islam) et au soutien affiché par Washington.

Il est par la suite apparu que Washington avait soufflé l’idée aux mollahs pour faire entrer ses pions dans le jeu et prendre le contrôle de la révolution verte. Mais le peuple n’a pas agi comme l’espéraient le régime et les Etats-Unis. Il s’est méfié. Mais il est entré en scène le 15 juin 2009 après l’intervention de Reza Pahlavi. Il est alors descendu dans les rues avec des slogans hostiles au régime. Il a mis le feu au régime et à nos esprits. Il a tenu la rue du 15 au 25 juin car les 2,000,000 de miliciens du régime dont 500,000 Pasdaran et 200,000 Bassidjis n’ont pas bougé en entendant le slogan de Mort à la république islamique. Les Pasdaran avait rompu avec le régime.

D’ailleurs sur les vidéos de l’époque, on n’a vu aucun uniforme, mais des agents en civils. Le régime a en fait été sauvé par des gens issus des services secrets des Pasdaran, dont le nombre n’excède pas une centaine. On devait alors réaliser que le régime était fini, mais personne n’a pu le faire car les mollahs, mais aussi les Américains ont insisté sur le rôle décisif des Bassidjis et les Pasdaran de base pour rétablir l’ordre afin que chacun les insulte et que cela empêche l’unité nécessaire pour renverser le régime. Grâce à ce stratagème, les mollahs et les Américains ont repoussé les risques d’un renversement et chacun pour ses intérêts. Les Américains ont même commencé à aider en cachette le régime via ses alliés moins visibles comme l’Inde, la Turquie, le Brésil ou encore l’Argentine pour éviter de nouvelles ruptures internes tout en sanctionnant le régime et en lui proposant des arrangements pour parvenir à un compromis. Mais les dirigeants qui ont des dossiers judiciaires épais donne des dictionnaires ont refusé toutes les initiatives, ils ont aussi continué la provocation pour pousser Washington à capituler ou à tenter d’attirer le peuple dans la rue sous la bannière verte pour tenter de donner une légitimité démocratique à leur refus.

Le peuple et les Pasdaran ont boycotté le Mouvement Vert, mais cela n’a eu aucun effet sur le régime qui restait en place entraînant avec lui tout le monde vers le bas. On a alors assisté à la troisième rupture des Pasdaran : en février dernier, ils ont d’abord boycotté les manifestations commémorant la révolution islamique. Puis 15 mars, ils n’ont rien entrepris pour décourager le peuple à manifester pour célébrer l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran laïque. Les Pasdaran affichaient leur soutien à un changement de régime.

Tout d’un coup, le régime a été réduit à ses dirigeants et les membres de leurs clans qui détiennent le pouvoir : un petit groupe de 25000 hommes, incapables de résister à un soulèvement. Une nouvelle révolution pour renverser le régime devenait possible. Cela avait paniqué ces 25000 associés et collaborateurs du régime : ils s’étaient mis à vendre leurs actions pour acheter des dollars afin de préparer leur fuite.

La tendance s’est calmée car les Pasdaran ne sont pas allés plus loin, ils ne le peuvent pas vraiment car leur milice fonctionne par petites cellules, comme une organisation de renseignements : les gens ne se connaissent pas, ils ne peuvent pas se faire confiance pour agir ensemble : la seule action à 100% sûre est le boycott. Ils ont donc continué le boycott du régime et de ses manifestations. Chaque boycott pour confirmer le soutien à un changement de régime a été suivi par une panique des derniers associés du régime et d’une forte demande de dollars. L’effervescence du marché du dollar est devenu l’indicateur de la nervosité des associés du régime. Le régime était alors affaibli par cette nervosité de ses associés, la rupture des Pasdaran et la possibilité d’un soulèvement.

La nervosité de ses associés était provoquée par la rupture des Pasdaran. Le soulèvement pouvait être provoqué par la rupture des Pasdaran et leur adhésion au peuple. Les dirigeants devaient combattre cette rupture. Ils ont attribué des projets de coup d’Etat aux Pasdaran pour les calomnier afin que le peuple se méfie d’eux, avant d’oublier cette calomnie et affirmer que les pasdaran étaient fidèles au régime pour que le peuple se méfie d’eux et que lui-même puisse aussi évoquer leur soutien pour intimider le peuple.

Cela allait s’effondrer avec le prochain boycott des Pasdaran, c’est pourquoi il a décidé de résoudre le problème à la base en parvenant à contrer les sanctions par le recours à la provocation guerrière ou la légitimation de leur refus via le Mouvement Vert. Mais en sachant que ces deux solutions (pour assurer leur survie) avaient provoqué la rupture des Bazaris puis celle des Pasdaran, les mollahs devaient se lancer dans des actions fortes et rapides pour ne pas laisser à leurs adversaires, les Pasdaran et les Bazaris l’occasion de faire bouger les choses en affirmant plus ouvertement leur rupture.

Sa première tentative a été assez soft puisqu’il a voulu inaugurer une nouvelle raffinerie pour affirmer sa capacité à augmenter sa production de combustible afin de rassurer ses associés, mais l’équipement a explosé pendant son inauguration révélant l’absence de surveillance des experts donc une grève au sein de l’industrie pétrolière qui est vitale pour sa survie. La situation est devenue immédiatement très grave.

Le régime avait alors tué un célèbre et très populaire ex-champion de foot, puis il avait prétendu qu’il était un partisan du Mouvement vert pour attirer le peuple dans la rue et obtenir rapidement le plébiscite qui est censé le sauver. Le peuple avait boycotté la manifestation de soutien à son champion, le régime avait réalisé qu’il ne pouvait pas duper le peuple et qu’en fait, il allait vers un grand échec lors de l’anniversaire de ce mouvement le dimanche 12 juin. Dès lors, il lui fallait masquer l’échec prévisible du Mouvement Vert (en cherchant un autre moyen pour relancer ce machin) : de facto, il ne lui restait que le recours à la provocation ! Mais il lui fallait une action que Washington ne puisse pas esquiver : il a décidé d’agiter la réunion de l’OPEP le 8 juin à Vienne pour provoquer une hausse à un moment où Washington consomme beaucoup dans sa tentative de renverser Kadhafi pour le remplacer par ses pions.

Entre temps, les Pasdaran ont boycotté massivement la semaine d’hommage à Khomeiny, l’action était très visible, les associés du régime ont eu très peur : ils se sont mis encore plus frénétiquement à vendre leurs actions du régime pour acheter des dollars. La crise a provoqué une chute de la bourse ! Le régime devait calmer ses associés et provoquer rapidement une crise internationale. Se doutant que cette crise pouvait devenir une nouvelle source de tensions avec les siens, il devait rassurer ces gens.

Il ne pouvait donc les intimider pour qu’ils se calment. Il ne servait à rien de menacer les Pasdaran : le régime a annoncé de lourdes punitions contre les agents de change pour éliminer progressivement les intermédiaires pour l’achat du dollar afin d’éliminer ce marché et l’indicateur de la nervosité de ses associés ! Il a envoyé son ministre de pétrole à Vienne pour provoquer une hausse (en refusant toute augmentation de la production), mais aussi son patron politique du régime, Ali Larijani vers Singapour pour y trouver des appuis financiers rassurants.

Mais la semaine dernière, le régime n’a eu aucun succès dans ses initiatives. Les agents de change n’ont pas cru à sa capacité de les punir, ils ont continué à vendre des dollars. Son ministre de pétrole a échoué à l’OPEP. Et enfin, Ali Larijani n’a pu trouver de soutiens financiers rassurants. Il s’est alors lancé dans la pure provocation en parlant de son intention d’enrichir plus d’uranium et plus secrètement ! Washington a esquivé via une lettre des ambassadeurs européens évoquant la légalité des choix nucléaires du régime. Les mollahs n’ont pas su provoquer la crise internationale qu’ils souhaitaient et se sont retrouvés face à une crise de panique de leurs propres associés avec l’échec plus que prévisible du Mouvement Vert (soit 50% de leur solution pour sortir de la crise).

Le samedi 11 juin, à la veille de l’anniversaire redouté de son joker impopulaire, les mollahs ont fait circuler une directive de cette opposition officielle appelant ses « partisans » à manifester dimanche de 18 à 20 heures afin de limiter le délai pour dissimuler le manque de participants. Il a également commencé à évoquer une impressionnante présence policière pour justifier par avance le manque de mobilisation des Partisans du Mouvement Vert !

Le dimanche 12 à l’aube, le régime a liquidé Hoda Saber, un des membres actifs de cette opposition officielle, pour permettre au projet d’exister médiatiquement à travers « ce martyr » à défaut de pouvoir rassembler. L’annonce de la disparition de Saber a donné lieu à des communiqués du Mouvement Vert évoquant des rassemblements, mais cette opposition fantoche n’a pu montrer la moindre photo : personne n’était venu pleurer cet homme qui avait oeuvré pour sauver le rpersonne n’était venu pleurer cet homme qui avait œuvré pour sauver le régime islamique. L’habillage médiatique de la disparition de Saber évoquant des rassemblements a par ailleurs contredit la présence massive des Pasdaran… Mais l’Occident n’a pas relevé le défaut pour ne pas discréditer et affaiblir davantage ce régime.

Ce même dimanche vers 10 heures, le régime a sorti une carte inédite de son chapeau : il avait invité de nombreux étrangers pour sa seconde conférence internationale de 2 jours axés sur le désarmement global pour donner des leçons à Washington et à Israël et semer la discorde ! Les invités présents n’ont pas pris la parole pour calmer le jeu et éviter tout conflit.

La conférence a été un lieu de somnolence au lieu de devenir l’épicentre d’une crise internationale. L’opération n’a même pas permis de faire une diversion par rapport à l’anniversaire encombrant du Mouvement Vert.
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Dimanche 12 juin dans l’après-midi (vers 17 heures), la tension est montée d’un cran, quand des habitants de Téhéran ont rapporté qu’ils n’avaient vu aucun policier nulle part ! Le Mouvement Vert n’avait pas d’excuse pour ne pas manifester : on pouvait voir son manque d’intérêts. Le régime devait publier rapidement des vidéos montrant sa fameuse présence massive des forces de l’ordre. Il a alors publié des images de passants intitulées (la 1ère vidéo) "manifestations silencieuses" et de courtes scènes de rues où l’on voit passer des motards qui sont supposés être des bassidjis.
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Tout le monde a constaté que le régime avait échoué. Les Occidentaux, qui ne veulent pas laisser une chance à un changement de régime, ont volé à son secours en validant ses récits de présence policière et manifestations favorables à Moussavi.

Le lundi 13 juin | L’aide médiatique des Occidentaux n’a pas rassuré les associés du régime : ils se sont mis à vendre leurs actions pour acheter des dollars : les ventes à la bourse ont augmenté de 100% ! La devise américaine a augmenté d’au moins 20% (selon les dernières infos reçues hier). La panique était énorme. Le régime devait rassurer les gens en se montrant fort : il a évoqué des mesures insinuant l’unité des dirigeants qui siègent au Conseil de Discernement. Le porte-parole du pouvoir judiciaire, le sinistre Mohseni-Ejéi, a promis de sévir contre les dissidents. Il a aussi annoncé un renforcement de la police avec la création d’une nouvelle brigade chargée de punir les mal-voilées.
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Mais comme toujours, chacun attendait les images de l’événement pour savoir si le régime disait vrai. Les images de lundi ont déçu car on ne voit pas le nombre exact des gens présents, mais on devine 200 personnes, bien peu pour tenir une ville de 12 millions d’habitants et surtout bien moins du nombre récemment exposé devant des journalistes.
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Après ces annonces autoritaires mais sans réalité, les médias ont commencé à parler du 15 juin comme étant l’anniversaire du Mouvement Vert pour espérer récupérer une éventuelle manifestation en l’honneur du soulèvement authentique des Iraniens en ce jour en 2009.

En fait, le régime avait tenté de rassurer sa dernière base afin de pouvoir continuer dans la même voie que précédemment. Il n’avait aucune alternative nouvelle. Nouvelle panique : les ventes à la bourse ont augmenté encore de 100% ! Le régime a sans cesse injecté des dollars dans le marché pour faire baisser les taux, mais sans parvenir à maintenir le taux au niveau souhaité : il a baissé chaque jour pour remonter à nouveau de 15% à 20% le lendemain : au final, on était sur une augmentation de près de 100% en une semaine. Du jamais vu !

Le mardi 14 juin, le régime a tenté de relancer la crise avec sa conférence sur le désarmement nucléaire des Etats-Unis, mais il n’y est pas parvenu. La Conférence s’est terminée dans l’indifférence générale des invités.
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Le régime était un peu dépassé. Comme toujours, ses dirigeants ont pris le large pour parler ensemble. Il fallait remplir le vide médiatique. A l’occasion de la publication d’un reportage sur la vieille ville de Kermân, nous avons constaté que le Bazar de la ville était fermé. Une grève ?
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Le mercredi 15 juin, la base attendait une relance du Mouvement Vert pour y croire. Il a eu droit à des scènes de rue sans aucune signification, des vues furtives de fourgonnettes garées en plein soleil (qui ne pouvaient être que vide car les vitres étaient fermées à plus de 40° à l’ombre. Il a aussi eu droit à des vues à l’envers de voitures de police pour dissimuler qu’elles sont vides et immobiles et donner l’impression d’une colonne de voitures se rendant sur une manifestation.
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Le soir même, le régime devait célébrer en grande pompe l’anniversaire d’Ali, l’un des fondateurs du chiisme, par 3 nuits de prière. S’attendant à un boycott massif du peuple, des Pasdaran, des Bazaris et les mollahs de base, il a tenté un grand coup : Ahmadinejad, alors invité à Kazakhstan pour la conférence annuelle de l’Organisation de Coopération de Shanghai a tenté de provoquer une crise en orientant les débats sur la volonté des Etats-Unis de briser la Chine et la Russie en enflammant l’Asie Centrale. La Russie et la Chine n’ont pas permis à ce débat de s’installer. Les Russes ont isolé le régime en refusant une rencontre entre leurs deux délégations, les Chinois ont reçu les membres de la délégation iranienne, mais pour leur rappeler qu’ils n’étaient pas membres de l’organisation et qu’ils n’allaient y entrer en agissant ainsi. Les représentants du régime, Ahmadinejad en tête, ont d’ailleurs été punis par l’exclusion de la fiesta organisée pour les invités !
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Ahmadinejad a perdu son sourire. Il a tenté de dissimuler ce camouflé en se rendant à une fête organisée par lui-même avant de rentrer penaud en Iran.
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Le régime était alors plus maussade que son président en raison du boycott de l’anniversaire d’Ali par le peuple, les Pasdaran, les Bazaris et les mollahs de base. Le régime n’avait pu rassembler que 40 personnes à Chiraz (3 photos), une cinquantaine à Téhéran (deux photos), quelques dizaines à Machad, une vingtaine dans le nord du pays. Pour dissimuler son échec, il avait dû privilégier les prises de vues très particulières.
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Ce jeudi 16 juin, la facture était très salée car il n’y a eu aucune image exploitable à Qom, à Ispahan ou à Tabriz, des cités religieuses dont les Bazaris avaient jadis aidé Khomeiny. Le régime était pleinement désavoué. Il a encore privilégié la provocation en lançant le même jour un missile porteur de satellite pour montrer ses capacités balistiques. Washington a encore esquivé. Le régime a parlé de l’envoi d’un singe dans l’espace.
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Ce jeudi, contre le boycott inquiétant des mosquées, preuve de la faillite du régime, Seyed Mehdi Khamoushi, le patron de la propagande médiatique a également annoncé la création d’une nouvelle brigade de scout islamistes chargée de propager la bonne parole. Cela semble effrayant, mais les images montrent très peu de membres et de supporters.
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Le vendredi 17 juin, un entrepôt à ciel ouvert de 10,000 m2 propriété de plusieurs corporations du Bazar de Téhéran a pris feu. Le régime a évoqué un court-circuit en pleine nature et aucune marchandise n’a pu être sauvé : ce qui ressemble à une punition contre ses dissidents Bazaris. On les voit participer pour sauver leurs biens, efforts suivis par l’entrée en scène d’un tracteur qui écrase les produits qui ont été sauvés ! Le régime a fait fort ce vendredi !
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Le régime a connu une semaine de boycott et de désaveu, suivi d’une semaine de crises monétaires et de crise de confiance dans son camp, il a répondu par une semaine de déclarations rassurantes ou intimidantes et surtout une semaine de provocations lourdes pour finir sur le retour de la terreur !

Le régime est retourné à son origine, mais à la différence qu’il ne cible plus les monarchistes, mais ses ex-partisans tentés par le retour de cette monarchie qui fut laïque et tolérante.

Ce samedi 18 juin, en début de la présente semaine, le régime a même dénoncé la tentation de faire revivre le despotisme du passé en référence au soutien implicite de ses dissidents à la monarchie qui prône la laïcité.

En ce début de la semaine, le régime aurait dû frapper ceux qui sont tentés par son opposée comme il a avait puni les Bazaris. L’absence d’action a prouvé qu’il manque de troupes nécessaires. Il est condamné à des actions terroristes comme l’incendie qui nécessite quelques allumettes et aucune troupe.

Le régime est en panne de miliciens. La preuve est qu’il vient de faire appel aux enfants de ses derniers partisans pour former une nouvelle brigade : les compagnons de route ! Terrible. Il risque de perdre d’autres compagnons à vouloir utiliser la progéniture de ses derniers alliés comme boucliers humains.
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