Cette mesure est un pas amical en direction de Téhéran. Depuis son investiture, Obama n’a cessé de proposer un dialogue direct aux mollahs en les appelant à faire un pas en sa direction. Téhéran a refusé ses offres en exigeant que Washington fasse le premier pas en abolissant toutes les sanctions en cours contre l’Iran. La demande n’a pas soulevé l’enthousiasme d’Obama car en abolissant ces sanctions, Washington renonce à ses reproches contre les mollahs et aussi à ses moyens de pression. Ce qui est impensable. Pour contrer Téhéran, Washington a esquissé un retour vers la politique bushienne de menace de l’option militaire, mais Téhéran n’a pas reculé et il a même saisi la balle au bond pour provoquer une crise plus grande. Ce qui nous vaut cette mesure à l’encontre d’un groupe hostile aux mollahs.

Bien que le PJAK soit minoritaire et dépourvu de base populaire (comme les autres séparatistes), cette conduite des Etats-Unis, qui a d’abord touché les Moudjahiddines du Peuple installés en Irak, présage peut-être des restrictions à venir à l’encontre d’autres opposants iraniens.

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