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Iran : La semaine en images n°237
06.09.2012

Topo Générale. Il y a 33 ans, en 1979, les mollahs, alliés historiques de Britanniques et exclus du jeu par la dynastie progressiste des Pahlavi, ont pu revenir dans l’arène politique quand les Américains ont décidé de renverser le Shah (coupable d’avoir créer l’OPEP) et installer à sa place leurs islamistes pour déstabiliser la région et la remodeler selon leurs intérêts pétroliers. Par ce véritable coup d’Etat pétrolier, Washington allait mettre fin à 100 ans de domination du marché pétrolier par les Britanniques. Les mollahs probritanniques ont participé au projet pour évincer les pions de Washington. Ils ont aussi verrouillé le système en diabolisant les Etats-Unis.

L’Etat américain a alors commencé à sanctionner les mollahs pour provoquer des pénuries et un risque de soulèvement pour les amener à cesser leur diabolisation, à lui ouvrir leur porte pour qu’il puisse revenir en Iran avec ses pions et reprendre le pouvoir via une révolution de couleur. Pour Washington, les choses devaient aller très vite car les mollahs avaient terriblement désorganisé et affaibli l’économie iranienne en s’appropriant les grandes industries et aussi en se partageant la compagnie iranienne de pétrole en plusieurs petites sociétés semi privées destiner à récupérer ses revenus. Il y avait aussi une guerre interne au sein de la caste dirigeante : Rafsandjani (le demi-frère et fondé de pouvoir de Khomeiny), avait pris le ministère de l’intérieur et les services secrets, pour éliminer les adversaires et étendre sa domination politique et économique. Le régime était affaibli et divisé.

Mais les mollahs ont agi comme des maffieux, ils ont accepté Rafsandjani comme leur parrain et l’ont soutenu ses deux choix pour neutraliser l’ouverture et aussi neutraliser les sanctions. Pour neutraliser l’ouverture et aussi pour intimider Washington, Rafsandjani a opté pour l’entretien des foyers d’hostilité : prises d’otages au Liban, attentats anti-américains et anti-israéliens, soutiens au groupes hostiles aux Etats-Unis, menaces de guerre régionale. Pour neutraliser les sanctions, Rafsandjani a opté pour la menace de fermeture du détroit pétrolier d’Ormuz et la création d’un front d’alliés anti-sanctions fidélisés par l’importation massive de leurs surplus à prix d’or ce qui a ruiné le pays et détruit la production iranienne, provoquant un chômage et une pauvreté irrépressibles. Quand toutes les réserves cumulées par le Shah ont été épuisées, pour continuer cette politique de monnayage des protections, Rafsandjani (devenu grâce à la présidence du Conseil de Discernement le patron officiel du régime) était en difficulté. Il a baissé le taux officiel du dollar pour acheter le soutien des autres mollahs-affairistes. Il a joué la carte de l’apaisement avec son ami Khatami. Mais il a profité de l’apaisement pour entretenir les foyers d’hostilité en surarmant le Hezbollah. Enfin, il a relancé la politique de monnayage des protections en vendant des contrats d’exploitations pétrolières à très bas prix à un nombre grandissant de pays notamment via ses propres sociétés pétrolières! La fuite en avant dans des mesures de plus en plus clientélistes ont totalement ruiné le pays et ont entraîné la rupture progressive des divers serviteurs du régime…

Ces choix ruineux n’ont pas neutralisé les sanctions. La fausse modération de Khatami a également énervé Washington. Il a parlé de la menace nucléaire pour augmenter ses sanctions. Rafsandjani avait échoué. Pour se maintenir et préserver sa fortune, il a offert des postes clefs à son ennemi Larijani et pour réussir, il a mis en place Ahmadinejad pour radicaliser ses menaces. Il a imprimé des billets privés pour ses amis affairistes (nouveaux Bazaris) et a complété la politique de monnayage des protections par la mise en vente de 50% des grandes entreprises iraniennes aux étrangers !
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Ruptures de résistance. Dès l’apparition de la grande disparité entre le peuple et les dirigeants, un grand mécontentement interne est rapidement apparu chez les Pasdaran vétérans de la guerre Iran-Irak. Le régime les a remplacés par des jeunes issus des familles pauvres. Il a ainsi gagné 10 ans, mais ceux-là ont aussi vu que l’avenir était compromis avec ces terroristes affairistes. Mais la milice des Pasdaran a une structure cloisonnée comme des services secrets et le régime avait ses clans, aucune action n’était possible. Cependant quand en 2007, Washington a commencé à évoquer le bombardement de l’Iran, les mécontents devaient agir. Pour éviter les cloisonnements, ils ont fait le choix tactique de boycotter le régime pour l’isoler et se repérer. Au même moment, les Bazaris et les mollahs de base ruinés par les mauvais choix du régime l’ont également lâché. Le régime a riposté en cessant de payer les Pasdaran, en assassinant des meneurs d’hommes ou en incendiant le Bazar sans parvenir à casser ce boycott.

2008-2011 : Isolement, panique, zizanie et Guerre interne. Dès 2008, le régime a ainsi été rapidement réduit à ses 200 dirigeants, près de 15,000 responsables régionaux, 700 hommes d’affaires et 6000 nervis. Le régime pouvait chuter dans le sang. Il devait envisager de négocier avec les Américains pour obtenir des garanties de sécurité en échange d’un transfert rapide des pouvoirs vers leurs pions. Rafsandjani, le patron du régime, n’a pas pensé pour tout le régime car il a démis Larijani de ses fonctions de négociateurs nucléaires pour avoir le monopole des marchandages avec les Américains afin d’être sûr d’obtenir les meilleures garanties pour sauver sa tête, mais aussi sa fortune (et peut-être des proches alliés). Pour bénéficier de ces avantages exclusifs, Larijani a décidé de prendre le pouvoir par tous les moyens allant même jusqu’à révéler les détails de la corruption de Rafsandjani et de ses vieux alliés pour les écarter. Rafsandjani a neutralisé Larijani en éliminant son plus important lieutenant (Ali Kordan), mais Larijani restait une menace avec ses dossiers sur tout le monde. Rafsandjani devait agir vite avant qu’il ne s’en serve pour trouver des alliés contre lui.

Rafsandjani devait faire fort. Il a eu l’idée folle de sauver le régime avec une fausse révolution de couleur, le Mouvement Vert (en référence à l’Islam). Ce projet a raté car le peuple a utilisé l’occasion de manifester pour scander des slogans hostiles au régime. Le régime a été en danger. Larijani a pu, grâce à ses dossiers, obtenir d’abord le Pouvoir Judiciaire puis la direction politique du régime, mais il n’a pas été officialisé car il fait peur. Il n’a donc pas pu éliminer les pions de Rafsandjani. C’est pourquoi depuis cette promotion non officielle, sa grande préoccupation a été d’utiliser le pouvoir judiciaire pour intimider Rafsandjani ou éliminer ses pions négociateurs. Les derniers compagnons du régime ont constaté que leur nouveau chef et ses lieutenants ne songeaient pas à défendre leur droit. Les précédents ne valaient pas mieux. Les derniers compagnons du régime devaient songer à leur propre avenir : le régime a été confronté une nouvelle baisse de participation à ses manifestations. En mars 2011, une nouvelle grande manifestation hostiles au régime protégée par la passivité des Pasdaran a convaincu tout le monde que ces derniers avaient changé de bord.

En 2012, Washington a forcé les Européens de rompre les relations protectrices et a annoncé des mesures complémentaires lourdes pour paniquer Larijani, le pousser à s’agiter pour ses intérêts afin de déprimer davantage les derniers fidèles du régime. Le régime était condamné. Les Chinois ont prudemment suspendu leur achat pétrolier, privant le régime de 50% de ses revenus en dollar. La peur de la banqueroute et des pénuries a alors provoqué une ruée vers les denrées alimentaires et le pays (qui ne produit plus rien depuis des années) a vite basculé la pénurie et la révolte : une grande manifestation contre le régime, des appels à la grève générale au Bazar et des attaques contre la police des moeurs, dernière milice encore fidèle au régime… Les Pasdaran ne sont pas intervenus, confirmant ainsi leur adhésion à la contre-révolution.

Le régime a annoncé le démantèlement de la milice en question pour mettre fin à cette humiliation. Afin de rassurer ses derniers compagnons, le régime a fait appel à ses 6000 nervis de base pour de grandes manifestations autour de ses chefs ou dans les rues. On a d’abord vu 250 individus battant le pavé à Téhéran et Ispahan, puis un nombre de moins en moins important n’osant même plus manifester dans les rues et se réunissant uniquement dans la mosquée privée du Guide.

Dans ces conditions d’extrême faiblesse et d’isolement, aux cours de deux dernières semaines, le régime deux grands problèmes : il ne savait pas comment organiser la journée anti-israélienne de Qods et de vastes prières publiques dans toutes les rues du pays à l’occasion d’Eyd-é FETR ou la fin du Ramadan. Avec seulement 250 nervis à leurs côtés, les mollahs disposaient d’au plus 1000 manifestants en comptant les familles de leurs miliciens. Ils devaient donc nécessairement tout miser sur la mise en scène, des images d’archives et la propagande.

A 5 jours de la journée de Qods, un terrible tremblement de terre a dévasté le nord-ouest du pays endommageant 530,000 habitations et faisant au moins 16,000 morts. Les mollahs ont ignoré cette tragédie pour rester concentrer sur leur propagande ! Cette attitude leur a valu une nouvelle baisse de participation parmi leurs derniers fidèles. La journée de Qods n’a réuni que 200 à 250 personnes (un quart de leurs fidèles) sur un circuit fermé et sécurisé sur un tronçon urbain de Téhéran !

Le régime était alors très embêté par Eyd-é FETR et ses grandes prières publiques. Il a oublié de parler de cette « fête » qu’il ne pouvait pas organiser : toute info sur la date de la fin du Ramadan a été soigneusement censurée et les médias ont été focalisés sur l’organisation « hors du commun » du prochain Sommet annuel des chefs d’Etats du Mouvement des Non Alignés (MNA), "Sommet" pendant lequel il devait recevoir la présidence annuelle du Mouvement. En se focalisant sur ce Sommet, le régime voulait zapper Eyd Fetr pour cacher son isolement et il espérait aussi rassurer les siens sur l’existence d’alliances susceptibles de contourner les sanctions américaines.

Mais la publication de la date de la fin du Ramadan sur le site iranien de l’ayatollah Sistani, le plus important Guide spirituel des chiites, l’a fait revenir à la réalité. Pris au dépourvu, il a publié des images d’archives de prières collectives qui n’étaient nullement conformes aux règles très strictes de la prière de Fetr. Son isolement a de nouveau sauté aux yeux de ses derniers collaborateurs. Par ailleurs, Washington n’a cessé de l’humilier en s’opposant à la participation des chefs d’Etats du Mouvement des Non Alignés (MNA) notamment l’actuel président Egyptien Morsi, actuel président du MNA ou de Ban Ki-moon, avant d’humilier davantage le régime en autorisant ces derniers d’y aller à condition pour critiquer le régime chez lui pendant le Sommet !

Au même moment, les mollahs avaient repris le dialogue sur le nucléaire pour obtenir une pause dans les sanctions. Ils avaient multiplié des déclarations hostiles pour prouver à leurs derniers compagnons qu’ils n’allaient les vendre à ces négociations pour obtenir des garanties de sécurité pour eux-mêmes. Washington devait riposter. Mais puisqu’il ne veut pas anéantir le régime islamique, il s’était contenté de le menacer sans adopter des sanctions en rapport avec les déclarations très hostiles du régime. De fait, le régime ne savait si Washington allait ou pas le bousculer pendant le Sommet du MNA.

La situation était difficile. Le régime a peur que le peuple profite de la présence de Ban Ki-moon et des journalistes étrangers à Téhéran pour manifester et montrer son hostilité. Il a sans cesse insisté sur ses capacités sécuritaires pour intimider le peuple et empêcher la contestation, mais se doutant de ses capacités, il a également réveillé son opposition officielle, le Mouvement Vert, pour qu’il puisse se mêler au jeu et calmer les slogans en cas de démarrage d’une action hostile.

Cette semaine, le régime attendait les délégations d’experts et de diplomates pour régler les modalités des interventions pour le Sommet des chefs d’Etat de MNA qui devait avoir lieu et vendredi soir. De fait, le régime entendait utiliser ce Sommet pour affirmer qu’il avait des alliés, mais il s’attendait aussi à une possible action hostile de la part du peuple et des pro-américains. Il était excité, nerveux et tendu. Voici le récit en images d’une semaine de craintes, d’espoirs, de tensions, de frustrations et finalement de déceptions politiques et diplomatiques pour le régime des mollahs.




Au cours de la semaine dernière le régime a sévèrement boycotté par le peuple et les Pasdaran. Son image et son autorité étaient écornées d’où ses craintes d’agitation ou de soulèvement à la fin de la semaine, au moment du démarrage du Sommet. Le régime sortait d’un revers et allait vers un autre revers.

Généralement quand le régime a des réponses très précises pour chacune des deux situations : après avoir subi un revers, les dirigeants se cachent et les médias diffusent des nouvelles simulant la normalité. Par contre quand le régime attend un revers comme un boycott susceptible de provoquer des remous parmi ses derniers compagnons, il multiplie les menaces ou des annonces sécuritaires pour intimider ses adversaires, mais aussi ses amis remuants. Cette fois, il devait combiner les deux dispositifs avec une prédilection pour les menaces. Généralement ce genre de décisions sont pris le conseil de Discernement, le véritable centre des décisions du régime créé par Rafsandjani et comprenant tous ses amis, mais aussi ses ennemis les Larijani. Le régime n’a annoncé aucune décision, elle avait sans doute été prise dès la semaine dernière.

Samedi 25 août 2012 (4 Shahrivar 1391), pour commencer, le régime a annoncé le « déploiement d’une division entière de commandos d’élites des forces de l’ordre sur les plages de la mer Caspienne », là où à son grand désespoir, les Iraniens ne respectent plus les lois rigoristes en vigueur. Mais, il n’y a évidemment eu aucune photo de ce déploiement lointain. Il privilégiait la menace à la diversion. Il estimait donc qu’il était face à un risque réel d’agitation.

Puis, le régime a annoncé l’« arrestation de milliers mendiants à Téhéran, et dans d’autres grandes villes du pays comme Mashad pour donner une bonne image du pays ». Le Sommet ne se déroulait pas à Téhéran même, mais à l’écart de la ville et par ailleurs, il ne faisait pas escale dans les villes de province. Le régime voulait évoquer une vaste capacité de répression, une autorité absolue.

Le régime a fini cette propagande par des annonces impressionnantes pour la sécurité du Sommet : l’« affectation des personnels de 3 bases de la police anti-émeutes à la sécurité des chefs d’Etats », le déploiement de 850 équipes sécuritaires autonomes lié au ministère de l’intérieur et la « mise en place de 360 points de contrôle » géré le commandant impopulaire « Râdân », mais sans préciser le nombre de policiers dans ces équipes ou à ces points de contrôle, sans indiquer les moyens à leurs service pour arrêter des menaces. Le régime qui ne parvient pas à rassembler ses policiers pour ses manifestations officielles a choisi un flou volontaire pour dissimuler ses mensonges et aussi pour paraître plus inquiétant. Le régime a utilisé ses faux opposants internes : ils ont repris et rediffusé ces annonces sur un ton alarmant pour installer un climat de peur.

Mais les derniers compagnons du régime, qui craignent un soulèvement et connaissent aussi ses méthodes de désinformation, attendaient plutôt des images pour le croire ou pour être rassurés qu’il dispose d’un minimum de miliciens fidèles pour résister à un soulèvement. Le régime devait montrer des images. Il a annoncé une manœuvre mettant en scène le dispositif. Les images qu’il a diffusées nous ont semblées sorties de ses archives car il faisait un temps très ensoleillé avec de rares nuages, mais sur beaucoup d’image le temps est gris (pas d’ombre ai sol) ou carrément orageux ! Dans ce reportage, il y a eu très peu d’images avec un ciel bleu et des ombres nettes au sol.

C’est un drôle de collage. Il y a aussi des incohérences partout. on ne voit jamais les mêmes marquages au sol. Sur la seconde photo (sous un ciel conforme à la météo), on voit arriver Ahmadi-Moghadam (le chef de la police nationale avec Râdân (le chef de l’anti-émeute à Téhéran). Sur d’autres photos, on ne retrouve pas ces mêmes personnalités.

Les ombres des deux chefs et leurs accompagnateurs sont longues, ce qui indique une heure matinale, mais les policiers passés en revue n’ont pas ce genre d’ombre ! L’ombre des super policiers du régime est par ailleurs parallèle à la chaussé, mais pas les ombres des troupes sont très différentes (ce qui indique des saisons différentes).

En arrière plan des chefs qui arrivent, on voit des gardiens de la paix devant le chantier abandonné de la Mosquée de Khomeiny, mais sur d’autres photos, au même endroit, on voit un alignement de 2 gendarmes devant leur Mercedes.

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Les compagnons du régime ont vu qu’il avait fait une photo de ses chefs et avait complété le reportage avec des images d’archives susceptibles de coller à la description de son dispositif. Le régime s’inventait des troupes imaginaires. Il n’était pas en mesure de les défendre. Ils ont paniqué et se sont mis à acheter de l’or et des dollars. L’or est monté de 15%, le dollar est monté de 21%. Le régime a attribué cette hausse à la fermeture du Bazar et des entreprises pendant le Sommet du MNA alors que généralement les prix baisse pendant la fermeture des marchés.

Le régime devait médiatiser des affaires politiquement et économiquement sensationnelle pour occuper ou désorienter l’opinion, mais il avait besoin d’annonces globalement positives pour ne pas aggraver la situation : il a annoncé l’arrestation de terroristes envoyés par on ne sait qui pour tuer les chefs d’Etat majoritairement proches des Américains.

Par ailleurs, précédemment le régime avait annoncé l’« attribution de 30 litres supplémentaires d’essence à tous les automobilistes pour Eyd Fetr » avant le boycott d’Eyd Fetr pour expliquer l’absence des gens à ses côtés par « une mesure irréfléchie qui les aurait encouragés à quitter la ville ». Les médias proches de Larijani avaient alors critiqué cette mesure en disant qu’« Ahmadinejad ruinait le pays ». Mais pour les besoins de la situation, ces médias ont changé d’avis : l’attribution est devenue une bonne chose : on a expliqué que le pays avait « inauguré 4 nouvelles raffineries pour répondre à l’arrivée d’1 million de nouveaux véhicules depuis le début de l’année iranienne » (depuis6 mois) et avait de l’essence à gogo ! Un joli mensonge car l’industrie automobile n’a jamais produit 150,000 autos par mois. Sa production sous les mollahs n’a jamais pu dépasser les 30,000 unités/mois et par ailleurs, elle est depuis plusieurs mois en panne en raison de manque de pièces détachées et de tôle d’acier. Par ailleurs, cette année, et l’année passé, le régime n’avait pas annoncé des inaugurations de raffinerie… Le régime s’est dépassé en mensonges pour rassurer ses amis très paniqués.

Washington a décidé d’en profiter. Des sources occidentales à l’AIEA ont dit que le régime avait tendu « une bâche sur des zones dédiées aux expériences nucléaires sur le site militaire de Partchin pour cacher des travaux de nettoyage du site de toutes preuves de ses activités ». Partchin est l’un des sites que Washington a utilisé pour évoquer la menace nucléaire iranienne pour adopter des sanctions plus fortes contre les mollahs pour les contraindre à restituer la direction du régime islamique à ses pions. Par la suite, El Baradei, proche des Britanniques, a blanchi ce site pour sauver les mollahs, mais Washington avait trouver d’autres pistes pour sanctionner les mollahs. Dernièrement, Washington a repris ses accusations à propos de ce site officiellement propre pour deux raisons. Tout d’abord, il pouvait justifier de nouvelles sanctions, mais le site étant officiellement propre, il pouvait aussi annoncer la fin des sanctions si les mollahs acceptaient de restituer le pouvoir.

Ce samedi, à l’heure où le régime était en crise, en reparlant de Partchin, Washington raviver la mémoire des mollahs qu’il leur reste deux options : refuser ses offres d’apaisement et aller vers plus de panique ou de crise interne, ou accepter et en être délivrer.

Le régime a répondu à cette menace par l’annonce de l’ouverture de ses sites nucléaires aux invités du Sommet en particulier à Ban Ki-moon qui a pour conseiller ou assistant un certain Jeffrey Feltman, conseiller par ailleurs d’Obama ! C’était une réponse très audacieuse d’ouverture technique pour repousser l’apaisement diplomatique !

Le régime alors rencontré un nouveau problème très inattendu mais très explicable. De nombreux chefs d’Etat ont annoncé qu’ils ne pourraient pas venir notamment Hugo Chavez. Cela ne nous a pas étonné car Chavez vend 42% de son pétrole aux Américains et fait raffiner un plus grand volume de son pétrole chez ses (soi-disant) ennemis américains. Son anti-américanisme populiste agite seulement ses voisins et les empêche d’avancer. Il nous semble être un de ces agitateurs que Washington aime au pouvoir (comme Mossadegh en Iran dans années 50, Saddam dans les années, Kadhafi en Libye dans les années 70, Saddam dans les années 80) pour désorganiser toute une région en s’opposant à toutes les alliances constructives. D’autres Anti-américains de façade ne donnaient pas signe de vie et ne montraient aucun envie d’être présents aux côtés du régime. Ces absences n’étaient guère rassurantes, elles pouvaient amplifier la panique de ses associés.

En ce premier jour de semaine, la fête était déjà (presque) gâchée. Les vrais dirigeants du régime, c’est-à-dire les membres du Conseil de Discernement devaient se réunir pour trouver des solutions.

On a alors vu des images étonnantes, une réunion du Conseil de Discernement, mais sans les Larijani et leur lieutenant Bâhonar !

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Cela était très bizarre car Rafsandjani et les Larijani, bien qu’adversaires, sont tenus de travailler ensemble. Leur division n’a cessé de nourrir des tensions au sein du régime ainsi que les tentatives de Larijani pour discréditer les pions de Rafsandjani (Ahmadinejad et ses ministres) afin de les priver de droit de négocier et d’obtenir ce droit par l’attribution de ce droit au Parlement qu’il préside.

L’absence des Larijani était autant plus bizarre que ces derniers ne doivent pas manquer les réunions de ce Conseil pour surveiller leurs adversaires. Leur absence ne pouvait pas être volontaires. Ils avaient sans doute été exclus par Rafsandjani et ses amis (Ahmadinejad et ses ministres) car ces derniers étaient privilégiés par le format du Sommet réservé aux chefs d’Etats et aux ministres des affaires étrangères de chaque pays.

Il ne s’agissait pas d’une réunion du Conseil de Discernement, mais d’une réunion de la Bande de Rafsandjani dans la salle de réunion du Conseil de Discernement. Ils étaient réunis pour savoir comment tirer la meilleure partie de l’exclusion de facto d’Ali Larijani : à la fois, pour négocier discrètement avec Ban Ki-moon et d’autres émissaires de Washington, mais aussi pour signer des contrats, de redorer l’image d’Ahmadinejad et de son équipe et ainsi empêcher leur éviction par Larijani.

L’équipe devait éblouir les derniers compagnons et les mollahs actionnaires du régime afin d’éclipser Larijani.

Le même jour, on a eu un exemple du plan quand Salehi, le ministre iranien des affaires étrangères, a reçu chaleureusement le vice-ministre des affaires étrangères de Bangladesh, au mépris de la hiérarchie diplomatique, pour signer un banal accord de transit de biens par son territoire avant d’annoncer « une grande victoire économique, diplomatique et politique pour la République Islamique d’Iran ».

Le ton était donné. Durant les prochains jours, Salehi devait donc signer des contrats et revendiquer des victoires et gains susceptibles de sauver le régime !

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Dimanche 26 août 2012 (5 Shahrivar 1391), Salehi, en quête de rencontres et de succès médiatiques, s’est invité ou imposé comme orateur à la réunion préparatoire du Sommet à la quelle participe des délégations d’experts et de personnels diplomatiques de second ordre des pays participant ou désirant prendre la parole pendant le Sommet. Les participants ne lui ont pas adressé la parole car à leur niveau ils n’étaient pas autorisés de parler au nom de leur pays. Salehi est resté entouré des journalistes du régime.

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A l’occasion de ce reportage, nous avons pu constater qu’il y avait très peu une vingtaine de délégations dans la salle de 120 places. Très peu de pays avait accepté l’invitation des mollahs pour assister à leur consécration comme responsables du MNA.

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Salehi a fait son discours pour tendre des perches aux pays participants, mais comme l’exige le protocole, il a dû quitter la salle après son discours. Il n’arrivait pas à quitter cette salle remplie d’étrangers utiles à sa mission !

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Cette pêche lui a permis d’attraper 3 petits poissons : un responsable Comorien, un Bhoutanais et un Coréen du Nord. Mais il n’a rien pu faire signer à ces braves gens !

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Mais, les choses devaient s’arranger car le régime commençait à recevoir les ministres des affaires étrangères des pays participants pour une seconde réunion préparatoire. En revanche, Larijani pouvait aussi rencontrer des gens en sa qualité de patron (non officielle) du régime. Pour limiter son intervention, Rafsandjani a fait entrer en scène un autre ses pions : Jalili que Larijani déteste car il a été nommé à sa place à la direction des négociations nucléaires, il ne cesse de critiquer son bilan et à présent veut aussi se présenter contre lui dans les prochaines présidentielles.

Pour sa première sortie, Jalili a doublé Larijani pour rencontrer le ministre de la réconciliation nationale Syrienne Ali Heydar. Salehi a pris le relais pour occuper le Syrien et empêcher Larijani de le rencontrer !

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Les hommes de Rafsandjani, Salehi et Jalili, avaient pris le contrôle des négociations du régime... Rafsandjani devait être très heureux car il a fait diffuser des rumeurs évoquant sa disponibilité pour se porter candidats aux prochaines présidentielles pour réduire davantage les chance de son adversaire Larijani. Une des technique de base du régime sous sa direction a toujours été la diffusion de rumeurs pour sonder l’opinion publique. Cette fois, l’objectif était de sonder l’opinion interne. L’accueil n’a pas dû être très bon car peu de temps après, a démenti qu’il ait exprimé sa disponibilité pour participer de loin ou de près aux élections présidentielles.

Par ce "sondage", Rafsandjani a compris qu’il n’était pas pardonné pour ses erreurs passées et n’avait d’autres moyens de garder le pouvoir que d’avoir un des pions au pouvoir. Pour cela, ses pions devaient donc multiplier les rencontres et se surpasser dans les prochains jours pour obtenir quelques succès leur donnant la notoriété nécessaire pour devenir président et représenter le régime.

Lundi 27 août 2012 (6 Shahrivar 1391), le binôme Jalili-Salehi a enchaîné les rencontres pour s’entretenir avec les ministres des affaires étrangères (mae) de 33 pays soit 26% des membres du MNA qui avaient accepté l’invitation du régime.

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Jalli, le négociateur nucléaire des mollahs avec le ministre des affaires étrangères du Liban


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Salehi, le ministre des affaires étrangères des mollahs avec son homologue Libanais


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Salehi, le ministre des affaires étrangères des mollahs avec son homologue Thailandais


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Salehi, le ministre des affaires étrangères des mollahs avec son homologue Burkinabé


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Salehi, le ministre des affaires étrangères des mollahs avec son homologue de Bhutan


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Salehi, le ministre des affaires étrangères des mollahs avec son homologue Indien


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En nous basant sur toutes les images disponibles, nous avons constaté deux types de participants :

1- soit de tout petits pays sans grand intérêt économique pour le régime (Bangladesh, Burkina-Faso Burundi, Centre Afrique, Comores, Congo, Croatie, Djibouti, Érythrée, Fidji, Ghana, Ile Maurice, Mongolie, Népal, Ouganda, Palestine, Sénégal, Somalie).

2- soit des grands alliés stratégiques ou économiques de Washington (Afghanistan, Afrique du Sud, Algérie, Bahrein, Corée du Sud, Emirats Arabes Unis, Inde, Indonésie, Irak, Koweit, Libye, Nigéria, Pakistan, Qatar, Tunisie) qui peuvent et ont parfois joué le rôle d’émissaires pour négocier le départ des mollahs en échange de garanties de sécurité ou des compensations économiques.

De fait, le camp de Rafsandjani jubilait. Un des alliés de Rafsandjani, Hamid-Reza Tarraghi (du parti de la Coalition) a déclaré que « désormais la république Islamique avait la capacité de se mesurer à Washington pour la gestion du monde. »

Le camp Rafsandjani négociait avec les Américains. Cela pouvait paniquer les derniers compagnons du régime car il a toujours privilégié ses intérêts. Rafsandjani devait apporter la preuve du contraire. Il l’a fait en dénigrant indirectement par l’intermédiaire de l’un de ses proches (le terroriste Saffar-Harandi), « le manque d’engagement islamiste d’Ahmadinejad ! »

Larijani a eu peur que le camp Rafsandjani remporte la partie ! Pour faire capoter tout accord, lors de sa rencontre avec le ministre syrien de la réconciliation nationale, il a déclaré que la République Islamique se tiendrait toujours aux côtés du président Assad pour sauver son régime !

Mais avant cette déclaration et après, le binôme de Rafsandjani n’est pas parvenu à un accord avec les amis émissaires de Washington car aucun accord n’est possible.

La punition est tombée en fin de journée : des responsables anonymes de l’AIEA ont déclaré que le prochain rapport d’Amano (le directeur pro-américain de l’AIEA) pourrait indiquer des activités nucléaires très louches en Iran, en particulier « le nettoyage du site militaire de Parchin, mais aussi la multiplication par deux centrifugeuses dédiées à un enrichissement à 20% sur le site de Fordo ». Sans entrer sur le fonds du sujet, on peut dire que Washington feignait rouvrir les dossiers de Parchin et de Fordo qu’il tient en suspension afin de mettre en garde le régime sur un possible renforcement des sanctions afin de l’amener à s’assouplir.

Si au début de cette journée, Rafsandjani pérorait, en cette fin de journée, il ne pouvait que se morfondre car en ouvrant des négociations de son propre chef, il avait relancé le processus des sanctions. A présent, Larijani pouvait écarter ses pions Salehi et Jalili !

D’autres délégations pro-américaines sont arrivées dans la nuit pour la réunion préparatoire des ministres des affaires étrangères et aussi pour discuter avec Rafsandjani et sa boys bande.

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Arrivée de la délégation pro-américaine de Libye !


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Arrivée de la délégation pro-américaine de Qatar !


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Arrivée de la délégation pro-américaine d’Afrique du Sud !


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Arrivée de la délégation pro-américaine d’Irak !


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Mardi 28 août 2012 (7 Shahrivar 1391), on n’a plus vu Salehi et Jalili, la boys bande de Rafsandjani, recevoir les émissaires de Washington. Ces deux-là qui avaient relancé le processus des sanctions se sont faits tout petits ! Larijani n’a également pas essayé de profiter du malaise de Rafsandjani car le régime tout entier était doublement en danger avec la menace de nouvelles sanctions très fortes suivies d’une grande panique interne susceptible d’installer le chaos et de faire le lit d’un soulèvement général.

Tous les mollahs ont compris la situation et tous ont adopté leur position défensive habituelle qui est de se taire, de se terrer et diffuser des nouvelles banales pour prétendre que tout va bien.

Mais tout n’était pas bien, tout allait même vers le pire car Ban Ki-moon arrivait le lendemain avec un discours certainement pénalisant et le peuple pouvait aussi profiter de sa présence pour agir. Le régime devait prévenir une nouvelle crise, mais il devait le faire dans le calme pour ne pas amplifier la panique existante.

Tout d’abord, le régime a reparlé de ses 850 équipes sécuritaires et ses troupes en état d’alerte en illustrant son propos non par des images nerveuses de ces troupes, mais par un reportage assez mou du QG de coordination de ses milliers de super-flics imaginaires !

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Sa seconde action a été de focaliser ses médias sur la liste très brouillonne des invités et des absents, une banalité d’actualité.

Puis, il a reparlé de l’ouverture de ses sites nucléaires à tous les invités en particulier à Ban Ki-moon et son équipe. Il a aussi rapatrié à Téhéran, Ali-Asghar Soltanieh, son représentant permanent à l’AIEA, pour se charger de cette visite ou pour discuter avec les émissaires de Washington pour pouvoir trouver un moyen de calmer le jeu. Dès son arrivée, Soltanieh a tenté d’ouvrir le dialogue par une conférence de presse qui vite tourné à son désavantage. Incroyable semaine de saut d’obstacle pour les mollahs !

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Mais cette ligne défensive a été démolie par le refus catégorique de Ban Ki-moon de visiter Partchin au prétexte invraisemblable qu’il n’était « pas qualifié » pour la visite ! l’autre

Le régime a conclu qu’il arrivait dans le rôle de punisseur. Cela pouvait encourager les opposants intérieurs. Le régime a annulé l’ensemble des vols vers Téhéran pour empêcher le débarquement des opposants d’intérieurs vers la capitale.

Par ailleurs, des partisans anonymes de son opposition officielles, le Mouvement Vert, sont intervenus via le blogosphère 100% contrôlé d’Iran pour encourager le peuple à scander ses slogans dont « Allah Akbar » ou encore « Mort au Dictateur » (qui fait référence à Khaménei sans remettre en cause le régime) pour islamiser la contestation et empêcher le slogan utile de Mort à la république islamique, le cri du peuple en juin 2009 et récemment à Neyshabur.

Cette intervention des Verts a provoqué un repli car personne ne peut se permettre de laisser ses sangsue récupérer l’action du peuple. Les efforts du régime ont en fait empêcher tout action et au final, il n’y a eu aucune action hostile contre les mollahs. Ces derniers l’ont compris assez vite et ont profité de ce calme pour annoncer l’« arrestation de fauteurs de troubles dans les région du tremblement de terre » afin de recycler quelques uns de leurs derniers fidèles en opposants, rallongeant encore le nombre des faux opposants pour mieux infiltrer le soulèvement qu’ils redoutent.

Mercredi 29 août 2012 (8 Shahrivar 1391), le régime attendait l’arrivée de l’ouragan Ban Ki-moon, aussi l’arrivée des chefs d’Etat, dont beaucoup de pro-américains (les Emirats, l’Irak, la Corée du sud et enfin, l’Algérie, son intermédiaire historique avec Washington pour échanger les otages contre un pacte de non agression et le refus de toute aide à l’opposition royaliste très populaire en Iran.

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Le régime devait trouver un moyen d’amadouer ce ou de le mettre en état de ne pas pouvoir l’attaquer.

Salehi, le ministre des affaires étrangères lié à Rafsandjani, a annoncé l’ouverture d’un « centre des droits de l’homme et de diversité culturelle des pays membres du MNA », un projet « très onusien », pour l’avoir à ses côtés dès son arrivée afin de tenter le raisonner et mettre fin à une crise provoquée par son camp. Il était en faite en pleine tentative de sauvetage du Paquebot Rafsandjani.

Mais Ban Ki-moon a complètement zappé le protocole, Salehi ou encore Khamenei qu’il devait visiter en priorité, pour aller directement à la rencontre de Larijani.

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Larijani était alors tout sourire car il voyait cette visite comme la preuve que Washington le considérait comme le patron de facto du régime.

Or, Washington avait d’abord discuté avec Rafsandjani avant de revenir vers Larijani. Larijani pouvait néanmoins être content car Rafsandjani n’avait obtenu aucun succès et pouvait être critiquer et écarter. Mais, le plaisir de Larijani a été de courte durée : après une discussion de deux heures, Les deux parties n’ont pas pu trouver d’accord et l’émissaire de Washington est passé du rôle de agent d’apaisement au punisseur en adoptant un ton critique et hostile à l’égard du régime notamment sur la détention des opposants (en fait, il a cité les opposants officiels), mais il n’a pas demandé à les visiter pour laisser encore au régime.

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Pour faciliter à Larijani de revoir sa position et leur donner la réponse que l’équipe Rafsandjani n’avait pas pu donner, l’Algérie a également envoyé le chef de son Parlement (l’homologue de Larijani) comme chef d’Etat pour le Sommet du Mouvement débutant le lendemain. Grâce à cette disposition, Larijani pouvait à tout moment s’isoler avec lui pour négocier un "grand arrangement".

Avec cette disposition, d’un émissaire spécifique à Larijani, Rafsandjani était de facto exclu des marchandages. Ses boys devaient reprendre les rencontres avec les ministres des affaires étrangères de pays pro-américains et trouver rapidement une base d’accord afin de ne pas laisser Larijani être seul maître à bord.

Mais Salehi était coincé avec son inauguration ratée et devait par lui suite présider, la réunion préparatoire des ministres des affaires étrangères du MNA. Son compère Jalili a été chargé de reprendre les rencontres avec les ministres des affaires étrangères de pays pro-américains afin de ne pas laisser Larijani être seul maître à bord !

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Jalili (négociateur de Rafsandjani) & le ministre des affaires étrangères des Emirats !


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Jalili (négociateur de Rafsandjani) & le ministre des affaires étrangères de l’Inde !


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Jalili (négociateur de Rafsandjani) & le ministre des affaires étrangères d’Algérie !


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Jalili (négociateur de Rafsandjani) & le ministre des affaires étrangères de la Libye !


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De son côté, Salehi a dû inaugurer rapidement son centre avec ses amis du régime avant de filer à sa réunion avec l’intention de déborder du cadre et s’entretenir avec les participants...

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Mais, Salehi n’a guère pu déborder du cadre : il a fait un discours, il a serré quelques mains, mais aucun des participants n’a daigné l’accompagner à la conférence de presse à la fin de la rencontre. Le régime a été confronté à la puissance de Washington et à son manque de vrais amis ou alliés parmi les 33 pays [1] qui avaient accepté de venir à son show !

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Le régime n’était alors plus dans les préparations du Sommet du Mouvement des non Alignés, mais dans un ballet chaotique révélant ses problèmes internes, si pratiquement personne n’a rein vu en raison de la banalité de telles rencontres pendant un Sommet international, ceux du régime, ceux des premiers cercles du pouvoir étaient sans doute effondrés par ce spectacle.

Pour mieux cacher ce désordre,Rafsandjani- un de 2 responsables de ce chaos, a encouragé son ami et allié, le guide Khamenei, à recevoir les poids lourds présents à Téhéran. C’est ainsi que l’on a une des plus étonnante image de cette semaine hors norme : Ban Ki-moon et son incroyable conseiller également conseiller d’Obama, Jeffrey Feltman, assis face à Khamenei !

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Feltman assis entre Rahimi (1er Vice Président du régime) et Ban Ki-moon (vice Président virtuel d’Obama).


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Jeudi 30 août 2012 (9 Shahrivar 1391), jour d’inauguration du Sommet, les plus importants participants au Sommet (tous d’ailleurs pro-américains) sont arrivés à la dernière minute et parmi eux, l’islamiste égyptien Morsi, très hostiles à Assad et aux mollahs par obédience à Washington qui a tout mis en oeuvre pour la victoire de son camp. Morsi avait juste avant son départ critiqué durement le soutien à Assad. A son arrivée, il a refusé de boire le thé, mais aussi l’eau en bouteille offerte par le régime, se montrant très fermée à toute courtoisie et laissant présager un discours très brutal pour son intervention.

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La tension interne au régime est montée : Washington allait certainement lancer une grande offensive de menaces et d’avertissement via Morsi ou Ban Ki-moon.

Les frères Larijani et Rafsandjani qui partagent le pouvoir devaient s’unir face à la Tsunami. On les a vus débarquer derrière leurs collaborateurs d’apparat (le Guide et le président) pour donner limage d’un régime uni. Leur visage étaient bien tristes et loin de la joie affichée en début de la semaine.

Les frères Larijani et Rafsandjani ont alors regagné la salle pour rejoindre Ban Ki-moon et Morsi pour laisser le Guide délivrer le discours ou la réponse du régime aux accusations à venir. Le régime a ainsi tenté de neutraliser les attaques de Ban Ki-moon et de Morsi en insistant sur le « pacifisme du programme nucléaire iranien » et sa demande de dénucléarisation de la régime (une demande initialement formulée par le Shah en 1974 et reprise tardivement par les mollahs pour montrer leur bonne foi, mais sans toutefois se soumettre aux visites de l’AIEA). Khamenei a aussi mis en avant « les droits des Palestiniens » pour obliger Morsi à sortir de son discours axé sur la Syrie.

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Mais Morsi est resté impassible, fermé et fort antipathique. Les efforts de politesse d’Ahmadinejad n’ont été d’aucun secours. Morsi a lancé les débats comme président de la première séance pour dérouler son discours habituel invitant les mollahs à le suivre pour abattre le régime d’Assad, un autre membre du MNA alors que la constitution de ce Mouvement stipule clairement le respect des souverainetés et le refus de toute ingérence mutuelle dans les affaires internes des pays membres. Morsi a également demandé le retrait du droit de veto des Russes et des Chinois au Conseil de Sécurité, une demande libérant Washington pour toute forme de contrainte, une demande contraire aux principes des Non Alignés ! La salle composée essentiellement d’alliés de Washington est restée silencieuse !

Ban Ki-moon a parlé après Morsi en demandant au régime de se soumettre aux résolutions du Conseil de Sécurité et de cesser ses propos négationnistes. Aucun des amis ou alliés du régime présents sur place n’est intervenu pour le défendre ou critiquer cette autre intervention étrangère aux préoccupations du Mouvement. Personne n’a demandé que l’on s’intéresse à la proposition du Moyen-Orient dénucléarisé ou au règlement du conflit Israélo-Palestinien. Le régime a eu la preuve qu’il était tout seul au monde.

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Le régime était humilié et à terre : ses deux patrons, Larijani et Rafsandjani (qui avait aggravé la situation) ont quitté la salle ensemble. Normalement, on devait revoir des visages encore plus tristes. Mais les deux hommes devaient aussi sauver la face devant les caméras.

Une photographie les montre à leur sortie de la salle : Rafsandjani qui a réellement amplifié les problèmes du régime et pourrait être puni pour cette erreur n’a pu que se forcer à faire un rictus figé de cancre pris sur le fait de tricher et souriant pour cacher son désarroi. En revanche, Larijani rit franchement et se moque du désarroi de son ennemi qui en cherchant à se hisser vers le haut s’est mis au bord d’un précipice car Larijani avait alors rendez-vous avec le Président du Parlement Algérien pour de nouvelles négociations après la double attaque américaine. La joie de Larijani est puérile : il est content d’être considéré comme « la personne à qui parler ou le patron du régime » alors que le propos est de négocier le départ du régime !

Cette photo montre que dans ce régime, l’intérêt personnel des dirigeants primera toujours sur leur intérêt en commun ou l’intérêt général du régime.

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Nous aurions pu conclure ce dernier rapport hebdomadaire sur notre patrie en danger par cette image, mais à ce moment, cette pénible semaine de craintes, d’espoir, de tensions, de frustrations et de déceptions pour les mollahs n’était pas encore terminée. Ils avaient d’autres épreuves à vivre !

Dernières heures de problèmes... Alors que Larijani allait vers son bureau pour jouer au petit patron du régime agonisant, la première séance du sommet du MNA finissait et avec elle, la présidence égyptienne. Les participants ont posé pour une photo de groupe pour marquer la passation de la présidence aux mollahs pour une durée de 3 ans.

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Mais les mollahs n’ont guère eu le plaisir de présider et dicter leur ordre du jour aux participants car la quasi totalité des ténors pro-américains ont immédiatement quitté l’Iran privant de toute légitimité la première résolution de régime sur les sujets de son choix ! Le régime a même commencé sa présidence sur une vraie fausse note en faisant adopter une résolution avec 15% de membres participants.

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Malgré la nouvelle punition infligée au régime, Larijani a reçu son homologue algérien, mais sans reculer face à Washington. En fait, il l’a juste reçu pour montrer que Washington le considérer comme le patron du régime ! On le voit bien satisfait de lui alors son interlocuteur semble contrarié d’avoir perdu son temps.

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Washington, qui n’avait pas eu gain de cause, devait accentuer ses pressions : Amano, le directeur pro-américian de l’AIEA, a publié un rapport pour accuser les mollahs « d’avoir retarder les visites sur Partchin pour avoir le temps de nettoyer ce site de toute preuve d’activité nucléaire militaire. » Washington n’a alors pas annoncé de nouvelles sanctions : il a seulement annoncé que le choix du dialogue ne peut être un choix permanent. Il laissait une opportunité aux mollahs de faire un geste positif en son sens.

Mais les mollahs n’ont rien dit ! Ils ont tout simplement ignoré le rapport et la réaction de Washington !

Les mollahs ont agi ainsi car ils avaient cumulé les erreurs en s’agitant, ils avaient été salement punis mais, ils avaient également raté leur projet d’intstrumentalisation du Sommet du MNA, ils avaient perdu la face devant leurs derniers compagnons... Etant donné, qu’il ne leur restait qu’une seule journée de ce Sommet, ils ne pouvaient pas la gâcher à supplier Washington. Ils devaient au moins finir cette semaine pénible et ratée par une attitude digne pour ne pas donner l’image d’un régime agonisant affecté par de simples avertissements, mais donner l’image d’un Etat fort et insensible aux menaces pour empêcher l’éclosion d’une nouvelle grande crise de confiance parmi leurs derniers compagnons.

Mais Washington avait besoin d’une réponse car il doit toujours tenir sa parole et avancer sans ses menaces pour rester crédible. Il devait titiller le régime indirectement.

Vendredi 31 août 2012 (10 Shahrivar 1391), la France, qui -depuis longtemps- a abdiqué de son rôle de grande puissance internationale et ne fait que suivre Washington, Londres ou Moscou, a réagi cette fois selon les attentes tacites de Washington en annonçant qu’en l’absence d’un geste positif de Téhéran, on devait songer à un « renforcement des sanctions ». Washington n’a pas renchérit. Il est encore resté silencieux, attendant la réaction des mollahs.

Le menace de la France qui reste l’une des grands partenaires économiques du régime a eu son effet. Salehi, le ministre des affaires étrangères du régime, a réagi au rapport d’Amano en affirmant que le rapport était « scientifiquement dénué de sens car tout expert en matière nucléaire sait que l’on ne peut pas nettoyer un site de toutes traces radioactives », sous entendant que la base militaire de Partchin a toujours été propre et que toute l’accusation américaine d’activité nucléaire était entièrement fausse.

Les Britanniques, alliés historiques des mollahs, ont également volé à leurs secours via l’annonce de Catherine Ashton qu’il y avait des dialogues programmés avec Jalili pour parvenir à un accord. En évoquant le dialogue sans fin, les Britanniques aidaient le régime à clore l’épisode ratée du Sommet épuisant du MNA ne le replaçant dans sa routine habituelle.

Les mollahs ont sagement suivi cette feuille de route proposée par leurs amis britanniques. Ils n’ont fait aucune grande déclaration pour la fin du Sommet de MNA malgré l’adoption d’une résolution finale comprenant tout ce qu’ils aimeraient obtenir pour demeurer au pouvoir.

Médiatiquement parlant, les mollahs ont tourné la page du Sommet, qui devait les sauver mais n’a révélé que leurs faiblesses et leur isolement, en toute discrétion : sans photo de groupe, sans fanfare, juste par un simple bye-bye d’Ahmadinejad et de son ministre des affaires étrangères Salehi devant une salle vide, en espérant que leurs derniers compagnons oublient aussi cet échec lourd de sens...

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Les visages tristes et amers d’Ahmadinejad et de Salehi montrent plutôt du désespoir. Ces deux-là savent que le régime qu’il représentent n’a plus aucun argument pour convaincre ses compagnons de demeurer à ses côtés. Ils pleurent en fait sur leur propre sort car ils ne peuvent pas comme d’autres rompre pour sauver leur tête.

[1Listes des pays et des gens présents : Qatar (Emir), Jordanie (Prince Héritier), Afghanistan (Président), Inde (1er-M), Irak (1er-M), Algérie (MEA & P-Parlement), Pakistan (Président), Liban (Président),

Guinée Bissau (Président), Zimbabwe (Président), Sri-Lanka (Président), Syrie (1er-M), Bangladesh (1er-M), Nepal (1er-M) Cambodge (1er-M), Benin (Président), Soudan (Président), Tadjikistan (Président), Bhutan (1er-M), Palestine (1er-M), Swaziland (1er-M),

Brunei (MAE), Oman (MAE), Turkmenistan (MAE), Tanzanie (Vice-Président), Cuba (1er Vice-Président), Venezuela (Vice-Président), Indonésie (Vice-Président), Lesotho (V-PM), Emirats (ministre), Corée du Nord (Président-Parlement), Oman (Président-Parlement), Arabie (Envoyé spécial).