Révélation | Selon nos informations, au cours de son discours longuement applaudi, Ebadi a demandé au peuple français d’encourager le Président Sarkozy à renoncer à une guerre contre les mollahs en prenant en considération les intérêts français en Iran, ça doit sans doute être de l’économie responsable.

Or, responsable ou pas, la tête de gondole des intérêts français en Iran est constituée par les investissements de Total dans le pétrole et le gaz iranien. Au lieu de parler de nos 9 millions de jeunes chômeurs de 20 à 25 qui sont des SDF en devenir ou des millions fonctionnaires réduits à la mendicité, Ebadi a profité du micro qui lui était tendu pour recommander aux français de ne pas cesser leurs investissements pétroliers ou industriels en Iran, c’est-à-dire de ne pas arrêter l’entrée de colossales quantités de devises étrangères en Iran.

Cette affirmation apparemment maladroite a disparu des interviews accordées à Marianne et au Figaro. Ces propos ont été dits devant des décideurs économiques, mais elle les a été retirés des communications destinées au grand public.

Dans ses interviews, Ebadi a adopté un langage moins direct et plus politiquement correct pour affirmer : « Les sanctions économiques vont frapper le peuple iranien. Quant au gouvernement iranien, il va pouvoir faire face à ces sanctions grâce à la vente du pétrole ». La question en suspens reste la même : pourquoi elle ne demande donc pas que l’on adopte des sanctions économiques sur le pétrole pour couper le robinet à devises des mollahs ?

Anti F.A.Q | Cette question n’a pas été posée par les journalistes de Marianne ou du Figaro. Ces journaux comme le Forum de l’économie responsable se sont contentés de lui tendre un micro pour qu’elle diffuse à une large audience un message en faveur de la poursuite des investissements français en Iran (un message qui convient bien aux mollahs et aux investisseurs français présents en Iran). En fait, Ebadi apporte une caution de politiquement correct à un projet de complaisance économique et politique avec les mollahs.

En juin 2007, elle avait même recommandé que l’on ne parle pas trop des violations des droits de l’homme car ce genre de comportements irresponsables allait provoquer une intensification de la répression. Shirin Ebadi est un produit miracle, elle demande les mêmes choses que les mollahs mais pour de bonnes raisons et en tant que dissidente ! C’est la définition même de la fausse opposition made in mollahs.

Substitution | En bonne fausse opposante, elle n’oublie jamais de faire de la promotion pour ces collègues, les faux opposants féministes ou estudiantins, les journalistes réformateurs issus des rangs de la milice, tous ceux qui ne sont jamais contre la charia ou contre le système même du régime des mollahs.

Le discours des faux opposants et le concept même de leur activité est fondé sur la substitution. 1ère étape : on remplace les opposants par des contrefaçons, on fait mine d’en arrêter certains et les autres les défendent.

2nde étape : on substitue ces mises en scène à des vrais cas de violations des droits de l’homme comme les pendaisons d’homosexuels, des lapidations, des flagellations et humiliations publiques ou encore la dépénalisation du viol ou de la pédophilie. Jamais vous n’entendrez Ebadi condamner ces piliers du système légal du régime des mollahs.

Dérapages | Ce discours de Substitution n’est pas sans défaut puisqu’elle est juste un outil de communication ciblée. Ainsi quand Ebadi parle aux gens de gauche via Marianne, elle ne dit pas les mêmes choses que quand elle parle aux gens de droite via le Figaro.

Par exemple, concernant une attaque militaire, dans Marianne, Ebadi affirme qu’une attaque militaire renforcerait le régime et affaiblirait le peuple iranien (thème de gauche), et dans le Figaro, elle dit le contraire et prétend que l’attaque provoquera une communion nationaliste entre cet Etat oppresseur et le peuple iranien qui est fier et très combatif (thèmes de droite). Idem pour les sanctions, dans Marianne, elle affirme qu’elles diviseront le peuple et le pouvoir (thème de gauche), et dans le Figaro elle affirme : le peuple n’acceptera jamais que l’on sanctionne le pays -c’est-à-dire le régime- (thème de droite).

Dans ce discours qui prend les français pour des idiots, nous avons remarqué une nouveauté : Shirin Ebadi a abandonné son discours sur l’islam dynamique et démocratique pour un concept moins encombrant : le sécularisme, qui est une laïcité plutôt tiède !

Mais selon elle, on ne peut y parvenir que par un référendum ! « Tout dépendra de la volonté du peuple iranien, de la capacité de verrouillage du régime, et aussi, bien sûr, de la situation internationale ». En vérité, il s’agit encore d’un discours de substitution : on part d’une envie de changement pour arriver via un discours politiquement correct à la promotion des soi-disant réformes intérieures.

Ebadi est la meilleure avocate de la réformabilité d’un régime totalitaire, terroriste et tricheur. Elle est la reine des faux opposants !

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