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Iran : La semaine en images n°326
Match nulle et risque de penaltys fatales

23.05.2014


Nouveau Résumé Historique (écrit le 19.05.14)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economiqu contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs -. mais du fait que ce permet un contact avec les chefs dEtat étrangers, il l’a confié à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes pour tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghaï afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une double politique combinant un bras de fer avec Washington et un soutien édtendu à l’opposition interne pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs vers Washington en cas de deal ou bien pour amortir la chute du régime en cas d’un soulèvement populaire.

Les Chefs Pasdaran et les nantis issus du régime, tous très mal vus par le peuple, n’ont pas aimé ce retour aux solutions ratées du passé qui ne pouvaient les sauver ! Ils ont boycotté les élections ! L’annonce de la « victoire de Rohani » a provoqué leur panique. D’un autre côté, les Pasdaran rebelles ont aussi commencé des actions de sabotages (sans victime) contre le régime.

La contestation interne ainsi renforcée a mis Rohani en demeure de trouver un deal plus englobant (don forcément avec moins d’immunité pour les grands). Rohani a alors pris en main les négociations excluant de nombreux ayants droits des négociations. Ce qui a exacerbé les hostilités à son égard. De fait à chaque fois que sous la pression de la rue ou des sanctions, il fait un pas vers Washington, ses adversaires se déchaînent contre cette initiative. Les chefs Pasdaran annoncent des tirs de missiles, les ultra-insolvables critiquent son manque d’intégrisme et les Nantis révèlent parfois des chiffres tabous pour entraîner sa chute. Ils sont ainsi devenus la plus grande menace pour la survie du régime...

En octobre dernier, suite au Boycott interne d’un événement fondateur du régime (la prise ne otages des diplomates américains), Washington avait eu peur que le système islamique cher à ses projets ne s’effondre par la faute de cette guerre entrer ses dirigeants. Il a proposé le GEL des SANCTIONS pour les calmer et engager le régime dans un plan d’apaisement réciproque. Les autres grandes puissances en particulier la Grande-Bretagne et la Russie, avaient rejeté ce plan d’apaisement de Washington appelé Accord de Genève, et avaient durci ses clauses pour coincer le régime dans la confrontation et ainsi entraîner sa chute. La Chine avait suivi la tendance.

Nous avions alors parlé d’un retour du Multi-Latéralisme disparu depuis la chute de l’ex-URSS. Rohani avait alors tenté en vain de désintégrer ce nouveau front hostile des grandes puissances jadis amis en leur proposant des contrats pétroliers plus avantageux, mais n’avait pas réussi car elles sont toute en lutte pour un plus vaste enjeu : la domination des ressources énergétiques de la planète. L’échec prévisible de cette politique (mise au point jadis par les Britanniques pour Rafsandjani) a déprimé les nantis du régime. Ils ont pris leur distance avec le régime qui semblait condamné en boycottant à 100% le 35e anniversaire de la révolution islamique !

Pour encourager les mollahs à déposer les armes, Washington avait alors tenté d’agiter région pétrolière et frontalière de Khouzestan. En raison de l’hostilité du peuple à la balkanisation du pays, l’initiative d’agitation américaine n’a pu mobiliser en tout que 150 jeunes dans quelques villes, malgré cela, le régime a été vite dépassé par manque de troupes. Il est entré dans un nouveau cycle de panique boursière et de crise politique ! Washington a alors arrêté son agitation et a multiplié les offres indirectes de capitulation et parfois de Coopération via ses divers alliés internationaux...

La Russie, en conflit avec Washington, a proposé une alliance durable aux mollahs, mais l’offre n’a eu aucun succès car les dirigeants du régime perdraient alors définitivement les dollars déposés dans les banques occidentales. Son refus a rappelé que le régime n’avait pas d’alternative diplomatique. La Russie s’est aussi fâchée définitivement et s’est posée en adversaires de tout dialogue en aparté entre Téhéran et Washington.

Washington a alors proposé la reprise du dialogue officiel via les 5+1 pour bloquer l’hostilité russe. L’Europe menée la Britannique Ashton a stoppé net les manigances américaines en ouvrant un nouveau dossier de contentieux avec le régime sur ses violations permanentes des droits de l’homme et son implication dans le terrorisme. La Chine et la Russie n’ont pas condamné la résolution ! Le régime s’est retrouvé avec un front hostile Anglo-Sino-Russe doté de ses propres critères pour le sanctionner. La panique a gagné en amplitude avec un nouveau cycle de crise politique et financière !

Washington, parrain de la révolution islamique, a alors accordé un sursis au régime avec un bon rapport de l’AIEA faisant état d’une bonne coopération et a montré son ouverture pour un transfert des pouvoirs vers ses pions par le dégel de 450 millions de dollars dans le cadre de l’Accord de Genève. Mais il n’avait pu parvenir à calmer la panique car le régime a été contesté par l’absence de ses officiers à ses côtés pour la journée de l’armée, mais aussi l’anniversaire de la création des Pasdaran ou encore pour l’anniversaire de Khomeiny et celui de la fille martyr de Mahomet, Fatemeh, grande figure du chiisme.

Le régime a été confronté à une forte ruée vers l’or et le dollar l’exposant à la banqueroute. Il n’a pas alors osé intensifier le plan impopulaire de libération des prix pour brider la consommation et préserver les réserves vitaux du pays. Rohani a plutôt misé sur la promotion des faux opposants internes par une invisible et invérifiable histoire d’agression des faux-opposants en prison. Mais les habituels faux opposants n’avaient alors pas montré d’enthousiasme à défendre le régime qui sans ses officiers n’a aucune chance de survivre. On avait la preuve d’impopularité absolue du régime.

Dans la foulée, les ouvriers iraniens ont massivement manifesté contre le régime grâce à une grande solidarité interne et grâce à la passivité complice des forces de l’ordre. Le régime était prenable. Les nantis liés au régime se sont affolés.

Les politiciens exclus du pouvoir ont aussi tout mis en œuvre pour déstabiliser Rohani et prendre sa place pour avoir accès aux marchandes avec Washington afin de s’assurer une fuite sécurisée, mais faute de troupes et d’une possibilité de coalition avec d’autres clans, leurs efforts a surtout mis en évidence leur impuissance et l’absence d’une alternative interne et a de facto amplifié la terreur des subalternes encore fidèles et des nantis paniqués.


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La semaine dernière, en réponse à cette situation explosive, Rohani devait se montrer ferme et fort pour rassurer les paniqués et intimider ses rivaux, mais il a choisi une super fuite en avant du côté du peuple en se montrant partisan des symboles patriotiques d’avant la révolution ! La panique s’est davantage amplifiée. Il a fait volt-face en donnant un coup d’accélérateur dans le chantage diplomatique. Avant de revenir à la fausse opposition, puis repartir en bras de fer diplomatique ! Rohani a ainsi confirmé qu’il n’était pas un bon capitaine du régime ... Il a encouragé les initiatives "alternatives" et provoqué une nouvelle crise de confiance interne qui a accentué les mouvements centrifuges et les ruptures !


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Cette semaine, le régime ainsi en total déconfiture a sombré dans plus de crise car il n’a bénéficié d’aucune mobilisation pour de nombreuses fêtes religieuses prévues à son programme et aussi car Rohani n’a su trouver la bonne approche pour des négociations nucléaires prévues au même moment à Genève ! La panique n’a cessé de grossir avec en prime un méga crash et des initiatives politiques de plus en plus farfelues et désespérées.

Voici le récit en images d’une semaine de boycotts, de paniques et de crash boursiers au sein du régime agonisant des mollahs.

L’ébauche de cette analyse n’a pu être proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (19.05.2014) via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran-e-Ariaee en raison des difficultés financières rencontrées par cette chaîne. Nous espérons que les spectateurs se mobilisent pour aider ce média afin que nous puissions informer nos compatriotes en ces moments critiques.



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La semaine dernière, 2-9 Mai 2014 (13-20 Ordi-Behesht 1393), les gens du régime étaient en panique car les ouvriers avaient pu manifester contre le régime malgré les restrictions grâce à la solidarité des policiers et Rohani lui-même donnait des dignes de rupture avec le système contesté. Tout indiquait que la direction était faible et le régime condamné. Les gens ont commencé à vendre leurs actions pour fuir le pays. Les responsables subalternes se sont mis à balancer les détails de la faillite du régime pour se donner une image pro-peuple.

Larijani a alors créé le mouvement des Inquiets (en faveur de marchandages musclés) pour contrôler les marchandages avec Washington et s’assurer les meilleures garanties pour lui-même et son clan. Les Chefs Pasdaran ont boudé le mouvement car ils veulent aussi dominer la partie. Ils ont multiplié les menaces contre Washington pour devenir ses interlocuteurs.

Rohani a tenté de s’approcher de la Chine pour demeurer une menace anti-américaine afin de rester le principal interlocuteur de Washington. La Chine a refusé de se laisser manipuler. Dépité, Rohani a tenté neutraliser les sanctions par une proposition de fourniture de gaz à l’Europe à la place de la Russie qui menace de rompre ses fournitures de gaz dans le cadre de son conflit avec l’Europe à propos d’Ukraine. Mais cette offre déjà formulé a aussi échoué remettant en cause les capacités de stratège de Rohani.

La panique interne s’est alors amplifiée ! Larijani a encore tenté de le déstabiliser Rohani par des menaces, mais sans y parvenir par manque de troupes ou d’alliés.

Le clergé a tenté de rassembler ses troupes pour ne pas couler avec son capitaine, mais il n’y est pas arrivé ! Larijani a alors annoncé une marche des inquiets après la prière de Vendredi dans le but séduire le clergé qui manquait de troupes ! Mais la marche a été un bide !

Les Pasdaran ont annoncé des grandes manœuvres pour rehausser leur image. Mais les reportages officiels ont montré qu’ils mentaient.

Rohani qui panique facilement a tenté de relancer le mouvement Vert avec l’annonce que Moussavi était malade mais très combatif. Il n’y eut aucune mobilisation interne, même ua niveau médiatique. Tout le monde était déprimé.

La semaine s’est terminée sur le constat de la division des dirigeants et leur incapacité à trouver ensemble ou même séparément des solutions inédites et enfin efficaces dans les négociations à venir pour permettre une sortie honorable du régime en déconfiture.

Ce sentiment d’incompétence des dirigeants a été confirmé par l’absence d’annonces officielles pour les 5 événements religieux de la semaine :
- samedi, le régime devait célébrer l’anniversaire du 9e Emam chiite Mohammad Taghi (fils d’Emam Reza),
- lundi, dans la soirée, le régime devait commencer à célébrer en avance l’anniversaire très important d’Ali, le 1er Emam chiite et débuter par une première veillée Dieu dans l’ensemble de ses mosquées, la période d’Etekaf dédiée communion avec Dieu par la lecture assidue du Coran.
- mardi, il devait rendre plusieurs hommages à Ali et aussi à son Guide qui porte ce prénom et continuer ses journées d’Etekaf...
- mercredi et jeudi, le régime devait pleurer la mort de Zeynab, la fille d’Ali (dont le mausolée est défendue actuellement en Syrie contre les sunnites pro-américains) et devait aussi évoquer le choix de la Mecque au lieu de Jérusalem comme direction pour les prières !

Les dirigeants religieux convaincus qu’ils seraient boycottés à toutes ses occasions même en interne et l’on verrait de facto qu’ils n’ont plus aucune base avaient préféré zapper ces événements pour s’éviter, une nouvelle panique. Ils devaient certainement être bien terrorisés et sous pression, prêts à perdre pied au moindre signe de panique et de crise.

Samedi 10 Mai 2014 (20 Ordi-Behesht 1393), il y avait l’anniversaire d’Emam Mohammad Taghi, fils du célébrissime Emam Reza, le saint chiite qui a Mashad dispose du plus grand mausolée musulman au monde, mais il n’y avait rien prévu par le régime et pire encore rien dans les mosquées dédiées à ce « saint » à Mashad, Téhéran ou les grandes villes du pays. Les serviteurs des mosquées avaient lâché le régime islamique ! Le clergé était invisible et absent ainsi que son capitaine Rohani ou encore le Guide spirituel du régime, Ali Khamenei ! Le régime était en retrait donc en position de faiblesse. Les Américains pouvaient utiliser cette attitude pour le dominer dans les nouvelles négociations prévues dès lundi d’abord avec l’AIEA puis dans le cadre diplomatique des 5+1.

Les Pasdaran ont profité de ce vide pour annoncer dans leur quotidien Mashregh (Orient) le refus de toute capitulation sur les droits nucléaires du régime dans les négociations à venir en demandant la poursuite des négociations à 7 conditions : le maintien sans contrainte de la centrale à Eau lourde d’Arak, le maintien sans contrainte des usines d’enrichissement à Natanz et Fordo, la poursuite de l’enrichissement à 20%, le droit à disposer d’un nombre illimité de centrifugeuses, le droit de mener toutes les recherches qu’ils veulent, enfin la levée de toutes les sanctions et l’acceptation du Fatwa de Khamenei contre la bombe nucléaire comme seule garantie du pacifisme de leur programme nucléaire. Bref, ils demandaient à Rohani de se braquer et refuser tous les concessions acceptées dans l’accord de Genève.

Rohani n’a pas répondu à cette demande car le même jour les Pasdaran devaient inaugurer une mosquée dans le sud du pays et les photos ont montré qu’ils n’avaient à leur côté qu’une petite poignée d’officiers.

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Larijani a mimé un soutien aux Chefs Pasdaran en annonçant une marche de ses amis les Inquiets pour dimanche à la veille des négociations en protestation à la capitulation nucléaire de Rohani.

Dans l’heure, le président du Parlement de la Slovénie, pays allié des Etats-Unis, est arrivé à Téhéran pour parler à Larijani. Washington le voyait comme un dirigeant de poids. Larijani s’est montré déférent avec l’émissaire de Washington pour faire monter les enchères. 

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Rohani a vu le dialogue de Washington avec Larijani comme une menace pour son rôle patron des négociations. Pour rester en cours, il a annoncé l’inauguration pour dimanche de 3 équipements nucléaires de pointe donc une unité de production d’isotopes 18 d’hydrogène qui est une forme d’eau lourde.

Prévoyant de nouvelles sanctions de la part de ses interlocuteurs, Rohani a aussi fait état via divers ministres de la nécessité d’augmenter de 300% le prix de l’essence pour diminuer la consommation interne de ce produit dont la pénurie pourrait être fatale au régime. Ses services pour la défense de l’écologie ont aussi justifié la hausse en affirmant que l’essence iranienne était 50 fois plus polluante que l’essence occidentale et était de fait la principale cause de mortalité par cancer des poumons alors que l’essence vendue en Iran est d’origine étrangère et produite aux normes internationales.

Enfin, Rohani (fidèle à lui-même- dans la couardise) a aussi tenté de se montrer proche de l’opposition interne en évoquant l’interdiction d’une manifestation estudiantine en sa faveur et en dénonçant, via le site des faux opposants, une aggravation de la santé de Moussavi en raison du refus d’accès aux soins par ses propres adversaires, la Police ( les Pasdaran) et le Pouvoir Judiciaire (clan Larijani).

Les Pasdaran ont contredit le caractère cancérigène de l’essence vendue en Iran en publiant les statistiques officielles montrant une majorité de mortalité chez les hommes par des cancers d’estomac, des testicules, de la Prostate et une majorité de cas chez les femmes par des cancers de sein, d’estomac ou d’utérus.

Le bilan de la matinée était la division interne sous plusieurs formes : les Pasdaran contre le chef du pouvoir exécutif et représentant du clergé, une possible coalition entre les forces de l’ordre, le pouvoir judiciaire et le pouvoir législatif contre l’exécutif (Rohani) et la fuite de ce dernier dans toutes les directions sans aucune priorité pour une politique. Les nantis du régime ont naturellement paniqué et la bourse a commencé à chuter. La plus forte baisse concernait les actions pétrolières appartenant aux gros bonnets du clergé ! Les mollahs nantis étaient en train de brader leurs actions en raison du boycott de l’anniversaire du 9e Emam et des divisions internes du régime en ce moment critique. Rohani est intervenue via les banques du régime pour spéculer doper les indices et minimiser l’ampleur du crash en cours. La bourse a fini en équilibre précaire, sans cependant parvenir à afficher un bilan positif pour les actions pétrolières ou industrielles.

Rohani devait changer de ligne. Mais il ne l’a pas fait car il en allait de sa place à la table des marchandages, de son accès à des garanties assurant son immunité après la chute aujourd’hui certaine du régime. Il a alors réuni ses adversaires au sein du Conseil de l’Espace Virtuel pour gérer la panique qui pouvait les mettre tous en grand danger. L’ambiance a été morose dans ce conseil chargé de la gestion d’accès au net ou la gestion de la désinformation virtuelle.

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A l’issue de cette rencontre, les médias officiels et virtuels ont mis l’accent sur la piètre qualité des maillots de l’équipe du foot d’Iran quand les joueurs les lavaient à 60° pour occuper l’opinion publique et la détourner du crash attendu pour le lendemain et s’éviter une panique générale. Washington a aussi consacré une émission sur sa chaîne VOA à ce sujet des maillots mal conçus pour éviter la chute de ce régime islamique utile à ses projets régionaux !

Dimanche 11 Mai 2014 (21 Ordi-Behesht 1393), avant qu’une nouvelle crash n’aggrave la situation du régime et ne pousse Rohani et ses rivaux dans à plus de radicalisme, Hans Blix, agent de modération de l’AIEA, est arrivé sans publicité à Téhéran pour rencontrer Zarif, le ministre des affaires étrangères de Rohani. Il est reparti très souriant laissant présager qu’il avait réussi sa mission. Mais le gouvernement n’a rien révélé de cette rencontre.

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Dans le même temps, Navaz-Sharif, le nouveau Premier-ministre pro-américain de Pakistan est aussi arrivé à Téhéran pour rencontre Rohani. Le Pakistanais était arrivé seul (sans les ministres chargés des investissements), ce qui voulait dire qu’il ne venait pas pour signer un accord pour amadouer les mollahs, mais pour négocier et sonder la disponibilité de Rohani qui était ne difficulté pour un deal. Ce voyage vu dans la section des reportages en images n’a également pas été annoncé côté info !

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A l’issue de ces deux rencontres dont on ignore tout, Rohani a inauguré les 3 progrès annoncés mais sans évoquer le démarrage de l’unité de production d’isotope 18 autrement dit il avait renoncé à mettre en avant la production de l’eau lourde avant sa rencontre avec l’AIEA.

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Tout le monde a compris que Blix était intervenu pour demander le retrait de l’annonce car elle allait remettre en cause le dernier rapport de l’AIEA favorable au régime et entraîner la fin des négociations. Etant donné que Washington redoute la rupture des négociations et le régime a toujours surfé sur cette peur pour obtenir les garanties qu’il souhaite, Rohani avait manqué de courage pour aller au bout de son initiative ! Tout le monde (surtout au sein du régime) a conclu qu’il avait passé un deal avec la partie américaine d’autant plus qu’il avait gardé secret la présence en Iran de Navaz-Sharif. Les nantis du régime ont cru que Rohani avait vendu le régime pour obtenir des garanties pour lui-même et le clergé. La panique a décuplé : tout le monde s’est mis à vendre ses actions : pratiquement tous les indices, notamment les plus importants, sont passés dans le rouge !

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L’adjoint au ministre du pétrole a annoncé un contrat imminent avec la Chine, mais n’a pas réussi à calmer la panique. Le ministre du commerce et des industries a annoncé des primes à l’investissement pour amadouer les nantis du régime, mais l’opération a été un échec.

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Larijani devait organiser une marche des Inquiet, mais vu l’état difficile du régime, il n’a trouvé de volontaires pour la marche ! Ne sachant que faire pour contrer Rohani, il l’a accusé d’avoir importé de l’essence sans l’autorisation du Parlement !

Rafsandjani, qui veut lui-même passé un deal avec Washington, s’est placé en adversaire de Washington en annonçant par l’intermédiaire de l’agence ISNA qu’il avait vivement critiqué l’action régionale des Américains. Il espérait contrarier l’accord pour être le seul en lice pour l’accord. C’était un modus operandi basique du régime qui ne convenait pas à l’urgence de la situation.

Les chefs Pasdaran ont été certainement les meilleurs pour casser le deal car ils ont invité le Guide, qui a le titre du commandant en chef des armées sur leur base aéro-spatiale, l’ont assis sous une banderole sérigraphiée : « Amérique ne rien f... ! » devant une maquette du drone américain tombé en Iran pour annoncer qu’ils avaient copié ce drone et renforcé la puissance balistique du régime (qui contrarie Washington) en mettant au point des drones bombardiers très performants !

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On peut parler de pures fantasmes car le régime n’a pas de satellite militaire et de fait ses drones ont une portée très limitée. De fait, Washington ne s’est guère inquiété et n’a guère reculé et en conséquence, la panique a persisté. De plus le Guide a paru contrarié. On a compris que les chefs Pasdaran l’avaient piégé afin d’utiliser son poids médiatique pour simuler une puissance interne qu’ils n’ont plus ! C’est pourquoi la panique ne s’est pas calmée. Elle s’est même intensifiée car on avait la preuve que les chefs Pasdaran n’ont aucun poids propre en tant que force militaire et ne peuvent être un dernier rempart en cas d’un soulèvement.

Le clergé a alors tenté de redresser l’image du régime en annonçant l’inauguration d’une grande mosquée universitaire dédiée à Ali, le 1er Emam Chiite, à l’occasion de son anniversaire prévue dans 2 jours. Seulement une quinzaine de mollahs se sont réunis pour l’événement !

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Le régime ne parvenait pas à mobiliser en son sein. La panique devait continuer surtout avec les négociations qui commençaient sous le signe de la capitulation de Rohani ! Ce dernier est resté silencieux. Larijani a diffusé des photos d’archive de la présence d’une délégation pakistanaise ne Iran pour pouvoir accuser Rohani de vendre le régime et entraîner sa chute.

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Lundi 12 Mai 2014 (22 Ordi-Behesht 1393), les négociations ont commencé à Vienne entre le régime et à l’AIEA. Cette agence onusienne proche de Washington n’a guerre fait de conférence de presse pour annoncer les progrès dans son dialogue avec le régime.

La panique s’est encore amplifiée ! Le régime est intervenu sur le second marché réservé aux titres de troisième ordre (présents à la bourse pour justement doper les indices en cas de crash), mais n’a pu empêcher leur chute et finalement il s’est retrouvé dans une situation bizarre car l’indice du second marché était positif et tous les autres étaient en chute libre et négatifs !

Le gouvernement ne parvenait pas à dissimuler la panique de ses composants. Les langues de sont encore déliées. Un responsable paniqué désirant de gagner les faveurs du peuple a annoncé l’arrêt de la production des bus suédois Escania qui ont fait beaucoup de morts, révélant au passage que la faute n’était pas d’origine suédoise, mais mais le résultat de l’incapacité du constructeur issu du régime à produire le bus selon les plans fournis par la maque suédoise. Un autre responsable paniqué désirant de gagner les faveurs du peuple a dénoncé la misère des ouvriers de l’usine textile Pousineh, qui n’étaient pas payés depuis 60 mois !

Enfin, Shargh le quotidien proche de Rafsandjani a révélé que les gens n’achetaient plus des billets du régime et cherchaient à acheter les billets du temps du Shah en supposant le rétablissement prochain de la dynastie aujourd’hui très populaire des Pahlavi grâce au peuple !

La Pasdaran en charge de la police ont annoncé l’interdiction d’usage de VPN pour empêcher la fuite des capitaux via internet. Ils ont aussi prêté main forte au pouvoir judiciaire des Larijani pour annoncer 9 pendaisons dans le sud du pays afin d’intimider le peuple et ceux qui cherchaient leur faveur. Le Parlement d’Ali Larijani a aussi convoqué les ministres de pétrole, du commerce et de l’éducation de Rohani pour les questionner et a évoqué leur révocation pour intimider Rohani et l’amener à lui accorder plus d’espace dans les négociations en cours à Vienne ! On avait à nouveau un régime en guerre interne au moment où ses composants doivent rester unis. La Bourse a clôturé en chute libre.

Au même moment, Washington a annoncé une rencontre entra sa négociatrice Wendy Sherman et Ashton sur le danger des missiles du régime. Dans le même temps, le Congrès a aussi parlé de ce danger pour annoncer le renforcement militaires de Washington dans le golfe Persique ! LA Times a aussi annoncé que le régime entendait mettre en œuvre 30,000 centrifugeuses en total désaccord avec ses engagement à Genève. Dans le NYTimes, via un expert, Washington a aussi évoqué la poursuite des négociations sous les pressions sur une durée de 50 ans ! Il a aussi annoncé l’arrestation d’un trafiquant israélien fournissant des pièces de F4 et de F14 au régime. Washington a enfin activer la page Face-Book Stealth Freedom évoquant superficiellement le rejet du foulard islamique sans pour autant montrer son ampleur ou son caractère hostile au système islamique !

On a compris que l’équipe des négociations de Rohani était vraisemblablement revenue à une politique radicale pour ne pas donner de prétexte à Larijani de le déstabiliser. Washington était intervenu après la fermeture de la bourse de Téhéran par des punitions implicites afin de ne pas devoir alourdir ses sanctions et mettre en danger le régime islamique utile à ses projets ! Enfin, dernière étape de cette démarche punitive implicite, Washington a dépêché le vice-Premier ministre irakien et le président du Parlement Slovène chez son rival Ali Larijani avant de les envoyer vers Rohani (resté en Iran au sein même du régime pour ses intérêts face aux attaques à son encontre).

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La Grande-Bretagne, hostile à un deal entre les mollahs et les Américains, a révélé via l’agence Reuters que le négociations entre l’AIEA et le régime était dans une totale impasse en raison d’absence de tout progrès ou de coopération des mollahs avec ce pays ! Via Reuters, elle a aussi tenté d’aggraver la panique interne en annonçant que les investisseurs européens boudaient le régime et les importations étaient bloquées en l’absence de lettres de crédit valables pour les garantir ! La Grande-Bretagne a continué son offensive en évoquant par l’intermédiaire de son pion Majid Tavakkoli que l’économie du régime était en agonie et ceux qui comme Rohani ou Larijani annonçaient son sauvetage n’étaient que des charlatans !

Enfin plus sérieux encore, Sepp Blatter, patron franc-maçon de la Fifa a attribué à l’équipe du foot d’Iran (qui devrait agiter cet été le pays), le surnom officiel et anti-islamique d’Honneur de la Perse ! Honnor of Persia ! Il convient de préciser que les Grecs désignèrent l’Iran par le nom de l’une de ses régions, Persia, dans le but d’humilier les Iraniens qui étaient leurs adversaires militaires. Le nom resta dans les livres et sur les cartes surtout britanniques jusqu’à que ce que Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne, demande l’enregistrement de ce plus vieux Etat au monde sous son vrai nom (pratiqué par ses habitants depuis 3000 ans) et restitue aux Iraniens leur identité historique. De fait aujourd’hui aucun Iranien (même les moins lettrés) ne se dit perse, alors qu’en Occident, l’opinion voit dans les mots perse ou de persan l’affirmation de l’identité iranienne et le rejet de l’islam. De fait, en attribuant le titre d’Honneur of Persia, l’objectif était d’intéresser l’opinion occidentale grâce au foot à l’identité non islamique du pays et aussi mettre les mollahs dans l’embarras pendant la coupe du monde afin que les très certaines manifestations urbaines populaires à ce moment (après une victoire ou une défaite) soient de facto attribuées à l’amour de l’Iran non islamique prennent de facto un caractère contestataire et subversif !

Les dirigeants du régime n’ont pas commenté ce titre subversif car ils venaient de saisir que Londres cherchait leur perte par tous les moyens et le pire restait à venir !

Avec ce constat, la panique devait s’amplifier et la bourse devait donc connaître une nouvelle journée de panique mardi dès sa réouverture ! Rohani devait revoir sa politique nucléaire ou la méthode pour les négociations qui devaient débuter ce jour, mais il n’a rien annoncé. Washington a évité d’attaquer le régime pour lui éviter plus de crise. Londres devait sans doute riposter par de nouvelles annonces économiques déprimante. La perspective de mardi semblait donc très sombre.

Dans la soirée, le régime devait aussi commencer les hommages à Ali et les premières veillées d’Etekaf. Il n’a pu organiser de grandes cérémonies officielles en l’honneur d’Ali avec la Guide faute de participants officiels. Il n’a pu trouver qu’une petite poignée de jeunes pour une cérémonie populaire !

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Cette faiblesse de mobilisation confirmait la rupture du personnel des mosquées ! Le Gouvernement a tenté de nier ce fait humiliant en annonçant la visite de Zarif à Mashad pour recevoir des serviteurs du mausolée de Reza le titre du serviteur honorifique de ce site saint. Mais les images n’ont pas montré les fameux serviteurs avec leurs écharpes vertes, mais une trentaine de personnes issus du régime réunis chez l’ayatollah ultra-corrompu Vaez-Tabassi ! Zarif a bien ri devant les caméras, mais il semblait déçu par la qualité du rassemblement au moment où il quittait les lieux.

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Les journées d’Etekaf ou communion avec Dieu ont également été largement boycottées car on a vu seulement 3 reportages (à Shiraz, l’université de Téhéran et le quartier Narmak de Téhéran) avec très très peu de participants qui n’avaient pas l’attitude requise et étaient sans l’ombre d’un doute des figurants engagés pour éviter des mosquées vides de croyants ou de serviteurs, preuve de défaite du régime.

à Shiraz

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à l’Université de Téhéran

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à Nârmak


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Le régime était boycotté, il était incapable de recruter des figurants et ses rares recrues se moquaient de leur mission ! Il y avait un réel rejet généralisé du régime et une bonne dose de provocations chez les figurants qui devaient l’aider à sauver la situation. Les patrons du clergé ont naturellement paniqué : ils ont officiellement reçu les enfants de Moussavi pour se rapprocher de l’opposition interne dans l’espoir de se recycler en opposants pour sauver éventuellement leur peau en cas d’une contestation plus affirmée. Un des premiers adjoints de Rohani a viré en direction du peuple par l’aveu coupable que le régime allait mal car il ne parvenait plus à exporter plus d’1 millions de barils soit -30% que le mois précédent !

Le Gouvernement a changé de sujet en annonçant la tenue de la soirée d’anniversaire de la radio iranienne avec une remise de prix aux meilleurs employés. On a vu une petite cérémonie avec principalement des employés à l’âge de retraite et souvent déprimés. Mais l’annonce ne pouvait être vraie car la date de cérémonie était il y a 20 jours et l’on a rien vu à ce moment. De fait, on a vraisemblablement vu cette cérémonie dont le régime n’avait pas diffusé les images car elles ne lui convenaient pas.

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Le choix de cette diversion était inadaptée car elle n’avait rien de religieux. Le régime propagandiste était à court d’idée pour sa propagande, exposé donc à toutes les menaces sans pouvoir se défendre ou avoir de quoi retarder sa chute.

Mardi 13 Mai 2014 (23 Ordi-Behesht 1393), le régime était sous pression car il avait deux grands problèmes religieux (la célébration de l’anniversaire d’Ali, le 1er Emam Chiite et des hommages à son Guide Ali Khamenei) et un très grand problème politique : reprendre ses négociations avec une attitude discrètement hostile à Washington pour ne pas récolter une nouvelle crise par son incapacité à s’imposer face à Washington. Les Britanniques ont mis le feu à la poudre en annonçant l’échec des négociations entre le régime et l’AIEA ! Ashton a aussi annoncé son refus d’un mauvais accord avec le régime ! La France a exigé la transparence du programme nucléaire alors que la principale force tactique du régime est son opacité ! La Bourse a démarré en crise et s’est vite retrouvé en situation de Crash !

Il n’y avait aucune effervescence pour Ali et pour le Guide au sein du régime. Pour sauver la face et calmer la panique, 2 heures avant la fermeture de la bourse, les médias ont annoncé le rassemblement de milliers d’habitants d’Ilam autour du Guide qui leur avait affirmé que sa mission et celle du régime étaient le bonheur du peuple.

On a alors certes vu beaucoup de photos montrant près de 5000 participants avec près de 50 personnes dans les premières rangées entre les deux lignes colonnes de la salle, puis près de 100 personnes dans les rangées plus en arrières (bizarrement beaucoup moins en balcon)... mais mis à part les disparités, cela ne pouvait en aucun cas être vrai car chaque rangée de cette salle de prière ne peut contenir que 20 ou au maximum 22 personnes plus des rangées de 5 de chaque côté de la partie centrale. La salle peut ainsi contenir près de 700 personnes au sol (+ une cinquantaine en balcon). Nous avons donc mis de côté ces images très colorées d’une foule massive.

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Le reportage contenait aussi des images moins chargées prises au sol qui paraissaient plus réalistes, mais là, nous avons retrouvé le trucage habituel du régime à savoir le double de personnes après les 2 ou 3 premiers rangs et dans ce cas, après le premier rang dans la partie centrale et après 3 rang dans la partie latérale droite. Nous n’avons vu aucune image réaliste pour la partie latérale gauche réservée aux femmes. Sur la base de ces observations, nous avons conclu qu’il y avait là vraisemblablement une base de 37 a 52 personnes. D’ailleurs, la crise a persisté, ce qui signifiait que l’annonce été totalement bidon ou le nombre des participants vraiment très faible.

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Le régime trouvait très peu de volontaires pour sa propagande. La panique régnait en maître à la bourse de Téhéran. Larijani a alors rejoint enfin le mouvement des Inquiets formé par lui-même. Le Parlement qu’il préside a alors convoqué le mae Zarif, actuel négociateur en chef sur le nucléaire et Jalili, ex-secrétaire du Conseil de Sécurité de la République Islamique d’Iran (CSRII), qui à ce poste était de facto chargé des négociations pour confronter leurs visions et leurs bilans. Jalili avait appliqué la « méthode d’un pas en avant un pas en arrière » conçu par le Conseil de Sécurité de la République Islamique d’Iran (CSRII) et appliquée avant lui par Larijani pour éviter les sanctions sans rien promettre au retour comme Khatami. Dans cet exercice, Larijani avait été meilleur que Jalili (qui avait toujours aussi tenté de fatiguer ses interlocuteurs avec des sermons tirés du Coran). L’objectif de Larijani était donc d’affirmer la supériorité de cette méthode et du Conseil pour ravir la direction des négociations à Rohani et avec le soutien de ses membres promouvoir sa propre candidature à la direction des négociations au nom des meilleurs résultats obtenus face aux Occidentaux.

Rohani était virtuellement battu. Il a, comme la semaine dernière, répondu que les Inquiets étaient en fait les nantis paniqués, enrichis grâce aux sanctions, désirant la confrontation pour faire durer les problèmes du pays pour s’enrichir ! C’est là un concept illogique qui relève d’invective ! Rohani n’avait visiblement rien en main pour contrer sérieusement Larijani.

Washington a craint l’élimination de Rohani qui est un maillon faible. Il devait l’aider en calmant la panique interne. Il a annoncé que la séance de négociations de ce mardi allait servir à l’écriture d’un pré-accord définitif avec le régime malgré la persistance des différents, ce qui revient à dire qu’il acceptait de reculer la date limite accordé aux négociations ! Pour plaire aux mollahs, Washington a également poussé son allié saoudien à proposer une ouverture diplomatique au régime !

Mais Rohani et ses patrons du clergé pressés de marquer des points dans le bras de fer avec Washington n’ont pas accepté ces offres d’apaisement qui ne mentionnaient aucune remise de peine au niveau des sanctions.

Washington a puni le régime par un retournement des Saoudiens dans leur rencontre avec Chuck Hagel, par l’expression de leur inquiétude à propos des missiles du régime ! Cette évolution rapide des choses a convaincu les nantis paniqués que la situation diplomatique du régime était très instable. Il n’avait pas droit à l’erreur avec la contestation existante. La bourse était alors fermée et son état n’a pas empiré, mais les conditions étaient réunies pour une nouvelle journée de panique le lendemain.

L’absence de toute mobilisation pour les journées d’Etakaf dans le pays, surtout à Qom et à Mashad, était aussi une source potentielle d’amplification de la panique. A Qom en l’absence de croyants désirant communier avec Dieu, le régime a organisé une séance de turbanisation ou titularisation de jeunes mollahs. Seulement 8 personnes sur des milliers d’étudiants inscrits selon le régime se sont présentés, ce qui a au passage révélé l’insuccès des écoles coraniques de Qom et la perte de tout intérêt des jeunes pour l’islam en Iran !

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Mercredi 14 Mai 2014 (24 Ordi-Behesht 1393), le régime manquait de partisans, de figurants, d’options diplomatiques et d’unité interne ! La bourse a connu un nouveau crash ! Larijani devait prendre la direction des marchandages avec Washington. Le Parlement qui est sous son cotrôle a annoncé que les pouvoirs de l’équipe des négociations étaient désormais limités et les hommes de Rohani devaient impérativement respecter les lignes rouges définies par le Conseil de Sécurité du régime, organe légalement chargé des négociations ! Larijani entendait respecter la voie légale pour ne pas braquer les autres clans contre lui.

Rohani devait ce matin rencontrer son équipe en conseil des ministres. L’ambiance était morose. Pour repousser l’offensive de Larijani et ses autres gros bonnets du régime, le gouvernement a simulé l’intention de révéler la corruption de ses adversaires en annonçant son intention d’attaquer les 575 responsables politiques qui ont obtenu des prêts supérieurs à 100 milliards de dollars et refusent de les rembourser !

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Le pouvoir judiciaire des Larijani n’a pas apporté son soutien au gouvernement, ce qui indiquait que les frères Larijani faisait partie des corrompus ! Le gouvernement a intensifié sa pression par l’annonce de la publication d’un rapport au sujet de cette corruption par la Banque centrale Iranienne. Larijani qui ne pouvait pas bloquer ce rapport a cessé de parler de limitation des pouvoirs des hommes de Rohani !

On ignorait alors quelle était l’attitude des hommes de Rohani à Vienne. Mais l’attribution du prix coréen Gwangiu des droits de l’homme aux « mères de Moudjahidines du peuple (pro-américains) » tués dans la guerre interne au sein du régime par les mollahs au début de la révolution a laissé supposer que l’équipe de Rohani était entrée en conflit avec l’Accord de Genève et que le processus d’apaisement souhaité par Washington pour dominer peu à peu le régime était fichu.

Rafsandjani qui veut faire partie des solutions à venir a tenté de se mettre en valeur comme modéré par organisation une manifestation soi-disant hostile des étudiant ultras contre sa venue à une université de Téhéran pour une conférence sur le nucléaire. Mais le nombre des étudiants hostiles étaient si bas qu’il a renoncé à son plan !

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Dans la soirée, le régime a misé sur la distribution de repas dans les mosquées afin de le remplir pour ses journées de communion, mais n’a même pas pu remplir 3 petites mosquées à Téhéran, à Ghazwin et à Yazd, s’exposant à une plus grande panique interne.

à Téhéran

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à Ghazwin


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A Yazd, où il fait très chaud, le régime avait rempli le bassin central de la mosquée avec des pastèques, fruit dont les Iraniens raffolent mais qu’ils ne peuvent consommer en raison de sa cherté. Mais le pastèque n’a pas suffi et le régime a dû cacher son échec derrière des écrans de voile !

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Les négociations devaient alors se terminer, mais Washington a décidé de continuer dans l’espoir que quelqu’un au sein du régime désavoué par le peuple accepte la capitulation et évite ainsi la disparition du régime islamique indispensable à ses projets régionaux.

Jeudi 15 Mai 2014 (25 Ordi-Behesht 1393), il n’y a eu aucun changement du côté des mollahs. Washington a laissé entrevoir la fin des négociations par une note pessimiste émise par Hillary Clinton !

Londres qui était aussi sur le constat d’une possible capitulation a tenté de l’empêcher en révélant via Reuters que les négociations avaient été un enfer car l’équipe de Rohani avait affiché des positions contraires à tous ses engagements dans l’Accord de Genève et de fait, il n’y avait pas d’issue possible.

Les nantis du régime ont compris que l’équipe de Rohani n’avait pas trouvé une bonne méthode pour faire plier ses adversaires et avaient choisi une bête et méchante fuite en avant qui ne pouvait qu’aggraver la situation des sanctions exposant le pays à des graves pénuries (de vivres, de médicaments et d’électricité) susceptibles d’entraîner des émeutes fatales. Le résultat a été un méga crash à la bourse de Téhéran !

Zanganeh le ministre de pétrole de Rohani est parti à Moscou pour demander le soutien de Moscou par un troc de 500,000 barils par jour contre de l’électricité ! Moscou a répondu qu’il y avait des obstacles à cela (les sanctions) et qu’il serait ravi de lui fournir ce qu’il veut s’il oeuvrait pour éliminer les obstacles, ce qui revient à un non moqueur !

Rohani n’avait pas réussi à faire plier Washington, mais juste réussi à mettre le régime en danger. Larijani devait reprendre son offensive à son encontre (sans pour autant le défier) : il a attaqué sa politique économique néfaste pour peuple par l’intermédiaire de l’ayatollah Nouri-Hamedeni, le beau-père de son frère, qui en tant que religieux est intouchable. Il a aussi attaqué sa politique financière en affirmant qu’il avait prélevé par avance les recettes du programme de libération de prix qui était en gestation !

Enfin, Larijani a aussi insisté sur la nécessité de reprendre l’enrichissement à 20% pour se poser en grand méchant loup du régime et ainsi devenir le principal interlocuteur de Washington ! Les Pasdaran ont tenté de capter l’intérêt de Washington en annonçant le départ imminent de 70,000 hommes en Syrie !

Dans le camp des soi-disant modéré, l’intégriste Karroubi s’est posé en défenseurs des Bahaïs pour obtenir au contraire la sympathie de Washington ! Avec les sanctions à venir et le méga crash en cours, chacun oeuvrait pour ses intérêts sans s’occuper des autres ! Zarif le mae de Rohani a tenté de calmer cette panique en annonçant qu’il y avait encore trois dates de négociations avec Washington et peut-être même un prolongement du délai initial accordé par Washington. Mais la crise a persisté. La bourse a fini sur un record de baisse !

Washington qui ne souhaite pas la fin de l’islamisme, mais la prise en main du régime, ne s’est pas adressé à ses dirigeants paniqués parce que cela aurait amplifié leur agitation et parce que l’incompétent Rohani lui convient parfaitement. Il a seulement rappelé superficiellement sa capacité de nuisance par une pique sur les droits de l’homme via le Canada et le blocage des avoirs des Iraniens résidant sur son sol dans la Bank of America.

Puis Washington a aussi rappelé la possibilité d’un apaisement progressif en envoyant son équipe de lutte gréco-romaine au tournoi de Téhéran.

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Via le site américain arabophone Al Monitor dirigé par un de ses agents, Washington a annoncé qu'il venait d'admettre 9 étudiantes islamiques au département philosophiques de de la plus ancienne université américaine.
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Enfin, pour montrer son cynisme à toute épreuve, Washington a annoncé la tenue à Téhéran d'une conférence sur la paix, les droits de l'homme et la sécurité sous l'égide de lobbyiste universitaire irano-américain Zakerian !

Mais, le peuple a boycotté le tournoi de lutte de Téhéran, les médias du régime ont zappé les 9 étudiants islamiques admis à l'université de Virginie et enfin la conférence des Droits de l'homme du régime n'a eu aucun succès populaire.
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Dans la soirée, pour réussir la dernière nuit d’Etakaf, le régime a misé sur un bon festin à la petite mosquée Jameh du Bazar de Téhéran. Mais le hasard d’une photo montrant les souliers devant l’entrée de la mosquée a permis de comprendre qu’il n’avait pas réussi à mobiliser plus que les autres jours et dépasser une vingtaine de figurants.

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Les responsables du régime avaient une nouvelle preuve du rejet de l’islam, de leur illégitimité et leur isolement très handicapante. La défaite était là. Ils devaient songer à fuir, changer de camps ou se courser pour capituler face à Washington pour obtenir l’immunité de sa part.

Vendredi 16 Mai 2014 (26 Ordi-Behesht 1393), la journée a commencé bien mal car une centaine d’instituteurs de la région Tshahr-maha-Bakhtiari ont assiégé la maison du principal mollah de leur région pour demander des mois de salaires impayés. La police solidaire de l’action est restée passive. Le régime a annoncé une marche pro-voile à Téhéran après la prière de vendredi pour montrer qu’il avait du répondant. A la prière de vendredi on a vu la même image habituelle de salle comble ce qui signifie 3500 participants, mais l’image a comme toujours paru trafiqués car les gardes protégeant la tribunes n’étaient encore une fois pas de même échelles que les gens en face d’eux ! Ce qui signifiait que l’on avait affaire à un collage et une foule importée par Photoshop !

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Après cette prière, on n’a pas cu une marée humaine composée de ces 3500 hommes avec leurs épouses et leurs enfants, mais des photos ou vidéos en cadrage serré montrant au maximum une cinquantaine de personnes, ce qui signifiait que la foule se résumait à ce nombre et que par ailleurs, il n(y avait pas 3500 personnes à la prière de vendredi mais tout ua plus une quarantaine de personne en plus des hauts dirigeants qui doivent y assister. Le régime était pris en flagrant délit de boycott !

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Washington a déprimé à l’idée du déclin de l’islam en Iran, il a annoncé la possibilité de poursuive le dialogue à Vienne jusqu’à dimanche pour donner une opportunité à Rohani et d’autres au sein du régime de changer de camp ! Pour faciliter ce deal, l’AIEA dirigée par le pro-américain Amano a aussi annoncé qu’elle ne divulguerait plus le contenue de ses rapports sur le régime !

Mais avant que les mollahs saisissent la perche tendue par Washington, des employés britanniques de l’AIEA ont révélé via l’agence britannique Reuters que le verdict secret de l’AIEA avait été très négatif et faisait état d’effort du régime pour développer une bonne technologie balistique !

Le quotidien britannique Economist a aussi définitivement enterré la possibilité d’un deal en révélant que lors des négociations le régime provocateur des mollahs avait demandé le droit d’augmenter son parc de centrifugeuses à 50,000 unités et le droit de jouir de toutes les libertés en matières nucléaires dans un délai de 5 ans ! La Russie a aussi fait état d’une négociation stérile. L’équipe des négociateurs provocateurs du régime a saisi l’occasion pour annoncer qu’elle était en désaccord sur 13 points de l’Accord de Genève. Washington a refusé de jeter l’éponge. La direction britannique des 5+1 a finalement annoncé la fin des négociations (après avoir laissé Washington tout essayer et échouer afin qu’il ne puisse pas constater la faillite de son apaisement).

Washington a quitté les négociations sans commentaire pour ne pas aggraver le cas des mollahs, mais il a repris ses pressions implicite via la remise en cause par l’Argentine d’une nouvelle enquête sur Amia en collaboration avec les mollahs pour disculper ces derniers. A Téhéran, Rafsandjani qui est en tête liste des accusés a relativisé la menace en révélant via l’agence ISNA que l’Argentine était avec l’accord implicite de Washington un des plus grands fournisseurs du régime !

Conclusions | On peut penser que la semaine a fini en match nul pour tout le monde, mais cette semaine, le régime a connu certainement l’un ses plus grands boycotts de faits religieux et sa plus grande panique financière due à l’incompétence et l’inconstance de son capitaine Rohani ainsi l’incapacité de ses rivaux de s’unir et proposer une alternative.

La chute du régime est véritable un puzzle qui se complète au fil des semaines. La semaine dernière, la pièce qui s’est mise en place a été le constat d’absence d’une quelconque compétence au sein du régime pour faire face à la contestation... Cette semaine, il y avait une contestation passive par le boycott des grands faits religieux et le régime s’est montré incapable de le prévenir et une fois la contestation en marche, chaque responsable a conclu à la fin du régime et il est entré en conflit avec les autres pour sauver sa propre peau !

Ainsi cette semaine, la dernière pièce apportée au puzzle de la chute du régime a été la révélation que chaque dirigeant croit la chute possible à chaque mouvement du peuple, même une contestation passive. On a aussi eu droit à un bonus avec le placement de facto du foot dans la case de la contestation. Cette semaine, le régime a été battu par ses propres joueurs et par sa propre peur due à sa conviction d’être fini ! Cette semaine, les derniers compagnons du régime ont réalisé qu’ils pouvaient chuter à tout moment. Ils ont compris qu’ils devaient fuir, ou aller vers le peuple ou encore aller vers Washington trois solutions qui ne contient aucune garantie de survive fa e aux sanctions. Cette semaine a été celle de la terreur des mollahs & co, vaincus sur tous les fronts et convaincus que le pire reste à venir !