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Iran : Obama efface les casiers !
26.04.2009

Les mollahs refusent la main tendue par Obama et continuent d’exiger des mesures concrètes qui prouveraient leur bonne foi. Ils demandent en fait la levée des sanctions contre l’Iran et leurs personnes. La suppression des moyens de pression n’étant à l’ordre du jour, les Américains cherchent des subterfuges en leur montrant des exemples d’avantages qui les attendent en cas d’une entente. Après des offres d’investissements et de coopérations bancaires, voici la promesse d’une disculpation dans les affaires de terrorisme qui font peser de lourdes menaces contre le régime et ses dirigeants.



Le 22 avril 2009, au moment même où Hillary Clinton faisait part de la disponibilité de Washington à entamer le dialogue avec les mollahs sur toutes sortes de sujets, l’administration Obama a demandé à la Cour fédérale de ne donner aucune suite favorable à l’action collective intentée par les familles 52 otages américains à l’encontre du régime des mollahs !

Le Ministère de la Justice de l’administration Obama affirme que le recours de cette class action des familles des victimes est sans fondement juridique car en échange de la libération des otages, les Etats-Unis s’étaient engagés en 1980 à ne pas entreprendre des poursuites judiciaires contre les responsables du régime des mollahs.

Il faut signaler qu’un autre recours du même ordre avait été rejeté en 2000 sous l’administration Bush pour le même motif. Mais entre-temps, en 2008, le Congrès a adopté une loi qui permet à une personne privée d’intenter ce genre de procès qui va à l’encontre d’un engagement public de l’Etat américain. De ce fait, la présente décision signalée par l’agence AP, mais qui n’a fait l’object d’aucune annonce publique, revêt un caractère politique. C’est une nouvelle promesse pour plaire aux mollahs.

Cependant, c’est encore une promesse virtuelle car on voit mal comment les plaignants auraient pu contraindre les mollahs à leur verser l’indemnité collective de 6.6 milliards de $. L’intérêt de cette décision n’est pas dans son côté pécuniaire, mais dans la promesse sous-entendue que par une décision politique on peut arrêter les poursuites contre ce régime et ses responsables. Ceci est un message subliminal pour Rafsandjani, le patron occulte du régime des mollahs, qui est sous mandat d’arrêt international pour son rôle dans l’attentat sur le centre juif de Buenos Aires, ce qui le contraint à ne briguer aucune responsabilité directe exigeant des déplacements à l’étranger.

Washington continue d’envoyer des signaux encourageants aux mollahs, ce qu’ils interprètent comme un signe de faiblesse de la part d’un Etat qui a besoin de l’Iran islamique comme l’assise de sa politique régionale en Asie Centrale. Il ne faut donc pas s’attendre à un changement dans leur attitude : les mollahs continueront à se montrer intraitables.

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Article complémentaire :
- Citibank et Goldman Sachs proposent de s’installer en Iran
- (17 AVRIL 2009)

| Mots Clefs | Décideurs : OBAMA |
| Mots Clefs | Décideurs : Hillary Clinton |
| Mots Clefs | Enjeux : Rétablir les rel. avec les USA & Négociations directes |
| Mots Clefs | Enjeux : Garanties Régionales de Sécurité : le DEAL US |

| Mots Clefs | Mollahs & co : Rafsandjani |