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1 - 21.04.2016
Iran : La semaine en images n°425
Des agitations brouillonnes et du désespoir !

Le 11 février dernier, le boycott à 100% du 37e anniversaire de la révolution islamique par le peuple et aussi les derniers compagnons du régime a mis en alerte les mollahs. Ils ont opté pour un schéma de Parlement divisé et un régime en crises permanentes afin d’utiliser les tensions internes pour rompre leurs engagements de Vienne et provoquer l’escalade nécessaire pour leur chantage diplomatique sans que les forces qui l’ont permise puissent réclamer un droit pour concurrencer les leurs. Mais les groupes rivaux (les fondamentalistes et Rafsandjani) ainsi instrumentalisés par le clergé ont refusé de jouer le jeu et se sont focalisés sur l’opposition à Rohani, promettant un Parlement hostile à leur propre bénéfice !

Washington, inquiet par le choix du « Parlement agité quoiqu’il arrive », a repris ses médiations en se montrant implicitement ouvert à une évolution du régime au lieu d’une révolution de couleur. Ils ont aussi pris les dispositions pour réanimer le projet du gazoduc Nabucco pour obtenir le soutien des Européens et neutraliser les 5-1 et aussi pour rémunérer les mollahs.

Mais les mollahs & associés ont refusé car l’ouverture même limitée car elle peut permettre au peuple de protester et entraîner la chute du régime. Cependant, les mollahs ne sont pas revenus à la provocation. Les chefs Pasdaran ont en revanche réagi par des tirs des missiles, pour se poser en arbitres du jeu, mais ils se sont dégonflés quand le Conseil de Sécurité de l’ONU est intervenu ! La panique interne a explosé !

Dans le même temps, les mollahs et les chefs Pasdaran n’ont également pas réussi à mobiliser leurs membres pour empêcher la contestation populaire par des actions anti-voile lors de la Fête du Feu.

Les Chefs Pasdaran et les mollahs, impuissants dans tous les domaines, ont alors oublié les menaces contre Israël et les États-Unis, se montrant ainsi implicitement prêts à accepter un arrangement avec Washington ! Ce dernier leur a proposé un dialogue direct au Pakistan puis un autre en Autriche (pour rémunérer les Européens et les Russes afin d’obtenir leur adhésion) ! Mais les marchandages ont échoué au Pakistan. Par ailleurs, l’option autrichienne a été rejetée par les Russes au prétexte de leur solidarité avec les 5-1. Les Anglais ont évoqué la réticence de leurs banques et leurs assurances pour se défiler ! Washington a tenté de passer en force devant ces obstacles en évoquant la levée de son embargo sur le dollar !

© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, les mollahs étaient sérieusement accusés de terrorisme par leurs voisins arabes et guère défendus par les Russes ou les Chinois. Washington courtisait alors les mollahs par l’arrivée prochaine de son allié l’Italie pour agiter leur régime et aussi pour réveiller le sens commercial des 5-1 afin d’exploser leur unité hostile à ses projets. Washington était alors la seule solution pour les mollahs. Ils devaient pactiser avec eux pour avoir la paix.

Les chefs Pasdaran, exclus des marchandages et inquiets par l’insuccès de Rohani de négocier un bon arrangement, ont accentué les attaques contre le bilan économiquement nul de l’accord signé par Rohani et faisant valoir le chantage par les missiles pour trouver un accès aux marchandages et se poser en arbitres de chantages et des marchandages. Les fondamentalistes les ont soutenu leurs arguments pour obtenir leur soutien et mais ne l’ont pas obtenu.

Les mollahs, mis en danger et pressés de réussir, ont tenté de faire monter les enchères contre Washington en utilisant des sommets régionaux pour créer des tensions anti-américaines et pro-russes et obtenir les S-300. Ils n’y sont pas parvenus.

Les fondamentalistes ont tenté de s’imposer seuls en créant une commission de politique générale au Parlement avant qu’ils n’y perdent la majorité. Ali Larijani les a bloqués pour donner l’avantage à aux Réformateurs, alliés du clergé et partisans d’un deal avec Washington.

Cependant, le gouvernent Rohani restait en danger par les chefs Pasdaran. Rohani a condamné leur refus de dialogue (pour les exclure) tout en insinuant la reprise de l’enrichissement à un taux élevé au cours de la journée de l’industrie nucléaire pour garder la direction du chantage du régime, mais Washington a ignoré sa provocation et salué son ouverture pour l’intervention de ses partenaires, Italie, Inde et Boeing !

Les Russes ont reporté la date de livraison des S-300 pour agiter les mollahs et les amener à saboter ces deal ! Washington a surenchéri en affirmant qu’il changerait de ligne si les mollahs changeaient !

© IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, on devait assister à des changements ou au contraire à un raidissement ! Les mollahs avaient aussi une occasion d’avancer. Washington était ravi, mais par la Russie. Les mollahs devaient aussi aller au dernier sommet de l’organisation de coopération islamique et se mesurer à leurs ennemis arabes. Ils pouvaient changer ou les provoquer. Mais il y a pas eu de miracle. Ils ont restés compliqués. Les tensions internes ont repris et ils mollahs ont dû durcir leur position ! Washington est revenu au dialogue sous la menace ! Les mollahs ont surenchéri... Voici le récit en images d’une semaine très agitée et bien éprouvant pour les mollahs et leurs interlocuteurs.

Cette analyse a été diffusée en persan vers Iran le dimanche 17 avril 2016 à 20h via la chaîne indépendante Radio Bidari (Eveil) basée en Suède.


1 - 05.05.2016
Iran : La semaine en images n°427
Une semaine comme une bombe à retardement !

Le 11 février dernier, le boycott à 100% du 37e anniversaire de la révolution islamique par le peuple et aussi les derniers compagnons du régime a mis en alerte les mollahs. Ils ont opté pour un schéma de Parlement divisé et un régime en crises permanentes afin d’utiliser les tensions internes pour rompre leurs engagements de Vienne et provoquer l’escalade nécessaire pour leur chantage diplomatique sans que les forces qui l’ont permise puissent réclamer un droit pour concurrencer les leurs. Mais les groupes rivaux (les fondamentalistes et Rafsandjani) ainsi instrumentalisés par le clergé ont refusé de jouer le jeu et se sont focalisés sur l’opposition à Rohani, promettant un Parlement hostile à leur propre bénéfice !

Washington, inquiet par le choix du « Parlement agité quoiqu’il arrive », a repris ses médiations en se montrant implicitement ouvert à une évolution du régime au lieu d’une révolution de couleur. Ils ont aussi pris les dispositions pour réanimer le projet du gazoduc Nabucco pour obtenir le soutien des Européens et neutraliser les 5-1 et aussi pour rémunérer les mollahs.

Mais, les mollahs & associés ont refusé, car l’ouverture même limitée peut permettre au peuple de protester et d’entraîner leur chute. Cependant, les mollahs ne sont pas revenus à la provocation. Les chefs Pasdaran ont en revanche réagi par des tirs des missiles, pour se poser en arbitres du jeu, mais ils se sont dégonflés quand le Conseil de Sécurité de l’ONU est intervenu ! La panique interne a explosé !

Dans le même temps, les mollahs et les chefs Pasdaran ont également gravement échoué sur le plan répressif car ils n’ont également pas réussi à trouver des miliciens et des sympathisants pour empêcher la contestation populaire par des actions anti-voile lors de la Fête du Feu.

Les Chefs Pasdaran et les mollahs, impuissants dans tous les domaines, ont alors oublié les menaces contre Israël et les États-Unis, se montrant ainsi implicitement prêts à accepter un arrangement avec Washington ! Ce dernier leur a proposé un dialogue direct au Pakistan puis un autre en Autriche (pour rémunérer les Européens et les Russes afin d’obtenir leur adhésion) ! Mais les marchandages ont échoué au Pakistan et n’ont pas eu lieu en Autriche en raison de l’hostilité des 5-1 et des querelles entre les mollahs et les Pasdaran.

Washington a tenté de passer en force devant ces obstacles en évoquant la levée de son embargo sur le dollar (pour obtenir l’adhésion des Européens). Les mollahs, qui ne pouvaient plus être les vainqueurs, ont essayé de créer des tensions anti-américaines et pro-russes pour obtenir les S-300. Ils n’y sont pas parvenus. Ils ont tenté de les obtenir par un chantage de sabotage du sommet pétrolier de Doha et n’y sont pas arrivés. La panique et les conflits internes anti-dialogue se sont alors développés.

© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, Washington devait intervenir via son allié l’Italie pour diviser les 5-1. Il s’est aussi engagé directement par l’annonce d’un possible contrat entre Boeing et les mollahs. Cela signifiait un deal avec l’ouverture du régime et un pas vers une révolution de couleur en faveur des islamo-bcbg de Washington.

Les chefs Pasdaran et les fondamentalistes, exclus des marchandages, avaient alors cessé de critiquer les marchandages pour en faire partie et pouvoir obtenir des garanties de sécurité pour eux-mêmes. En revanche, les nantis ripoux qui ne peuvent rien gagner et devraient tout restituer en cas de changement de régime avaient lourdement paniqué et entraîné une déplorable situation de krach financier pour le régime.

Pour calmer la panique, les mollahs avaient alors annoncé la livraison des S-300 signifiant un effort pour éviter la dissolution du régime et de ses privilégiés. Ce qui avait calmé un peu la panique, mais la nouvelle n’avait pas été confirmée et la panique avait continué !

Les Anglais avaient aussi rejeté le deal en faisant part de la réticence des grandes banques européennes à investir leur argent en Iran. Tous les Européens avaient par ailleurs tenté de bloquer le deal en insistant lors de la réunion des G7 sur l’incompatibilité du programme balistique des mollahs avec un consensus.

Washington a tenté d’impliquer les mollahs dans ses plans anti-Assad pour les réhabiliter et faciliter son deal, mais ces derniers ont refusé de lâcher le Hezbollah qu’ils espèrent utiliser comme une assurance vie au cas où Washington reviendrait sur ses promesses de vie sauve ! Washington avait puni le régime en lui refusant le contrat avec Boeing et surtout les investissements promis par l’Italie dans son secteur pétrolier. La panique s’était intensifiée.

Les États arabes avaient profité de l’insistance des mollahs à propos du Hezbollah pour les condamner, dans le cadre de l’OCI, en soulignant leur ingérence terroriste dans le monde arabe !

Washington inquiet par cette accusation lourde des États musulmans avait tenté un deal en allégeant son rapport sur les violations des droits de l’homme en Iran, en insistant sur l’arrivée de son pion européen Mogherini pour atténuer la résistance des États européens et enfin, en invitant le milicien Seyf, patron de la Banque Centrale Iranienne et comptable des comptes secrets des mollahs, à un dialogue direct à Washington !

Les Français inquiets pour leurs contrats avaient alors annoncé le retour en Iran d’Air France avec de nombreux Businessmen pour profiter du vide américain. La Russie avait tenté de saboter le deal en invitant le ministre de défense des mollahs à Moscou pour parler des achats d’armes réclamées par le régime.

Les mollahs avaient profité de ces soutiens pour tenir tête à Washington. Ils n’avaient pas changé à propos du Hezbollah et avaient même révélé qu’ils n’avaient obtenu presque rien depuis les annonces de la fin des sanctions !

Washington, très fâché par leur attitude, leur avait encore refusé l’accès au circuit du dollar. Il les avait aussi sévèrement punis en leur rappelant leur passé terroriste, dont parle l’OCI, par un arrêt de sa Cour suprême confirmant le verdict de saisie de 1,8 milliards de dollars de leurs avoirs pour avoir commandité plusieurs attentats au Beyrouth en 1983. Mais il n’a pas annulé le voyage de Mogherini à Téhéran, en espérant que les mollahs, mis devant le risque de résurgence de leur passé sale, se plieraient à sa demande et accepteraient de céder la direction du régime à ses pions.

© IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, les mollahs attendaient les Américains, mais aussi les Français et les Russes pour définir la marche à suivre ! Les mollahs devaient aussi organiser avec les chefs Pasdaran la journée de l’Armée (qui est sous le contrôle de ces derniers). Ils devaient donc modérer leur bellicisme verbal pour éviter de rater l’occasion d’un deal bénéfique avec les Américains ou encore leurs deux adversaires, les Français et les Russes ! Certains rendez-vous ont été ratés et des tensions inattendues sont apparues mettant en valeur des priorités divergentes pour chaque camp. Voici le récit en images d’une semaine riche en tensions et en révélations explosives sur l’état des mollahs & associés et leurs interlocuteurs.

Cette analyse a été diffusée en persan vers Iran le dimanche 24 avril 2016 à 20h via la chaîne indépendante Radio Bidari (Eveil) basée en Suède.


1 - 12.12.2011
Iran : La semaine en images n°199

Les semaines dernières, le régime a été confronté à un boycott permanent de toutes ses manifestations officielles par les Pasdaran et un boycott populaire des événements religieux : il est devenu clair qu’il n’avait plus aucune légitimité, ni aucun soutien. Après chaque boycott, ses associés économiques, convaincus de sa vulnérabilité, se sont précipités vers le Bazar pour acheter massivement et en dehors de toute contrainte officielle de l’or et du dollar afin de préparer leur fuite. L’or et le dollar ont sans cesse augmenté et leur hausse est devenu synonyme de la baisse de la cote du régime.

Pour redresser la barre, la caste dirigeante devait démontrer qu’elle pouvait demeurer au pouvoir et assurer les intérêts de ses collaborateurs. Son premier choix a été de cibler la principale menace : les sanctions américaines qui empêchent la signature de nouveaux contrats pétroliers pour l’affaiblir afin de le forcer à céder le pouvoir aux pions islamistes de Washington. Le régime a cherché l’escalade avec Washington en évoquant des tirs de missiles pour mettre en avant sa capacité de fermer le détroit d’Ormuz afin d’inverser les menaces et le contraindre à abandonner ses sanctions doublement pénalisantes. Washington a comme d’habitude esquivé pour garder ses sanctions destinées à affaiblir le régime et le forcer à céder le pouvoir à ses pions. Les associés du régime ont été davantage démoralisés. Ils ont amplifié leurs achats.

Le régime a renoncé à sa politique d’escalade et a tenté d’intimider ses associés ou les intermédiaires du marché. Mais il ne pouvait pas aller trop loin de peur de précipiter sa chute. C’est pourquoi, il s’est réfugié dans une propagande évoquant l’existence de réserves de partisans en province. Cette propagande a été anéantie par de nouveaux boycotts des Pasdaran et le rejet d’autres événements religieux par tous les Iraniens. La panique a été à son comble : les prix de l’or et du dollar ont battu tous les records.

Il y a une semaine, débutait le mois de Moharram qui doit être marqué par 10 jours de ferveur religieuse et de mortifications publiques dans tout le pays. Les points culminants de cette décade sont les 9e et 10e jours appelés Tassoua et Achoura. Ces journées essentielles pour les chiites ont été boycottées l’année dernière. Le régime redoutait 10 autres jours de boycotts confirmant son isolement.

Après cela, le régime pouvait s’attendre au boycott de la Journée de l’Etudiant organisée par l’opposition officielle : il allait alors perdre la possibilité d’incruster ses pions dans la contestation pour sauver quelques têtes. Cela pouvait entraîner de nouvelles ruptures.

La situation était très risquée. Le régime devait agir. Il a mis en place des mesures préventives paralysant les intermédiaires du marché (revendeurs d’or ou agents de change). Le prix de l’or est tombé de 17%, le dollar a été stabilisé. Le régime s’est alors lancé dans le projet d’invasion et de saccage de l’ambassade britannique par des étudiants islamiques. La Grande-Bretagne était choquée par cette agression et exigeait à demi-mot une frappe pour punir les mollahs.

En scrutant l’image, nous n’avons pas constaté la présence des centaines de jeunes islamistes vus par les Britanniques. En revanche, nous avons constaté que les papiers présentés par les Britanniques comme étant des documents volés à l’intérieur de leur ambassade avaient été distribués par les « étudiants islamiques » avant même que ces derniers ne pénètrent dans les bâtiments. Par ailleurs, ces gens ne pouvaient pas envahir en masse les lieux en faisant sauter un cadenas car le type de porte blindée qui équipe l’ambassade est fermé par un système magnétique à codes et non par un cadenas. Ces étudiants ne pouvaient entrer qu’en ayant les codes. L’affaire avait été montée avec le concours des Britanniques, alliés historiques du clergé chiite iranien, qui aimeraient aussi voir la fin des sanctions destinées à virer des partenaires qui bloquent l’accès américain à l’Asie Centrale. C’est pourquoi ni Washington ni les Européens n’ont accepté l’escalade souhaitée par Téhéran et promue par Londres et ont puni ce montage en annonçant de nouvelles sanctions financières contre le régime.

Les associés du régime n’ont guère aimé car les sanctions financières les empêchent de sortir leur fortune d’Iran : il leur fallait accélérer leurs achats de l’or et du dollar. La demande a été si forte que l’or est remonté de 17%, à son niveau du début de la semaine. Le dollar est aussi reparti à la hausse.

Au début de cette semaine, le régime était doublement malheureux car en dehors de l’échec de sa politique anti-sanctions, il avait donné le maximum (une semaine avant Achoura) et se retrouvait à court d’agitations fortes pour détourner les regards du boycott qui avait lieu et allait devenir plus visible dès le lundi 5 décembre avec son incapacité à organiser dignement les journées de flagellations sanglantes et publiques de Tassoua et d’Achoura. La situation était encore une fois très risquée.

Le régime a commencé par faire état de cas de flagellations par ci ou par là pour insinuer que le peuple ne boycottait pas l’Islam. Mais il n’a pas su présenter les images authentifiant ces annonces. Il a alors improvisé une nouvelle tentative d’escalade grâce à la capture d’un drone américain. Cela n’a rien donné, il a été obligé d’improviser des rassemblements religieux. Le régime a traversé cette semaine en improvisant, il est souvent resté dans le flou car il n’avait aucun atout dans ce remix de la semaine dernière. Voici les images d’une semaine en clair-obscur pour camoufler des problèmes de plus en plus ingérables.


1 - 24.07.2011
Iran : La semaine en images n°179

Depuis toujours, nous parlons de la politique américaine de sanction et de dialogue conçue pour affaiblir les mollahs et leurs associés afin de les amener à céder les pouvoirs politiques et économiques aux pions américains pour permettre à Washington de contrôler un Etat intégriste et agitateur pour pouvoir déstabiliser l’Asie Centrale chinoise.

Au cours des dernières semaines, le refus catégorique de mollahs et de leurs associés, quels que soient les sanctions ou les compromis américains, a entraîné la rupture des militaires et des jeunes Pasdaran. Cette rupture a en quelque sorte condamné le régime : ses associés ont paniqué et se sont mis à brader leurs actions et leurs biens pour acheter de l’or et des dollars en vue de préparer leur fuite. Les mollahs se sont mis à menacer Washington pour provoquer une escalade guerrière susceptible de le faire reculer. Leurs échecs avaient accéléré la frénésie des transactions…

La semaine dernière, cette agitation interne a provoqué l’effondrement de la bourse de Téhéran : les associés ont fini par vendre toutes leurs actions. Le régime a évoqué la création d’une bourse iranienne du pétrole pour s’enrichir tout en provoquant une hausse du baril pour faire reculer Washington, mais personne ne l’a pris au sérieux. Il a fini par annoncer son ouverture à un dialogue équitable avec Washington : il espérait utiliser la réponse positive de Washington pour rassurer ses associés paniqués.

Samedi dernier, Washington a accepté l’offre en envoyant le président pakistanais en Iran avec un contrat-cadeau d’achat gazier d’une valeur d’1 milliard de dollars. Mais en l’absence de résultats, le président pakistanais a annoncé qu’il ne réglerait plus ses factures en dollars, mais en rial iranien (qui ne vaut rien), privant les mollahs d’une de leurs dernières sources de devises. Le régime allait manquer de dollars, il allait vers la pénurie et le risque des émeutes forcément fatales en l’absence de soutien des Pasdaran.

En début de cette semaine (au lendemain de la claque infligée par Washington), les associés paniqués ont acheté l’équivalent de 30 milliards de dollars en lingots d’or ! Ils étaient visiblement désespérés. Ils avaient par ailleurs réussi à faire leurs valises. Les rats pouvaient quitter le navire ! Le régime devait les rassurer les retenir. Il ne pouvait plus parler de sa puissance économique pour les séduire : il s’est lancé dans des annonces autoritaires et sécuritaires grandiloquentes pour évoquer une forte capacité à défendre ses associés. Les images de presse de la semaine nous permettent de d’affirmer que la semaine a été placée sous le signe du mensonge et de la mystification. Voici la semaine mytho des mollahs !


1 - 04.05.2011
IRAN : A FORMAL CALL TO EUROPE TO SAVE LIVES

© IRAN-RESIST.ORG – April 13, 2011 | The entire Iranian community is in chock since an Iranian refugee took his life by setting himself on fire right after his asylum request was denied and that it was announced that he would be extradited to Iran. In the name of every exiled ones, we call the European Parliament to suspend extraditions of Iranians who ask for asylum to the Islamic Republic of Iran.


1 - 20.04.2017
Iran : La semaine en images n°473
Une menace pour la région !

© IRAN-RESIST.ORG

La semaine dernière (24 Février-3 Mars 2017 / 7-14 Esfand 1395), les mollahs et leurs associés-rivaux, en grand danger depuis la fin de la diplomatie islamiste américaine grâce à l’arrivée de Trump, n’avaient pu contrer ce dernier sa coalition avec la Russie, l’Arabie Saoudite et Israël en provoquant une nouvelle crise israélo-palestinienne grâce à une conférence de soutien à l’Intifada à Téhéran avec les pays musulmans et la Russie. Ces derniers avaient évacué les provocations anti-sionistes et pro-terroristes du régime pour se concentrer sur la demande de la fin de la colonisation des territoires occupés. L’insistance des mollahs sur leur position avait alarmé les grandes puissances. Ces derniers les avaient discrètement menacés d’un blocus bancaire fin juin en rappelant via le Groupe d’action financière (GAFI) ou Financial Action Task Force (FATF) qu’ils n’avaient pas encore désopacifié leurs transactions bancaires selon leur engagement dans le cadre de l’accord de Vienne.


1 - 16.03.2010
IRAN – INTERNET : FALSE PROHIBITION OF A SITE LINKED TO THE REGIME

Tehran announced this week that it broke up an American network of websites which support counter-revolution. Beware, it’s just propaganda !




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