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Iran : Semaine en images n°426
Rejetés de partout !

27.04.2016

Le 11 février dernier, le boycott à 100% du 37e anniversaire de la révolution islamique par le peuple et aussi les derniers compagnons du régime a mis en alerte les mollahs. Ils ont opté pour un schéma de Parlement divisé et un régime en crises permanentes afin d’utiliser les tensions internes pour rompre leurs engagements de Vienne et provoquer l’escalade nécessaire pour leur chantage diplomatique sans que les forces qui l’ont permise puissent réclamer un droit pour concurrencer les leurs. Mais les groupes rivaux (les fondamentalistes et Rafsandjani) ainsi instrumentalisés par le clergé ont refusé de jouer le jeu et se sont focalisés sur l’opposition à Rohani, promettant un Parlement hostile à leur propre bénéfice !

Washington, inquiet par le choix du « Parlement agité quoiqu’il arrive », a repris ses médiations en se montrant implicitement ouvert à une évolution du régime au lieu d’une révolution de couleur. Ils ont aussi pris les dispositions pour réanimer le projet du gazoduc Nabucco pour obtenir le soutien des Européens et neutraliser les 5-1 et aussi pour rémunérer les mollahs.

Mais les mollahs & associés ont refusé car l’ouverture même limitée car elle peut permettre au peuple de protester et entraîner la chute du régime. Cependant, les mollahs ne sont pas revenus à la provocation. Les chefs Pasdaran ont en revanche réagi par des tirs des missiles, pour se poser en arbitres du jeu, mais ils se sont dégonflés quand le Conseil de Sécurité de l’ONU est intervenu ! La panique interne a explosé !

Dans le même temps, les mollahs et les chefs Pasdaran n’ont également pas réussi à mobiliser leurs membres pour empêcher la contestation populaire par des actions anti-voile lors de la Fête du Feu.

Les Chefs Pasdaran et les mollahs, impuissants dans tous les domaines, ont alors oublié les menaces contre Israël et les États-Unis, se montrant ainsi implicitement prêts à accepter un arrangement avec Washington ! Ce dernier leur a proposé un dialogue direct au Pakistan puis un autre en Autriche (pour rémunérer les Européens et les Russes afin d’obtenir leur adhésion) ! Mais les marchandages ont échoué au Pakistan. Par ailleurs, l’option autrichienne a été rejetée par les Russes au prétexte de leur solidarité avec les 5-1. Les Anglais ont évoqué la réticence de leurs banques et leurs assurances pour se défiler ! Washington a tenté de passer en force devant ces obstacles en évoquant la levée de son embargo sur le dollar !

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La semaine dernière, les mollahs étaient sérieusement accusés de terrorisme par leurs voisins arabes et guère défendus par les Russes ou les Chinois. Washington courtisait alors les mollahs par l’arrivée prochaine de son allié l’Italie pour agiter leur régime et aussi pour réveiller le sens commercial des 5-1 afin d’exploser leur unité hostile à ses projets. Washington était alors la seule solution pour les mollahs. Ils devaient pactiser avec eux pour avoir la paix.

Les chefs Pasdaran, exclus des marchandages et inquiets par l’insuccès de Rohani de négocier un bon arrangement, ont accentué les attaques contre le bilan économiquement nul de l’accord signé par Rohani et faisant valoir le chantage par les missiles pour trouver un accès aux marchandages et se poser en arbitres de chantages et des marchandages. Les fondamentalistes les ont soutenu leurs arguments pour obtenir leur soutien et mais ne l’ont pas obtenu.

Les mollahs, mis en danger et pressés de réussir, ont tenté de faire monter les enchères contre Washington en utilisant des sommets régionaux pour créer des tensions anti-américaines et pro-russes et obtenir les S-300. Ils n’y sont pas parvenus.

Les fondamentalistes ont tenté de s’imposer seuls en créant une commission de politique générale au Parlement avant qu’ils n’y perdent la majorité. Ali Larijani les a bloqués pour donner l’avantage à aux Réformateurs, alliés du clergé et partisans d’un deal avec Washington.

Cependant, le gouvernent Rohani restait en danger par les chefs Pasdaran. Rohani a condamné leur refus de dialogue (pour les exclure) tout en insinuant la reprise de l’enrichissement à un taux élevé au cours de la journée de l’industrie nucléaire pour garder la direction du chantage du régime, mais Washington a ignoré sa provocation et salué son ouverture pour l’intervention de ses partenaires, Italie, Inde et Boeing !

Les Russes ont reporté la date de livraison des S-300 pour agiter les mollahs et les amener à saboter ces deal ! Washington a surenchéri en affirmant qu’il changerait de ligne si les mollahs changeaient !

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Cette semaine, on devait assister à des changements ou au contraire à un raidissement ! Les mollahs avaient aussi une occasion d’avancer. Washington était ravi, mais par la Russie. Les mollahs devaient aussi aller au dernier sommet de l’organisation de coopération islamique et se mesurer à leurs ennemis arabes. Ils pouvaient changer ou les provoquer. Mais il y a pas eu de miracle. Ils ont restés compliqués. Les tensions internes ont repris et ils mollahs ont dû durcir leur position ! Washington est revenu au dialogue sous la menace ! Les mollahs ont surenchéri... Voici le récit en images d’une semaine très agitée et bien éprouvant pour les mollahs et leurs interlocuteurs.

Cette analyse a été diffusée en persan vers Iran le dimanche 17 avril 2016 à 20h via la chaîne indépendante Radio Bidari (Eveil) basée en Suède.



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La semaine dernière, les mollahs, haïs par le peuple, désavoués par leurs derniers compagnons et leurs alliés internationaux, étaient assaillis par une vague de froid inattendue. Ils étaient exposés à une forte hausse de consommation d’électricité. Ils devaient augmenter l’importation de kérosène pour produire plus d’électricité pour éviter des problèmes. Ils allaient donc manquer de dollars.

La dernière offre de Washington était alors la levée de l’embargo sur le dollar pour faire accepter son deal aux mollahs et à défaut pour désolidariser les 5-1. Les mollahs qui ne peuvent survivre et profiter de leurs fortunes sans des garanties américaines assurant leur liberté avaient refusé.

Ils avaient nié leur échec dans les marchandages au Pakistan et s’étaient inventés des rentrées d’argent dans ce pays et en Autriche. La panique a explosé, malmenant les réserves financières du régime.

Il y avait une double urgence. Les chefs Pasdaran et les fondamentalistes ont attaqué Rohani pour affaiblir le clergé et se frayer une voie vers la table des négociations afin de défendre leurs intérêts.

Washington a insisté sur la levée de l’embargo sur le dollar et son alliée soumise l’Italie a été programmée comme visiteur dans une semaine pour mettre sous pression les mollahs et mieux agiter les 5-1, leur laissant le délai pour réagir et de fait se désunir leur alliance anti-américaine.

Les mollahs, qui ne pouvaient être vainqueurs, ont essayé de créer des tensions anti-américaines et pro-russes lors d’une rencontre prévue depuis longtemps avec les Azéris et les Turcs afin de plaire aux Russes et obtenir les S-300 afin d’enquiquiner Washington et le forcer à reculer sans rien exiger au rechange. Ils n’y sont pas parvenus. La panique et les conflits internes anti-dialogue se sont alors développés.

Les chefs Pasdaran en danger ont alors doublé les fondamentalistes en leur volant la vedette par des critiques économiques contre Rohani et ont aussi mis en avant leurs capacités terroristes pour un retour plus rapide à la diplomatie de chantage sous leur direction leur offrant aussi la priorité pour l’obtention des garanties américaines d’immunité !

Les fondamentalistes ont fait des révélations économiques plus compromettantes et ont aussi annoncé la création d’une commission parlementaire pour décider à la place de Rohani qui semblait incapable de relancer l’offensive contre les Américains !

Les mollahs sont revenus à la politique de chantage diplomatique par la provocation nucléaire (comme sous Ahmadinejad) pour avancer sans rien devoir à leurs rivaux ! Mais Washington et les Européens du 5-1 ont zappé ses provocations et salué son ouverture ! La Russie a parlé de la livraison des S-300 dans quelques jours pour encourager la fuite en avant des mollahs et les amener à saboter tout deal, puis ils ont remis en cause leur promesse en leur conseillant de vérifier leur contrat.

Les mollahs ont alors tenté de faire pression sur les Russes à l’occasion d’une rencontre pour préparer le sommet de Doha, mais ils ne sont pas parvenus à faire bouger Moscou. Ils ont fini la semaine sur les genoux et sont revenus lamentablement à la formule des négociations sous la protection des missiles et des officiers mythiques des Pasdaran qui n’existent plus !

Ils avaient alors à nouveau besoin de la Russie, mais elle les avait oubliés et ils n’avaient aucun moyen de pression ou de séduction pour la récupérer. Les Arabes menés par les Saoudiens continuaient aussi à souligner leur terrorisme préparant le terrain pour les lyncher dans une semaine à Istanbul lors du sommet bi-annuel de l’OCI.

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Mais, vendredi 8 avril 2016 – 20 farvardin 1395, dernier jour de la semaine dernière, Washington leur a explicitement encore proposé une réconciliation s’ils capitulaient sur tous les sujets ! Aucun des hauts responsables du régime n’a attaqué l’offre de « changement volontaire » comme étant scandaleuse. Tous avaient conscience d’être trop isolés et menacés pour réussir et devait plutôt accepter cette seule option de capitulation volontaire qui leur restait.

Washington a récompensé le silence approbateur des mollahs & associés en s’engageant directement par l’annonce que Boeing avait annoncé l’envoi cette semaine une délégation en Iran pour parvenir à un contrat majeur pour la flotte civile iranienne.

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Samedi 9 Avril 2016 – 21 Farvardin 1395, Iran, l’organe du Gouvernement des mollahs, faisait l’éloge de l’accord de Vienne (qui fait son malheur), car il avait été une opportunité pour aller vers l’économie de résistance par le développement de la production nationale. Ils justifiaient les marchandages qui devenaient plus intéressants grâce à l’entrée directe de Washington, sans évoquer Boeing pour ne pas alarmer les nantis-ripoux qui refusent tout deal par peur de l’ouverture qui entraînera leur faillite et aussi leur arrestation.

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Tehran Times, la voie anglaise du clergé, avait mis en avant une version soft des progrès nucléaires annoncés deux jours plus tôt. Il continuait le bras de fer tout en se modérant par envie de ne pas rater le deal via Boeing.

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Mais, les chefs Pasdaran critiquaient le manque d’engagement de Rohani dans l’économie de résistance pour affirmer qu’il n’avait pas les moyens de marchander. En parallèle, ils parlaient du dossier de corruption de Zandjani, pion de Rafsandjani, pour dissuader ce dernier de ne pas se mettre en avant pour pactiser avec les Américains.

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Les Chefs Pasdaran devaient ce matin rendre hommage à leur seul commandant mythique Sayyad-Shirazi (bien qu’ils l’aient eux-mêmes éliminé en attribuant le crime aux Moudjahidines du peuple). Cette cérémonie réunit chaque année de moins en moins d’officiers et elle est devenue à son insu l’indicatrice de l’effondrement du nombre des Pasdaran fidèles au régime. Cette fois, les chefs Pasdaran avaient prudemment parlé d’une cérémonie intime des officiers supérieurs. Ils avaient eu raison à moitié, car effectivement la mobilisation était très basse, mais contrairement à leur attente, il n’y avait presque aucun officier parmi la vingtaine de miliciens présents !

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Les chefs Pasdaran humiliés par cette cérémonie ont parlé de leurs missiles sans menacer un quelconque État pour faire partie des marchandages et du deal !

Les politiciens miliciens sans famille, réduits au fondamentalisme pour exister et faire valoir leurs intérêts, ont rejoint cette tendance en oubliant leurs critiques sur son budget et par l’annonce qu’ils allaient l’adopter le lendemain !

Tous les dirigeants voulaient le deal avec Washington !

Les nantis ripoux étaient sacrifiés et ne pouvaient être heureux. Le gouvernement a démarré la bourse par la technique d’injection de beaucoup de capitaux sur les actions des entreprises en faillite afin de booster l’indice et encourager les achats, mais l’opération a encore été un échec instantané, car l’indice est monté en flèche avant de piquer du nez aussitôt. Le gouvernement a alors retiré de nombreuses entreprises du marché normal (vente sans perte) pour dissuader leurs vendeurs, mais réussir à stopper le krach. Aucune liste de ces entreprises n’a été publiée par la suite ce qui signifiait que leur nombre devait dépasser 80 soit le premier tiers des entreprises encore actives à la bourse de Téhéran. Il a aussi baissé le taux de l’or et du dollar pour détourner les vendeurs de la bourse et, in fine, il a seulement réussi à ralentir la vitesse du krach.

Rohani dépassé par la réaction négative des agents de base du régime a fui sa mission du capitaine du régime et a changé de sujet en organisant une conférence sur la construction de logements pour dire qu’il était occupé ! Il a par ailleurs invité le président du Kazakhstan en Iran pour dire qu’il avait des atouts pour négocier.

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Washington a craint une rapide détérioration du régime. Son pion, le Premier ministre italien Renzi. a annoncé sa visite avec une délégation de 120 hommes d’affaires.

Washington a aussi autorisé l’arrivée du ministre indien de pétrole pour parler d’un investissement de 20 milliards de dollars dans le port de Chah-bahar pas loin des frontières pakistanaises.

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L’Allemagne, membre des 5-1 et hostile à l’hégémonie pétrolière de Washington, par peur d’un baril trop cher freinant son économie a lancé un nouvel obstacle sur la voie du deal en soulignant la nature répressive du régime en condamnant l’un de ses membres pour infiltration chez les Moudjahidines du peuple en exil afin de leur nuire.

Mais l’intervention de l’Indien n’a pas permis une grande annonce, car les mollahs avaient sans doute insisté sur leur exigence de garanties, car le ministre indien est reparti avec ses maquettes en précisant qu’il investirait quand les sanctions seront levées, signalant encore le maintien des sanctions américaines contre le régime !

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La bourse un peu stabilisée par cette arrivée a repris sa chute et a fini sur 522 milliards de tomans de ventes 2,5 fois le seuil d’une activité régulière quotidienne malgré le blocage et le détournement par l’or et le dollar pas chers. Les mollahs devaient avancer.

Dans la soirée, Salehi, le chef du programme nucléaire du régime est allé à la télévision pour insister sur « l’enrichissement mieux qu’avant » ! Par ailleurs, le régime qui avait lâché Assad l’a désigné comme sa ligne rouge pour tonifier le bras de fer avec Washington afin de rassurer les paniqués qu’il puisse obtenir un meilleur deal dans leurs intérêts afin qu’ils cessent leur panique très destructrice.

Dans cette offensive des provocations, les deux agents du clergé ne mentionnaient pas les missiles des chefs Pasdaran, ce qui voulait dire que le clergé ne voulait pas partager les marchandages et leurs bénéfices avec les chefs Pasdaran !

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Dimanche 10 avril 2016 – 22 Farvardin 1395, le gouvernement a annoncé la fin des allocations d’aide à la consommation de 15 $ par mois qui étaient aussi versées aux nantis gagnant 15000 $ par mois pour combattre le déficit budgétaire !

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Cette annonce qui revient souvent est une diversion sensationnelle pour les cas graves, car les riches Iraniens ne touchent pas cette allocation et même s’ils la touchaient cela ne serait pas important, car ils sont très peu nombreux : moins de 1% de la population ! En effet, selon les différentes données officielles, 70% des gens n’ont aucune activité ou revenu et sur les 30% restants, presque tous sont le seuil de la pauvreté.

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L’annonce était un moyen sensationnel pour occuper le petit peuple, des marchandages prévus et des problèmes qu’ils généraient au sein du régime et entre le régime et ses nantis. Par ailleurs, le régime mettait sous pression ses riches agités en les accusant de voler le peuple. Cette diversion teintée de la punition signifiait que le clergé n’avait aucune confiance au fait de réussir son bras de fer contre Washington et ses pions !

Le clergé annonçait sans état d’âme 20 milliards de dollars d’investissement indien en Iran, annonçant en quelque sorte le prix pour accepter le deal américain !

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Les chefs Pasdaran, qui n’avaient pas été écoutés la veille, étaient devenus des partisans du peuple et dénonçaient 150 chômeurs de plus chaque heure ! Ils ont aussi annoncé des manœuvres militaires dédiées à Mahomet de 24 à 26 Farvardin, 12-14 avril, au moment de l’arrivée des Italiens et sans doute ceux de Boeing qui devaient les suivre !

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Les fondamentalistes ont tenté de plaire aux mollahs en adoptant, dans le cadre du budget, un droit de prélèvement de 50 milliards de dollars pour leurs pions du gouvernement dans les avoirs étrangers du régime, soit un accès à tous les avoirs gelés du régime et aux 20 milliards promis par les Indiens. Mais les mollahs ne les ont pas remerciés. Ils ont alors commencé à critiquer un peu le projet du budget de Rohani en affirmant qu’il ne contenait aucun projet inédit pour aider l’économie de résistance et demandait plus de moyens pour les projets commencés l’année dernière et en panne en raison d’une mauvaise gestion des fonds.

Le député Tavakkoli, agent permanent de Londres, connu pour ses révélations d’affaires suspectes, a profité de désordre pour signaler un détournement d’un prêt de 30 millions de dollars destiné à l’achat de médicament par Rohani afin de le déstabiliser et contrarier le deal avec Washington ! Ces amis fondamentalistes ont un peu parlé de ce sujet pour enquiquiner les mollahs ! Les chefs Pasdaran pouvaient cependant utiliser sa révélation !

Le Guide (le clergé) a empêché la diffusion de cette révélation en recevant enfin les Chefs Pasdaran et en plébiscitant le renforcement de leurs capacités (sans parler des missiles), les incluants discrètement avec les missiles dans les marchandages à venir.

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Le commandant Soleimani, chef de la brigade d’ingérence régionale de Qods, y parut bien déprimé de la faiblesse de la milice qui l’oblige à confier son avenir à des négociations perdues d’avance.

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En conséquence, ils n’ont nullement diffusé l’annonce de Tavakkoli. Les fondamentalistes ont aussi renoncé à Tavakkoli et ont finalement voté le budget de Rohani pour entrer aussi dans les jeux du clergé ! Les réformateurs qui brillent par leur absence ont attribué la fraude à Ahmadinejad pour plaire aux mollahs et ne pas se retrouver déclassés par les fondamentalistes. Ces efforts pour faire partie du deal ont plongé encore la bourse dans la panique.

La mae d’Estonie (ex-ambassadeur à Washington et proche d’Obama) était arrivée pour encourager les mollahs à accepter les offres américaines en reculant sur les missiles (qui ne profitaient qu’à ses derniers miliciens). Le mae des mollahs, Zarif a défendu le droit au missile pour contrarier Washington et le forcer à s’ouvrir davantage ! L’Estonienne est repartie sans un soutien officiel de Washington, mais ce dernier a insisté sur la poursuite du dialogue grâce à un avis positif de Jimmy Carter, le parrain de la révolution islamique qui jouit d’une bonne réputation mondiale !

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Les nantis ripoux n’avaient aucun moyen d’être débarrassés d’un deal. Leur panique a continué plus violemment. La bourse a fini avec 580 milliards tomans de ventes malgré un nombre important et censuré de grandes entreprises arrêtées de force. Cette agitation des grandes entreprises signifiait que les dirigeants étaient sans doute en train de vendre des actions ne croyant pas au succès des marchandages. Le taux de l’or et du dollar étaient aussi censurés, ce qui signifiait qu’ils étaient en forte hausse !

Le fondamentaliste Rassayi, exclu définitivement de la vie politique en raison de son zèle à défendre l’image d’un Guide hostile à tout deal, a vu d’un bon oeil cette crise pour contrer les marchandages dont il sera toujours exclu. Il a demandé l’arrêt de l’accord de Vienne, car, selon une loi votée par le Parlement, la partie adverse n’avait pas tenu sa parole et n’avait pas annulé les sanctions !

Aucun de ses ex-camarades ne l’a soutenu ! Les fondamentalistes ont même montré leur soutien aux mollahs en adoptant une loi permettant des prêts jusqu’à 50 milliards de dollars aux responsables souhaitant créer des projets pour améliorer l’économie de résistance. Autrement dit, les fondamentalistes permettaient aux mollahs de s’attribuer les 50 milliards de dollars des réserves étrangères qui étaient prévus d’être versés au budget grâce à la loi votée plus tôt ce matin !

On était à 48 h de l’arrivée des Italiens, mais on était sans nouvelle de Boeing. Washington ne se pressait pas afin d’inciter les mollahs & co visiblement surexcités à éviter tout chantage pour obtenir de superbes garanties de sécurité qu’il ne peut ni ne veut leur accorder.

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Lundi 11 Avril 2016 – 23 Farvardin 1395, dans le journal Iran, le gouvernement annonçait l’adoption du budget comme une victoire et la reconnaissance de ses qualités ! Il annonçait aussi l’arrestation de 121 assaillants de l’ambassade et le consulat de l’Arabie Saoudite pour s’éviter une charge de cette dernière (directement puis jeudi via le Sommet de l’OCI) contre le deal qu’il allait signer au même moment.

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Les Chefs Pasdaran avaient mis en avant le soutien du Guide pour ne pas être oubliés en cours de route !

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Larijani a gardé le silence en se consacrant à un article sur la victoire intellectuelle de l’Islam sur la post-modernité (tel que décrite par Umberto Eco) alors qu’au même moment la réalité attrapait le régime en difficulté avec un rassemblement devant ses bureaux des milliers d’employés travaillant d’une nouvelle assurance professionnelle qui étaient elle-même privés d’assurance !

Par Ailleurs, la France mécontente des oeillades entre les mollahs et Washington a mis en doute la reprise des vols d’Air France vers l’Iran en raison du refus de son personnel homosexuel de s’y rendre !

Londres a aussi encore fait parler son pion Tavakkoli sur la fraude de Rohani pour le déstabiliser et ainsi saboter sa mission de parvenir à un deal qui semblait sur le point d’aboutir. Encore une fois, personne n’a suivi Tavakkoli ! Tous étaient obnubilés par le deal avec Washington !

Les chefs Pasdaran ont confirmé ce souhait en annonçant de nouvelles armes en marge de leurs manoeuvres du lendemain et sans y inclure des drones de combats ou encore des missiles inattendus ! Les fondamentalistes ont néanmoins cherché l’amitié des chefs Pasdaran par une loi leur permettant de libérer les resquilleurs nantis du service militaire (nécessaire pour obtenir un visa) contre 3 à 10,000 $ (selon leurs niveaux d’études). Mais ces derniers n’ont pas tendu la main aux fondamentalistes, car ils estimaient que la situation était trop incertaine pour partager les négociations et leurs bénéfices.

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La frénésie pour être dans le deal a encore engendré la panique à la bourse<.

Le gouvernement a annoncé l’arrivée du président kazakh, affairiste pragmatique proche de Moscou, pour donner l’espoir aux paniqués, mais le Kazakh n’a pas voulu investir chez les mollahs sachant qu’il l’utilisait pour faire pression sur Washington. Il a juste signé 9 mémos pour future coopération entre les deux pays.

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À une heure de la fermeture de la bourse (au tiers final de la durée de l’activité boursière), le gouvernement a alors annoncé avoir reçu les S-300. La panique a laissé place à l’espoir, mais les gens ne se sont pas mis à acheter, car il n’y avait pas d’images des S-300 en Iran et la Russie ne confirmait pas la livraison. L’indice est tombé à nouveau à la fermeture, mais l’annonce de la livraison avait permis de stopper les ventes et limiter la casse à 420 milliards de tomans. Sans cette annonce, elle aurait encore été de 560 milliards de tomans.

Les mollahs ont aussi gardé le président kazakh pour rencontre le Guide afin de l’entraîner, par le discours, dans le conflit avec Washington, dans l’espoir de relancer le bras de fer avant l’arrivée de ses pions italiens en Iran et pouvoir mener la danse. Le Kazakh est resté très prudent et n’a pas rejoint le discours des mollahs.

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Washington a esquivé cette petite provocation, privant ainsi les mollahs d’une escalade et se gardant ainsi la gestion de la crise>, l’Europe a mis son veto virtuel au deal en reconduisant ses sanctions pour violation des droits de l’homme en Iran. Les Anglais ont insisté sur la réticence de leurs banques à investir en Iran. Enfin, les Européens réunis au même moment au sommet de G7 au Japon ont insisté sur l’incompatibilité des missiles du régime avec l’accord conclu à Vienne. Les Américains ont dû les suivre s’interdisant toute complaisance à ce sujet au dans leurs rencontres indirectes avec les mollahs au cours des jours à venir.

Washington mécontent d’avoir perdu la gestion des marchandages par ses interdits a lui-même durci le ton par l’intermédiaire de son secrétaire au trésor Jacob Lew en déclarant qu’il n’y aurait pas d’accès au circuit bancaire du dollar (U-Turn Transfer), car ce régime posait des problèmes aux États-Unis dans l’ensemble de ses politiques générales. Washington a aussi critiqué la livraison des armes défensives (S-300) même s’il ne pouvait pas interdire une telle livraison.

Mais, Washington fait un pas vers sa solution de complaisance en annonçant l’arrivée demain de son monsieur Syrie onusien, Di-Mistura à Téhéran (donc en même temps que les Italiens) pour voir si les mollahs étaient prêts à faire à nouveau une concession sur Assad et combiner des contrats avec ce retournement diplomatique majeur en sa faveur et contre l’axe Moscou-Pékin. Puis, à mi-chemin entre complaisance et punition, Renzi, le Premier ministre italien a débarqué tard à Téhéran à la tête d’une délégation d’une trentaine de businessmen au lieu des 120 annoncé plus tôt, limitant les accords et les possibilités de garanties de sécurité pour le clergé et aussi ses alliés de dernières minutes les Chefs Pasdaran.

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Mardi 12 Avril 2016 – 24 Farvardin 1395, le gouvernement parlait de la possibilité pour les resquilleurs riches de racheter le service militaire pour dire aux nantis qu’ils pouvaient sortir leur fils du pays afin de calmer une partie de leurs inquiétudes. Il parlait aussi de l’arrivée de Renzi avec 250 Businessmen pour masquer la punition subie la veille par les Italiens dans l’intérêt des Américains et s’éviter de nouveaux conflits internes.

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Les chefs Pasdaran parlaient des dossiers du fondamentaliste (pro-anglais) Tavakkoli contre le clergé, se montrant prêts à tirer sur Rohani s’ils étaient exclus des marchandages pour des garanties de sécurité.

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Rafsandjani se doutant de cette offensive (ou informé par un milicien proche de sa famille) attribuait les dossiers de fraude de Tavakkoli à son propre pion Ahmadinejad dans l’espoir de plaire au clergé et bénéficier des marchandages pour des garanties de sécurité. Il annonçait aussi que les Italiens arrivaient avec la proposition de 2 très grands contrats pétroliers et les gens de Boeing (déjà à Téhéran ou sur le point d’arrivée) allaient proposer 3 types d’avions, mais à la condition secrète que Washington donne son feu vert. Par ces deux révélations confidentielles évoquant des conversations secrètes qui auraient déjà eu lieu, Rafsandjani entendait dire qu’il pouvait se montrer poliment inamical si ses intérêts n’étaient pas respectés.

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Enfin dans la presse russe, un adjoint de Poutine niait la livraison des S-300, confirmant que le régime allait vivre une journée de marchandages et de chantages surtout à son encontre.

Les Chefs Pasdaran, très fâchés par la perspective de ne pouvoir bénéficier de garanties de sécurité, devaient commencer deux journées de manœuvres, montrant leur forte. Mais ce fut un échec, car ils avaient pu réunir très peu de personnel militaire. Ils ne pouvaient peser dans le jeu.

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Les fondamentalistes désireux de les remplacer ont aidé le gouvernement à faire diversion sur les marchandages déjà en cours ou à venir en annonçant avec emphase la suppression des allocations d’aides à la consommation des nantis qui selon eux était 2,7 millions de personnes (soit 4% de la population et non moins de 1% comme les chiffres et les faits l’indiquent).

Di-Mistura était arrivé à Téhéran et la presse n’en a guère parlé, car il n’a pu trouver un consensus avec les mollahs. Sans doute, ces derniers exigeaient le retrait du Hezbollah de la liste américaine des organisations terroristes en Syrie afin de regagner l’amitié de cet organisme et grâce à lui avoir un rôle politique et paramilitaire en Syrie pour s’assurer que les Américains ne remettent pas en cause les garanties de sécurité qui seraient sur le point de leur offrir.

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Le Premier-Ministre italien a aussi rencontré Rohani et il n’y eut pas de contrat, mais encore 6 mémos et une forte insistance sur la poursuite de l’accord contraignant de Vienne !

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Les prévisions d’un marchandage musclé en faveur du régime étaient dépassées. Le régime était encore privé d’investissements et il n’y avait aucune trace de Boeing> : la bourse ouverte avec le coup de pouce du gouvernement a évidemment sombré dans la panique. Le gouvernement a tenté de limiter le krach par des blocages secrets ou en détournant les nantis paniqués de la bourse par une forte offre de dollar et l’or à bas prix au Bazar, mais la bourse a connu une journée noire avec 573 milliards tomans de ventes (soit une perte de 163 millions de dollars en devises ou en or pour le régime).

Le gouvernement désespéré a choisi la diversion en zappant ses discussions et en se focalisant sur son refus de suppression des allocations d’aides à la consommation des nantis alors que cette loi était votée suite à sa proposition !

Le mae Zarif a aussi quitté Téhéran pour Istanbul afin d’assister au volet ministériel du sommet des chefs d’État des pays membres de l’Organisation de Coopération Islamique, à la recherche d’alliés arabes dans la région ou d’agitation. Il n’a rien pu y faire. Il a finalement simulé une réconciliation avec l’Arabie Saoudite par une poignée de main avec un diplomate arabe, mais à regarder de plus près, il n’était pas son homologue saoudien. Ses services ont cessé de parler de lui.

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Le clergé a alors invité Renzi chez le Guide où ce dernier a parlé de son optimisme dans les relations avec l’Italie pour l’engager à lâcher son maître américain.

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Ce véritable miracle diplomatique n’a évidemment pas eu lieu. Mais Renzi est resté en Iran pour parler avec les hommes d’affaires du régime afin d’inciter des coopérations et engager de force le régime dans une ouverture in fine bénéfique à Washington.

Renzi ne pouvait pas réussir. Mais sa présence contraire aux intérêts du régime et néanmoins acceptée par les mollahs montrait l’impuissance de ces derniers à s’en sortir économiquement et leur besoin d’investissements étrangers.

C’était une journée d’échec pour les mollahs, car malgré l’absence de discours ou de propos provocateurs, ils n’avaient pas pu sauver le Hezbollah, ils n’avaient rien obtenu avec les Italiens ou avec Boeing et encore moins avec pays membres de l’OCI à Istanbul.

La Russie a conclu cette journée noire pour les mollahs en annonçant qu’elle était parvenue à un accord avec l’Arabie Saoudite pour organiser le sommet des pays producteurs de pétrole à Doha pour faire monter le prix du baril, malgré le refus des mollahs d’y participer. La Russie prenait position contre les mollahs qui agissaient non pas dans leurs intérêts, mais dans l’intérêt des Américains et utilisaient ce geste comme une monnaie d’échange pour leurs marchandages pour obtenir leur survie ou des garanties de sécurité étendues).

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Mercredi 13 Avril 2016 – 25 Farvardin 1395, Iran (le porte-parole du gouvernement) avait mis en avant l’optimiste du Guide à propos d’Italie ! Le gouvernement, très affaibli par son échec et la punition russe, présentait la présence désormais nocive des Italiens comme une victoire dans l’espoir d’éviter un nouveau krach et aussi de nouveaux conflits internes.

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Mais l’optimiste n’a pas persisté, car un journal japonais a révélé que les gens de Boeing étaient à Téhéran. Et sans un résultat, on pouvait supposer que les discussions piétinaient !

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Les mollahs et leur pion devaient en principe s’exprimer sur l’aboutissement de ces marchandages (avec Boeing et Washington) ou subir d’autres crises de panique boursière et politique.

Le Jerusalem Post a aussi mis les mollahs et leurs pions sous une pression supplémentaire en révélant qu’ils n’avaient aucun moyen de provoquer une escalade, car l’Arabie Saoudite et l’Égypte, les principaux membres de l’OCI, oeuvraient pour créer un front arabe contre les mollahs à Istanbul.

Les chefs Pasdaran étaient dans leur seconde et dernière journée de manœuvres et les images étaient aussi décevantes que celle de la veille.

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Les chefs Pasdaran devaient aussi présenter de nouvelles armes. Le général Pourdastan, qui préside l’armée, était présent en personne, mais Il n’a pas montré de S-300 ou de nouveaux drones, mais des moyens de luttes anti-émeutes !

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Explications. Les chefs Pasdaran ne se voyaient pas capables de provoquer une escalade régionale par peur des retombés négatifs du front arabe et de l’Europe. Ils ne pouvaient donc peser dans les marchandages. Ils estimaient que le clergé allait céder face à Washington et entraîner le régime vers une ouverture fatale. Ils se disaient seulement prêts à défendre leur vie dans leurs bunkers par des jets de gaz suffoquant et des snipers !

Les chefs Pasdaran ont aussi montré leur hostilité à un « changement accompagné » par une manifestation estudiantine hostile aux chefs de la fausse dissidence interne, le Mouvement Vert, qui avaient été vite débordés en 2009.

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Les miliciens politiciens désespérés que sont les fondamentalistes ont eux sans doute fait la même analyse, car ils ont voté une loi pour augmenter le salaire des Pasdaran pour pouvoir intégrer leurs bunkers !

L’Italien Renzi s’est rendu avec les hommes d’affaires qui l’accompagnaient à la Chambre iranienne de Commerce. La salle de réception ayant 150 places et les Iraniens étant majoritaire dans la salle, malgré des photos artistiques des agences de presse du régime, il était évident que les Italiens n’étaient pas 250 ou même 120, mais bel et bien une trentaine. Renzi a surtout insisté sur l’accord de Vienne, car la salle n’était pas preneur des offres allaient à l’encontre de leurs intérêts politiques.

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La preuve de cette confrontation a été un méga krach à la bourse qui s’est achevée sur 671 milliards de tomans ventes dont 451 milliards de tomans sur le premier marché malgré les blocages et la manœuvre du dollar et l’or moins chers que la veille. Les nantis issus du régime rejetaient pleinement les coopérations nécessitant une ouverture contraire à leur survie.

Le gouvernement n’a également pas pu parvenir à un deal avec Boeing et Washington. Cette visite secrète et ses discussions secrètes (avec des officiels américains) ont été oubliées à 100%, par le gouvernement et aussi ses détracteurs, les chefs Pasdaran, leurs étudiants ou encore les fondamentalistes. Ils étaient convaincus de leur nécessité et se montraient ainsi prêts à les renouveler dans l’espoir d’en bénéficier).

Cela était, sans doute, lié à l’aggravation de situation du pays en raison d’importantes chutes de pluie et un risque accru d’inondation et pénuries en tout genre dans le sud pétrolier du pays où les gens vivent pauvrement en raison de l’absence d’intérêt su régime pour leur bien-être. Le régime tout entier censurait les images, car il n’a jamais investi dans les secours. Le régime se retrouvait dans une situation d’émeute et ne savait que faire. Le silence général s’est aussi étendu au sommet de l’OCI qui débutait dans une posture hostile aux mollahs & co, mais le silence n’était pas une solution.

C’est sans doute pourquoi Zarif, le représentant du régime désespéré, à Istanbul s’est montré offensif en lançant à son homologue saoudien : Rappelez-vous Tariq Aziz ! (le mae de Saddam, apprécié aux États-Unis, mais condamné à mort par ces derniers après la chute de Saddam). Zarif disait que les Saoudiens étaient dans l’oeil de mire de Washington et de fait en sursis. il voulait les affaiblir afin de provoquer leur isolement au sein de l’OCI.

Mais, il n’y eut aucun front anti-saoudien parmi les pays membres de l’OCI et ces derniers ont même fait état d’un brouillon de déclaration finale déplorant vivement la mauvaise conduite internationale des mollahs et leurs ingérences nocives dans les pays arabes !

Rohani a alors quitté Téhéran pour Istanbul en avance sur son programme pour appuyer son mae (que l’on dans une sourire forcée devant les caméras) et l’aider à redresser la situation par un discours moins agressif.

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Washington a alors apporté un soutien indirect au régime en difficulté sur le plan international et sur le plan national par un rapport mou sur la situation des droits de l’homme en Iran et en précisant qu’il s’agissait d’une démocratie (en opposition avec l’Arabie Saoudite qui ne peut le prétendre et aussi en opposition à l’Égypte qui ne l’est plus aux yeux de Washington après l’élimination de l’islamiste pro-américain Morsi).

Washington a aussi tenté de rassurer les mollahs par son pion européen Mogherini en lui faisant annoncer son arrivée samedi à Téhéran pour appuyer la reprise des activités bancaires vers l’Iran (pour forcer les banques anglaises d’investir en Iran). En parallèle, le magazine américain Fortune a déploré les oppositions américaines aux investissements européens en Iran laissant entrevoir un débat public mettant fin à ce procédé au bénéfice des mollahs.

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Jeudi 14 Avril 2016 – 26 Farvardin 1395, le sud du pays était inondé. Le régime n’en parlait pas (ces images sont postérieures à la catastrophe). La population n’avait aucun secours et vivait dans la détresse et la colère). Le gouvernement faisait diversion en défendant les allocations pour les riches, car ils avaient des loyers élevés !!!!!

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Rafsandjani avait volé au secours du régime en affirmant qu’il était le 24e taux de chômage du monde (qu’il était mieux placé que l’Italie) ! Il a aussi que le ministre français de Défense avait reconnu l’utilisation de l’arme chimique par Daesh afin d’encourager Rohani d’accuser de terrorisme l’Arabie Saoudite (qui est présentée comme trésorière de Daesh) et l’OCI qui le suit !

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Les chefs Pasdaran insistaient aussi sur l’avertissement de Zarif à l’Arabie Saoudite et son objectif de division pour encourager les mollahs à poursuivre dans cette voie au lieu de fuir et recourir à la diversion pour cacher leur échec !

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Mais à Istanbul, Rohani a été accueilli fraîchement par Erdogan. Il a aussi eu peur d’un regard lancé par le roi saoudien. il n’a pas osé suivre les recommandations de Rafsandjani pour défier les membres de l’OCI. Mais il a suivi le conseil des Chefs Pasdaran en accusant de l’Arabie Saoudite de diviser le camp de l’Islam par son rejet confessionnaliste (sectaire) du chiisme.

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En preuve de la bonne foi du régime, Ali Larijani était alors envoyé à la ville sunnite de Zahedan, chef lieu de la région sunnite de Sistan-Balouchistan, région riche mais en ruine (ci-dessous) par la faute du régime, région également très courtisée par les Saoudiens et où s’étaient tenues les manœuvres des chefs Pasdaran pour un rassemblement avec eux et les chefs des tribus locaux pour insister sur l’unité et la sécurité du régime au-delà des différences religieuses. Cela tenait de la rêverie tant le régime est détesté par les habitants de cette région pour son mépris à leur égard.

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Larijani a accepté cette mission casse-gueule car il espérait au passage se montrer en sage islamiste post-post-moderne pour assurer sa survie politique et une place de choix au sein du gouvernement. Mais les choses ne se sont pas réalisées selon le plan !

Le discours de Rohani n’a pas fait mouche à Istanbul, car les Arabes ont aussi insisté sur les ingérences incessantes du régime dans le monde arabe tant au Yémen qu’en Syrie. Le roi de Bahrein a aussi répété ses accusations d’ingérence des mollahs dans son pays pour promouvoir la guerre civile.

En parallèle, le rassemblement, Unité confessionnelle pour la sécurité nationale, organisé par le régime à Zahedan a été un bide malgré les images des sites d’info du régime car ces images étaient truquées (voir plus bas).

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Et voici la réalité, la mosquée où devait avoir lieu le rassemblement a un plan rectangulaire de 48 m par 24 m (avec 8 colonnes de 6 m d’entre-axe dans le sens de la longueur). Voici 3 photos d’archive montrant les vraies proportions de la salle.

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Enfin, Rafsandjani, très fâché d’être exclu de ce plan qui lui semblait bon, a révélé son échec par cette photo publiée sur son site Dana montrant la vraie et très faible mobilisation y compris chez les Pasdaran pour ce rassemblement d’Unité pour la Sécurité. On avait au passage la preuve de la fragilité du régime !

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Rohani manquant de preuves sunnites et d’unité au sein du régime pour appuyer son argument a alors multiplié les rencontres à Istanbul pour convaincre certains membres à le suivre. Peu ont accepté d’être photographiés à ses côtés. Le sultan de Brunei (pion des Anglais) et le dirigeant sénégalais proche des Français) ont accepté, mais en refusant de le suivre afin d’accentuer son isolement.

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Le régime des mollahs était à 24 heures d’être mis au ban du monde dont il se veut le champion. Il allait avoir l’ensemble des intégristes sunnites contre lui ! Très mauvais pour Washington et le projet d’un deal pour utiliser ce régime pour pénétrer en Asie Centrale principalement sunnite !

Washington devait trouver un deal avant la déclaration finale de l’OCI. Il a invité le patron ripou de la Banque Centrale du régime à Washington pour rencontrer le secrétaire au trésor Jacob Lew et faire valoir ses arguments en faveur de l’accès du régime au circuit du dollar et obtenir en échange un réchauffement entre les deux pays !

Seyf, le patron de la banque centrale iranienne et le comptable des comptes secrets des mollahs dans les Emirats a pris immédiatement l’avion pour les États-Unis avant que les Arabes les isolent totalement par la déclaration finale de l’OCI ! Aucun des adversaires des dialogues secrets n’a condamné ces marchandages secrets. Tous étaient désespérés par une semaine de revers qui n’en finissait pas et pouvait se terminer par la preuve de leur désaveu international !

Au même moment, le gouvernement, les chefs Pasdaran & Ali Larijani ont commencé à parler de nécessité de prévention d’inondation dans le sud du pays, utilisant cette catastrophe, ainsi que leur absence d’information préventive et de secours comme diversion, pour détourner l’attention de leurs administrés paniqués des intempéries qui les attendaient à Washington et à Istanbul.

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Vendredi 15 Avril 2016 – 27 Farvardin 1395, le régime était en mode silencieux. Washington était encore à ses côtés et le soutenait par une interview de Mogherini sur sa mission de relancer le business avec eux

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L’OCI s’est réunie pour de nouvelles charges contre la République islamique d’Iran et elle a, sans surprise, publié sa déclaration finale condamnant ses attaques contre l’ambassade et le consulat saoudiens, ainsi que ses ingérences au Yémen et en Syrie, la désignant aussi comme un État terroriste en confirmant le classement terroriste du Hezbollah au Liban !

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Rohani a quitté le site du sommet refusant de siéger pendant la déclaration finale dont il avait une copie. Washington et les Européens ont parlé de ce boycott tout en censurant les détails de la déclaration qui était un obstacle à leur business prévu en Iran. Rohani devait rentrer et sans doute subir les foudres de ses rivaux : le député fondamentaliste Soleymani, qui a une grande ressemblance avec Qassem Soleimani -chef des forces d’ingérence des mollahs- et pourrait être son frère, critiquait à nouveau le bilan économiquement négatif de l’accord de Vienne... Le dialogue entre Seyf et Lew pouvait être annulé sous la pression interne.

Washington a encore volé au secours des mollahs par une invitation du mae turc Davoutoghloo à Rohani de se rendre à Ankara pour évoquer de nouveaux contrats ! Le mae turc l’a reçu rapidement pour voir s’il était prêt à plier. Il n’en était rien, car Rohani condamnait le terrorisme et le Sionisme, utilisant la rencontre pour faire grimper la cote de popularité du régime parmi les populations turque et arabe. De fait il n’y a pas eu de contrat, mais encore une fois 6 mémos insistant sur la nécessité de marchander.

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Le dialogue entre Seyf et Lew semblait compromis par le choix de confrontation du côté des mollahs. Washington a alors annoncé que le commandant, Soleimani, chef des forces d’ingérence internationale des mollahs, était à Moscou !

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La visite semblait possible en raison de l’état déplorable du commandant, mais improbable, pour ce même motif d’inefficacité désormais opérationnelle de Soleimani et aussi en raison des choix régionaux des Russes. Ces derniers l’ont aussi démenti (même si cela ne veut pas dire qu’il n’y était pas). Mais, quelle que soit la vérité, Washington voulait se donner les moyens de diviser le régime et isoler d’avantages les mollahs et aussi se donner les moyens de les sanctionner si le dialogue entre Seyf et Lew échouait.

Les mollahs ont rappelé leur ouverture à un deal en bannissant toute provocation dans leur sermon de vendredi. En revanche, à l’usage interne au régime, ils ont nié toute division interne en confiant le sermon préliminaire de vendredi au général Pourdastan, un commandant supérieur de la milice qui préside l’armée. Celui-ci a insisté sur l’unité du régime malgré les différences d’opinions avec le gouvernement avant de préciser que lui et ses camarades assuraient la protection du régime par une surveillance sans faille de toute sa superficie.

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Puis lors du principal sermon, le représentant du clergé a remercié les Pasdaran pour cette fidélité et cette puissance. Après cette propagande de puissance, le représentant du clergé a insisté sur l’application de l’économie de résistance pour minimiser les sanctions qui pouvaient continuer si le dialogue de Washington échouait.

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Précisons que ces discours de propagande ou de désinformation prononcés devant des milliers de gens n’avaient pas l’audience annoncée, car la principale photo montrait une foule qui changeait par strates. En l’agrandissant, nous avons constaté des anomalies laissant supposer que la foule se réduisait à une cinquantaine de personnes, principalement des figurants issus de la masse des démunis du pays.

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De fait, la merveilleuse propagande de force du régime était prononcée devant un parterre sans qualité et indifférent qui ne pouvait lui être d’aucun secours. Il devait réussir à parvenir à un accord acceptable pour tous ces complices pour mettre fin à son déclin avant qu’il n’en soit la victime.

La Russie certaine que les mollahs trop affaiblis sur tous les plans allaient accepter le réchauffement des relations avec Washington a tenté de saboter la rencontre en précisant que leur ministre de défense avait pris rendez-vous la semaine suivante, les 26 et 27 avril 2016, pour acheter de nombreuses armes offensives russes. Si elle avait voulu aider les mollahs, elle aurait certainement fait une annonce de livraison des 5 batteries de S-300 qui ne cesse de leur promettre.

Les Français inquiets pour leurs contrats ont préféré annoncer la reprise des vols d’Air France dans 2 jours et l’arrivée de leurs businessmen à Téhéran pour concurrencer les Américains !

Les deux annonces étaient positives pour les mollahs. Seyf a insisté dans sa rencontre avec Lew sur la nécessité pour Washington de tenir ses engagements. Washington a répondu qu’il l’avait fait pleinement. Il a puni la résistance des mollahs malgré leur faiblesse et leur a rappelé l’importance d’un accord avec Lew par une annonce des Indiens affirmant aux mollahs qu’ils ne leur paieraient plus les 6,5 milliards de dollars qui leur doivent, car ils n’ont plus d’accès au circuit du dollar !

Puis, Washington a invité Seyf à une conférence de presse au « Council on Foreign Relations » qui est le centre de toutes ses décisions et ses désinformations pour les faire gober à sa population. Seyf y a dit que Washington n’avait pas tenu ses engagements, car le régime n’avait pas pu avoir accès à ses réserves en dollars. Le régime avait tenu tous ses engagements, mais en échange, il avait obtenu : presque rien !

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Les mollahs rassurés par le franc soutien des Français et le soutien même malicieux des Russes tenaient tête ) Washington ! Le dialogue pour normaliser les relations était un échec.

Washington a puni l’impertinence des mollahs en annonçant le projet d’une commission commune de surveillance de l’accord de Vienne composé des membres du gouvernement américain et de ceux du congrès, insinuant une procédure rapide de remise en cause de l’Accord et du « presque rien » accordé jusque-là aux mollahs.

En l’absence d’un changement lors d’un autre interview, les médias américains ont alors annoncé un projet de sanctions pour les violations des droits religieux en Iran, un vague soutien aux accusations de l’OCI, pour mieux intimider les mollahs !

Encore, en l’absence d’une réaction de ces derniers, Washington a encore durci le ton en rappelant aux mollahs leur passé terroriste, par un arrêt de la Cour suprême américaine confirmant le verdict de saisie de 2,56 milliards de dollars de leurs avoirs pour avoir commandité plusieurs attentats au Beyrouth en 1983 dont celui contre ses marines, s’approchant encore des positions fortes de l’OCI.

Par ailleurs, l’attentat contre les marines ayant été réalisé en parallèle avec un attentat contre les forces françaises au Liban, Washington voulait aussi empêcher les Français de renouer avec les mollahs, mais la France a zappé cette info contraire à son honneur commerçant, et aussi parce que Washington n’était pas sincèrement opposé aux mollahs, car il n’avait pas annulé le voyage de son pion Mogherini le lendemain, espérant un gros changement chez les mollahs & associés.

Cependant, cette focalisation sur le terrorisme était de très mauvais augure pour les mollahs, Washington pouvait aller plus loin si les Français ou les Russes s’approchaient plus.

Les mollahs & co ont ainsi fini une semaine d’initiatives infructueuses et de revers inattendus sur une question cruciale : devaient-ils continuer malgré leur faiblesse à provoquer Washington et alors voir ressurgir les traces de leur passé terroriste qui ne leur laisse aucune possibilité de garantie et pourrait même les entraîner devant la cour pénale internationale, ou alors devaient-ils accepter à partir à l’issue d’une normalisation sans presque aucune garantie avant qu’ils ne soient les victimes de leur déclin sur tous les plans ?

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résumé et conclusion(s) | Cette semaine, les mollahs & associés, affaiblis par leur impopularité, leurs querelles internes et leur isolement international grandissant, avaient mis de côté leurs slogans anti-américains et leurs rivalités dans l’accès aux marchandages pour parvenir à un arrangement avec Washington ! Ce dernier avait récompensé leur choix par l’annonce d’un possible contrat signifiant la normalisation des relations entre les deux pays !

Après cette évolution majeure, on a assisté à une guerre entre les chefs Pasdaran et les fondamentalistes pour être les premiers alliés des mollahs et les premiers à bénéficier après eux des garanties possibles à obtenir des Américains. En revanche, les nantis ripoux ont paniqué, car ils n’ont rien comme atout politique et allaient tout perdre par le retour en Iran des exilés qu’ils ont volés !

Le gouvernement des mollahs devait réajuster son jeu. Ils ont choisi les chefs Pasdaran au lieu des fondamentalistes et ont forcé ces derniers à le suivre. Il est revenu à des mini-chantages en reparlant des missiles des chefs Pasdaran ou en affirmant son soutien au Hezbollah (qui au retour ne le soutient guère), l’annonce non confirmée de livraison des S-300, pour rassurer les paniqués et se donner plus d’atouts sans pour autant braquer les Américains. Mais ce plan fut un échec, car Washington a puni les mollahs en annulant le processus de normalisation via Boeing et en annulant les contrats pétroliers italiens qui devaient être la cerise sur ce gâteau de mariage et venir rémunérer les mollahs & associés.

Les Arabes hostiles aux mollahs en raison de leur terrorisme et l’intérêt malsain de Washington pour récupérer leur régime terroriste ont alors mis à l’honneur d’empêcher cette union en soulignant la nature terroriste de leur régime dans la déclaration finale du dernier sommet de l’OCI.

Washington a tenté de parvenir à un deal avec les mollahs via leur directeur ripou de leur banque centrale avant la publication et l’officialisation de la déclaration de l’OCI. Mais la Russie a promis des armes aux mollahs pour les encourager à se braquer et la France est intervenue pour sauver ses contrats. Les mollahs se sont braqués en affirmant que Washington n’a pas tenu ses engagements de l’Accord de Vienne et de fait, ils n’avaient touché presque rien de leurs avoirs en dollar.

Washington mécontent du rebondissement des mollahs a déterré un vieux dossier de leur passé terroriste et a confirmé un récent verdict les condamnant pour terrorisme organisé afin de montrer qu’il pouvait les couler très facilement, mais il a maintenu le voyage de son pion Mogherini 8 heures plus tard en Iran dans l’espoir que la nuit puisse leur porter conseil et qu’ils choisissent de s’aligner au lieu de résister, décliner et se retrouver un jour acculés à défendre leur peau aux portes de leurs bunkers.