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Iran : Fast and Furious
09.07.2021

Les ouvriers iraniens ont cessé de travailler [1] afin de renverser leurs tyrans qui les traient en maîtres esclavagistes. Les commerçants du Bazar également ruinés par les mollahs qu’ils avaient toujours aidés ont rejoint la lutte et ont semé la panique chez les collaborateurs du régime. Les mollahs ont accentué les pannes, d’eau et d’électricité, pour punir et épuiser tous leurs adversaires. Ces derniers devaient envahir les rues à partir de mercredi. Les images sont rares en raison du blackout total et délibéré décidé par les mollahs, mais elles sont magnifiques.



Mercredi, les agriculteurs et les éleveurs du centre du pays ont conduit leurs bœufs devant le siège du gouverneur de la région d’Ispahan pour les installer au pouvoir en criant que ces bêtes étaient certainement plus compétentes que les personnels cléricaux miliciens actuels. Les gardes de protection du gouvernement n’ont pas chargé. Les miliciens anti-émeutes ont protégé l’immeuble, mais n’ont également pas chargé les manifestants pour les disperser.
© IRAN-RESIST.ORG


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Mercredi encore, les fermiers résidant de Karaj (ville des officiers de Pasdaran ,près de Téhéran) ont envahi un bâtiment officiel prenant violemment à partie les responsables sans qu’un seul milicien empêche leur action.

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Des femmes se sont affichées publiquement sans porter le voile, seules ou en réunion (avec des hommes), sans être arrêtées !
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Pour détourner l’attention du soulèvement des femmes iraniennes contre leur régime et le voile ; les mollahs ont accordé des "vacances pénitentiaires médicales" [2] à leur faux opposant, le milicien vétéran, Mohammad Nourizad et l’ont montré en compagnie de sa maman voilée. Mais malgré des éloges poussifs de certains sur Twitter, cette opération a été un vrai flop et n’a pu éclipser le hashtag de notre petite révolution féminine iranienne.
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Un peu plus tard, sur une vidéo signée OMPI (les moudjahidines du peuple liés aux démocrates, parrains de la révolution islamique et hostiles à la chute du régime islamique en Iran), on a vu les Iraniens d’origine arabe d’Ahwaz manifester en criant en arabe : « au nom de la religion, ils volent nos richesses ! »

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La manifestation avait lieu en journée contrairement à l’indication. Le temps était maussade alors que l’été est très lumineux en Iran. Il pouvait s’agir d’une vidéo était destinée à nous faire craindre d’inquiétantes revendications séparatistes dans les régions pétrolières du sud du pays, pour insinuer un risque de balkanisation du pays et in fine refroidir les envies d’adhésion à la lutte.

L’opération a été perçue en Iran comme un coup du régime, mais elle était clairement américaine : un coup de l’équipe Biden dans le but de stopper le soulèvement, mais aussi draguer les habitants des régions qui ont un potentiel séparatiste et profiter au mieux de la situation dans le cas de la poursuite des actions anti-régime.

Les Iraniens d’origine arabe de Borazjan (près de Bouchehr dans le sud du pays) ont répondu négativement à cette invitation, la tentative de division ou à l’infiltration des faux opposants, en appelant le prince Reza Pahlavi au secours [3]. On ne nous a pas rapporté la moindre intervention des miliciens anti-émeutes ce qui confirme leur solidarité avec les opposants du régime !
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Jeudi, un peu plus tard, on a reçu une seconde réponse en vidéo à l’insinuation de séparatisme que l’on supposait être un coup du régime. On a vu un Kurde et un non kurde, assis sur un pont aérien urbain, avec le drapeau iranien d’avant la révolution islamique, pour affirmer l’unité de tous les Iraniens et leur attachement à l’intégrité territoriale iranienne. Aucune source kurde n’a remis en cause cette unité. Les deux hommes ont aussi crié leur soutien au retour de la dynastie Pahlavi et leur disposition à se battre jusqu’au dernier souffle et mourir pour cette cause avant d’inviter tous les Iraniens à en faire autant pour la libération de l’Iran.
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Les mollahs ont plongé l’Iran dans l’obscurité, mais la lutte continue âprement contre ces tyrans.

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Ces derniers perdent aussi des alliés et de la force
 : un responsable de la banque centrale a été arrêté alors qu’il s’apprêtait à fuir le pays avec 2 tonnes d’or (soit l’équivalent des réserves d’Albanie, Bosnie, Slovenie, Estonie, chili et Uriuguay réunis) ! Nul n’est autorisé à partir avec la caisse sauf les dirigeants !

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Et pendant ce temps les Occidentaux restent odieusement silencieux dans l’espoir que les mollahs s’en tirent malgré l’effritement de leur puissance. Les syndicalistes d’Europe épaulent encore cette odieuse complicité. Le monde du cinéma réuni à Cannes, grand ami des mollahs, n’évoque guère l’Iran pour ne pas nuire aux mollahs...

Mais malgré ces bons soins, rien ne va pour les mollahs. Certes, ils ont de l’eau et de l’électricité chez eux, mais ils ne peuvent pas sortir de leurs bunkers, car toutes sortes de dangers les guettent dans l’obscurité totale (Pitch Black) qu’ils ont imposée pour se protéger. Ils ne peuvent espérer fuir la journée. L’aéroport de l’île de Kish dans le golfe Persique qui est réservé aux happy few VIP du régime a explosé hier ! [4]

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Les mollahs sont...

Enfermés Dedans,

craignant l’Assaut,

Fast and Furious.
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[2Vacances pénitentiaires de Nourizad | Les faux opposants du régime, actifs pour détourner les attentions dans un moment de crise, sont retirés du show démocratique au prétexte d’un emprisonnement longue durée, mais factice. Ces faux opposants bénéficient de "vacances pénitentiaires", prévues par une loi aux modalités inconnues, quand le régime a besoin de les réactiver ! Ce droit de vacances n’est cependant pas accordé aux vrais prisonniers. Ils n’ont souvent même pas droit aux visites de leur avocat ou leur famille !