Iran : Déshérités, privilégiés
et CGT... vs les mollahs !
07.07.2021
Des dizaines de milliers d’ouvriers iraniens sont en grève illimitée en vue de confondre et renverser les mollahs qui leur imposent des conditions de travail pire que sous le régime de l’esclavage. Leurs revendications fédératrices ont entraîné l’adhésion d’autres professionnels, notamment les Bazaris, ruinés par les mollahs. Les principaux syndicats ouvriers français viennent de leur apporter leur soutien. Les privilégiés du régime ont paniqué. Les mollahs ont coupé leur électricité pour bloquer leurs transferts d’argent et ont ainsi engendré une colère collective hors du commun. Les Iraniens devraient manifester dès ce soir à la tombée du jour.
Les Iraniens qui ont cessé le travail pour paralyser l’économie iranienne qui profite seuls aux mollahs et leurs proches viennent d’aligner plusieurs victoires consécutives.
Tout d’abord, les commerçants du Bazar, principaux alliés des mollahs, mais victimes de leurs kleptocratie, ont rejoint le mouvement contre ces derniers, et ont provoqué la panique parmi leurs proches en bloquant leurs achats d’or et de devises. Ils ont amplifié la panique des privilégiés du régime et mis ces derniers en position de conflit avec les dirigeants.
Ces affairistes complices du régime ont accentué leurs ventes d’actions pour acheter de l’or ou des devises sur des réseaux online basés en dehors du pays. Face au risque des ruptures massives de leurs proches, les mollahs ont été forcés de sévir contre leurs proches en coupant l’électricité à Téhéran et d’autres grandes villes pour arrêter leurs transactions et leur communication, mais ont maintenu l’électricité pour les membres du premier cercle du pouvoir, notamment dans les fermes d’extraction de Bitcoins.
Du fait des blocages imposés par les grévistes, des pénuries provoquées par leurs actions, les mollahs se sont retrouvés en guerre contre leurs collaborateurs. Leur coupure électrique a aussi provoqué des morts dans les hôpitaux réservés à ces privilégiés. Condamnés à la ruine et à la mort, ils ont réalisé qu’ils ne comptaient pas pour les mollahs et les chefs Pasdaran, ils ont rejoint le mouvement anti-régime en criant leur haine du régime depuis leur appartement.
© IRAN-RESIST.ORG
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Lundi soir, dans notre précédente analyse, nous avions précisé que les mollahs ne pouvaient pas accéder aux demandes des grévistes, car ils sont déficitaires pour avoir toujours vendu le pétrole à 25% de son prix en échange de soutien de leurs clients occidentaux et des commissions pour eux-mêmes. Nous avions précisé qu’ils allaient de fait continuer comme avant.
Mardi, le régime a effectivement maintenu le blackout pour empêcher ses proches de préparer leur fuite. Son blackout a provoqué des dizaines de manifestations en Iran (exemple à Eslamshahr d’Ispahan) [1].
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Les grévistes se sont exprimés à ce sujet en appelant les gens à coordonner leurs actions en se rassemblant pour manifester mercredi et jeudi après 19 h dans les centres villes avec des slogans hostiles au régime et dans le but de le renverser !
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Les mollahs ont alors tenté de casser la grève générale, source de tous leurs problèmes, en publiant une circulaire pour remplacer les ouvriers grévistes, mais personne n’a accédé à leurs demandes, même parmi leurs miliciens ! La circulaire du régime a aussi été diffusée par les grévistes. Ce qui signifie que les agents du régime ont dévoilé son existence, preuve d’absence d’une volonté du régime d’améliorer la condition ouvrière iranienne.
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Les mollahs, trahis par leurs plus proches collaborateurs administratifs, désormais solidaires avec les grévistes, ont alors tenté de diviser les grévistes en proposant de bons salaires à certains d’entre eux par l’intermédiaire de leurs employeurs.
Ces ouvriers privilégiés ont publié une lettre pour refuser ces offres particulières des entrepreneurs issus du régime en précisant que seule une offre officielle, par écrit et pour tout le monde satisfaisant leurs revendications, serait étudiée [2].
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Les grévistes ont ainsi de facto reconduit leurs revendications qui ne pourraient être réalisées avec le régime actuel. Leur engagement en faveur de tous les Iraniens a aidé leur action, car le nombre des entreprises en grève est passé de 82 à 91 notamment grâce à l’adhésion de divers ouvriers du secteur pétrolier des régions proches de la mer Caspienne !
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Les grévistes ont aussi donné du courage à l’ensemble des Iraniens en précisant qu’ils avaient à présent le soutien écrit de 5 des plus importants syndicats français (CFDT, CGT, FSU, Solidaire & Sud) à leur action !
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Cependant, il y a un bémol. La Lettre de soutien de l’Intersyndical français, visible depuis hier soir sur un site iranien et depuis ce matin, sur plusieurs sites iraniens, est datée de lundi 5 juillet 2021. Or, nous n’avons pu la retrouver à cette date sur des sites français d’information [3]. La lettre a donc été postdatée Ce qui signifie que les syndicats français (qui ont des financements publics) et leurs donateurs étatiques (l’État français et le gouvernement Macron) ont rejoint tardivement les Iraniens tout en leur faisant croire d’avoir agi avant que la guerre soit finie ! Le minimum syndical !
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Or, autre bémol, la lettre reste invisible sur Google. Ce soutien tardif et intéressé est seulement visible sur les sites de certains syndicats. C’est regrettable, mais mieux que rien.
La France [4] peut mieux faire. On espère que ses syndicalistes tiennent au moins parole et aillent au-delà d’une lettre discrète. On espère des manifestations et des articles. On espère surtout un engagement plus franc du ched de l’État français et ses challengers présidentiels en faveur des Iraniens et leur envie de changement de régime car il sera économiquement très bénéfique à tous les Français.
Mais heureusement, le peuple iranien peut se passer de ce soutien français ou autres, car il est à présent uni et bien actif contre les mollahs.
Hier soir, à 24 heures des premières manifestations unitaires (peuple+privilégiés) contre le régime, on a encore entendu des slogans anti-régime partout en Iran.
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Par ailleurs, une base de la milice de Téhéran a explosé . Ce qui ne pourrait arriver sans une complicité interne et signifie qu’il y a de plus en plus de rebelles au sein de la milice. Il n’y a eu aucune arrestation. Ce qui confirme aussi la rébellion au sein de la DGSI du régime !
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Le régime a alors annoncé l’interdiction des rassemblements de plus de 15 personnes dans tout le pays. Ce qui veut dire qu’il n’a pas assez de miliciens pour gérer plus de 15 personnes même sous blackout qui prive les Iraniens de moyens de communiquer avec l’étranger et obtenir des soutiens internationaux !
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Le régime a perdu ses forces, il est combattu par ses proches privilégiés qui le connaissaient bien et ont les moyens de le frapper, il est contesté par des millions de personnes, il s’attend à de grandes défaites [5].
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