Iran Resist - Iran : Nouvelles Alliances contre les mollahs

Iran : Nouvelles Alliances contre les mollahs
28.09.2020

Les mollahs sont en très grande difficulté, car ils ont perdu le soutien de leurs miliciens de base pour avoir volé leurs épargnes afin de résister aux sanctions de Trump au lieu de puiser dans leurs propres réserves en devises. Ces nouveaux opposants ont crié le nom de Pahlavi, le pire ennemi des mollahs qui est le choix du peuple pour son avenir. La situation des mollahs s’est dégradée en avril 2019 avec la fuite du chef de leur contre-espionnage Ali Nasiri aux États-Unis et l’émergence d’une cinquième d’officiers des renseignements. Cela a permis le soulèvement d’octobre 2019 et dernièrement les grèves demandées par Reza Pahlavi pour renverser le régime. Les proches du régime ont tenté de fuir. Les mollahs ont misé des pendaisons des proches et ont affaibli leur régime.

Les mollahs ont misé sur la déstabilisation de la région et ont perdu les Russes qui ont besoin d’un Moyen-Orient stable pour étendre son influence en Méditerranée.

Il y a une semaine, Trump a davantage affaibli les mollahs en sanctionnant leurs violations des droits de l’homme, en rétablissement des sanctions onusiennes d’avant l’accord nucléaire et en imposant la paix au Moyen-Orient. Les Européens, les Russes et les Chinois (P5-1) n’ont pas applaudi Trump en espérant monnayer leur adhésion.

Les mollahs ont alors fait appel aux adversaires démocrates de Trump. Ce choix a fâché leurs parrains historiques anglais qui ont révélé des liens bancaires passés entre les mollahs et les démocrates pour empêcher le deal. Les Russes ont aussi puni les mollahs en les menaçant militairement et en leur imposant un embargo bancaire (conforme aux attentes de Trump).

Les mollahs ont zappé les Russes (trop puissants) et ont incendié une grande usine liée aux Anglais pour les forcer à cesser leur sabotage. Ces derniers, mais aussi la France et l’Allemagne ont craint de nouveaux coups contre leurs agents et ont condamné les violations des droits de l’homme par les mollahs, mais ont aussi continué à les draguer en aidant leurs faux opposants. Les Iraniens ont rejeté ces gens et ont appelé à une plus forte mobilisation autour du prince Reza Pahlavi. Il a entendu leurs demandes et a posé un nouveau défi au régime. Récit de tous ces rebondissements et bien plus.

Jeudi dernier, alors que Zarif rentrait bredouille de la Russie, un haut responsable du régime dans ce pays a révélé que les Russes avaient refusé de donner ou vendre leur vaccin anti-Covid. On a compris que les Russes ne voulaient pas les aider à préserver au moins le soutien de leurs affairistes.

Au même moment, une autre usine iranienne a commencé à brûler. Il s’agissait de l’usine Padideh du holding Golrang, produisant des lessives ou des produits cosmétiques à Karaj.

En nous informant sur cette entreprise, on a remarqué qu’il était signalé que son PDG Mehdi Fazli était un ex-chef des Pasdaran, nommé Kian Ghobadi, chargé de la reconstruction des sites chiites en Iran et produisait sous de fausses marques anglaise et allemande des produits sans grande qualité pour financer un faux opposant nommé Omid Dana (qui aujourd’hui est reconnu comme un agent du régime). Mais les allégations ne pouvaient pas être vraies en raison de l’âge peu avancé du Mehdi Fazli (fils du fondateur). Nous avons découvert que ces allégations datant de l’heure de gloire de Dana émanaient d’Amir Farshad Ebrahimi, un agent d’infiltration de l’opposition monarchiste, et avons conclu que l’auteur (depuis longtemps) grillé voulait se venger de Dana.

En continuant nos recherches, nous avons compris ce qui pouvait être une motivation pour un incendie criminel de cette usine. La presse avait signalé que son action avait progressé de manière très inattendue grâce à des ventes en hausse malgré la récession grâce à des salaires très bas et aussi à la bourse par des achats massifs. Or, seul le régime achète des actions pour adouber des nantis désirant rompre leurs liens. On a aussi découvert que cette entreprise devait distribuer ses dividendes dans les jours à venir.

On a conclu qu’il pouvait s’agir d’un incendie criminel de Mehdi Fazli qui vient de succéder à son père pour ne rien payer aux actionnaires et fuir avec la caisse ou encore un coup des mollahs pour faire baisser son action et l’obliger à partager ses gains. Dans les deux cas, l’incendie reste lié à l’échec du régime et son avenir incertain. Dans les deux cas, c’est aussi une aubaine pour l’opposition, car l’incendie a mis au chômage plusieurs milliers d’employés de ce site et les gens chargés de distribuer ou vendre ses produits.

© IRAN-RESIST.ORG
Vendredi 25 septembre 20 (4 Merhr 99), journée fériée, on s’attendait à une manifestation à Mashad contre l’inflation galopante organisée par des « activités politiques de la ville », mais elle n’a pas eu lieu. Peut-être, la signature n’était pas explicitement anti-régime.

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Samedi 26 septembre (5 Mehr), les grèves en cours dans les raffineries, les centrales électriques, les aciéries, les industries lourdes, les chemins de fer, les transports routiers, les taxis, les livraisons, plusieurs mairies et quelques hôpitaux ont continué, car on n’a constaté aucune annonce de reprise des travaux et d’entente avec le régime. Le mouvement de la grève générale contre le régime a aussi gagné en ampleur grâce à l’adhésion des routiers de Téhéran.

Les bétonneurs ont aussi cessé le travail dans plusieurs villes iraniennes. Les employés municipaux à Khorramshahr, les entreprises de travaux publics spécialisés dans les réseaux et un grand fabricant et distributeur de tapis.

La pénurie de carburant (provoquée un peu partout par la grève des raffineries) a provoqué une situation de crise pour le 3e jour consécutif à Saravan, paralysant la mobilité des gens du régime dans la région déjà instable de Sistan-&-Baloutchistan où les habitants ont la possibilité de s’approvisionner chez leurs cousins basés au Pakistan.

Les officiers rebelles des renseignements ont aussi annoncé avoir abattu un milicien Mehdi Jafarzadeh [1] accusé d’avoir tiré sur les manifestants à Ghahdarijan (Ispahan) en octobre dernier.

La panique s’est amplifiée au sein des maillons faibles affairistes du régime. Le régime a injecté via la bourse 200 millions de dollars dans les poches des actionnaires des secteurs en grève (pétrole & transports), négligeant les autres. Le faible niveau d’injections de fonds a été interprété comme la preuve de la baisse des réserves du régime. L’indice a décollé sous l’effet de l’injection, mais il s’est vite effondré.

Mais les achats de dollars se sont intensifiés. Le régime a dû alors relever fortement son taux de dollar, établissant un nouveau record à 29,350 tomans pour dissuader les gens à acquérir ses dollars.

Nous rappelons que selon notre estimation le vrai taux est à 37 000 tomans depuis 2013. Mais tous les nantis et aussi les opposants s’attendent à ce que le taux arrive à 50K ou 60K tomans. Cela signifierait que le régime serait près du tarissement de ses réserves en devises et surtout en dollars.

Les officiers rebelles qui ont accès à tout au sein du régime ont alors insisté la détérioration de la situation en publiant les chiffres des différentes hausses enregistrées par le dollar depuis la révolution islamique (X4 en 8 ans sous Rafsandjani / X4 en 8 ans sous Khatami / X3 en 8 ans sous Ahmadinejad / X9 en 7 ans sous Rohani) insinuant que l’ont pourrait atteindre la vraie valeur du dollar et la dépasser en raison de de la faillite du régime.

Les officiers rebelles ont aussi révélé que Khoshkish, le dernier directeur de la banque centrale iranienne sous le Shah, avait été exécuté sur l’ordre des révolutionnaires islamiques pro-américains pour avoir assuré la stabilité de la monnaie iranienne.

Les officiers rebelles ont continué à saper le moral des nantis en rappelant que le régime avait prévu de les emprisonner ou les exécuter en les accusant de corruption.

Les officiers rebelles ont aussi soufflé sur les braises de la révolte en diffusant des images d’archives des promesses mensongères de Khomeyni et son hostilité à l’université, source de toutes les décadences humaines, selon lui... Ils ont aussi diffusé un montage des slogans de Rohani et des faits qui les contredisent (slogan de démocratie et de richesse opposées à la répression et la pauvreté).

Les officiers rebelles ont aussi soufflé sur les braises de la révolte en diffusant les dernières images de l’agonie du prisonnier politique Nader Mokhtari mort la semaine dernière.

Les mollahs ont rassuré les leurs par une rumeur faisant état d’une négociation avec 3 envoyés de Trump, mais les opposants ont démenti la rumeur en rappelant qu’elle était basée sur une rencontre diplomatique de 2018 !

Dans la nuit, une pompe à essence de la région de Takestan a explosé et brûlé faisant plusieurs blessés et 3 morts. Du fait que les officiers rebelles ont toujours visé des sites déserts et aussi du fait que les pompes vont bientôt être à sec, nous n’avons pas conclu qu’il s’agissait d’un coup pour aider l’opposition, mais un attentat du régime pour convaincre les Iraniens que les opposants n’ont aucun respect pour leurs vies et les équipements du pays.

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Dimanche 27 septembre (6 Mehr), un important quotidien dit réformateur a déprimé les affairistes en danger, en proposant que Rohani se retire et soit remplacé ! L’annonce a été moquée sur les réseaux sociaux. Les gens ont dit qu’ils préféraient que le régime soit déposé !

Les opposants ont montré leur détermination en diffusant de nouvelles images de pénurie d’essence à Saravan...

On a vu des images de pénurie d’œufs à Téhéran et une manifestation d’éleveurs ruinés laissant présager une pénurie de viande (susceptibles de bousculer les nantis qui sont les seuls consommateurs de viande en Iran).

Les bétonneurs de Téhéran ont aussi arrêté de travailler, ainsi que les ouvriers de l’aciérie de Zarand...

Les représentants des instituteurs de tout le pays se sont aussi rassemblés devant le Parlement pour se plaindre encore contre leur salaire très bas et en plus payé avec beaucoup retard, menaçant de facto de cesser de travailler et lâcher des millions jeunes dans les rues.

Le prince Reza Pahlavi [2] a alors créé l’événement en faisant savoir qu’il s’adresserait aux Iraniens pour répondre à leurs attentes et exposer son projet de Nouvelle Alliance le lundi 28 septembre à 19h en Iran (21h en France) sur ses chaînes YouTube (lien pour le direct en Farsi à 21h), Facebook, Telegram et Instagram.

Étant donné que les Iraniens attendent son appel au soulèvement et qu’il ne cesse de prêcher l’unité nationale du peuple et des miliciens et des mollahs de base avant que la politique de terre brûlée, de répression et du terrorisme du régime n’ait tout détruit en Iran et entraîner le pays dans une guerre destructrice, chacun a conclu que la Nouvelle Alliance serait l’unité de tous les Iraniens de bonne volonté pour descendre dans la rue et en finir avec le régime sans aucune aide étrangère (un autre thème cher au prince et aux Iraniens patriotes).

Les Iraniens ont affiché leur joie en ajoutant massivement le hashtag Alliance nouvelle ou Peyman Novin à leurs tweet ou en l’affichant sur leurs lieux de travail comme ci-dessous chez un commerçant de Mashad qui finit don mot par Vive le Roi !

Après ce genre d’engagement populaire d’une grande qualité et courage, la télévision Iran-International basée à Londres (proche des Anglais) a aussitôt annoncé qu’elle diffuserait son allocution. Nous avons conclu que les Anglais qui via ce média avaient jusqu’à récemment aidé le régime et sa fausse opposition iranienne avaient pragmatiquement changé de ligne, confirmant leur choix de lutter contre le régime qui ont eux-mêmes mis en place en 1979.

Les mollahs ont paniqué car les Anglais sont au courant des pires secrets du régime et sont les gardiens de leurs fortunes au paradis fiscal britannique offshore de Kitts & Nevis, entre autres.

Les mollahs ont feint ignorer la Nouvelle Alliance capable de les renverser et ce revirement anglais (synonyme de révlations assassines et saisies de fonds détournés) pour s’éviter une plus grande panique chez leurs proches en crise. Ils ont baissé aussi leur taux de dollar pour insister sur leur sérénité. Ils se sont aussi gardés d’injecter des fonds plus importants sur les comptes de leurs actionnaires. Mais ces derniers ont jugé très dangereuse la nouvelle alliance ou le new deal du prince Reza Pahlavi pour libérer le pays et ensuite le reconstruire. Ils ont mis en vente leurs actions et l’indice s’est effondré. Ils se sont rués pour acheter des dollars et le régime a dû remonter le taux du dollar à son niveau record de la veille, évitant une nouvelle hausse par peur qu’elle amplifie la panique de ses proches.

Certains opposants proches des moudjahiddines du peuple, qui ne veulent pas le Nouvelle Alliance pour établir un régime laïque en Iran, ont affirmé que le soulèvement avait déjà commencé, car il y avait une manifestation et les agents du régime avaient tiré sur les participants à une manifestation à Likak dans le sud pétrolier du pays.

Nous n’avons pas été convaincus par les images. Il pouvait s’agir d’une mise en scène par le régime, reprise par les Moudj, pour opposer le peuple aux miliciens de base et empêcher la Nouvelle Alliance proposée par le prince Reza Pahlavi.

Les officiers rebelles ont aussi été prudents et se sont gardés de rediffuser ces images. L’ensemble des réseaux sociaux est resté focalisé sur le discours annoncé par le prince Reza Pahlavi.

Les partisans du régime déguisés en opposants ont attaqué le prince en le qualifiant de traître pour son appel aux Iraniens de tendre la main aux miliciens encore fidèles au régime. Mais ils n’ont pu trouver des partisans pour cette critique.

Les mollahs désespérés par le new deal du prince et l’échec de leurs agents, sont revenus à leur politique de terre brûlée en incendiant une autre pompe à essence à Qazwin et en faisant encore plusieurs morts pour diaboliser l’opposition.

Mais personne n’a accusé les opposants. Tout le monde a accusé les mollahs et a qualifié l’incendie de terreur organisée pour dissuader les gens de sortir et manifester. Dès lors, on n’a pas vu d’autres incendies de ce genre.
On a conclu que les mollahs manquaient de petites mains terroristes.

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Ce lundi 28 septembre (7 Mehr 99), les responsables et les collaborateurs du régime sont arrivés à quelques heures de la Nouvelle Alliance qu’ils redoutent en constatant le maintien de toutes les grèves [3] déjà en cours contre le régime. Ils ont aussi vu encore des centaines de représentants de divers métiers (instituteurs, infirmières, producteurs d’œufs, pompiers) et aussi quelques officiers réunis devant le Parlement du régime et ses ministères avec des revendications impossibles à satisfaire qui sont de fait des prétextes pour lutter contre le régime.

On a eu une nouvelle journée de panique à la bourse de Téhéran. Le taux du dollar s’est approché de 30,000 tomans, celui de l’euro de 35,000 tomans !

Les mollahs n’ont pas osé organiser d’autres attentats pour diaboliser le prince par peur que leurs attentats soulignent leur désespoir, paniquent davantage leurs proches et encouragent tous les groupes d’opposition nationaux et régionaux à communier le plus rapidement possible avec le prince pour déclencher la mobilisation générale contre leur régime.

Cependant, désormais, tout est possible, une plus grande agressivité de la part des mollahs ou encore un coup d’État de leurs officiers rebelles ou encore les deux.

L’heure des choix est arrivé (pour les Occidentaux).

[1] | Mots Clefs | Résistance : Elimination de Pasdaran ou de Mollahs |

[2] | Mots Clefs | Décideurs : Reza Pahlavi |

[3] | Mots Clefs | Résistance : Grèves |

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