Les mollahs viennent d’annoncer avoir reçu une cargaison de 6 tonnes de kits de dépistage français achetés au prix (soldé) de seulement 443685 euros, transport compris, soit environ 1,25 € ou 1,35 $ le kit, soit encore au plus 1% du prix de vente au public !

Mais, les mollahs ont aussitôt annoncé avoir atteint un haut niveau de production de tests sanguins et d’être en mesure de devenir un pays exportateur !

© IRAN-RESIST.ORG

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Tout le monde en Iran a alors vite compris qu’ils n’allaient pas les distribuer ou les vendre en Iran, mais qu’ils allaient les exporter à prix d’or vers les riches pays pétroliers du golfe Persique et gagner facilement une centaine de millions de dollars ! L’annonce n’a pas scandalisé les autorités françaises. On en a conclu qu’elles avaient juste décidé d’ouvrir une ligne de crédit invisible pour venir en aide aux mollahs confrontés à une nouvelle contestation !

Cette contestation est double. Dès le début du ramdam mondial autour de la mortalité du coronavirus, les mollahs ont joué la carte de la crise sanitaire pour cloitrer les Iraniens et casser leur mobilisation anti-régime. Dans le doute, les Iraniens ont opté pour une grève générale (ci-dessous au Bazar de Tabriz) pour se protéger des risques évoqués par les mollahs, mais aussi pour les paralyser et les renverser.

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Il y a un mois, les mollahs ont tardivement évoqué un confinement pour dissimuler cette grève qui les paralysait économiquement et encourageait leurs proches à les trahir. Puis, ils ont annoncé un déconfinement pour prétendre que le danger était passé. Dans le même temps, ils ont réclamé des fonds au FMI, mais ils ne les ont pas obtenus. Washington a notamment mis un véto à cette aide en faisant valoir que l’argent allait servir les mollahs et non le peuple car au mois de mars, l’OMS et l’Allemagne avaient envoyé des centaines de milliers de tests de dépistage en Iran qui avaient été revendus par les mollahs.

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Les Européens qui ont de nombreux intérêts économiques en Iran ont alors à nouveau proposé une aide sanitaire appliquée par leur soin, aide que les mollahs ont refusée, révélant de facto qu’ils voulaient du cash en devises pour leur propre besoin.

Mis en faillite par le refus d’aide de la part du FMI et aussi par la grève des Iraniens, les mollahs ont annoncé une forte crise économique « le jour d’après » pour menacer les grévistes qu’ils ne seraient plus jamais payés. Cela a déclenché une nouvelle vague de manifestations contre le régime avec un fort soutien intérieur au Prince Reza Pahlavi qui incarne l’âge d’or de la modernisation du pays de 1929 à 1979 pour la classe moyenne et la classe ouvrière iranienne.

Les mollahs ont alors mis la pression sur la France en évoquant une possible libération d’une otage fanco-iranienne qui est pourtant une de leurs lobbyistes, encourageant ainsi Macron à les aider financièrement et à médiatiser leur fausse opposition qui est hostile à tout changement en Iran. Mais Macron n’a pu aider les mollahs, car pour appliquer ses mesures du jour d’après, il surfe sur un (supposé ou réel) gigantesque surendettement français.

Les mollahs ont alors annoncé un fort potentiel de frappe contre les pétroliers en route vers l’Europe, mais leurs arguments se sont avérés inexacts et n’ont pas pu intimider leurs interlocuteurs européens. Ces derniers ont cependant joué la carte de l’apaisement en proposant encore des aides à condition qu’elles soient utilisées à des fins sanitaires pour permettre aux mollahs de résoudre leur soi-disant crise sanitaire et ainsi se poser en ami de leur peuple. Mais les mollahs n’ont pas saisi la perche et ont prouvé qu’ils n’avaient rien à faire des Iraniens !

Le résultat a été les dernières manifestations contre les mollahs et plus spécifiquement en faveur du prince Reza Pahlavi.

Le président français a alors trouvé la solution avec des tests livrés sans aucune exigence sanitaire et aussi avec la permission de les revendre et se remplir les poches !

On a ainsi découvert que Macron dispose des tests que désirent tous les Français et qu’il n’y a aucune pénurie de moyens de dépistage, donc aucun obstacle à un déconfinement rapide dans l’intérêt des Français !

Mais l’opération discrète de Macron a été dévoilée par le scandale provoqué en Iran par la précipitation des mollahs à revendre sans discrétion ces millions de tests !

L’affaire a aussi engendré du mécontentement chez les riches et vieux collaborateurs du régime désireux d’avoir accès à ces tests ! Les mollahs ont alors démenti la livraison par le biais d’un haut responsable (Sourena Sattari) se faisant passer pour un gentil dissident, mais sur le réseau Twitter, les opposants au régime ont dénoncé cette manipulation en rappelant les postes occupés par l’intrus et aussi sa proximité avec Rohani.

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En résumé, cette solution cynique de Macron n’a pas vraiment aidé les mollahs, elle les a même davantage pénalisés. Elle risque aussi de nuire au Président français du fait du scandale provoqué en Iran et le risque que l’on en reparle aussi ici, en France.

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Plus sur les relations entre la France et les mollahs :
 Iran-France : Prises d’otages et relations inavouables !
 (22.03.2020)