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Iran : La semaine en images n°341
Bad choice, No Deal !

05.09.2014


Nouveau Résumé Historique (écrit le 01.09.14)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs -. mais du fait que ce permet un contact avec les chefs dEtat étrangers, il l’a confié à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes pour tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghaï afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédente combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des affairistes paniqués du régime. Fragilisés, Rohani et ses patrons du clergé ont dû s’allier au Clan Larijani qui contrôle les pouvoirs judiciaire et législatif, pour pouvoir gouverner.

Washington a mis sous pression le régime en sursis en évoquant un embargo à 100% et de mandats d’arrêts contre tous les dirigeants avant de proposer un dialogue direct pour voir si quelqu’un était prêt à capituler. Rohani a juste exclu des marchandages tous les responsables d’avant, y compris Ali Larijani, pour préserver les intérêts du clergé qu’il l’avait mis en place. Larijani a rejoint les adversaires de Rohani, mais n’a pu former de coalition avec les autres car chacun veut avoir la priorité dans l’accès à d’éventuelles garanties américaines. Ainsi 3 mois après l’élection de Rohani, le système est devenu très instable. Les ruptures internes se sont multipliés. Le régime a été confronté à un risque de débordement instantané en cas d’un soulèvement..

Washington inquiet par la possible chute de l’islamisme a alors changé d’approche et a proposé le GEL des SANCTIONS pour calmer les inquiets et engager le régime entier dans un plan d’apaisement réciproque. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan d’arrangement en exigeant une coopération nucléaire très stricte de la part des mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé Accord de Genève.

Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’a pas convaincu ses compagnons d’infortune et surtout il n’a pu parvenir à manipuler les Américains. Les sanctions ont persisté. Par sa faute, le régime s’est retrouvé en manque de dollar pour importer des carburants nécessaires à la production de l’électricité, il a réquisitionné toutes les eaux du pays au prétexte d’une sécheresse inattendue pour maintenir un minimum de production d’électricité. Ce choix a durement affecté les divers secteurs économiques débouchant sur des grèves et des manifestations hostiles. Les filles iraniennes se sont mises à se dévoiler en public. Le régime n’avait pas de troupes pour les arrêter. La panique interne s’est amplifiée.

Près de 75% des hauts responsables, soit 400 personnes ont alors pris leurs distances avec le régime. Les nantis ont commencé à vendre leurs biens pour quitter le pays. Les chefs de clans sont entrés en conflit avec Rohani pour renverser son gouvernement, le virer et ainsi accéder à la table des marchandages avec Washington pour assurer leurs intérêts. Le clergé et Rohani ont choisi l’escalade (demande de 190,000 centrifugeuses), pour demeurer aux commandes.

Washington, qui a besoin d’un régime islamique en Iran, a esquivé la provocation des mollahs et a proposé un prolongement du sursis pour calmer le jeu. Rohani et le clergé ont accepté un sursis de 4 mois pour s’éviter de nouvelles sanctions et continuer leur plan insensé d’escalade délibérée censée lui permettre une sortie sécurisée d’Iran.

Ce choix d’une solution qui ne marche pas a accentué les remous internes. La bourse a perdu 80% de ses clients ou titres, se résumant aux gros bonnets au pouvoir, la caste dirigeante est aussi tombée à 60 personnes soit -90% de ruptures !

Le système était de facto en voie d’effondrement : Rafsandjani a lancé ses médias contre le gouvernement Rohani... Larijani a mis ce dernier sous pression en débutant le procès de son fils et collaborateur Mehdi pour corruption. Il a aussi orienté ses pressions sur Faradji, le ministre des Sciences jadis proche de Rafsandjani pour renverser Rohani au prétexte de liens avec Rafsandjani ! Le clergé a pris ses distances avec Rohani ! Ce dernier a rompu avec sa mission en proposant de s’entendre avec les Américains par l’évocation d’un accord win-win ! Le clergé a désavoué ce deal win-win dans lequel il était perdant, mais n’a pas puni Rohani car il n’a pas d’autre pion ! Washington a vite expédié Amano en Iran avec une proposition de capitulation, se montrant prêt à profiter du désordre au sein du régime.


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La semaine dernière, Rohani a refusé la capitulation lourde offerte par Amano. Mais Larijani a continué sa guerre en contre lui en évoquant la révocation de son ministre des Sciences et en lançant aussi une procédure de remise en question pour son ministre de l’Economie et aussi des affaires étrangères ! Rohani a refusé d’aller au Parlement pour défendre ses ministres
de peur d’y rester lui-même...

Au même moment, 5000 mineurs de la ville de Bafgh , qui constituent avec leur famille, toute la ville de Bafgh et 80% des habitants de la région, ont annoncé une grève illimitée pour empêcher le régime de vendre leur mine pour s’acheter du temps. Le régime avait une ville entière contre lui. La ville étant sur deux lignes ferrées desservant le sud et sud est du pays, le régime risquait de perdre un accès d’approvisionnement vers des zones économiquement en difficulté et susceptibles de rejoindre la contestation ! Il y avait enfin un danger potentiel contre le régime !

Larijani a continué sa guerre contre Rohani malgré l’émergence d’un état d’urgence Rohani za refusé d’aller au Parlement de peur d’y rester : Grosse panique à bord suivi d’un méga crash...

Le régime tout entier a alorstenté de relancer le Mouvement Vert par l’annonce de la mort de l’égérie de cette fausse opposition, Simine Behbahani qui était dans le coma depuis plusieurs jours ! Mais le peuple n’a pas participé à l’enterrement qui devait relancer le Mouvement Vert. Les habituels faux opposants étaient aussi absents !

Le clergé qui avait été lâché aussi au cours de cette semaine par 95% de ses membres hauts-placés a évoqué lors de la prière de vendredi sa disposition pour une capitulation en affirmant via l’orateur très extrémiste du jour que « le salut de l’Amérique était dans une solution win-win avec le régime ! »


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Cette semaine, le régime (le clergé) devait gérer l’échec grave et définitif de son joker, le Mouvement Vert. Il devait aussi gérer Rohani et Larijani... Le régime avait à son menu une date butoir des 5+1 pour clarifier son programme nucléaire. Il avait enfin une programme officielle chargée avec « la semaine du gouvernement », « la journée de fonctionnaire » et enfin l’anniversaire de Fatimah et il ne savait comment remplir les salles à ces occasions.

Une réponse indirectement positive de Washington au win-win des mollahs a relancé le jeu. Rohani qui brille par son incompétence a fait n’importe quoi sous la pression de ses adversaires s’attirant à nouveau les foudres de ses patrons du clergé.

Voici le récit en images d’une semaine de désordres qui a montré à tous les responsables du régime l’impossibilité d’un deal et la non viabilité du régime.

L’ébauche de cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (01.09.2014) via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran-e-Ariaee. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur le compte Youtube d’IEATV ou dans la section iranienne d’Iran-Resist.



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La semaine dernière (16-23 Août 2014 / 24-31 Mordad 1393), le clergé au pouvoir a eu un cycle complet de malheurs avec une guerre interne absolu contre son pion inefficace Rohani, la conformation de la rupture des ses officiers, une grève générale très hostile à son égard dans une ville clef pour les transports et enfin, au dernier jour, l’échec de son seul joker, le Mouvement Vert en raison su rejet du peuple et le refus des animateurs habituels de cette fausse opposition de s’engager en sa faveur en l’absence du peuple.

L’avenir s’annonçait sombre pour les mollahs. Ils pouvaient s’attendre à une grosse panique de leurs hommes d’affaires et leurs banquiers samedi à l’ouverture de la bourse de Téhéran. Larijani allait aussi pouvoir attaquer Rohani sur cette crise pour entraîner sa chute.

En parallèle avec ses conséquence des crash et du désaveu du Mouvement Vert, le régime avait un programme officiel difficile. Dimanche, le régime devait débuter la Semaine du Gouvernement alors qu’il a très peu de fidèles à haut niveau et plus rien au niveau du peuple. Les attaques contre Rohani pouvaient se focaliser sur sa gestion défectueuse de l’Etat.

Lundi, le régime devait obligatoire ouvrir la base militaire de Partchin à l’AIEA ou accepter de le faire afin de lever les doutes sur la menace potentielle de son programme nucléaire. Mais il ne pouvait le faire et était potentiellement face à de nouvelles sanctions et en conséquence un regain des tensions internes. Larijani pouvait alors accuser Rohani d’avoir menti sur la fin des sanctions et exiger sa chute.

Mardi, les attaques pouvaient encore se focaliser sur la gestion administratif de Rohani à l’occasion de son incapacité à organiser la journée du fonctionnaire. La situation pouvait atteindre un niveau préoccupant mercredi au moment de la fermeture de la Bourse de Téhéran !

Enfin vendredi, le régime devait trouver un moyen pour simuler une mobilisation pour l’anniversaire de Fatemeh, la fille de Mahomet !

Le clergé a craqué et proposé une entente ou sa soumission à Washington !

Washington n’a pas réagi au tac au tac pour désespérer les mollahs aux abois. Les Russes, fins stratèges, avaient compris que le régime pouvait basculer dans le "Camp Liberty" ! Ils ont invité son ministre des affaires étrangères à Moscou dans une semaine, puis Rohani dans un mois, afin d’inverser la pression avec la promesse d’une alliance que les mollahs espèrent depuis très longtemps !

Les Russes ont même moment commencé une intervention en Ukraine ! Washington n’a pas bougé. On a compris qu’il ne peut envisager un conflit ouvert avec la Russie de peur d’être désavoué par ses alliés.

Au même moment, le pro-britannique Al-Sissi a envoyé l’aviation égyptienne bombarder les islamistes libyens chers à Washington. Par ailleurs, les Etats arabes du Golfe Persique ont exprimé leur mécontentement vis-à-vis du Qatar pour le financement de Daesh (EIIL/ISIS) pour contrarier le financement détourné de ce groupe déstabilisateur par Washington ! L’Etat américain s’est retrouvé isolé sur le plan international. Il a évoqué une intervention en Syrie, mais cela reste impossible en raison de l’engagement du conseil de sécurité et du veto russe.

Washington a estimé que sa seule option était un deal avec les mollahs. Le nouveau gouvernement irakien qui a l’appui de Washington a invité le ministre des affaires étrangères du régime (du clergé au pouvoir) pour une visite d’au moins deux jours en Irak à partir de lundi, une tentative d’entente ou du moins de discussions directes, sans les autres Etats, au dernier jour du délai accordé par l’AIEA au régime pour autoriser l’inspection de la base de Partchin.

Cette disposition de Washington à un deal devait rassurer les super-nantis issus du clergé qui sont les derniers présents à la bourse, mais dans le même temps, on pouvait s’attendre à une plus forte hostilité des clans exclus du pouvoir et des négociations. La situation pouvait basculer. Le gouvernement issu du clergé a accepté l’invitation des pions irakiens de Washington mais sans montrer aucune forme d’enthousiasme. Le gouvernement était conscient de sa fragilité alors qu’il était si proche du but qui lui avait été fixé par ses patrons du clergé.

La journée de samedi allait être bien difficile pour lui et de fait, finalement, très agité pour l’ensemble des composants du régime !

Le gouvernement en danger a annoncé le démarrage du rassemblement annuel des responsables de l’éducation nationale , un secteur en crise depuis des années, en programmant des interventions pour les frères Larijani ainsi que Rafsandjani, eux-mêmes responsables de cette crise, afin de les occuper et avoir du marge pour agir ou avoir des polémiques sur le sujet pour détourner l’opinion des problèmes attendus cette semaine lors des marchandages secrets vec les Américains à Bagdad.

Samedi (23 Août 2014 – 1er Shahrivar 1393), Rafsandjani a lancé une grosse offensive contre Rohani par un tir groupé de ses médias sur tous les sujets sensibles.

En premier, le site Entekhab a fait état d’une économie négative dans un article sur les promesses de Rohani ! ILNA (agence d’info du monde du travail) a annoncé la poursuite de la grève des 5000 mineurs de Bafgh avec l’appui de leur famille. Elle a aussi révélé la confrontation de 80 boulangers avec le régime à Sanandaj. Enfin, l’agence Sina (axée sur la santé) a également révélé que la moyenne d’age pour la syncope était descendue sous la quarantaine.

Les chefs Pasdaran exclus des marchandages ont aussi affirmé à très haut niveau leur hostilité aux Etats-Unis (en déclarant : « nous avons nos mains sur les gâchettes ») afin d’envenimer les relations entre les deux pays et empêcher le deal à venir !

L’agence ISNA du clan Rafsandjani a révélé l’attaque d’un poste-frontière dans la région de Sistan & Baloutchistan et la prise en otage de plusieurs Pasdaran pour insinuer que les Pasdaran encore fidèles au régime ne faisaient pas le poids afin de les éliminer du jeu et devenir le principal adversaire de Rohani !

Ali Larijani, le président du Parlement et principal rival de Rohani était pris jusqu’au soir pour présider en partenariat avec le bureau de l’ONU à Téhéran la 10e rencontre internationale des députés écologiste. Le régime des mollahs n’ayant pas de parti écologiste, Larijani devait être assisté par Mariam Ebtekar, la ministre de l’écologie de Rohani. Il est sans cesse paru ailleurs.

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Mais Ali Larijani bien que pris n’est pas resté inactif. Son frère l’Ayatollah Sadegh Larijani, chef du pouvoir judiciaire, a annoncé pour dimanche, le début du procès de Fatemeh la fille de Rafsandjani pour l’intimider. Le motif du procès n’a pas été précisé pour intimider d’avantage Rafsandjani qui est déjà das le collimateur du pouvoir judiciaire avec le procès de son fils Mehdi pour corruption !

Puis le Parlement annoncé sa décision de remettre en cause le ministre de l’éducation pour un ensemble de problème hérités des années passées ! Ali Larijani allait utiliser le rassemblement des responsables de l’éducation nationale, la diversion imaginée par Rohani, pour provoquer un grande crise nationale et le virer ! En Parallèle, le Parlement a ouvert un débat sur la privatisation des mines du pays pour annuler le projet de privatisation de la mine de Bafgh afin de mettre fin à la grève (illégale au regard des lois du pays) qui y avait lieu et montrait au grand jour que l’incapacité du régime à se défendre. Larijani entendait montrer qu’il était du côté du régime et non uniquement en œuvre pour ses propres intérêts.

On avait une guerre interne entre les opposants au deal souhaité par le clergé ! Les pourparlers ne pouvaient être menés discrètement et aboutir, ils pouvaient même échouer durablement. Les mollahs super-nantis ont paniqué à l’idée de perdre l’occasion de quitter le pays ou joindre le camp américain : ils ont commencé à vendre à tel point que la banque centrale n’a pu empêcher le crash en achetant les actions mises en vente.

Rohani était désespéré. Le clergé n’a pas pris sa défense. Il a alors organisé avec 24 heures d’avance sur le programme officiel (la Semaine du Gouvernement), la cérémonie de renouvellement des vœux du Gouvernement avec Khomeiny sur le tombeau de ce dernier, dans l’espoir d’obtenir un soutien du clergé, mais le clergé est resté silencieux.

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Avant de repartir pour le prononcer le discours d’ouverture des assises annuelles de l’éducation nationale, Rohani a fait baisser la lumière de la salle commune du mausolée de Khomeiny et dans ce pénombre, il a simulé avec 3 figurants une manifestation populaire en sa faveur pour insinuer qu’il avait le soutien du peuple et encourager les vieux mollahs du clergé, paniqués par ses adversaires, à prendre sa partie, mais ils sont restés silencieux.

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A l’inauguration des assises de l’éducation nationale, on a vu la salle Razi d’une contenance de 500 places dans la pénombre alors que les années précédentes on avait des vues entières dans une salle pleinement éclairée (2e image). le régime avait donc perdu un bon nombre de ses responsables régionaux dans le secteur de l’éducation.

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Le régime était de plus en plus réduit et avait donc le devoir de parvenir à un deal avec Washington. Rohani a réalisé que l’urgence d’un deal allait intensifier les attaques à son encontre et qu’il allait sans doute manquer de soutien de la part du clergé. Il a alors affirmé qu’il tirait sa légitimité des urnes alors que selon le dogme du régime il tire sa légitimité de la reconnaissance de sa victoire par le Guide, le représentant officiel du clergé.

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Les gros bonnets du régime issus du clergé ont davantage paniqué. Le crash est devenu plus fort ! Rohani n’a cependant reçu aucun soutien de ses patrons. Se sentant en danger, il a littéralement saboté les marchandages à venir à Bagdad en affirmant par l’intermédiaire de son ministre de la défense, le colonel des Pasdaran Dehghan qu’il n’y aurait aucune inspection de la base de Partchin !

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L’AIEA et Washington devaient alors reconnaitre l’échec de l’Accord de Genève, mais n’ont rien dit pour éviter de sanctionner davantage le régime agonisant des mollahs et aussi pour laisser une chance aux rencontres à venir à Bagdad.

Mais Rohani, qui se voyait en danger, a saboté aussi cette ultime ouverture en annonçant par l’intermédiaire du chef du l’inauguration d’une usine de production de carburant atomique, mais on n’a vu aucune image et on en a conclu qu’il s’agissait vraisemblablement d’une provocation improvisée.

Les gros bonnets financiers du régime issus du clergé ont perdu tout espoir. La bourse a terminée sa séance avec des résultats négatifs.

Pour calmer le jeu, le gouvernement Rohani a annoncé, par l’intermédiaire des opposants de HRA, 3 pendaisons dans la région de Sistan & Baloutchistan. Rohani a aussi confirmé sa rébellion en annonçant une rencontre avec Poutine dans les plus brefs délais !

Dimanche (24 Août 2014 – 2 Shahrivar 1393),la bourse a commencé dans un état de méga crise car la décision de Rohani pouvaient entrainer des sanctions plus lourdes et aussi la saisie punitive leurs avoirs en Occident ou dans les pays musulmans alliés aux Etats-Unis. La tendance était à nouveau de vendre pour fuir avant que tout ne soit perdu. Le clergé est resté encore silencieux : les vieux ayatollahs ne savaient que faire et n’osaient pas critiquer Rohani de peur de donner raison à leurs adversaires.

Via le Parlement, Ali Larijani, a menacé de révoquer 5 autres ministres (Energie, Culture, Economie, affaires étrangères et Intérieur) pour renverser Rohani malgré la réticence et surtout le poids des vieux ayatollahs. Il aurait pu le faire la veille, il avait sans doute attendu le 1er jour de la semaine du Gouvernement pour mieux déstabiliser Rohani !

Le Parlement a aussi critiqué vivement l’attitude partiale de la radio et la télévision du régime (IRIB) dirigée par le milicien versatile Zarghami en exigeant deux observateurs dans son comité d’éthique. Larijani jadis patron de ces deux médias entendait à nouveau les contrôler ou du moins les obliger à parler de lui.

Le gouvernement a aussitôt critiqué aussi la partialité de Zarghami pour augmenter ne nombre de ses membres dans le comité d’éthique. Ali Larijani a mis en scène une invraisemblable rébellion à son propre encontre au sein du Parlement pour abandonner son plan malgré le fait qu’il avait été adopté par ses députés.

Le pouvoir judiciaire du clan Larijani devait alors commencer le procès de Fatemeh Rafsandjani pour empêcher son père de se poser en alternatif à la place de Rohani. Le plus jeune fils de Rafsandjani Yasser (qui est aussi un homme d’affaire du clan) est arrivé en compagnie de l’accusée pour laisser voir que ce clan n’avait pas peur de ce procès sans contenu.

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Rohani a alors offert à Rafsandjani le droit de parler aux responsables de l’éducation nationale avant les deux frères Larijani ! Rohani jouait Rafsandjani contre le clan Larijani ! Pour bien humilier Ali Larijani, les médias du régime ont agrandi la salle dont la foule à l’écoute de Rafsandjani ! Ce dernier a profité de l’occasion pour faire l’éloge des instituteurs dans l’espoir de les inciter à le suivre dans ses projets de déviation !

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Dans la foulée, le Conseil de Discernement de l’Intérêt du Régime, organe plénipotentiaire dirigé par Rafsandjani, officiellement omnipotent mais en déclin avec lui, a tenté de reprendre sa place en critiquant la gestion défectueuse de la Banque centrale iranienne (BCI) dans les crises économiques et en annonçant l’écriture d’une nouvelle constitution ! In espérait obtenir la direction de la BCI pour empêcher ses interventions à la bourse afin de provoquer la chute de la bourse et un état de crise grave pour se poser alternative.

Le pouvoir judiciaire du clan Larijani a alors annoncé un remaniement interne et l’arrivée du Mollah Rayissi, ennemi juré de Rafsandjani, au poste du procureur général de la république islamique pour inviter Rafsandjani à arrêter son offensive.

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Rayissi, au 2nd rang au milieu


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Les Pasdaran ont aussi annoncé une pendaison publique à Sâri pour se poser en allié de facto des Larijani qui semblait avoir marqué un point.

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A nouveau il y avait une bagarre générale alors que le régime était en crise et déstabilisé avec le conflit entre le clergé et son pion paniqué Rohani ! La bourse a encore enregistré une forte baisse !

Les Russes ont dépêché une délégation parlementaire en Iran pour s’approcher d’Ali Larijani et le raisonner. On n’a eu aucune info ou image sur le sujet : on a compris qu’elle avait vraisemblablement échoué.

Le gouvernement a tenté un rapprochement avec ces Russes SDF en déclarant via Salehi que Washington avait continué à le sanctionner pendant l’accord de Genève et ne pouvait de fait être considéré comme un interlocuteur fiable !

Rohani s’est aussi approché des chefs Pasdaran pour annoncer en leur compagnie et sous une modeste tente « 4 grandes progrès militaires à l’occasion de la journée des industries de la Défense ».

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On a vu très peu de monde et aucune nouveauté car tout cela était improvisée : la journée devait avoir lieu la semaine dernière, mais elle avait été déprogrammée car le régime était dans une très forte crise). Mais cette fois, Rohani qui était lui même à l’origine de la crise et, de fait, très en danger avait sollicité l’aide des Chefs Pasdaran. Ces derniers qui étaient marginalisés avaient accepté.

Les chefs Pasdaran ont scellé leur rapprochement bénéfique à tous les deux par une annonce commune de frappe contre un drone furtif israélien Hermes (450) volant au-dessus du centre d’enrichissement de Natanz une semaine auparavant. Cette annonce a été accompagnée par un film montrant l’épave du drone après le tir, mais nous n’avons vu de trace des gens du régime autour de l’épave et celle-ci n’a pas été exposée par la suite. On peut donc supposer que le film aurait été donné aux Pasdaran peut-être par les Russes qui ont abattu un Hermes 450 géorgien en 2008.

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Ce rapprochement inattendu entre Rohani et les chefs Pasdaran isolés laissait voir une suite continuelle de provocations. La panique interne, des gros bonnets du régime, s’est intensifiée et la bourse a enregistré une baisse plus importante que la veille !

Rohani a alors essayé de relancer le Mouvement Vert par une lettre ouverte du 1er faux opposant du régime, le milicien Tabarzadi, à l’ensemble des Iraniens patriotes de se réunir pour sauver le peuple Iranien. Mais personne n’a été dupe. Rohani a tenté de relancer le Mouvement Vert en diffusant un vidéo faisant état du rejet de l’islam par le peuple. Après l’échec de cette initiative, il a tenté à nouveau une accélération par une cérémonie religieuse pour Simine Behbahani, mais elle fut restreinte, on y a vu aucun jeune et n’a donné lieu à aucun débordement...

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Dans la soirée Zarif devait s’envoler pour Bagdad. Il a été accueilli en grande pompe et a rencontré sans perdre de temps presque tous les dirigeants important du régime : d’abord les chiites, Al Jaafari, puis Al Maleki et enfin son successeur Heydar Ebadi qui a le plein soutien de Washington.

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Puis Zarif a été pris en charge par le pion fidèle de Washington, le kurde servile Houchiar Zibari, qui occupe le porte de ministres des affaires étrangères quel que soit le président. Zaibari a conduit ZArif à une conférence de presse qui devait ouvrir la possibilité d’un deal sur la base d’une aide du régime aux pions de Washington pour la contre Daesh (EIIL/ISIS) pion agitateur de Washington. Un journaliste irakien a engagé le processus en évoquant l’intervention des mollahs contre Daesh...

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Le mae Zarif a nié l’intervention pour couper court aux spéculations ! La conférence n’a donné lieu à aucune déclaration commune.

Zarif avait donc oeuvré pour Rohani et non pour le clergé. Le régime était plus divisé que jamais alors qu’il n’avait pas flics, qu’il était était contesté par 5000 mineurs dans une ville importante dans le sud du pays. On pouvait donc s’attendre à une plus forte crise.

Lundi (25 Août 2014 – 3 Shahrivar 1393), Washington a interdit le territoire afghan aux camions (d’approvisionnent) du régime l’exposant à un risque de pénurie pour amener l’équipe en place à plier !

La Chine a aussi arrêté l’achat du Goudron iranien au prétexte qu’il était bon marché, mais de très mauvaise qualité, privant les mollahs d’un bon paquet de dollars pour avoir un moyen de pression sur eux et empêcher qu’ils aillent vers les Etats-Unis sous la pression directe de ces derniers où sous la pression de l’AIEA car on arrivait à l’expiration du délai accordé pour dissiper les doutes sur l’absence de dviation dans le programme nucléaire iranien.

En ce même jour, les ouvriers d’une importante usine de textile du nord de pays (Iran Barak) ont manifesté contre le régime au moment où le ministre de l’industrie et du commerce était chez eux. L’absence d’intervention des policiers locaux contre les manifestants a confirmé leur rupture avec le régime et la fragilité du pouvoir.

Rafsandjani a organisé les assises des professeurs de son université de médecine et y a affirmé qu’il était partisan de la liberté d’expression des jeunes... afin de se donner une image pro-peuple et pouvoir changer de bord si la situation devenait plus grave pour le régime du fait du peuple ou par l’introduction de nouvelle sanctions par Washington ou l’Europe !

Le pouvoir judiciaire a repris le procès de Mehdi le fils de Rafsandjani accusé de corruption. En complément, le site 9 Dey du clan Larijani a publié des extraits du dossier de Mehdi pour permettre à tous les adversaires de Rafsandjani de participer au lynchage de son fils !

Rohani était dépassé par les événements et marginalisé par le combat entre ses adversaires pour sa place !

Ses nouveaux amis, les chefs Pasdaran, ont annoncé 10 pendaisons, avant d’aller à la rencontre du Guide (le clergé) pour annoncer le rassemblement de leurs kamikazes, les 10,000 martyrs du bazar, se positionnant en alternative ! On a vu les figures habituelles du Bassidj avec une vingtaine de civile autour du Guide, ainsi moins d’une cinquantaine de miliciens dans un salle non éclairée !

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Rohani était encore plus marginalisé par la rupture de facto des chefs Pasdaran. Il devait taper fort pour revenir au premier plan : il s’est réaffirmé dans la négation aux Américains en accusant ces derniers et les Européens du groupe 5+1 de lui avoir vendu des pièces contaminées pour l’accuser par la suite. Une exposition dédiée à ce sabotage a aussi été inaugurée par Salehi, le patron gouvernemental du programme nucléaire iranien au moment où expirait le délai de l’AIEA ! Mais les accusés n’ont pas polémiqué et de fait, Rohani n’a pu faire remonter sa cote.

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Rohani venait de fermer les portes... dans l’espoir de se poser en principal obstacle et donc en principal interlocuteur ds Etats-Unis. Mais il était loin de ce résultat. Il était un poids mort au sein d’un régime divisé. La bourse a encore piqué du nez. Rohani est intervenu massivement par les banques pour limiter les dégâts, mais la bourse a fini quand même avec des indices négatifs !

Mardi (26 Août 2014 – 4 Shahrivar 1393), le régime devait rassembler ses fonctionnaires pour la journée du même nom. Mais il n’a rien annoncé : on pouvait conclure qu’il n’avait plus de fidèles parmi les dizaines de millions de fonctionnaires !

Le site Ebtekar du clan Rafsandjani a décrit l’état pitoyable des fonctionnaires iraniens (sous payés, obligés d’avoir 1 job alimentaire et néanmoins surendettés) pour expliquer leur rupture et encourager cette masse enragée à se révolter ! Le site Entekhab a signalé que la télévision publique avait promu un produit vendu sur une télévision basée à l’étranger pour montrer que les hauts fonctionnaires du régime regardaient aussi vers d’autres horizons.

Les chefs Pasdaran ont confirmé cela en publiant un article signalant le syncope de l’industrie iranienne d’automobile, qui est le plan grand employeurs du pays !

Le Parlement d’Ali Larijani a orienté son attaque contre Rohani sur sa gestion administrative en signalant qui dépensait 80% du budget du pays pour les affaires courantes de l’Etat et ne pouvait de fait appliquer les directives du Guide pour aller vers la Jihad Economique, une politique d’investissement et de rénovation, susceptible de libérer le pays des effets des sanctions !

Khabar online lié à Larijani a aussi signalé l’exode annuelle de 180,000 étudiants sur-diplômés vers l’étranger pour aggraver le cas de Rohani, mais aussi ses prédécesseurs du clan Rafsandjani pour éliminer leur concurrence dans la course à la succession de Rohani !

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Rohani marginalisé par sa rupture avec le clergé et son incapacité à utiliser cette rupture pour se faire des amis a encore joué sur l’intimidation sur l’annonce de 10 nouvelles pendaisons via ses faux opposants de HRA et a aussi tenté de relancer son joker le Mouvement Cert par une vidéo évoquant une révolte totalement anti-régime dans les prisons ! La video nous a pas convaincus car sa qualité était trop bonne pour des images faites par une vieux portable. De plus on ne voyait pas de matons ou de révoltes, pas même de barreaux à une majorité de fenêtres.

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Les membres de l’opposition liées à Washington ont promu cette video pour aider la résurrection du Mouvement Vert qui peut sauver l’islamisme du régime, mais le peuple n’a pas été dupe et n’a pas bougé !

Mercredi (27 Août 2014 – 5 Shahrivar 1393), on avait un régime divisé, des dirigeants en guerre, une bourse en chute libre malgré des milliards injectés dedans, une ville du sud en guerre contre le régime depuis 10 jours et aucune trace du président en fonction chargé de la gestion du pays !

Le quotidien Shargh lié à Rafsandjani a signalé une hausse de 18% dans l’émission de chèques sans provision, ce qui signifiait que l’on était à presque 100% de chèque sans provision, autrement dit la faillite totale de PME iraniennes ! L’agence ISNA di même clan a signalé près de 500,000 appartements invendables à Téhéran pour signaler que la récession touchait aussi très gravement l’immobilier !

Dans le clan Larijani, le chef du Pouvoir judiciaire, l’ayatollah Sadegh Larijani a violemment attaqué le ministre de l’intérieur Rahmani-Fazli pourtant proche de son frère pour booster le processus de la déstabilisation du gouvernement ! Le clan était prêt à sacrifier l’un de ses membres pour avoir la peau de Rohani !

Les chefs Pasdaran devaient porter un coup ux Américains pour se poser en alternative à tous les autres clans. Quelques officiers fidèles sont allés en hors-bord tirer à la mitraillettes sur un navire de guerre américain ! US Navy a tiré un coup de canon en l’air et réussi à mettre en fuite ses agresseurs ridicules.

Les pions irakiens de Washington ont prolongé la visite de Zarif : il a ainsi rencontré les chefs kurdes Barzani et Talebani ainsi que le grand ayatollah chiite Sistani. Zarif paru gêné car il ne pouvait pas profiter de l’occasion sans trahir Rohani et dans ce sas il risquait d’être viré par lui car il a récemment affirmé qu’il pourrait assumer le rôle de négociateur si le Parlement virer son ministre des affaires étrangères.

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Cette mauvaise attitude de Zarif a été punie par la déclaration d’un ex-patron de l’AIEA aujourd’hui professeur à Hervard affirmant que l’Immobilier AIEA n’avait pas été convaincue par le pacifisme du programme nucléaire iranienne !

Le gouvernement Rohani est resté sur sa ligne en rejetant l’inspection de la base de Partchin, mais aussi en évoquant encore les saboteurs et enfin en sortant de l’Accord de Genève par l’annonce de la mise en chantier de 3 nouvelles centrales nucléaires vendredi en même temps que Zarif était à Moscou, insinuant un possible accord sur ce sujet avec Poutine !

Face au risque de nouvelles sanctions pour le refus de l’inspection de Partchin, le gouvernement a aussi évoqué plus de sécheresse pour diminuer encore la consommation de l’eau notamment pour agriculture afin de réserver l’eau et le consacrer à la production de l’électricité. Le groupe HRA lié au gouvernement est aussi intervenu pour annoncer que l’essence iranienne était 40 fois plus polluante que l’essence produit en Europe pour encourager la baisse sa consommation et ainsi garder l’essence pour la production. Les super-nantis ont conclu que Rohani avait des infos inquiétantes : les réserves étaient vides ou encore le régime n’avait plus de devises. La bourse a continué sa chute. Le rapport hebdomadaire a montré une chute de 17,7% malgré une intervention de 150% des banques du régime pour faire remonter les indices.

Washington a lancé un autre avertissement aux mollahs en les accusant de terrorisme par l’intermédiaire du président du Yémen, les menaces de les exclure de toutes les négociations à venir sur la lutte contre le terrorisme.

Le Guide a alors convoqué le président et ses ministres à l’occasion de la Semaine du Gouvernement et les a invités sur un ton paternel à éviter les querelles, les polémiques ou les slogans susceptibles de polariser la société et entrainer la chute du régime. Rohani et ses ministres ont accusé le coup cessant de parler par peur de s’attirer les foudres du Guide et se retrouver de facto en quelque sorte excommuniés !

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Le gouvernement a même essayé de bien faire en honorant la mémoire de la « sainte » Fetameh car il n’y avait avait rien du côté des mollahs de son mausolée à Qom ou encore du côté du peuple. Le gouvernement a annoncé un fleurissement du mausolée d’Imam Reza à Mashad bien loin de Qom en se disant que l’info n’était pas vérifiable. Les photos nous ont parues fausses car les gens avaient une ombre au sol mais pas les bâtiments situés à droite.

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Le gouvernement avait inventé une mobilisation pour Fatemeh afin de plaire aux vieux du clergé, mais par ce geste le gouvernement a surtout alerté l’opinion qu’il n »y avait rien dans les mosquées en mémoire de Fatemeh !

Pour effacer cette erreur, le gouvernement a sollicité l’aide de la milice des Pasdaran pour organiser une marche pro-Hamas plus une distribution de friandises dans les rues de Téhéran pour saluer la signature d’un accord de paix à Gaza comme une victoire du Hamas face à Israël ! L’appel a mobilisé 6 miliciens et personne ne s’arrêtait pour goûter les friandises du régime.

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Le régime était humilié et mis face à son impopularité. Les médias officiels ont annoncé que la marche aurait lieu vendredi pour que tout le monde puisse y participer ! Les médias alternative ont tenté de relancer le Mouvement Vert comme une entité patriotique en greffant des voix chantant l’hymne nationale du temps du Shah sur les images tronquées de l’enterrement de Simine Behbahani. Ils ont ajouté deux bandes noires pour réduire le cadrage afin que l’on ne voit pas qu’il y avait peu de monde et aussi quelques cris religieux « La Ela ha Ella Allah » pour affirmer que la patriotisme l’emportait sur le religieux dans le mouvement vert. Ce produit très ridicule n’a évidemment créé aucun enthousiasme pour le Mouvement Vert et ses patrons issus du pur khomeynisme.

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En fin de l’après-midi, le gouvernement est revenu à l’intimidation en diffusant via HRA des images montrant l’humiliation publiques des quelques prisonniers dans les rues de la petites villes de Sâri sous le regard complices des habitants. L’info a été gonflé par un pamphlet écrit par un certain Hanif Heydar-nejad !

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En vérifiant on a constaté qu’il s’agit d’un ex-moudjahidine du peuple qui a rejoint les mollahs et écrit sur le site INTER-LINK contre les Moudjs fidèle à la ligne initiale pro-américaine.

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Les images avaient aussi des incohérences. La rue était plutôt non habitée et les grilles des magasins étaient fermés, on n’était donc pas à Sâri, mais dans sa périphérie, voire une zone à l’abandon. Les ombres très longues : la scène était donc filmée tôt le matin. Il y avait aussi trois automobiles de police, mais seulement deux policiers qu avançaient sans veiller à leurs arrières. Etant donné que par ailleurs chaque automobile est utilisée pour le transport de 4 agents, et qu’il y avait en tout une dizaine de personnes sur les lieux, les témoins en civil ne pouvaient être que des agents en civil.

De fait la scène entière était une mise en scène improvisée avec des agents encore fidèles en tenue et en civil et quelques prisonniers tôt le matin dans un secteur peu urbanisé et non l’expression de la force d’un régime fort qui montre sa puissance par une humiliation devant une foule hostile. Les nantis qui sont issus du régime et conscients des méthode de sa propagande ne pouvaient pas être rassurés ! Rohani avait encore m...

Jeudi (28 Août 2014 – 6 Shahrivar 1393), Zarif avait quitté l’Irak sans les honneurs diplomatiques que l’on lui avait accordées à son arrivée. Le régime n’a pas parlé de cette sortie par la petite qui était synonyme de la perte d’une occasion unique d’apaisement avec les Américains ! Le lendemain, Zarif devait partir à Moscou pour un rapprochement avec les Russes, option nécessaire pour enquiquiner Washington, mais pas un rapprochement définitif car les super-riches du régime que l’on estime à 600 personnes (dont 500 dirigeants) craignent de perdre tout l’argent qu’ils ont placé depuis toujours en Occident et chez les alliés asiatiques ou arabes de Washington ! Zarif devait manipuler les Russes ce qui n’est guère facile. C’est pourquoi ses rivaux comme Larijani n’ont pas critiqué ce voyage, pour qu’il puisse évoquer un consensus pro-russe et réussir à réchauffer les relations utiles, distendues depuis quelques années en raison des messes basses entre Téhéran et Washington.

Cependant, Zarif pouvait échouer ou alors s’engager trop et par conséquant paniquer les super riches et engendrer une forte ruée vers l’or et le dollar exposant le régime à une fonte rapide de ses maigres réserves d’or et de devises. C’est pourquoi le régime a annoncé une possible multiplication par 3 du taux du dollar. La Banque centrale a aussi fait état d’importants problèmes avec 577 gros clients qui ne remboursent pas leurs prêts, laissant présager la possibilité de saisir leurs avoirs ou bloquer leurs comptes s’ils commençaient à envisager la fuite !

Là, Rohani faisait très fort car il se plaçait dans l’arbitraire absolu et la capacité de frapper efficacement, rapidement et sans appel donc bien au-dessous de la capacité de punition judiciaire des Larijani qui nécessite toute de même du temps et reste limitée en raison de la dépendance aux Pasdaran pour exécuter les verdicts.

Ali Larijani devait se montrer plus offensif : il est allé draguer les chefs Pasdaran en visitant la petite exposition de leurs progrès militaires.

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Il s’est imposé à un congrès du gouvernement sur le nucléaire pour montrer qu’il avait son mot à dire.

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Il est allé à Qom pour une exposition sur les nouvelles technologies.

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Ali Larijani a profité de ses sorties pour annoncer aussi des représailles contre les Etats qui prêtent leurs bases à Israël pour l’envoie des drones, s’invitant ainsi dans le domaine des affaires étrangères. Enfin, il a accusé le ministre de la culture islamique Ali Jannati, fils de l’ayatollah Ahmad Jannati, d’infidélité au Guide, se montrant prêt à provoquer une guerre au sein du clergé si l’on ne lui donnait pas le pouvoir exécutif !

Le clergé était sérieusement en danger pour la première fois ! Il devait réagir. Pour se montrer fort, il devait aligner des gens pour honorer la mémoire de Fatemeh ! Mais il n’a pu que réunir 30 de ses chauffeurs de prières dans une mini mosquée de Téhéran !

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Au même moment, le régime tout entier a eu un choc avec le rassemblement de plusieurs milliers d’habitants de la ville rebelle d’Ispahan pour exiger du régime qu’il restitue l’eau de leur Zayandeh Roud (littéralement : Rivière Nourricière). Les manifestants auraient pu avoir une référence au mot vert en exigeant la résurrection de cette rivière, mais ils l’ont évitée pour ne pas être récupérés par le régime et ses faux opposants.

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Les sites de la fausse opposition ont cependant ajouté quelques touches de vert sur la vidéo de cette manifestation et ont aussi par la suite parlé d’une intervention policière (que l’on ne voit pas) pour intimider les gens d’autres villes et empêcher d’autres actions du même genre alors que le système est fortement ébranlé par ses divisions, son manque de troupes et des contestations ouvrières comme la grève des mineurs de Bafgh.

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Vendredi (29 Août 2014 – 6 Shahrivar 1393),Zarif est arrivé à Moscou où il a été accueilli par un Lavrov très souriant et enthousiaste. Mais Zarif n’a pas annoncé son adhésion aux Russes, il a seulement demandé leur aide. Lavrov a perdu son sourire et la rencontre s’est soldée par une déclaration de principe sur l’amitié entre les deux pays voisins

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Au même moment, Salehi, le chef du programme nucléaire du régime, était à Bouchehr pour donner le coup d’envoie de la construction de 3 nouvelles centrales d’origine russe avant de célébrer la première partie de la prière de vendredi dans cette ville. On n’a rien vu de tel : Il a inauguré une mini usine de désalinisation de l’eau de la mer en présence de quelques mollahs locaux !

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Les centrales annoncées avaient disparu du programme. Zarif avait demandé, mais pas obtenu ces équipements qui sont à la base de la justification du programme d’enrichissement du régime et pouvait lui être utile pour relancer le bras de fer avec Washington ! Les Russes devaient sans doute être plutôt fâchés même que les mollahs continuent à vouloir les utiliser sans rien donner. Vraisemblablement ils pouvaient sévir contre le régime.

Rohani avait échoué encore et ne pouvait plus continuer sa pseudo rébellion !

A la prière de Vendredi, l’orateur du jour ne s’est pas privé d’attaquer contre le gouvernement (Rohani) en affirmant qu’il était proche du dépôt de bilan car il avait oublié qu’il de détenait sa légitimité ! Il lui a rappelé qu’il était là car le Guide (le clergé) l’avait choisi et investi ! Il lui a ordonné de cesser de défier le Parlement (Larijani qui menaçait de déstabiliser le clergé) et de s’entendre avec lui. L’orateur a aussi salué le nouveau gouvernement chiite d’Irak en invitant Rohani a s’approcher de lui, c’est-à-dire à oeuvrer pour une nouvelle visite pour reprendre le fil des discussions proposées par Washington pour arriver à un deal !

Dans ce sermon très dur pour Rohani, le représentant du clergé a souvent fait référence aux Bassidjis, les miliciens volontaires pour le Jihad, comme le meilleur modèle d’Iranien, toujours présents pour le clergé. Mais à la fin du sermon, on n’a vu aucune marche en faveur du Gaza et on a compris que la référence à la figure des Jihadistes volontaires, était une publicité pour dissimuler le fait que ce sermon n’avait pas d’auditeur populaire et son public se résumait aux quelques dizaines de personne qui lui restent fidèles !

Conclusions ... Cette semaine, le régime déstabilisé par ses divisions internes, ses paniques financières et la grogne de ses ouvriers avait une chance de trouver une sortie honorable par un deal entre le clergé et Washington, mais les clans exclus des marchandages ont enragé et s’y sont opposés sans le moindre discernement !

S’il y avait un doute sur la possibilité d’un deal, il a été dissipé. Les derniers serviteurs du régime ont compris qu’aucun deal ne pouvait aboutir avec ces dirigeants et que le régime était condamné à une mort lente !

De plus, Rohani le représentant du clergé, qui avait lui-même récemment prôné le deal par peur de nouvelles sanctions, a cette fois eu peur d’être sacrifié à la place de ses chefs : pour sauver sa peau, il a alors lui-même participé au sabotage du deal provoquant une panique monstre et un méga crash à la bourse déjà exsangue de Téhéran !

Il y a une semaine, nous avions pensé à une course à la trahison, mais la couardise extrême de Rohani l’a poussé à reculer ! Ses patrons du clergé ont compris qu’il n’était pas un cynique qui agit calmement, mais une faible nature, calme car il a peur d’agir. Ils ont certainement regretté de l’avoir choisi pour les représenter car un homme, qui agit par peur, est imprévisible et dangereux. Le régime est dans de biens mauvaises mains. Il suffirait de quelques grèves ou actions imprévisibles pour que Rohani perde pied et entraîne avec lui dans sa chute ses vieux patrons grabataires et ses rivaux enragés et désordonnés.