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Iran : La semaine en images n°236
31.08.2012

Topo Générale. Il y a 33 ans, en 1979, les mollahs, alliés historiques de Britanniques et exclus du jeu par la dynastie progressiste des Pahlavi, ont pu revenir dans l’arène politique quand les Américains ont décidé de renverser le Shah (coupable d’avoir créer l’OPEP) et installer à sa place leurs islamistes pour déstabiliser la région et la remodeler selon leurs intérêts pétroliers. Par ce véritable coup d’Etat pétrolier, Washington allait mettre fin à 100 ans de domination du marché pétrolier par les Britanniques. Les mollahs probritanniques ont participé au projet pour évincer les pions de Washington. Ils ont aussi verrouillé le système en diabolisant les Etats-Unis.

L’Etat américain a alors commencé à sanctionner les mollahs pour provoquer des pénuries et un risque de soulèvement pour les amener à cesser leur diabolisation, à lui ouvrir leur porte pour qu’il puisse revenir en Iran avec ses pions et reprendre le pouvoir via une révolution de couleur. Pour Washington, les choses devaient aller très vite car les mollahs avaient terriblement désorganisé et affaibli l’économie iranienne en s’appropriant les grandes industries et aussi en partageant la compagnie iranienne de pétrole en plusieurs petites sociétés semi privées destiner à récupérer ses revenus… Il y avait aussi une guerre interne au sein de la caste dirigeante : Rafsandjani (le demi-frère et fondé de pouvoir de Khomeiny), avait pris le ministère de l’intérieur et les services secrets, pour éliminer les adversaires et étendre sa domination politique et économique. Le régime était affaibli et divisé.

Mais les mollahs ont agi comme des maffieux, ils ont accepté Rafsandjani comme leur parrain et l’ont soutenu ses deux choix pour neutraliser l’ouverture et aussi neutraliser les sanctions. Pour neutraliser l’ouverture, Rafsandjani a opté pour l’entretien des foyers d’hostilité : prises d’otages au Liban, attentats anti-américains et anti-israéliens, soutiens aux groupes hostiles aux Etats-Unis, menaces de guerre régionale. Pour neutraliser les sanctions, Rafsandjani a opté pour la menace de fermeture du détroit pétrolier d’Ormuz et la création d’un front d’alliés anti-sanctions fidélisés par l’importation massive de leurs surplus à prix d’or ce qui a ruiné le pays et détruit la production iranienne, provoquant un chômage et une pauvreté irrépressibles. Quand toutes les réserves cumulées par le Shah ont été épuisées, pour continuer cette politique de monnayage des protections, Rafsandjani (devenu grâce à la présidence du Conseil de Discernement le patron officiel du régime) était en difficulté. Il a baissé le taux officiel du dollar pour acheter le soutien des autres mollahs-affairistes. Il a joué la carte de l’apaisement avec son ami Khatami. Mais il a profité de l’apaisement pour entretenir les foyers d’hostilité en surarmant le Hezbollah. Enfin, il a relancé la politique de monnayage des protections en vendant des contrats d’exploitations pétrolières à très bas prix à un nombre grandissant de pays notamment via ses propres sociétés pétrolières ! Ces mesures clientélistes et d'autres mesures ont ruiné le pays et ont provoqué la rupture progressive de divers serviteurs du régime…
Ces choix ruineux n’ont pas neutralisé les sanctions. La fausse modération de Khatami a également énervé Washington. Il a parlé de la menace nucléaire pour augmenter ses sanctions. Rafsandjani avait échoué. Pour se maintenir et préserver sa fortune, il a offert des postes clefs à son ennemi Larijani et pour réussir, il a mis en place Ahmadinejad pour radicaliser ses menaces. Il a imprimé des billets privés pour ses amis affairistes (nouveaux Bazaris) et a complété la politique de monnayage des protections par la mise en vente de 50% des grandes entreprises iraniennes aux étrangers !
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Ruptures de résistance. Dès l’apparition de la grande disparité entre le peuple et les dirigeants, un grand mécontentement interne est rapidement apparu chez les Pasdaran vétérans de la guerre Iran-Irak. Le régime les a remplacés par des jeunes issus des familles pauvres. Il a ainsi gagné 10 ans, mais ceux-là ont aussi vu que l’avenir était compromis avec ces terroristes affairistes. Mais la milice des Pasdaran a une structure cloisonnée comme des services secrets et le régime avait ses clans, aucune action n’était possible. Cependant quand en 2007, Washington a commencé à évoquer le bombardement de l’Iran, les mécontents devaient agir. Pour éviter les cloisonnements, ils ont fait le choix tactique de boycotter le régime pour l’isoler et se repérer. Au même moment, les Bazaris et les mollahs de base ruinés par les mauvais choix du régime l’ont également lâché. Le régime a riposté en cessant de payer les Pasdaran, en assassinant des meneurs d’hommes ou en incendiant le Bazar sans parvenir à casser ce boycott.

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2008-2011 : Isolement et zizanie et Guerre interne. Dès 2008, le régime a ainsi été rapidement réduit à ses 200 dirigeants, près de 15,000 responsables régionaux, 700 hommes d’affaires et 6000 nervis. Le régime pouvait chuter dans le sang. Il devait envisager de négocier avec les Américains pour obtenir des garanties de sécurité en échange d’un transfert rapide des pouvoirs vers leurs pions. Rafsandjani, le patron du régime, n’a pas pensé pour tout le régime car il a démis Larijani de ses fonctions de négociateurs nucléaires pour avoir le monopole des marchandages avec les Américains afin d’être sûr d’obtenir les meilleures garanties pour sauver sa tête, mais aussi sa fortune (et peut-être des proches alliés). Pour bénéficier de ces avantages exclusifs, Larijani a décidé de prendre le pouvoir par tous les moyens allant même jusqu’à révéler les détails de la corruption de Rafsandjani et de ses vieux alliés pour les écarter. Rafsandjani a neutralisé Larijani en éliminant son plus important, mais Larijani restait une menace avec ses dossiers sur tout le monde. Rafsandjani devait agir vite avant qu’il ne s’en serve pour trouver des alliés contre lui.

Rafsandjani devait faire fort. Il a eu l’idée folle de sauver le régime avec une fausse révolution de couleur, le Mouvement Vert (en référence à l’Islam). Ce projet a raté car le peuple a utilisé l’occasion de manifester pour scander des slogans hostiles au régime. Le régime a été en danger. Larijani a pu, grâce à ses dossiers, obtenir d’abord le Pouvoir Judiciaire puis la direction politique du régime, mais il n’a pas été officialisé car il fait peur. Il n’a donc pas pu éliminer les pions de Rafsandjani. C’est pourquoi depuis cette promotion non officielle, sa grande préoccupation a été d’utiliser le pouvoir judiciaire pour intimider Rafsandjani ou éliminer ses pions négociateurs. Les derniers compagnons du régime ont constaté que leur nouveau chef et ses lieutenants ne songeaient pas à défendre leur droit. Les précédents ne valaient pas mieux. Les derniers compagnons du régime devaient songer à leurs propres avenir : le régime a été confronté une nouvelle baisse de participation à ces manifestations. En mars 2011, une nouvelle grande manifestation hostiles au régime protégée par la passivité des Pasdaran a convaincu tout le monde que ces derniers avaient changé de bord.

En 2012, Washington a forcé les Européens de rompre les relations protectrices et a annoncé des mesures complémentaires lourdes pour paniquer Larijani, le pousser à s’agiter pour ses intérêts afin de déprimer davantage les derniers fidèles du régime. Le régime était condamné. Les Chinois ont prudemment suspendu leur achat pétrolier, privant le régime de 50% de ses revenus en dollar. La peur de la banqueroute et des pénuries a alors provoqué une ruée vers les denrées alimentaires et le pays (qui ne produit plus rien depuis des années) a vite basculé la pénurie et la révolte. Les gens excédés ont manifesté contre le régime ou ont attaqué les miliciens de la police des moeurs, derniers agents encore fidèles au régime. Les Pasdaran ne sont pas intervenus, confirmant leur hostilité au régime.

Le régime devait alors organiser des manifestations avec ses 6000 nervis fanatiques autour de ses chefs ou dans les rues pour rassurer ses derniers compagnons et il n’a jamais pu dépasser le nombre de 200 à 250 manifestants. Dans la foulée, l’insuccès total du Ramadan a confirmé la chute du nombre de ses partisans.

Washington devait augmenter sa pression pour amplifier la crise interne, mais puisqu’il ne veut pas renverser le régime, il ne pouvait pas insister sur le nucléaire et mettre en oeuvre l’embargo annoncé. Il a décidé de privilégier la pression psychologique. Ses alliés syriens ont annoncé la capture de 48 Pasdaran en Syrie puis l’exécution de 3 d’entre eux. Washington voulait déprimer les dirigeants, mais l’opération n’a donné lieu à aucune manifestation en Iran et a permis de constater que le régime avait perdu ses 250 derniers fanatiques. Ces derniers se sont en fait rassemblés le lendemain chez le Guide prouvant qu’ils étaient présents, mais n’osaient pas sortir au grand jour : un séisme politique pour le régime sécuritaire des mollahs.

Dans ces conditions, la semaine dernière, le régime devait nécessairement rassembler le maximum du monde pour la journée anti-israélienne de Qods qui a lieu le dernier vendredi du Ramadan ou par sa propagande et une bonne mise en scène laisser supposer un grand rassemblement. Rafsandjani avait occupé le terrain médiatique pour montrer l’incapacité de son adversaire.

Alors que l’on allait connaître une nouvelle semaine de guerre interne et de propagande, un terrible tremblement de terre a dévasté le nord-ouest du pays endommageant 530,000 habitations et faisant au moins 16,000 morts. Les mollahs ont tous ignoré cette tragédie pour rester concentrer sur leur guerre ou leur propagande ! Mais la nouvelle a circulé grâce au téléphone portable, des bénévoles se sont dépêchés d’y aller en sachant que les mollahs affairistes n’ont jamais investi dans les secours. Le régime devait se concentrer sur les secours, il s’est montré rétif en revenant sans cesse sur sa propagande. Les photos ont révélé une baisse de participation à ses manifestations intermédiaires, il avait visiblement perdu des partisans par son mépris pour les victimes dans ce pays sismique où chacun est exposé à un mort violent par un tremblement de terre.

Pour récupérer ses fanatiques déçus, à la veille de la journée de Qods, le Guide s’est rendu dans la région sinistrée et a affirmé que toutes les victimes étaient satisfaits par les secours d’une qualité exemplaire. Mais il a vite été révélé qu’il était allé dans un seul village avec son propre public et n’avait pas rencontré les victimes. De nombreuses vidéos amateurs ont également remis en causse sa sincérité en diffusant des témoignages de victimes sur l’absence de tout secours d’Etat. Après ces révélations, la journée de Qods n’a réuni que 200 à 250 personnes sur un circuit fermé et sécurisé sur un tronçon urbain de Téhéran. Les hauts responsables du régime comme l’ayatollah Sadeghi ou Jaafari, le commandant en chef des Pasdaran, ont dû se déplacer sur cette zone sécurisée en renfort tant la participation était en régression après le mépris des dirigeants pour les victimes du tremblement de terre.

Cette semaine, le régime avait un programme difficile car comme tous les pays musulmans, il devait organiser des prières publiques dans toutes les rues du pays à l’occasion d’Eyd-é FETR ou la fin du Ramadan.

Le régime avait un programme difficile. Outre son incapacité à organiser un tel événement avec de rares partisans, le régime devait se montrer discret pour faire oublier qu’il avait donné la priorité à sa guerre interne et à sa propagande, il devait aussi être présent aux côtés des victimes pour se faire pardonner. Et enfin, vendredi, il devait aller à la table des négociations pour obtenir un accord réduisant les sanctions sans pour autant accorder la moindre ouverture aux Américains.

Il y avait matière à échouer et amplifier la déception interne de ses tout derniers partisans. Le régime devait se montrer prudent et inventif pour simuler un succès en terme de secours, de la mobilisation ou aux négociations nucléaires afin de rassurer les siens. Il a échoué sur tous les plans. Voici les images d’une longue semaine pleine de défis ratés pour le régime épuisé des mollahs.



Vendredi dernier, le régime avait d’abord sur la révélation humiliante d la supercherie de la visite du Guide dans les régions sinistrées, puis l’insuccès encore plus humiliant de la Journée de Qods.

On dit jamais deux sans trois, vendredi après-midi, les spectateurs présents dans le stade de foot de Tabriz ont copieusement hué le reportage sur la visite du Guide, diffusé peu avant un match sur des grands écrans du stade.

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Il n’y a eu aucune intervention policière ridiculisant le chef spirituel des chiites révolutionnaires du monde entier ! Le régime était doublement humilié. Il a annoncé l’envoie de moyens de secours lourds chez les sinistrés afin de calmer au plus vite une contestation qu’il subissait sans pouvoir la réprimer. En fait, il a juste envoyé des pelleteuses qui n’étaient pas d’une grande utilité 6 jours après le séisme… Le régime avait encore agi par facilité.

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Samedi 18 août 2012 (28 Mordad 1391- 29 Ramezân), après les humiliations et les échecs de la veille, une nouvelle semaine commençait sur une note d’impuissance qui ne pouvait guère rassurer les derniers compagnons du régime. Avec l’échec prévisible de la mobilisation pour l’Eyd-é Fetr, ces gens pouvaient paniquer et aggraver une situation déjà très difficile.

Généralement, après les grands échecs, les dirigeants du régime se cachent pour faire oublier leurs échecs, les sous-fifres prennent le relais, multiplient des actions softs (comme des inaugurations, des discours sans intérêts) pour simuler la normalité et l’absence d’urgence.

Par contre quand le régime est certain qu’il ne peut pas assurer une manifestation , il oublie la manifestation en question et multiplie les diversions médiatiques bruyantes en utilisant les querelles factices opposant ces soi-disant modérés à ses ultras. Le régime devait choisir entre la normalité calme et la fausse agitation.

Mais, il y avait 2 bémols. Le régime ne pouvait pas être calme car avec son incapacité de réprimer, le régime devait faire preuve de présence et d’autorité pour rassurer ses derniers compagnons. Par ailleurs, il devait éviter de simuler l’agitation car cela pouvait être interprété comme les prémices de la reprise de la guerre entre Larijani et Rafsandjani et pouvait provoquer le désordre qu’il doit éviter.

L’objectif du régime était donc d’évacuer l’Eyd Fetr qu’il ne pouvait pas organiser (et les négociations qui étaient vouées à l’échec), mais il ne pouvait pas utiliser de l’agitation pour cacher ces silences et devait trouver autre chose qui soit sereine et forte.

Résultat : le régime a totalement oublié de parler d’Eyd-é Fetr et des négociations. Pour la fête religieuse de Fetr qui était sa première priorité, il a aussi oublié d’organiser assez tôt le rituel d’observation de la lune pour annoncer la fin de Ramézân, le début du mois de Shavval et les lieux spécifiques qu’il allait consacrer à la prière publique de Fetr qui a des règles très strictes. Eyd é Fetr était inexistante ! Puis tous les médias ont été focalisés sur l’organisation de la Conférence du Mouvement des Non Alignés (prévue pour la semaine suivante à Téhéran) en présentant l’organisation de cet événement comme la preuve absolue des capacités ou de la popularité du régime !

Concrètement, il y a eu de nombreux articles de presse sur la participation de Ban Ki-moon, sur le nombre des chefs d’Etat participant à cette conférence, sur le nombre (imaginaire) de policiers et les mesures de sécurité pour protéger le nombre imaginaire de 7 à 9000 invités attendus, sur les retombées économiques de cette conférence, sur la neutralisation de facto des sanctions… Le régime a remplacé ce qu’il ne peut ni organiser et ni montrer par ce qu’il peut organiser et montrer. Mais, il n’y a eu aucune photo illustrant les préparations ou le déploiement des "milliers" de policiers. On était dans suggestion pure : la Conférence du Mouvement des Non Alignés était même la potion magique qui guérit tout !

Le régime insistait sur la venue de Ban Ki-moon car l’islamiste égyptien Morsi –proche de Washington-, qui en tant que président de l’Egypte assume la présidence annelle du Mouvement des Non Alignés, avait refusé de se rendre à Téhéran. Washington, que l’on peut soupçonner d’être à l’origine du refus humiliant de Morsi, a continué sa guerre psychologique en interdisant publiquement à Ban Ki-moon d’accepter l’invitation du régime ou alors d’y aller avec un message dicté de fermeté. Cette opposition ouvertement autoritaire de Washington a un peu cassé les plans du régime. Le Coréen, proche de Washington, n’a rien dit, laissant les mollahs mijoter dans le doute et dans l’anxiété. Le même jour, il a aussi vivement critiqué le discours très anti-israélien d’Ahmadinejad lors de la journée de Qods, laissant ainsi supposer qu’il n’irait pas à Téhéran. Le régime était face à une humiliation grandissante. La conférence qui était la solution de tous ses problèmes était devenue la vitrine de son impuissance et son isolement.

Washington a également perturbé les annonces de contournement des sanctions via les Non Alignés en annonçant de nouvelles sanctions contre l’une des plus prestigieuses banques mondiales, la Deutsche Bank qui bien plus solvable que la majorité des Etats membres du Mouvement des Non Alignés réunis. Parallèlement, Mitt Romney, le candidat républicain à la présidence américaine, a annoncé qu’il créerait une coalition armée contre les mollahs génocidaires.

Le régime n’a rien répondu pour ne pas lancer de polémiques mettant en valeur ses faiblesses. Mais il devait faire une diversion médiatique : un site a dit que Rafsandjani avait été insulté par le peuple lors de la journée de Qods par les manifestants sur plusieurs rues. La première chose à dire est qu’il n’y avait pas de peuple, tout se passait sur un circuit fermé et sécurisé, et que par ailleurs nous n’avons pas vu Rafsandjani sur le circuit sécurisé. En fait, le régime s’écartait légèrement de sa ligne d’action sereine, pour une diversion, mais aussi pour suggérer une journée de Qods animée et non boycottée. Par ailleurs, Larijani réglait au passage ses comptes avec Rafsandjani qui avait été très actif ses derniers temps. Puis les médias ont été vite réorientés sur l’Organisation de la Conférence avec encore pleins de chiffres imaginaires.

Cette jolie fuite en avant a été stoppée net par l’annonce de la fin du Ramadan par l’ayatollah iranien Sistani, installé en Irak, qui est actuellement le plus important Guide spirituel des chiites ! Le régime a hacké son site et a bloqué les sites de deux autres ayatollahs iraniens qui avait répercuté la nouvelle, mais le mal était fait. Le régime ne pouvait plus ignorer Eyd- é Fetr. Il a commencé à tergiverser en affirmant qu’il y avait un fait un débat depuis plusieurs jours sur la date finale de Ramadan et a attribué le défaut d’information aux deux ayatollahs qui avaient perturbé ses plans en disant qu’ils avaient affirmé que Fetr allait être lundi, mais finalement notre bon Khamenei avait décidé de l’organiser dimanche selon son propre avis scientifique ! La question qui restait ouverte était donc pourquoi n’avait-on pas entendu parler de ces querelles et pourquoi le régime n’avait pas illuminé la ville ou encore proposé des festivités ? pour combler le vide médiatique, le régime a fait le service minimum en évacuant tout le côté religieux et en n’y consacrant qu’un seul reportage axé sur le shopping joyeux des Iraniens turkmènes ! C’est un reportage assez creux, mais il a quand même un intérêt : les bazars du Torkaman-sahra sont presque vides de clients !

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Le régime devait aussi organiser le rituel de l’observation du ciel ! Les images sont plutôt rigolotes car certains cherchaient la nouvelle lune dans le ciel et d’autres la cherchaient par terre !

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C’est le régime qui était à terre, voire sous terre, car la journée qui devait être consacrée à glisser sur Eyd-é Fetr avait raté et il devait à présent organiser cette chose en puisant dans la réserve de ses archives. Il a cependant encore oublié quelque chose ! Il n’a publié aucune indication pour les lieux de rassemblements pour cette prière exclusivement collective, vraisemblablement, car la météo était indécise et il ne savait pas quelles images pourrait-il utiliser et quels sites il allait nous montrer.

Dimanche 19 août 2012 (29 Mordad 1391 - 30e & dernier jour du Ramezân). Le ciel de Téhéran était bleu avec quelques nuages. Le temps était globalement de genre dans l’ensemble du pays. Mais nous n’avons jamais pu trouver un ciel conforme à ce météo sur les images publiées ce jour par le régime. Cependant, nous n’allons pas vous exhiber des extraits de bulletins de météo car les images publiées avaient d’autres défauts plus accablants. En premier, il n’y a pratiquement aucune qui soient conformes aux 4 règles basiques de la prière de Fetr.

(Règlements). En résumé, selon tous les grands ayatollahs, cette prière collective doit obligatoirement avoir lieu à ciel ouvert dans les champs ou à défaut dans les rues. Une prière de Fetr dans un espace couvert est Makrouh (honnie/Interdite). Par ailleurs, la prière doit obligatoirement avoir lieu à midi. Elle doit obligatoirement être fait pieds nus à même le sol et sans tapis de prière et enfin, cette prière est exclusivement réservée aux hommes, les femmes ne peuvent pas y participer (sauf les "vieilles"). Il faut aussi déposer une taxe nommée Fetrieh dans des caisses prévues à cet effet à la fin de la prière ! Or, si on a globalement eu des images de prière à ciel ouvert (dans les cimetières, les parvis de mosquées ou comme il se doit dans les rues ; partout, il y avait des femmes en train de prier et partout des tapis de prière, mais aucune trace des caisses de Fetrieh ! Le régime a utilisé des images de prières collectives pour d’autres occasions que Fetr en supposant que nul opposant laïque ou anti-islamique (comme ceux d’Iran) ne saurait voire la différence pour signaler un boycott massif. Mais nous l’avons vu et nous l’avons signalé dans notre émission télévisée vers l’Iran.

Le régime a donc pris un risque important. Il devait certainement être désespéré par les derniers boycotts internes et par l’abandon de plus de 95% de ses nervis. On peut aussi dire qu’il avait toujours été assez précautionneux pour ménager les siens, pour éviter leurs ruptures, mais il a échoué et a perdu l’essentiel de ses troupes. Il a réalisé qu’en son état de faiblesse politique et économique avec la masse de sanctions américaines, il ne pourrait plus espérer reconquérir ses derniers serviteurs déserteurs. Il a donné la priorité à la propagande pure pour intimider le peuple pour l’encourager à rester inactif en se disant que ses derniers collaborateurs comprendraient ce choix tactique vital et ne lui en tiendrait pas rigueur.

Les images ont été sélectionnées pour privilégier un effet de masse, des océans de partisans, afin de déprimer tous les opposants (qu’ils soient en Iran ou en exil). Mais nous, membres d’iran-resist, ne sommes pas facilement impressionnables, nous avons regardé les images et avons découvert outre les défauts religieux, de nombreuses disparités sur les images d’un même site : des différences de ciels, des différences dans les ombres, des objets manquants… notamment des caisses spéciales d’aides aux victimes du tremblement promis par le régime. on ‘en guère vu car ce n’est pas un détail facile à ajouter en utilisant Photoshop notamment sur des photos avec des angles compliqués de prise de vue. Le régime a diffusé vraiment n’importe quoi pour impressionner ses opposants. Voici un large panorama de ces images disparates avec l’indication de leur site et leurs défauts religieux ou formels.

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Téhéran série 1. Parvis de la mosquée de Bibi-Khatoun. Défauts. Les gens ne prient pas à même le sol, il y a une section féminine. Par ailleurs, le ciel de Téhéran était ensoleillé mais là, les visages ne sont guère contrastés. D’après les ombres on est fin d’après midi. Enfin, le régime avait annoncé la mise en place de caisses pour recueillir des dons pour les victimes de tremblement de terre et l’on ne voit aucune sur ses images.

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Téhéran série 2 : Université de Téhéran, Site Officiel de la Prière de Vendredi. Défauts. C’est un site couvert interdit pas la charia. Le défaut est d’ordre politique : les dirigeants n’ont pas osés prier à quelques pas de là sur un site moins protégés. ils n’ont pas retirés les tapis. c’est plus problématique : ce qui indique des photos d’archives. on le voit bien ces images haute définition provenant site du Guide, Khamenei.ir, et agrandies par nos soins.

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A : il y a deux types de personnages : les gens avec des couleurs équilibrés et in visage net, puis des gens bleutés au visages flous : défaut de trucage pour remplir des salles vides.

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B : Nous avons aussi agrandi deux images qui représentent un même coin et on n’y trouve pas la même lumière, ni le même nombre de turbans ou encore, le même nombre de rangés de prieurs : ce sont deux trucages probablement réalisés à des dates différentes.

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C : Sur la photo sombre, les prieurs regardent aussi dans une direction où il n’y a rien ; ni le guide, ni un écran de transmission de son discours. Le défaut vient d’insertion de bout d’images d’autres événements sur ce lieu.

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D : à droite de la salle, nous avons découvert un mur que l’on ne voit jamais dans les vidéos de cette salle (3e image) !

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E : enfin, dans cette série, nous avons vu un Rafsandjani très déprimé. Nous avons compris la raison de cette déprime quelques heures plus tard.

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Téhéran série 3. Mosquée d’Emam Zadeh Saleh. Défauts. Les gens ne prient pas à même le sol & il y a une section féminine. Par ailleurs, la lumière n’est pas la même dans les deux sections ! Les photos sont donc issus de deux séries ou deux journées différentes. Dans ce reportage on voit une caisse avec une donneuse, mais la lumière est encore différente (plus crue).

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Téhéran série 4. Campus de l’Université de Téhéran. Défauts. Les gens ne prient pas à même le sol & il y a une section féminine. La lumière est également trop fade pour une journée ensoleillée.

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Téhéran série 5. Place de la Palestine et les rues qui y convergent. Défauts. Les gens ne prient pas à même le sol & il y a une section féminine. Il n’y pas de caisse de dons. Le ciel est sans nuages. L’ombre du minaret sur la coupole est différente d’une photo à l’autre et un pied de grue est aussi manquant d’une photo à l’autre. Images d’années différentes !

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Téhéran série 6. Avenues inconnues… Défauts. Les gens ne prient pas à même le sol.

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Téhéran série 7. Tombeau de Shah-Abdol-Azim Défauts. Les gens ne prient pas à même le sol ou prient à l’intérieur & il y a une section féminine. 3 images disparates de 3 occasions indépendantes de Fetr.

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Qom série 1. Mausolée de Massoumeh. Défauts. On ne voit pas le sol, mais il a une section féminine. Le ciel est assez gris alors qu’il faisait beau sur la vue montrant une caisse d’aides aux victimes du tremblement de terre. On a une image d’archive et une image du jour même. Le régime n’a pas pu diffuser d’autres images des dizaines d’autres mosquées situées près de ce mausolée,car selon le règlement de cette prière, il fallait une distance 5750 mètres (parasange chariatique) entre deux sites de prière de Fetr !

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Qom série 2. Mosquée de Jamkarân dédiée à Mahdi, située à plus de 5750 mètres du mausolée de Massoumeh. Défauts. C’est le seul cas où les gens prient à même le sol et pieds nus & il n’y a pas de section féminine. Mais, il n’y a eu que ce genre de photos et aucune vue du ciel, ce qui laisse supposer qu’ils étaient très peu.

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Karaj Banlieue résidentielle de Téhéran. Défauts. Les gens ne prient pas à même le sol & il y a une section féminine. On offre aussi des pâtisseries aux prieurs. Peut-être une prière de nouvel an !

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Ispahan principal place royale. Défauts. Les gens ne prient pas à même le sol & il y a une section féminin. il y avait aussi des défauts d’alignement dans les trucages.

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Shiraz une mosquée historique. Défauts. Les gens ne prient pas à même le sol & il y a une section féminin. Le régime a aussi diffusé une vieille photo très grossièrement truquée.

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Mashad Mausolée d’Emam Reza, le plus grand archipel de mosquées au monde. Défauts. Les gens ne prient pas à même le sol.

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>(Dans l’ordre) Ghazwin, Rasht, Tabriz, Kermân, Zandjan et Zahedân (sunnite) Défauts. Les gens ne prient pas à même le sol ou prient à l’intérieur…

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La tradition veut que ce même jour, le guide reçoive les membres du Conseil de Discernement, les chefs trois pouvoirs (Sadegh et Ali Larijani + Ahmadinejad) et les chefs militaires comme Jaafari ainsi que leurs proches collaborateurs : les ministres, les cadres du pouvoir judiciaire, les députés ainsi que hauts officiers. Cela représente environs 400 personnes. Il y a peu pour une occasion similaire, le régime n’avait pu réunir que 150 personnes. Il avait dû rétrécir la salle avec des cloisons amovibles. Cette fois, la salle a été dans la même configuration, mais 40% des participants étaient des membres des délégations diplomatiques présentes en Iran. Par ailleurs, nous avons remarqué qu’il n’y avait pas les mêmes nombres de turbans selon les vues… Le régime a encore dû montrer un collage d’images pour compenser la diminution du nombre de ses partisans de haut niveau. Ceci explique la tristesse du Guide, des chefs des trois pouvoirs et des membres du Discernement assis le long des murs du côté du Guide. Enfin, nous avons également remarqué l’absence de Rafsandjani qui s’était montré très turbulent ces derniers temps. Vu la tristesse qu’il affichait le matin, nous avons supposé qu’il avait été puni et mis à l’écart pour qu’il se calme.

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Pour résumer cette journée clef, le matin, le régime, très isolé, avait diffusé un flots d’images désordonnées pour impressionner ses opposants, assumant le mensonge et en se disant que ses derniers collaborateurs comprendraient ce choix tactique vital et ne lui en tiendrait pas rigueur. Dans l’après-midi, la baisse du nombre des hauts responsables chez le Guide a montré que ses derniers collaborateurs ne voulaient pas être compréhensifs, mais voulaient des résultats ! Le régime allait avoir des problèmes avec l’échec prévisible des négociations nucléaires vendredi à Vienne. Sa priorité est devenue l’évacuation médiatique de cette rencontre encombrante. Il a encore axé ses médias et ses annonces sur l’organisation extraordinaire de la Conférence du Mouvement des Non Alignés, symbole de son autorité et de sa puissance !

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Lundi 20 août 2012 (30 Mordad 1391, Washington a décidé d’augmenter sa pression psychologique : Ban Ki-moon a annoncé qu’il n’irait pas à Téhéran ! Ali Larijani, désormais homme fort du Conseil de Discernement et patron de facto du régime a minimisé l’absence de Ban Ki-moon, mais a regretté le mépris de l’ONU pour le Mouvement des Non Alignés (MNA), cherchant à influencer les membres du MNA pour qu’ils plaident à sa place en faveur d’une participation de Ban Ki-moon. C’était une approche intelligente qui pouvait fonctionner et donner un statut de fin chef stratège à Larijani, lui permettant de demander plus de pouvoirs.

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Il faut savoir que Larijani cherche les pleins pouvoir depuis très longtemps. Ecarté du pouvoir à la suite de l’élimination de son protecteur par Rafsandjani, il s’est toujours senti spolié. Il a cherché à réparer ce tort et a pu obtenir des postes quand Rafsandjani mis en difficulté devait composer avec ses ennemis. Ce dernier ayant concentré le législatif et l’exécutif au Conseil de Discernement, Larijani devait prendre e contrôle de cette entité pour devenir le calife à la place du calife. Ila pu obtenir toujours plus de pouvoir, mais Rafsandjani restait le maître. Il l’a même écarté des négociations quand il est apparu que l’on devait commencer à marchander des garanties de sécurité avec Washington. Larijani avait alors tenté de renverser Rafsandjani et les vieux mollahs siégeant à ce Conseil en révélant leur corruption. Ils l’ont exilé hors du pouvoir en lui offrant la présidence du Parlement qui n’a aucun pouvoir puisque tout se décide au Conseil de Discernement. Par la suite, quand l’ensemble des mollahs affairistes ont décidé d’écarter Rafsandjani, Larljani pouvait espérer obtenir sa place. Il a alors obtenu ses pouvoirs, mais de manière non officielle car il avait perdu la confiance des vieux après sa tentative de coup d’Etat interne. Il a alors tenté de discréditer Rafsandjani par de nouvelles accusations de corruption pour l’écarter et prendre sa place, ce dernier a aussi révélé la corruption du clan Larijani. Dernièrement, Ali Larijani a trouvé une nouvelle approche : au prétexte qu’Ahmadinejad gère mal les affaires de l’Etat, il s’est mis à demander le passage du système présidentiel au système parlementaire ce qui donnerait enfin de vrais pouvoirs au Parlement, à la fois un vrai pouvoir législatif, mais aussi les pouvoirs du président (c’est-à-dire les négociations avec les Américains). Or, les pouvoirs appartiennent aujourd’hui officiellement au Conseil de discernement donc à Rafsandjani et à ses proches. En fait, avec la demande de passage d’un système présidentiel à un système parlementaire, Larijani a trouvé la formule pour étendre ses pouvoirs en vidant littéralement le Conseil de Discernement. Et Rafsandjani de tout pouvoir !

Dès l’instant qu’il a eu une attitude fine pour gérer le refus de Ban Ki-moon de se rendre en Iran, il a montré des qualités et pouvait en cas de succès se doter d’une aura de sauveur, prestige nécessaire pour réitérer encore sa demande. Rafsandjani, mais aussi d’autres membres supérieurs du Discernement dont le n°2 du Conseil, Mohsen Rezaï, l’ont, en tout cas, perçu comme une menace pour leur pouvoir car ils ont lancé une pétition au Guide pour le transfert d’urgence des pouvoirs d’Ahmadinejad (les négociations) à un QG supérieur de gouvernance non partisane (formé par eux évidemment) ! Rafsandjani et ses complices de toujours ont ainsi rouvert la guerre interne, mais en se focalisant sur la direction des négociations avec les Américains, ils ont admis que le régime était fini et qu’ils dirigeants n’avaient en vue que de se maintenir (grâce à la propagande et à l’intimidation) le temps d’arriver à un deal et puis ciao la compagnie ! A la fin de la semaine, on a su que le dollar était en hausse, l’agitation pour le contrôle des marchandages avait donc convaincu chacun que la fin était proche.

Le régime pouvait imploser, Washington a publié un sondage affirmant que 60% des musulmans sunnites adoraient le Mahdi afin de rassurer les amis du régime que l’Amérique ne leur veut pas de mal ! Il a aussi réactualisé une liste de 140 corrompus du régime où Rafsandjani, Rezaï et d’autres membres affairistes du Discernement arrivent en derniers avec des sommes bien en dessous de leur fortune laissant supposer que l’on pouvait les délester de 10% de leur avoirs s’ils quittaient le pouvoir avant que le système islamique ne s’effondrent et les rêvent de domination de la région via l’islam ne soit éliminé par le spectacle des jeu de joie avec les symboles de l’islam. C’était clair, Washington était prêt à faire des concessions, mais ceux d’en bas allaient être sacrifiés.

Alors que les compagnons du régime étaient en ébullition, décomposés à l’idée de perdre leurs richesses ou même la vie, une autre nouvelle a secoué le régime : on a su que lors du tremblement de terre de la semaine dernière, les hôpitaux de la région touchée avaient été détruits à 80% et la région durement endeuillée allait subir de nouvelle perte par manque de soins notamment pour les enfants. Cela pouvait dégénérer en agitation sociale. Le régime devait vite envoyer des secours pour éliminer le risque et calmer la nouvelle panique afin de ne pas perdre ses derniers miliciens et ses derniers journalistes mercenaires qui sont ses derniers outils afin de tenir le temps nécessaire pour parvenir à un deal avec les Américains. On a vite montré des images de colis d’aides à gogo et de jeunes docteurs en blouse blanche au chevet de gens qui ne semblaient guère malade : pour dire les secours sont là et les gens se portent bien, Oyez, braves gens, dormez sur vos deux oreilles.

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Mais la base n’était pas rassurée. A la fin de la semaine, on a tardivement été informé que le dollar était en hausse, c’est-à-dire qu’il y avait eu une ruée vers le dollar donc une grande panique. Rafsandjani et ses complices qui avaient provoqué cette crise par leur intérêt pour le contrôle des marchandages devaient se taire. Ils ont cessé de communiquer. Ils se sont fait oublier. La rencontre de Vienne était aussi soupçonnée servir de cadre pour un deal, les dirigeants devaient apporter la preuve qu’ils n’allaient y vendre leurs derniers compagnons en change de sauve conduite pour eux même !

Mardi 21 août 2012 (31 Mordad 1391), le régime a encore parlé de sur l’organisation de la Conférence du Mouvement des Non Alignés comme la preuve absolue de ses capacités de gestion et de sécurité des personnalités ou encore la preuve de sa popularité internationale pour convaincre ses gens qu’il pouvait inverser la situation et les sauver. Il a précisé que la sécurité de la Conférence avait été confié aux Pasdaran pour suggérer leur adhésion au régime ! Il a annoncé la signature de contrats de développement gazier en interne pour dire qu’il se portait bien, qu’il résistait aux sanctions et n’allait certainement pas céder aux pressions psychologiques ou économiques de Washington pour signer une reddition à Vienne. Il a aussi annoncé qu’il avait repéré le site où ses 48 otages étaient retenus et qu’il allait les libérer ! Tout faisait état de sa force tranquille !

Il a aussi annoncé la création de 6 armes extraordinaires ! Les objets montrés, un vieux missile Fâteh 110 aux performances récemment exagérées, un moteur de bateau de plaisance, un lance-torpilles, un radar rudimentaire, une jeep blindée et un drôle d’avion, faisaient plutôt état d’un régime pris au dépourvu et inventant n’importe quoi pour rassurer les siens comme il avait diffusé n’importe quelle image deux rassemblements religieux deux jours plus tôt pour prétendre avec des fans prêts à le défendre. Il n’était pas dans la force tranquille mais dans une nouvelle fuite en avant incapable de rassurer le moindre de ses compagnons.

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Le régime a aussi annoncé l’envoi de 74000 tentes dans la région sinistrée pour dire qu’il choyait les gens et écartait les risques de manifestations hostiles ! Cette annonce a clairement prouvé qu’il n’avait peur car il n’a jamais accordé le moindre intérêt aux démunis et aux sinistrés quand il avait encore à ses côtés des miliciens obéissants et des nervis jeunes et en forme pour casser toute contestation. Mais à présent qu’il est esseulé, après son annonce de 74,000 te,tes, il y a une erreur médiatique, ses services de presse n’ont pas montré cette distribution, mais ont publié des photos montrant des bulldozers en train de raser les villages dont la fouille continuait à mains nues par les habitants en raison d’absence de secours officiels !

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Mercredi 22 août 2012 (1er Shahrivar 1391), le régime a réparé son erreur avec des images où les bulldozers aident les fouilles. On voit que ces fouilles ont débouché sur la découvertes de plusieurs cadavres et que par ailleurs, les habitants montent la garde devant les ruines pour empêcher un éventuel passage des bulldozers nettoyeurs du régime.

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Le régime a également repris le recours de ses slams rassurants en annonçant haut et fort que la Conférence du Mouvement des Non Alignés allait sauver le pays des sanctions car il avait préparé des centaines de pré-accords capables de lui procurer au moins 60 milliards de dollars de quoi résister aux sanctions pendant longtemps !

Le régime a aussi annoncé qu’il allait envoyer des commandos de Pasdaran en Syrie pour sauver Assad, insinuant qu’il avait le moyen de stopper une révolution financée par Washington ! Mais pour illustrer cette annonce, on n’a pas vu des Pasdaran défiler en tenue de super Ninjas à Téhéran, on a vu une quinzaine d’enfants manifestants bruyamment devant le siège de l’ONU !

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Le régime était très agité pour affirmer sa puissance ou montrer qu’il n’allait pas céder, mais il était ridicule et pitoyable. Cependant malgré la faiblesse de ses moyens, ses propos allaient obliger Washington à renforcer ses sanctions alors qu’il ne le veut pas pour ne pas renverser le système islamique.

Pour calmer le régime, Washington pris deux mesures complémentaires. Ban Ki-moon a annoncé qu’il allait se rendre à Téhéran pour la Conférence du Mouvement des Non Alignés et Israël a dénoncé la menace militaire de Téhéran pour l’avertir que l’on ne devait pas le pousser à attaquer. Dans le même temps, Les médias ont annoncé de très grandes manœuvres israélo-américaines en octobre prochain pour parer ce pays à toute attaque balistique. On peut dire qu’avec Ban Ki-moon, Washington a donc lancé un os à ronger aux mollahs et aussi une occasion de discuter et avec son fidèle Israël, il a rappelé l’équilibre des forces pour les inviter à baisser d’un ou deux tons et à accepter le dialogue et le deal.

Jeudi 23 août 2012 (2 Shahrivar 1391), à un jour des négociations de Vienne, le régime devait trouver une réplique pour rassurer ses derniers compagnons qui espèrent la fin des sanctions sans aucun deal afin de ne devoir quitter le pouvoir et ses privilèges. Rafsandjani, qui avait provoqué un grand désordre à tenté de se racheter, en annonçant via le site Iran Policy que le régime avait trouvé de nouveaux pays pour lui prêter des pavillons pour naviguer librement et contourner les sanctions pétrolières. Pour ne pas sanctionner cela, Washington n’a rien entendu ! Le problème a été évacué par amano, le directeur pro-américain de l’AIEA, avec l’annonce de son manque d’optimisme sur un bon résultat dans les négociations à venir !

Par ailleurs pour simuler la force sur plan intérieur, Radan, le chef de la police anti-émeutes du régime, a annoncé que ses gars étaient prêts à 1000% pour toute éventualité, mais on n’a guère vu ses fameux super policiers !

Par ailleurs, le régime a mis en vedette Ahmadinejad chez le guide pour mettre fin aux histoire de sa destitution en faveur des uns et des autres pour dire que la bagarre interne était finie.

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Alors que le régime nous casser les oreilles avec ses succès…, on a su avec plusieurs heures de retards que la région économiquement sinistrée de Mazadarân avait été dévastée par des crues. Comme lors le tremblement de terre, le régime et tous ses dirigeants étaient restés silencieux car ils avaient d’autres priorités. Par la suite, un seul site a finalement diffusé avec plusieurs jours de retard des images désincarnées sans aucune victime. Il a cependant affirmé que 100,000 poulets avaient péri dans cette catastrophe, attribuant au passage la pénurie à une cause naturelle et non à ses propres problèmes d’argent et de gestion. Tout ceci (le mépris et les mensonges) a prouvé une nouvelle fois que ce régime et ses dirigeants ne changeraient jamais et le pays se porterait certainement beaucoup mieux sans eux.

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Vendredi 24 août 2012 (3 Shahrivar 1391), il y avait encore une poussée de colère populaire. Plusieurs opposants ont invité le peuple à profiter de la présence de Ban Ki-moon à Téhéran pour manifester contre le régime islamique pendant la Conférence du Mouvement des Non Alignés. Le régime devait aussi aller à Vienne et d’en revenir discrètement en l’absence d’un succès face à Washington sinon il allait avoir aussi des ruptures consolidant la contestation.

Face à la montée des risques d’explosion, le régime a remis en orbite le Moussavi, il a prétendu qu’il était mourant pour attribuer toutes actions hostiles à un soutien à ce dernier et permettre à ses faux opposants de s’incruster dans le jeu pour prendre le contrôle des mouvements et des slogans.

Le régime a aussi programmé un match entre les deux principales équipes iraniennes avant de diffuser indirectement des rumeurs de bagarres pour occuper les gens. Le ciel des photos n’étaient celui qu’il devait être. On ne peut donc nier ou confirmer l’existence de cette bagarre !

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Avec tout cela, le régime a pu également "oublier" la Prière de vendredi qu’il ne peut plus organiser en raison d’un nombre insuffisant de vieux volontaires issus de ses rangs pour jouer les partisans inconditionnels.

Dans la nuit du vendredi au samedi, le régime a eu peur que la contestation ait lieu et lui échappe comme en juin 2009. Le groupe des Ambassadeurs Verts, agents Mouvement Vert installés en Europe pour infiltrer l’opposition, ont appelé le peuple à manifester pendant la Conférence du Mouvement des Non Alignés, avec des slogans très soft devant le lieu de la conférence, le parc des expositions de Téhéran qui est situé en dehors de Téhéran pour encadrer d’avance la contestation attendue ! Le régime agit toujours ainsi quand il est certain que les gens doivent exploser. C’est une attitude risquée, mais il n’a plus tellement le choix !

Samedi 25 août 2012 (4 Shahrivar 1391), le régime a commencé la nouvelle semaine en annonçant le déploiement des milliers de Pasdaran pour une manœuvre destinée à montrer sa capacité à assurer pleinement la sécurité du site de la conférence. Le régime essayait de tempérer le risque pris la veille de provoquer une manifestation.

Cependant, nous doutons qu’il ait pu rassurer ses derniers partisans planqués chez eux car les photos de sa manœuvre montraient beaucoup de policiers, mais ce jour, il faisait beau avec quelques nuages et chaque photo qu’il a montrée avait un ciel différent ! Il n’y avait qu’une seule photo du jour même, photo où on ne voit aucun policier, mais les commandants abandonnés du régime ! On devra assister à de nouvelles désertions. Le peuple n’aura même pas à se battre !

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