Actuellement, Téhéran refuse de répondre à l’offre des Six et doit -faire patienter ses interlocuteurs dans la crise nucléaire . Il lui faut donc se montrer modéré. Il revient ainsi sur certaines de ses positions du passé. Ainsi le Guide Suprême qui avait été le premier à rejeter l’offre des Six a demandé à son conseiller Velayati d’écrire aux français une lettre pour exprimer sa volonté de négocier.

Dans le même registre, à New-York, le ministre iranien des affaires étrangères est revenu sur le semi-refus d’étudier la proposition américaine d’ouvrir une antenne diplomatique en Iran.

Ce revirement a un autre avantage : l’ouverture d’une antenne diplomatique américaine en Iran sera sans doute l’avant-dernière étape vers une entente avec Washington. Et même sans une entente, cette ouverture sera une victoire notoire pour l’administration Bush et un point très positif pour le candidat McCain. En faisant mine qu’il pourrait effectivement apporter la victoire sur un plateau à McCain, Téhéran montre qu’il a un nouvel atout dans son jeu.

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