L’astucieuse journaliste du Monde, qui a une boule de cristal iranienne, a également ses entrées au Quai d’Orsay et elle est généralement bien informée. C’est elle qui torpillé l’initiative Chiraquienne d’envoyer un émissaire. L’article de NN épargnait le Quai d’Orsay et fustigeait uniquement le président sortant. NN est une porte-parole du Quai d’Orsay, une version française de Delphine Minoui.

Cependant, la formulation dictée par le Quai d’Orsay et reproduite par Natalie Nougayrède laisse beaucoup de marges au Quai d’Orsay. Elle essaie de garder le suspense en lançant ses lecteurs sur des fausses pistes. Selon NN, cette initiative de Sarkozy serait une réponse « à l’impossibilité d’un nouveau consensus entre les Européens car des pays comme l’Allemagne et l’Italie (qui) ont de forts intérêts économiques en Iran ».

Il serait souhaitable que Natalie relise ses précédents articles [1] et ceux de ses collègues sur bonnes affaires de la France en Iran, elle découvrirait que la France a également des intérêts en Iran et pas des moindres [2].

Pour notre part, nous pensons qu’il faut chercher dans la direction des capitaux français investis en Iran : nous pensons que ces fameuses sanctions en dehors du cadre de l’ONU pourraient être des sanctions bancaires que Paris refusait d’appliquer sous Chirac et qui sont à présent incontournables car la France reste le dernier grand pays Européen à continuer à financer le régime des mollahs ou à lui accorder des prêts bancaires.

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