En fait, Obama ne voulait pas répondre au Mouvement Vert car celui-ci conteste la validité électorale de son interlocuteur officiel dans la crise nucléaire. Répondre au Mouvement Vert aurait été synonyme d’une reconnaissance de cette contestation, le début d’une nouvelle crise très grave entre les deux pays.

C’est ce que les mollahs souhaitent depuis le début de cette crise que par la peur d’une guerre irano-américaine touchant le couloir pétrolier du Golfe Persique, la communauté internationale oblige les Etats-Unis à abandonner la partie.

Le Prix Nobel de l’esquive a préféré exclure toutes excuses. « J’ai clairement fait savoir que les États-Unis d’Amérique voulaient dépasser ce passé (la prise d’otages) et cherchaient, avec l’Iran, une relation basée sur les intérêts mutuels et le respect mutuel. Il est temps pour le gouvernement iranien de décider s’il veut rester fixé sur le passé ou s’il veut faire les choix qui ouvriront la porte à plus d’opportunités, de prospérité et de justice pour son peuple ».

Il a ainsi fait d’une pierre trois coups : éviter le piège vert, reconnaître à nouveau le « gouvernement » comme son interlocuteur officiel et enfin lui rappeler que sa prospérité (la fin des sanctions) dépend uniquement d’une entente avec les Etats-Unis.

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Pour en savoir + sur cette réponse d’Obama :
 Iran - sanctions : La soupe de la soupe d’Obama
 ( 29 OCTOBRE 2009)