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Iran : Élections circus pour remplacer Raissi  !
19.06.2024

Il y a des figures peu recommandables parmi les candidats validées par les mollahs pour leurs prochaines élections présidentielles anticipées après la mort loin d’être « accidentelle » de leur dernier président au pouvoir, Raissi ! Ces validations ne sont pas due à un hasard. Il s’agit d’un choix délibéré riche en informations. Double décodages.



Les élections sous le régime de la République islamique d’Iran n’ont pas de valeur démocratique, car le président n’a pas de vrai pouvoir [1], mais doit incarner une certaine volonté des vrais dirigeants qui sont les membres de 3 ou 4 grands clans au pouvoir et plusieurs dizaines de clans secondaires. On trouve les premiers au sein du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime (CDIR) et de l’Assemblée des Experts (les 80 voleurs). Les premiers sont d’ailleurs présents dans les réunions des seconds pour les surveiller (2e & 3e photos) !

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Le président incarne leur volonté d’action sur le plan politique (c.-à-d. contre le peuple), leur volonté économique (leur appétit affairiste sur le plan international) et enfin, le plus important, leur dialogue ou opposition avec l’Occident pour la préservation de leur pouvoir avec leur moyen dissuasif terroriste au Moyen-Orient et parfois ailleurs. Raissi, le dernier président au pouvoir incarnait l’ouverture du régime à un deal avec les Américains puisqu’il était issu du mega-clan des Larijani [2] [3], historiquement proche des États-Unis.

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(Source RFI) En 2015, Larijani à l’ONU (NY) affirme :
Nos positions pourraient changer vis-à-vis de l’Amérique !


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Dans l’article consacré à l’élection de Raissi, nous avions souligné cette proximité. Raissi avait d’ailleurs été approché très rapidement par l’équipe Biden qui avait aussi oublié son passé au service de la répression au sein du régime. L’un des points oubliés été qu’il avait été la cheville ouvrière pour faire tomber l’homme fort du régime Rafsandjani, demi-frère de Khomeiny et maître du régime depuis la mort de ce dernier.

Avant d’accéder à la présidence , Raissi avait été le juge qui à la tête du tribunal réservé au clergé avait dépouillé Rafsandjani, ses fils et ses lieutenants. Les Américains avaient cependant négligé cette guerre interne et avaient continué à palabrer avec Rafsandjani qui, isolé parmi ses semblables, avait accepté un deal de partage pouvoir avec les pions islamogauchistes financés par Washington par Obama avant l’arrivée au pouvoir de Trump !

Le résultat avait été l’élimination de Rafsandjani par ses gardes et son remplacement par Raissi, son quasi-bourreau, lui-même issu d’un clan historiquement proche des États-Unis des frères Larijani. Les cadors du régime signifiaient ainsi à ses derniers et leur pion Raissi qu’ils voulaient un deal, grâce à leurs liens secrets avec les think tanks américains, mais pas du genre de celui accepté par le clan Rafsandjani !

La nouvelle administration du régime (menée secrètement par Ali Larijani) a alors fait des concessions, car les alliés Houthis du régime ont fait état de leur volonté de négocier pour la paix... mais ils n’ont pas vraiment pas tenu parole. Parole. Par ailleurs, on n’a vu aucun changement de la politique terroriste du régime au Moyen-Orient, c’est-à-dire concernant la fin de soutien aux groupes terroristes palestiniens ou encore irakiens pour aider les accords d’Abraham acceptés par les pays arabes et par Israël. Il était clair que les mollahs ne voulaient en aucun cas renoncer à leur rôle et leur atout dissuasifs au Moyen-Orient, ne voulaient pas partager le pouvoir (car très risqué) et qu’ils voulaient en fait forcer Washington à les adopter comme alliés tels qu’ils sont !

On a eu la confirmation de cette volonté par l’intensification de leur engagement terroriste au Moyen-Orient grâce à leur présence en Syrie. Les mollahs ont opté pour une escalade rapide, car cette tactique est un pilier de leur mode d’intimidation et de négociation. C’est l’attaque du 7 octobre par leur allié, le Hamas, contre les civils israéliens. Washington s’est gardé d’incriminer les mollahs et leur rôle.

En avril 2024, les Américains devaient moucher les mollahs qui négociaient par la menace terroriste. L’aviation israélienne a bombardé le consulat des mollahs en Syrie au moment de la présence d’un haut responsable terroriste du régime dans ce lieu. L’information leur a sans doute été donnée par les Syriens qui n’ont aussi pas activé leur DCA !

Il faut préciser que le ministère des Affaires étrangères du régime était un sous-ensemble de son ministère des renseignements dirigés par les Pasdaran. Amir Abdollahian, protégé d’Ali Larijani (comme lui, issu des Pasdaran et de la Brigade Qods), ministre des affaires étrangères de Raissi avait d’ailleurs été principalement un diplomate actif comme agent de liaison de Qassemi, le commandant du terrorisme du régime au Moyen-Orient puis l’émissaire entre les démocrates et ce dernier quand les deux parties entendaient parvenir à un deal sous l’ère Rafsandjani. Au même moment, Amir Abdollahian annonçait qu’il était sur le point d’arriver grâce à ses propres compétences à une entente historique avec les Américains !

Mais Washington n’a pas plié. Les mollahs dépités par leur insuccès ont multiplié les menaces de ripostes balistiques et d’une guerre régionale susceptibles d’anéantir l’Amérique, laissant monter la crainte du pire. Les médias avides de ce genre de nouvelles ont sans cesse évoqué le risque de la fameuse 3e guerre mondiale ! Les mollahs étaient sans doute ravis !

Lors de notre intervention sur Cnews, mais aussi dans nos tweets, nous avons sans cesse souligné l’incapacité du régime à tenir cette promesse en raison de la faiblesse militaire du régime malgré ses prétentions. L’attaque ratée du régime, avortée notamment, grâce à la passivité des Syriens à activer leur DCA pour permettre le succès des tirs balistiques depuis leurs territoires a apporté la preuve que le régime n’avait pas la capacité de ses provocations. Les frappes punitives en Iran ont confirmé l’incapacité balistique du régime.

Le régime tout entier a nié avoir subi des frappes car il n’avait pas la capacité de riposter et assurer l’escalade sans fin qu’il a toujours prôné ! Raissi n’avait plus de cartes à jouer. Il devait plier puisqu’il ne pouvait faire plier son adversaire. Sans cette inflexion, le 15 mai 2024, Washington a piqué les mollahs en relançant ses reproches sur leur programme nucléaire en se basant sur les menaces nucléaires proférées un mois plus tôt.

Raissi devait plier pour éviter de nouvelles sanctions contre le régime. Tout d’un coup, le processus est figé avec sa mort en compagnie de son ministre des affaires étrangères Amir-Abdollahian dans un accident d’hélicoptère lors de son retour de sa ville natale de Tabriz en compagnie de ses proches. Un coup dur pour Ali Larijani qui était implicitement visé !

Mais le récit de l’accident était très incohérent. La principale agence de presse du régime annonçait un crash mortel et aussi l’impossibilité d’envoyer des secours en raison de la mauvaise météo ! Or, l’historique de la météo de cette journée ne montre aucune tempête provoquant la chute de l’hélicoptère à l’heure du soi-disant accident et aussi aucune condition hostile au moment où les secours devaient arriver !

L’incohérence a pris de l’ampleur quand Mehdi Safari, un proche de Raissi, interviewé à la télévision du régime, a dit qu’il avait eu l’imam de prière de Tabriz qui accompagnait Raissi, et lui avait téléphoné pour savoir pourquoi les ambulances qu’il entendait au loin en s’approchaient pour les aider !
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Le régime annonça alors qu’en raison de la boue sur les routes en raison de pluie, il ne pouvait pas localiser l’hélicoptère. Les autorités turques ont envoyé un drone sur place et ont vite localisé l’hélicoptère au sol, mais sans détecter de corps. Le lendemain, on a vu des images assez floues de la carcasse et aussi des secouristes transporter des corps sur des civières.
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Sur notre compte X, nous avons été les seuls à remarquer qu’il n’y avait pas de boue sur le plancher de l’appareil ! Le régime a alors diffusé une vidéo de Raissi dans l’hélicoptère en zoomant sur ses chaussures boueuses ! Mais l’intérieur de l’appareil était propre !
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D’autres personnes ont souligné que Raissi s’était déplacé pour inaugurer une usine où le sol était propre et d’autres ont souligné que l’hélicoptère vu plutôt par terre avait une queue blanche alors que Raissi avait pris le chemin du retour vers Téhéran avec un hélicoptère avec une queue bleu marine !
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Le régime a clos l’affaire en disant qu’il n’y avait aucune carcasse ou boite noire, car elle avait entièrement brûlé après son crash ! Affaire classée ! Il était clair que toutes les images étaient fausses et visiblement Raissi et ses proches avaient été éliminés ailleurs !

Une source inconnue a alors trouvé et diffusé le dernier discours de Raissi au cours de son dernier conseil des ministres. Raissi y disait qu’il a toujours tenté des actions dans l’intérêt de l’ensemble du régime comme son maître à penser, l’ayatollah Beheshti, l’avait toujours fait !
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Or Beheshti était l’un des principaux mollahs proaméricains dans l’entourage de Khomeiny et a été éliminé pour cette raison par un attentat à la bombe organisé par Rafsandjani tuant 70 personnes dont plusieurs de ses proches. Rafsandjani a attribué l’attentat aux Moudjahidines du peuple également liés à Washington pour éliminer au passage ces derniers ! Raissi alors chargé d’instruire l’affaire avait vite classé le dossier pour éviter une plus grande purge (comme il l’avait lui-même précisé par la suite).

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En se référant à Beheshti, proche de Washington, Raissi insistait donc en ces derniers jours de sa vie sur la nécessité d’une entente moins exigeante avec Washington dans l’intérêt du régime ! Ceux qui étaient présents savaient ce qu’il disait.

À ce moment, la caméra s’était aussi attardée sur Amir Abdollahian qui avait les yeux baissés et ne les relevait pas. Normalement, en tant qu’officier des Renseignements au service du volet Terrorisme régional du régime, il aurait dû protester. Mais son silence signifiait qu’il était d’accord avec Raissi. On était loin du fanfaron qui quelques mois plus tôt avait dit qu’il serait (grâce à son terrorisme) l’artisan du plus grand deal en faveur du régime. Il était prêt à tout bazarder pour se ménager une place auprès des Américains !

On comprend que les mollahs avaient décidé de l’éliminer en même temps que Raissi et annoncer des élections anticipées pour se doter d’un autre représentant pour leur projet d’un deal 100 % en leur faveur. On peut même dire qu’Amir-Abdollahian était sans doute la pricinpale cible du régime ! Un Reset !

L’enterrement des deux hommes qui avaient échoué dans leur mission avant de tenter de trahir leur mission a été boudé par les derniers fidèles au régime. Le régime a caché cet échec, signalant le dépit et le désespoir de ses proches en annonçant une mobilisation populaire massive de plusieurs millions de personnes, mais les images été grossièrement fake et certains Iraniens ont apporté la preuve de cette dérive en filmant la très faible mobilisation (au sein même du régime) pour ces deux voyous en la filmant par leurs fenêtres !
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Très vite, le chef du clan de Raissi c’est-à-dire Ali Larijani a rendu un hommage vibrant à Amir-Abdollahian avant de laisser suggérer sa propre candidature au poste de président. Sa candidature n’a pas été retenue, car en dehors de la récente trahison de ces deux derniers grands lieutenants, il a toujours été vu comme peu fiable malgré ses efforts d’engagement dans le terrorisme régional du régime et sa protection de tous les corrompus sauf Rafsandjani.

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Ahmadinejad, un des derniers lieutenants encore en vie de Rafsandjani, réintégré par les mollahs dans le rôle d’un dissident, s’est mis aussi en avant en simulant une présidence ouverte aux changements, pour jouer le rôle jadis confié à Moussavi, mais il n’a pas été retenu.

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Après un certain temps, le conseil (constitutionnel) des sages du régime a validé 6 candidats parmi lesquels il n’y a aucun pion du clan Larijani (mais plutôt ses ennemis) et surtout, aucune personnalité de premier plan  : tous sont des sous-lieutenants ou des sous-fifres des clans déchus comme celui de Rafsandjani ! On a compris qu’il s’agissait d’éviter un négociateur susceptible d’avoir un réseau lui permettant de jouer solo dans l’intérêt d’un clan et dans son propre intérêt !

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Par ailleurs, ces candidats sont plutôt difficiles à cerner : on ne peut savoir s’ils peuvent être ouverts au dialogue ou pas. Il s’agit pour le régime de cacher son jeu pour mettre la pression sur Washington !

Mais ce n’est pas tout, il y a dans ce lot, des personnages très noirs et leur validation donne d’autres indications sur les objectifs du régime !

On trouve en première ligne, l’éternel candidat Ghalibaf (62 ans), milicien affairiste issu du clan Rafsandjani, ex-commandant militaire de Téhéran qui pris en main le trafic de drogue alors avec ses frères avant d’obtenir la mairie après Ahmadinejad (aussi issu du clan Rafsandjani). Il a suivi une formation de pilote ligne en France. Il est là pour draguer les Français et leur laisser supposer qu’ils pourraient jouer un rôle dans les négociations et grappiller des contrats au passage. Mais l’objectif n’était pas le dialogue, mais de ballader les Américains et les titiller assez pour qu’ils leur signent un deal saufconduit avec l’absolution de leur programme nucléaire, avant l’élection présidentielle américaine et l’arrivée au pouvoir de Trump, il est improbable que les mollahs choisirent d’annoncer la victoire de Ghalibaf. Il sera là juste comme diversion.

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Mais ses chances sont bien réduites, car la France n’a pas compris le message. Par ailleurs, Macron cherchant un succès a dû aller au clash avec les mollahs en arrêtant discrètement à Dijon Bishar Biazar, un milicien de la Brigade Qods, vivant sur le sol français depuis 2022 avec sa famille sous couverture d’activité musicale, cinématographique et universitaire, mais chargée en fait d’encourager des activités islamistes terroristes en France sur les médias sociaux non francophones (donc arabophones).

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La France a aussi négligé les efforts d’ouverture des mollahs en échangeant ce « maestro » contre un « touriste français » arrêté pour espionnage en Iran (retenu donc en otage par les mollahs pour obtenir le soutien français). Les mollahs ont vivement protesté et l’affaire a pris des proportions importantes en Iran. Par son agressivité proactive, la France a cessé d’être une option fiable dans le jeu des négociations-manipulations-provocations des mollahs.

La 2e semi-personnalité du régime est Saïd Djalili (58 ans, déjà candidat par le passé), l’invalide de la guerre Iran-Irak (il lui manque un pied), qui déteste Ali Larijani et a pris sa place comme négociateur nucléaire après l’échec de ce dernier de parvenir à un deal avec son homologue européen Javier Solana. Djalili (ou Jalili) écrivait aussi les discours lourdement religieux d’Ahmadinejad quand il était dans le rôle d’un super provocateur au sein du clan Rafsandjani pour faire plier Washington. Il pourrait être utile au régime pour fatiguer rapidement Washington, donner des points au candidat Trump pour forcer Biden à signer un deal favorable au régime et ainsi finir sur une victoire qui lui permettrait une réélection. Ceci reste une pure supposition bien théorique, car Washington connait Djalili et saurait augmenter sa pression et invalider son offensive.

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En 3e ligne, on trouve un mollah extrêmement sanguinaire Mostafa Pour-Mohammadi (64 ans), qui a envoyé à la mort des milliers de moudjahidines, pions islamogauchistes extrémistes de Washington après leur participation décisive à la révolution islamique. Il a aussi été un membre actif de la brigade de mort formé par Rafsandjani et chargé d’éliminer(les meurtres en chaîne) ses faux opposants (dernière photo) qui semblaient servir davantage Washington que le régime.
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Pour-Mohammadi et son maître Rafsandjani


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Les mollahs ont validé Pour-Mohammadi pour souligner leur refus de tout compromis sur les moudjahidines du peuple et insister sur la nécessité qu’il n’y ait aucune poursuite pour tous leurs meurtres (y compris hors Iran). Washington n’a pas totalement rejeté l’option Pour-Mohhammadi par l’absence d’articles sur son passé bien noir de cet homme.

Mieux encore, le journal, le Monde, très favorable aux démocrates et leurs protégés islamiques en Iran, a esquissé un accord partiellement implicite par un article inattendu écrit par la fille d’un intellectuel de gauche proche du régime chargeant les moudjahidines pour l’embrigadement forcé des enfants comme soldats dans leur organisation ! Mais ce média s’est gardé de médiatiser en France l’esclavage sexuel et les ballets roses en vigueur dans cette organisation (révélés par des membres dissidents) et une figure médiatique en vue a présenté les Moudj comme la seule chance pour l’Iran afin de garder un moyen de pression sur les mollahs ! Cependant, l’article a provoqué une crise nerveuse grave chez le leader Mariam Radjavi.

Cependant, le candidat Pour-Mohammadi reste difficilement éligible, car il peut à tout moment d’être placé sous un mandat d’arrêt international pour sa participation aux meurtres des intellos islamogauchistes iraniens qui avaient viré du côté de Washington.

En 4e position, on trouve un médecin nommé Pezeshkian (69 ans déjà candidat par le passé). Il a été ministre de santé de Rafsandjani et couvert la mort sous torture et viole d’une militante de gauche Zahara Kazemi ! Il est aussi un candidat en même temps, soi-disant modéré, critique vis-à-vis de la répression, mais grand défenseur de la milice Pasdaran et du terrorisme islamique du régime. Il flirte aussi avec Zarif, ex-mae du régime qui plait beaucoup aux Démocrates, mais ne peut pas s’afficher avec lui. Son choix signifie que le régime entend tester l’ouverture de Washington à condition qu’il passe l’éponge sur tous les crimes du régime. Étant un inconnu, il est aussi utile au régime, car Washington ne sait comment traiter avec lui. Si Washington se tait à son sujet, ce médecin pas très meetoo a des chances d’être désigné comme le vainqueur des élections.

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En 5e position, on trouve l’éternel candidat à 2 % de votes, Ghazizadeh (53 ans) : comme Pezeshkian, il se dit ouvert au dialogue avec Washington. Spécialiste d’ORL, il a fondé une grande clinique ophtalmologique à Téhéran ! Il vient d’une famille de ripoux à la tête de l’une des fondations caritatives du régime, la fondation des Martyrs qui détourne des fonds publics réservés aux centaines de milliers d’invalides de la Guerre Iran-Irak. Cette fondation est chargée de financer des actions contre Rushdie et prendre en charge les familles des membres de Hamas tués pendant des actions terroristes ! Son choix signifie que le régime veut préserver ses larcins et le financement du terrorisme au Moyen-Orient.

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Normalement Washington aurait dû le torpiller, mais il l’a vite qualifié de très grand chercheur, à classer parmi les plus importants au monde, en raison de publications dans le domaine ophtalmologique alors que ces recherches semblent très fortement être l’œuvre d’une chercheuse iranienne aujourd’hui résidant aux États-Unis. Il semble convenir à Washington peut-être parce qu’il pourrait négocier sur le sort du Hamas et placer cette organisation dans le giron américain.

La Grande-Bretagne, alliée historique du clergé iranien, n’a pas apprécié et a vite dézingué ce bon candidat par son allié le Canada. On l’a vu se balladant dans les rues de ce pays et les responsables locaux ont révélé que Ghazizadeh avait placé des fonds chez eux pour obtenir la nationalité canadienne (donc un visa sûr vers tous les pays britanniques), mais a précisé que sa demande avait été refusée et qu’en raison de ses liens avec les Pasdaran, il était persona non grata pour au moins deux ans dans ce pays.

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En 6e position, on trouve le milicien Zakani (58 ans, déjà candidat contre Raissi), membre de la milice estudiantine et universitaire, est l’actuel maire de Téhéran, qui longtemps a été un député dénonçant les plus grands ripoux du régime, principalement issus du clan Rafsandjani pour casser leurs affaires. Au moment des premiers soulèvements populaires iraniens, Zakani avait fait mine de rejoindre le peuple en parlant de la nécessité d’une 3e révolution (la 2nde révolution islamique étant le coup d’État interne de Khomeiny+Rafsandjani contre les pions de Washington). Mais à présent, devenu maire de Téhéran, grâce à ses dossiers (ses chantages) et sans doute grâce à ses amis et protecteurs haut placés chez les Pasdaran, il a changé sa formulation et évoque la nécessité d’une 3e révolution islamique. Il pourrait s’agit d’un simulacre pour aider le régime à se durcir ou se montrer prêt à une révolution de couleur pour placer les pions de Washington !

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Zakani pourrait gagner les élections et être bien utile au régime. Étant un inconnu, il permettrait aux mollahs de cacher leur jeu et priver Washington d’une longueur d’avance ! Zakani pourrait aussi arriver second et devenir un chef d’opposition à la langue bien pendue pour intervenir sans arrêt pour stopper net les dialogues qui ne conviennent pas aux mollahs et ainsi énerver Biden dans l’espoir de le faire plier avant les élections en vue.

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Conclusions | Les mollahs ont fait un drôle casting pour obtenir un deal qui ne peut être obtenu en raison de la totale incompatibilité entre leurs intérêts et ceux de leurs ennemis américains ! Il s’agit certes d’une approche rusée, mais on n’y trouve aucun élément réellement offensif leur permettant de malmener Biden et le faire chavirer. Tous leurs choix restent donc mauvais, car ces sans-grades sans famille manquent de vrais atouts et surtout d’indépendance dans l’action pour le poker menteur très serré qu’ils doivent jouer !

[2Mollahs & co. | Raissi |

[3Mollahs & co. | Larijani & Jalili |