Iran Resist - Iran : Les fonds de tiroirs, déjà !

Iran : Les fonds de tiroirs, déjà !
13.08.2020

Depuis 11 jours, les ouvriers de plusieurs secteurs clefs de l’économie iranienne ont commencé une grève générale pour renverser les mollahs. Ils tiennent bon grâce aux soutiens de bazaris du Kurdistan iranien. Leur mouvement s’étend chaque jour. Les membres de la milice du régime continuent à terroriser les mollahs en incendiant leurs biens pour faire fuir leurs amis nantis. Ces derniers ont aussi menacé par de leurs plus proches complices l’échec de leur terrorisme et l’ébranlement du Hezbollah. Les mollahs tentent tout pour rassurer les leurs, mais rien ne marche. Voici le fil d’infos des 3 derniers jours.

La grévistes [1] anti-mollahs des secteurs pétrolier et énergétique tenaient bon. De nouvelles usines à Yazd ont rejoint le mouvement ainsi que quelques institutrices non payées depuis des années.

Les miliciens rebelles (les Panthères de la Patrie) ont incendié un centre commercial sur l’île de Kish réservé aux amis nantis du régime pour paniquer ces derniers.

Les miliciens rebelles (les Panthères de la Patrie), responsables de l’assassinat à Téhéran de deux agents du Hezbollah, ont apporté leur soutien à la lutte des Libanais contre le Hezbollah !

Ils ont aussi affirmé que les stocks et les réserves d’aliments du régime étaient presque à zéro et dans 4 jours, il serait confronté à de nombreuses pénuries irréversibles en raison de manque de dollars pour importer.

La République d’Azerbaïdjan a accusé les mollahs d’ingérence terroriste. Les pays arabes du golfe Persique ont demandé par écrit au Conseil de Sécurité de l’ONU de sanctionner les mollahs en renouvelant l’embargo sur les achats d’armes comme la demande Donald Trump. Le Qatar que les mollahs présentent comme un allié a été parmi les signataires.

Un important journal économique du régime a annoncé que le remplacement de Brian Hook par Elliott Abrams (responsable des sanctions contre Maduro) à la tête du bureau chargé de l’Iran signifiait que Washington avait l’intention de renverser le régime.

Les mollahs ont lancé leur projet d’Ouverture Économique [2] qui consiste à vendre leurs barils invendables à leurs propres riches, avec une livraison dans 2 ans quand « les prix seront à nouveau plus hauts », afin de récupérer leurs dollars ou leur or et compenser leurs pertes de revenus en devises.

Mais les nantis n’ont pas marché dans la combine et l’ont vu comme la preuve que leurs dirigeants n’avaient aucun ami sur la scène internationale contrairement à ce qu’ils disent !

Étant donné que le régime continue à vendre des dollars à un plus bas prix, et que vraisemblablement il s’agit de faux dollar, ils ont aussi conclu que les dirigeants voulaient leur soutirer des vrais dollars pour leur filer des faux dollars.

Enfin, puisque le régime ne pourrait survivre avec ces dollars récupérés, ils ont conclu que les mollahs voulaient leur faire les poches pour voler ces dollars et augmenter leurs cagnottes avant de se faire la malle tout en les empêchant de fuir.

Dès lors, ils ont commencé à vendre toutes leurs actions dans les limites permises pour faire du cash afin d’acheter autant de l’or ou encore des dollars sur les marchés du golfe Persique. Le régime, principal acheteur en Iran, n’a pas repris les actions mises en vente. Le résultat a été un krach impressionnant et l’effondrement de tous les titres !

La grève générale s’est élargie dans le secteur pétrolier grâce à l’adhésion des 2 entreprises de construction d’équipements pétroliers : Hampa & Azmoon Felez Pars.

Les mollahs ont annoncé un pic de contamination au covid-19 à Yazd, qui avait rejoint la grève générale, pour contraindre ses habitants à rester chez eux au lieu d’aller manifester. En l’absence d’un résultat, ils ont coupé l’internet en Iran !

Un ex-responsable du Hezbollah qui a lancé en 1987 une branche dissidente axée sur les intérêts des chiites libanais a annoncé l’adhésion d’un grand nombre des membres du Hezbollah avant de demander que Nasrallah et Khamenei soient jugés pour leur responsabilité dans les récentes explosions qui ont soufflé le port de Beyrouth.

Les Libanais ont continué leurs manifestations après la démission du gouvernement Diab pour demander la démission du Parlement et surtout la dissolution du Hezbollah.

Les mollahs ont encore insisté sur leur (faux) plan de relance économique. Les nantis ont continué à mettre en vente des actions et en raison d’absence d’acheteurs, il y eut un nouveau Krach à la bourse de Téhéran.

Les mollahs ont eu très peur et ont affiché leur envie de deal avec les démocrates américains, responsable de la révolution islamique de 1979, en octroyant le nom du principal pion islamiste pro-américain, Bazargan, à un tronçon d’une voie rapide à Téhéran !

Dans le même temps, leur fausse opposante Nasrine Sotoudeh a envoyé une lettre larmoyante à l’ONU pour relancer la fausse opposition du régime. Le régime a aussi publié une image récente de Moussavi, le chef de sa fausse opposition, pour apitoyer les Iraniens. Mais l’opération n’a pas été un succès.

Les opposants actifs sur Twitter ont diffusé des images de Bazargan en train d’embrasser la main de Khomeiny sur le lieu des exécutions sommaires ordonnées par ce dernier dès son arrivée au pouvoir.

Par ailleurs, aux États-Unis, les démocrates n’ont pas sauté sur l’offre , car elle était floue et pas franchement conforme à leurs exigences.

Le Conseil de Sécurité de l’ONU s’est réuni pour statuer sur la proposition américaine de renouvellement de l’embargo sur les achats d’armes par les mollahs. La France et la Grande-Bretagne n’ont pas exclu d’appuyer les Américains. L’Allemagne qui ne siège pas au Conseil de Sécurité, mais aimerait en faire partie s’est dite en faveur de la résolution. Les Russes et les Chinois se sont montrés réticents, mais sans évoquer leur droit de veto.

Nous avons conclu que la Russie et la Chine se montraient à demi réticentes pour rester une option pour les pays refusant l’alignement sur les États-Unis, mais ne voulaient pas de conflits avec ces derniers.

Au même moment, le bélarusse Lukashenko, allié de Poutine, a été ébranlé par des manifestations de groupes traditionnellement appuyés par les démocrates américains via les fonds de Soros. Nous avons conclu qu’il s’agissait d’une agitation démocrate pour faire bondir Poutine et lui faire prendre des positions anti-américaines et pour ainsi forcer Trump à l’attaquer et faire rater le consensus mou décidé par l’américain et le russe à propos des mollahs. Poutine a été intelligent, car il n’a pas pris de position en faveur de Lukashenko. Il a occupé la scène internationale avec son vaccin contre covid-19, le Spoutnik V, pour donner une bonne image de son pays et aider Trump à neutraliser l’alliance des démocrates avec le big-Pharma !

Par ailleurs, sans surprise, la France qui roule pour les démocrates depuis 1973 et par la faute du programme Young leaders a remis en cause l’efficacité du vaccin russe via des médias comme le Point ou le Parisien et a promu l’américain où encore celui de la Grande-Bretagne (principale cible de la nouvelle diplomatie américaine promue par Trump).

Les mollahs ont été bien peinés par le vaccin de Poutine, car ils surfent sur le covid-19 pour neutraliser la contestation contre leur régime. Ils ont aussi été déçus par l’attitude complaisante de poutine vis-à-vis de Trump et sa demande au Conseil de Sécurité. Ils ont aussi été déçus par la complaisance inébranlable des Chinois. Ils ont aussi été déçus par l’opposition des Français et des Anglais à Trump sans qu’ils prennent la défense de leur régime.

C’est pourquoi les mollahs ont accusé deux Allemands d’espionnage pour faire pression sur l’Allemagne et ont en parallèle émis la rumeur que ce pays allait demander le renouvellement de l’embargo en échange de l’annulation des sanctions qui pèsent sur le peuple iranien. On peut supposer qu’ils ont transmis cette demande aux autorités allemandes tout en les informant qu’ils détenaient deux de leurs citoyens comme otages. Mais il n’y eut aucun accord sur cette supposée offre allemande. In fine, les mollahs ont démenti l’initiative pour cacher l’échec de cette initiative terroriste.

Dans la soirée, les rumeurs ont fait état de l’exécution d’un autre haut responsable du Hezbollah libanais réfugié en Iran ! Certains ont affirmé que le régime avait fait le coup pour se débarrasser des agents devenus inutiles, mais nous doutons du bienfondé de cette hypothèse, car le régime fera alors fuir tous ses barbouzes. Nous avons plutôt conclu à une frappe punitive des Panthères de la Patrie, mais sans signature, pour que l’on attribue le coup aux mollahs et qu’ils entrent en conflit avec leurs barbouzes libanais et iraniens.

En résumé, les mollahs ont été confrontés à plus de contestation et n’ont pu disperser leurs opposants par la peur du covid-19. Ils ont aussi été déstabilisés par Trump et ses progrès au Conseil de Sécurité. Ils ont aussi été déstabilisés la lutte des Libanais contre le Hezbollah ! Ils ont aussi été déstabilisés par le rejet de leur plan d’ouverture économique pour faire les poches de leurs associés ! Ils n’ont également pas pu s’en tirer en faisant les yeux doux aux démocrates ou en faisant peur aux Allemands. Ils ont aussi été punis par une nouvelle panique et une belle frappe tactique de leurs miliciens rebelles pour les brouiller avec leurs derniers barbouzes libanais !

Les grévistes du secteur pétrolier ont aussi commencé à manifester contre le régime à Abadan. Les entreprises de construction d’infrestructures pétroliers ont rejoint la grève générale ainsi que les chauffeurs de bus de Téhéran !

Les mollahs ont encore parlé de leur plan économique et ont encore échoué. Ils ont encore énervé leurs complices nantis et ont récolté un nouveau krach boursier et une marche contre leur régime ! La situation est devenue alarmante à Téhéran !

Le régime a baissé son taux de dollar de 23 000 à 20 000 pour dévoyer les paniqués de la bourse, mais in fine, ils n’ont pu obtenir l’effet attendu et ont remonté leur taux suspect de dollar.

Les miliciens rebelles ont alors insisté sur la possibilité de fuite des mollahs et ont lancé l’idée d’une grève dans les aéroports pour les empêcher de s’enfuir !

Les mollahs ont tenté de rassurer les leurs en annonçant que selon le compte Twitter de Trump, ce dernier était prêt à alléger leurs sanctions, mais les opposants ont révélé que le compte auquel ils avaient fait référence était un faux compte Twitter.

Les miliciens rebelles ont insisté sur la présence de Nasrallah à Téhéran en précisant où il se trouvait !

Dans la soirée, les mollahs ont saisi un pétrolier américain pour insinuer qu’ils avaient une certaine capacité de nuisance. Mais les nantis en panique en été déçu par cette opération très soft qui n’a nullement déstabilisé Trump.

En résumé, les mollahs sont restés déstabilisés par la contestation populaire et les sabotages de leurs miliciens rebelles [3]. Ils sont restés confrontés aux sanctions et au risque de leur durcissement. Ils ont encore perdu un haut responsable du Hezbollah. Leur conclusion a été qu’ils seront vite vaincus. Ils ont sollicité les démocrates. ils ont échoué. Désespérés, ils ont décidé de voler leurs proches et se faire la malle. Ils n’ont pas pu voler leurs proches, mais les ont poussés dans le camp de leurs opposants. Ils n’ont plus rien et ont déjà épuisé toutes les options, raclé tous les fonds de tiroirs.

[1] | Mots Clefs | Résistance : Grèves |

[2] | Mots Clefs | Institutions : Economie Iranienne (selon les mollahs) |

[3] | Mots Clefs | Résistance : Menace contre le régime |

Facebook

Twitter