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Iraniens, encore un effort si vous voulez
être libres !

10.07.2018

L’Iran est en ébullition depuis plusieurs mois. Les Iraniens manifestent sans cesse dans la rue. Des slogans appelant sans ambiguïté à la chute du régime pourri des mollahs et louant la dynastie des Pahlavi sont scandés sur l’ensemble du territoire avec souvent la complaisance des forces en charge du maintien de l’ordre public.



Pourtant, depuis des semaines, l’établissement politico-médiatique européen s’échine à dissimuler ces événements pour protéger les contrats juteux passés avec les enturbannés corrompus qui tiennent le peuple iranien sous leur joug depuis 39 ans.

C’est en vain que les décideurs de la vieille Europe s’efforcent par tous moyens de venir en aide à la cléricature dont les jours sont comptés. L’effondrement politique et économique du régime khomeiniste est en cours et l’avenir de leurs espérances commerciales paraît à terme irrévocablement compromis.

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Un tigre de papier aux abois

La sortie des Etats-Unis du JCPOA (ou « Iran deal ») a condamné cet accord honteux aux poubelles de l’Histoire. Il est manifeste que celui-ci n’a été conclu, s’agissant de l’Iran, que dans l’intérêt exclusif de l’ochlo-théocratie, au détriment d’une population exsangue dont les richesses sont pillées sans discontinuité par une mafia islamo-terroriste dénuée de tout scrupule.

Dans ce contexte, Israël, qui a été l’un des rares pays à critiquer, à juste titre, la pertinence de ce sinistre accord et à voir dans sa signature le signe annonciateur d’une expansion terroriste du régime mollahrchique, a lancé plusieurs opérations aériennes en Syrie qui ont eu pour effet d’éradiquer une grande partie des installations militaires déployées à grand frais par les mollahs dans le territoire de ce pays. En dépit de maintes annonces de représailles, la réponse des mollahs et de leurs sbires a été inexistante. A l’armée israélienne, qui a éliminé, en quelques raids, plusieurs dizaines de Pasdaran et de mercenaires khomeinistes, les enturbannés n’ont pu répondre qu’en griffonnant des drapeaux israéliens sur les bottes « made in China » de leurs miliciens vociférant leurs habituels slogans usés lors des traditionnels défouloirs de haine du régime.

A la face du monde, est ainsi apparue la faiblesse de la théocratie milicienne, qui crie fort mais qui, en réalité, n’est pas en mesure de se défendre. Son expansion dans la région n’est en rien imputable à une quelconque puissance militaire mais à sa seule capacité de tirer profit de l’effondrement ou de l’affaiblissement de plusieurs Etats de la région (Irak, Syrie, Yémen, Liban…) en recourant à des réseaux terroristes tissés depuis plusieurs décennies dans une quasi-indifférence générale.

Cette incapacité du régime enturbanné de répliquer par des moyens conventionnels n’est en rien surprenante. Les mollahs se sont appliqués depuis quatre décennies à affaiblir l’armée iranienne pour la réduire matériellement à une peau de chagrin. Pendant que les Pasdaran se gavent comme des hyènes insatiables sur les richesses du pays, l’armée nationale, qui était en 1979 l’une des plus puissantes et des mieux équipées du monde, n’a plus aujourd’hui aucune capacité aérienne à l’exception des F-14 acquis par le Shah dans les années 1970. Leur vétusté les rend cependant inutilisables… Il est donc logique de voir de nombreux soldats de l’armée régulière soutenir le mouvement populaire anti-mollah pour se débarrasser de la gangue théocratique qui enserre l’Iran depuis près de 40 ans.

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Vol de nuages et désastre environnemental

Le saccage écologique auquel se sont livrés les mollahs et leurs chiens de garde Pasdaran est l’un des aspects les plus méconnus de ce régime macabre et de son bilan catastrophique sur tous les plans.

De nombreux lacs et rivières ont littéralement disparu du plateau iranien. Le fleuve Zayandé-roud, auquel la ville millénaire d’Ispahan doit son existence, est désormais à sec quasiment toute l’année. La région du Khouzestan, particulièrement choyée sous le Shah, dont la beauté ainsi que la richesse de la faune et de la flore étaient louées avant l’arrivée au pouvoir des enturbannés, est aujourd’hui une zone sinistrée à l’air irrespirable pour la plupart de ses habitants. Cette situation résulte essentiellement de l’incurie et de l’incompétence de dirigeants minables qui ont multiplié les projets coûteux et anarchiques ignorant délibérément toute norme environnementale ainsi que le simple bon sens qui doit présider à toute politique sérieuse d’aménagement du territoire.

Plusieurs universitaires iraniens qui ont tenté d’attirer l’attention nationale et internationale sur ces fléaux ont rapidement été confrontés à une répression féroce qui est la seule réponse dont est capable ce régime face à des problèmes majeurs. Le 8 février dernier, le professeur et écologiste Kavous Seyed-Emami, arrêté pour des motifs fallacieux d’espionnage, a ainsi été retrouvé « suicidé » en prison pour reprendre la formule utilisée candidement par la plupart des médias occidentaux, trop heureux de relayer, une nouvelle fois, la version officielle du VAJA (« services de renseignement des mollahs »).

A cette occasion, le milicien pachydermique, Hassan Firouzabadi, qui a longtemps fait office de chef d’état-major des armées et qui sévit actuellement en tant que conseiller militaire de Khamenei, n’avait alors pas hésité à affirmer que l’Occident utilisait des lézards et des caméléons, déposés par des scientifiques et des écologistes sur des sites sensibles, pour espionner le programme nucléaire du régime grâce aux propriétés de leur peau qui attirerait les ondes atomiques…

En réalité, la répression qui frappe les personnalités iraniennes liées à la protection de l’environnement a pour principale origine la volonté du complexe milicien qui tient l’Iran sous sa coupe de maintenir ses innombrables installations clandestines, construites sans aucun égard pour l’écosystème, à l’abri des regards indiscrets.

La catastrophe écologique que connaît l’Iran est encore aggravée par les épisodes de sécheresse qui ne cessent de se multiplier et la disparition de l’eau courante dans plusieurs provinces du pays qui ont été à l’origine d’importants soulèvements populaires à l’instar de ceux qui ont lieu aujourd’hui dans des régions comme celles de Khorramshahr et Bouchehr.

Pour se dédouaner de sa responsabilité indiscutable, ce régime sordide a fait une nouvelle fois le choix d’incriminer, sans grande originalité, Israël qui « volerait » des nuages et empêcherait ainsi la pluie de tomber en Iran…

Le général milicien en charge de la sécurité civile, Gholam Reza Jalali, lequel n’a rien à envier à son collègue Firouzabadi en termes de débilité et de tour de taille, est à l’origine de cette sortie pitoyable, pourtant allègrement reprise par les médias occidentaux, notamment français, qui l’ont rapportée en se gardant bien d’en discuter la pertinence.

Contrairement aux allégations crétines de ce loubard en surcharge pondérale et aux allusions simplistes faites au changement climatique par des journalistes fainéants (dans le meilleur des cas), la sécheresse en Iran est essentiellement causée, d’une part, par l’utilisation intensive des nappes phréatiques pour alimenter les nombreuses cimenteries liées aux réseaux affairistes du clan Rafsandjani et, d’autre part, à des accords conclus par le régime, dès 2003, prévoyant l’acheminement de quantités importantes d’eau potable vers le Koweït et l’Irak en contrepartie de leur soutien à l’ochlo-théocratie.

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En dépit de la chute inévitable, à brève échéance, du régime islamiste, l’Iran mettra beaucoup de temps à se remettre des méfaits causés à son sol par quarante années de gestion calamiteuse du turban.

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Les « Moudj » : une passion française

Dans ce contexte, les Européens, Français en tête, persistent à rechercher dans ce système condamné par ses propres turpitudes, des individus présentables à leurs yeux, qu’ils appellent suivant les cas : « réformateurs », « pragmatiques » ou « modérés », tous invariablement associés aux réseaux Rafsandjani. Ce cirque dure depuis 30 ans et la mort de Khomeini. Il achoppe aujourd’hui sur une difficulté majeure. Le camp dit de la « modération » ou du « réformisme » qu’ils veulent trouver à tous prix, pour sauver le régime et les contrats qu’ils ont signés avec lui, a perdu définitivement son patron depuis janvier 2017. Les Zéropéens avec à leur tête, Frederica Mogherini, la passionaria des mollahs, semblent être les seuls à croire encore à cette fable inventée de toutes pièces par le Requin au turban blanc pour sauvegarder la théocratie mafieuse en s’appuyant sur la stratégie du « bon flic » et du « mauvais flic » qu’affectionnent depuis longtemps les enturbannés.

Certaines élites occidentales, en France et aux Etats-Unis notamment, ont cependant pris acte de la disparition inévitable de la pétromollarchie et misent désormais sur l’organisation des « Moudjahedines du Peuple » dirigée par le couple Radjavi pour la remplacer…

Persevarere diabolicum. Les Moudj sont les opposants que les mollahs adorent détester et qu’ils vouent régulièrement à la vindicte populaire. L’organisation des Radjavi doit tenir pour eux le rôle dévolu à l’opposition dirigée par l’énigmatique Emmanuel Goldstein contre Big Brother dans le roman 1984 de George Orwell.

Khamenei, qui fait office de « Guide Suprême » de la voyoucratie enturbannée, ne s’y trompe d’ailleurs pas. Il sait pertinemment que le nom des Pahlavi est systématiquement scandé dans tout le pays depuis des mois, Mais, lorsque le « petit père des mollahs » prétend, dans ses discours ronflants, dénoncer les « forces » derrière le soulèvement populaire, il ne manque pas une occasion de mettre fallacieusement en cause l’organisation des Radjavi, alors que ces derniers ne sont jamais cités par les manifestants, à la différence de l’héritier du dernier Shah.

Sans s’attarder excessivement ici sur le cas des « Moudj », il n’est pas inutile de rappeler le rôle fondamental qu’ils ont joué dans la révolution khomeiniste de 1978-79. Ils furent, à ses débuts, parmi les thuriféraires les plus enthousiastes de Khomeini et les soutiens les plus inconditionnels de sa féroce politique de répression tous azimuts. Beaucoup paraissent oublier que l’hideuse face surgie tout droit des ténèbres du touriste de Neauphle-le-Château a orné pendant plusieurs mois les drapeaux de l’organisation.

Comme toute révolution, celle-ci a dévoré ses enfants et les partisans de Radjavi ont rapidement été marginalisés par la cléricature, jusqu’à la rupture définitive survenue en juin 1981 et la destitution de Bani-Sadr de son poste de président de la république islamique, à la suite des manœuvres de la clique menée par Rafsandjani et Khamenei. Les « Moudj » en ont gardé une rancœur extrême contre les mollahs qui n’a fait que s’accentuer avec la répression sauvage dont ils ont fait l’objet par leurs anciens alliés enturbannés, laquelle a culminé avec le massacre ordonné expressément par Khomeini de plus de 30 000 prisonniers politiques en seulement quelques jours durant l’été 1988.

L’Occident, la France en tête, étant attachée à la survie d’une révolution dont ils ont grandement contribué au succès, il n’est guère étonnant de voir certaines de leurs élites, qui ont fait leur deuil des « réformateurs » en carton du régime, se raccrocher aujourd’hui à ce mouvement rival des mollahs, avec l’espoir non dissimulé de préserver leurs intérêts commerciaux dans l’Iran de demain. Ils comprendront bientôt qu’ils ne poursuivent que des chimères et que leur obsession à agir contre l’intérêt du peuple iranien pour des motifs mercantiles les a amplement disqualifiés pour l’avenir/

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Oui une alternative crédible existe !

Il est toujours consternant d’entendre de prétendus experts, qui sont souvent des lobbyistes contraints ou convaincus de la kleptocratie enturbannée, expliquer doctement qu’il n’existerait pas d’alternative à la dictature des turbans noirs et des turbans blancs. Ils enchaînent en général en récitant le couplet usé jusqu’à la corde, depuis plus de trois décennies, de la nécessaire évolution de ce régime scélérat par des réformes dont la première se fait toujours attendre…

Non, Messieurs les « experts », un régime criminel n’est pas réformable comme le démontre quarante années de terrorisme, de pillage et de mensonges. Vous insultez l’intelligence humaine lorsque vous prétendez qu’il n’y a pas d’alternative à un régime idéologique et terroriste. Cela revient à dire que la kleptocratie intégriste est une fatalité pour un peuple exsangue. C’est faire injure aux Iraniens que d’affirmer qu’ils ne sont pas dignes d’autre chose.

L’alternative est évidente. Elle est défendue par celui que tous les Iraniens reconnaissent comme le véritable chef de l’opposition à la ripoublique des mollahs : Reza Pahlavi.

L’Europe et la France doivent comprendre, une fois pour toutes, que l’Iran de demain ne sera dirigé ni par les islamistes prétendument modérés du régime, ni par les « Moudj » ou quelque autre groupe politico-religieux stipendié par l’Occident. La seule alternative pour l’Iran est celle fondée sur les bases constitutionnelles non négociables définies par Reza Pahlavi : la séparation des sphères politiques et religieuses, l’égalité de tous les Iraniens devant la loi civile et la protection effective des libertés publiques. Elle est celle d’un Iran débarrassé définitivement de l’idéologie mortifère khomeiniste. Un Iran démocratique, laïque et progressiste. Un Iran dans lequel les femmes ne seraient pas contraintes de se bâcher pour satisfaire le fanatisme de bigots libidineux. Un Iran qui serait pour tous les Iraniens, quels que soient leur genre, leur ethnie ou leur religion. Un Iran qui renouerait avec le sillon tracé par Reza Shah Pahlavi le Grand et la dynastie qu’il a fondée.

Un Iran qui naîtra du courage des manifestants de tous âges qui, à travers tout le pays, clament aujourd’hui haut et fort à la face du monde :

Reza Shah, que ton âme soit bénie !
Nous mourrons mais nous reprendrons l’Iran !

Sam Safi
Patriote iranien
© IRAN-RESIST.ORG
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