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Selon l’Iran, le commerce avec l’Allemagne se porte bien
09.05.2009

Selon la presse allemande, Merkel a réussi par ses pressions de baisser de 30 % le volume du commerce entre l’Allemagne et l’Iran. Selon les médias iraniens, c’est tout le contraire.



Cette semaine, le 5 mai, avait lieu une importante rencontre entre le ministre iranien du pétrole et des entreprises allemandes dans ce domaine. Parallèlement, le ministre israélien des affaires étrangères faisait sa tournée européenne. Il arrivait le 7 mai à Berlin. Cette coïncidence a donné lieu à des publications allemandes faisant état d’une volonté de réduire les relations commerciales avec l’Iran pour rassurer les associations juives ou israéliennes qui critiquent les relations commerciales entre Téhéran et Berlin. En réponse à ces articles, Téhéran a écrit les siens où il est question d’une embellie des relations commerciales entre Téhéran et Berlin « malgré les pressions sionistes » !

Selon le régime des mollahs, le commerce entre l’Iran et l’Allemagne se porte bien notamment grâce à des « conférences (rencontres) entre les entreprises allemandes et des responsables iraniens ».

Pour illustrer ce propos, les médias du régime évoquent la rencontre du ministre iranien de pétrole ce 5 mai à Berlin avec les 30 principales compagnies pétrolières allemandes et une conférence organisée le 27 avril à Düsseldorf pour nouer des contacts avec quelques 200 compagnies allemandes dans les domaines de l’acier et de l’automobile.

Il faut cependant préciser que le 5 mai à Berlin, pendant sa rencontre avec les 30 compagnies pétrolières allemandes, Nozari, le ministre iranien du pétrole, s’est surtout plaint de l’absence de ces compagnies sur le marché pétrolier iranien. Pour les convaincre d’investir en Iran, Nozari n’a trouvé mieux que de les menacer d’aller voir ailleurs, c’est-à-dire du côté chinois. Ces appels n’ont rien donné, il est rentré bredouille.

Idem, la rencontre avec les compagnies allemandes d’acier a eu lieu la semaine précédent l’annonce de la privatisation de la plus grande aciérie d’Iran, celle d’Ispahan, vestige de l’époque du Chah. Cette autre initiative n’a également rien donné : en l’absence d’un repreneur étranger, Téhéran a même opté pour une privatisation limitée pour des acheteurs iraniens.

En fait, contrairement aux prétentions des mollahs, le commerce avec l’Allemagne ne se porte pas aussi bien qu’ils le prétendent. Le volume du commerce germano-iranien est en baisse depuis l’été dernier notamment en raison de l’insolvabilité des mollahs et la réduction des garanties à l’exportation décidée par Merkel en janvier 2009. Téhéran cumule les rencontres avec les patrons allemands pour renflouer ses caisses en devises qui sont désespérément vides. Mais actuellement même en essayant de brader les richesses nationales (acier -initialement promis aux Russes-, cuivre, sucre), Téhéran a du mal à trouver des partenaires.

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Un autre exemple de la propagande guerrière des mollahs :
- Iran : 70.000 kamikazes qui révèlent de sérieuses faiblesses
- (7 JANVIER 2009)

Pour en savoir + :
- Obama : L’Iran peut compter sur l’Allemagne !
- ( 23 JANVIER 2009)

L’intermédiaire du régime en Allemagne :
- Iran-nucléaire : Offensives Business en France et en Allemagne !
- (16 SEPTEMBRE 2008)

| Mots Clefs | Pays : Allemagne |
| Mots Clefs | Décideurs : Dirigeants Allemands (Schröder, Merkel...) |

| Mots Clefs | Enjeux : Sanctions Ciblées en cours d’application |

| Mots Clefs | Instituions : Politique Economique des mollahs |
| Mots Clefs | Instituions : Economies Parallèles |
| Mots Clefs | Enjeux : Pétrole & Gaz |

| Mots Clefs | Resistance : Lobby pro-mollahs en France et ailleurs |
| Mots Clefs | Institutions : Désinforamation et fausses rumeurs |

| Mots Clefs | Zone géopolitique / Sphère d’influence : Israël |
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