Depuis le début de la crise nucléaire avec l’Iran, Washington a toujours sanctionné en priorité les partenaires européens, russes, indiens ou asiatiques des mollahs tout en épargnant les compagnies américaines en affaires directement ou indirectement avec Téhéran. Très stratège, Washington a opté pour une démarche onusienne collective afin de légitimer ses propres sanctions via le Conseil de Sécurité. Il a ainsi détourné légalement la gestion des pressions sur l’Iran en faveur de ses propres intérêts.

Très récemment, les Britanniques qui craignent pour leurs intérêts si Washington arrive à contrôler l’Iran ont révélé que Washington avait secrètement autorisé l’Inde à reprendre ses exportations d’essence et de gas-oil vers l’Iran comme une mesure incitative pour reprendre le dialogue. Après cette première mesure d’annulation d’une sanction récente, Washington s’attaque à l’annulation d’une vieille sanction qui indispose Téhéran depuis des années : l’interdiction partielle de la vente de pièces détachées de Boeing à l’Iran.

Selon CBS, Obama a signé l’accord qui met fin à la vente des avions Airbus et des pièces détachées de Boeing à la Syrie, partenaire officiel du régime des mollahs !

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 Iran : Washington manie le doseur à sanctions contre Rafsandjani
 (24 MARS 2008)