Nous évoquions son remplacement dans l’article consacré à l’importance de la communication dans la politique économique du régime. En réalité son départ n’est pas un désaveu de cette politique faite de mesures ponctuelles, mais l’assurance de sa poursuite. Dernièrement il avait évoqué la possibilité de relever les taux d’intérêt qu’il a lui-même fait baisser : afin de ne pas avoir à expliquer ce flip-flap perturbant, le régime le remplace par son second sous-directeur Bahmani, un fieffé menteur (ci-dessous) qui appliquera les dernières mesures évoquées ces dernières semaines :
Hausse des taux,
Dévaluation (suppression de 3 ou 4 zéros ),
Emission de plus grosses coupures,
Ouverture du secteur bancaire aux investisseurs étrangers pour faire rentrer des dollars...

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Rappelons tout de même que Mazeheri qui fut ministre de l’Economie de Khatami n’avait aucune formation économique : avant la révolution il travaillait dans un centre culturel pour enfants. Il a gravi les échelons en servant les intérêts de Rafsandjani notamment de 1984 à 1989 à la direction de la Fondation des déshérités, l’un des organismes chargés de gérer les usines confisquées par les mollahs après la révolution. Son successeur est accrédité d’études économiques, mais pour appliquer la politique monétaire abracadabrante qu’il va cautionner, il faut surtout avoir une bonne dose de folie.

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