Les guérilleros du PKK et du Pejak qui attaquent l’Iran sont basés en Irak. Washington couvre les agissements de ces guérilléros pour répondre par la violence aux ingérences terroristes des mollahs en Irak (soutiens accordés aux miliciens chiites ou à Al Qaeda Irak). Il s’agit de reprendre le dessus dans les affrontements irano-américains sur le terrain irakien, affrontements dont l’objet pour chacune des deux parties est d’arriver à une entente avec l’autre mais selon ses propres conditions.

Cette présente vague d’embuscades avait débuté fin avril quand Téhéran avait pris le dessus en soulevant les sadristes contre l’armée américaine. Entre temps la situation a changé : les combats entre les américains et les sadristes ont cessé, mais Téhéran a soulevé le Hezbollah au Liban. L’administration Bush a soutenu l’accord du Doha qui accorde une reconnaissance du rôle d’arbitre pour le Hezbollah au Liban : elle espérait ainsi que Téhéran accepterait un deal.

Or, en refusant, les mollahs ont à nouveau pris le dessus sur les américains dans leurs négociations secrètes. C’est ce qui explique cette recrudescence de violence au Kurdistan. Washington espère harceler le moral des mollahs par ces embuscades qui remettent en cause la puissance des Pasdaran, le véritable rempart du régime contre un soulèvement des iraniens.

Au Kurdistan, mais ailleurs aussi (au Baloutchistan) où les américains disposent de mercenaires séparatistes, de plus en plus de commandants des Pasdaran sont abattus par des inconnus à la sortie des casernes.

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