Ceci veut dire que l’OCI s’oppose aux sanctions décidées par le Conseil de Sécurité et soutient la demande des mollahs de faire revenir le dossier à l’AIEA où les mollahs peuvent compter sur la complaisance des Non-alignés et de Mohammad El Baradei .

En fait, de nombreux pays espèrent que les mollahs réussiront au bout du compte à obtenir le droit à l’enrichissement pour créer une jurisprudence qui leur permettra d’assouplir les règles du TNP.

Fait intéressant, dans la même conférence de presse, le secrétaire général de l’OCI a évoqué le Dialogue inter-civilisationnel. Actuellement les mollahs soutiennent l’idée d’une diversité culturelle, partie intégrante du Dialogue inter-civilisationnel, pour introduire des valeurs religieuses dans les critères des droits de l’homme afin de remettre en cause l’universalité des droits de l’homme et assouplir les critères de contrôle des violations de ces droits.

Ce projet (comme l’assouplissement du TNP) rencontre un vif succès auprès d’un grand nombre de pays dont ceux de l’OCI.

Concernant le Dialogue inter-civilisationnel, le Secrétaire général de l’OCI a estimé que les pays occidentaux et les pays islamiques ne devraient pas être pris en otage par les extrémistes des deux groupes de pays (dans le cas de l’occident, on parle des laïques).

« Si nous sommes pris en otage par des groupes extrémistes des deux côtés, nous allons à l’affrontement et cet affrontement n’est dans l’intérêt de personne », a-t-il estimé. C’est intéressant de voir que les alliés des mollahs finissent par adopter leur langue de bois (qui mêle conseils amicaux, chantages et menaces).

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